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 cassandre ☠ un jour, elles se refermeront, tes blessures. [terminé.]

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B. Monroe Osborne
B. Monroe Osborne

VOYOU.
J'vais finir par te sauter au visage si tu t'approches trop ; comme ça a fait avec les autres. Mais tu sais pas d'quoi tu parles. J'ai essayé ça sert à rien on change pas, on change jamais. → Fauve.

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♒ âge: vingt-et-un ans.
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♒ le choix du coeur: l'abruti tatoué.


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MessageSujet: cassandre ☠ un jour, elles se refermeront, tes blessures. [terminé.]   cassandre ☠ un jour, elles se refermeront, tes blessures. [terminé.] Icon_minitimeDim 30 Juin - 14:21

c’est pas impossible qu’on soit pas sage. voilà.


un jour, elles se refermeront, tes blessures.

Ton corps qui ondule contre le sien te fait perdre la tête. Tu ne sais plus vraiment ce qui se passe. Ni même par quelle manière vous en êtes arrivés là. Tu sens seulement sa peau brûlante qui t’enflamme, ses lèvres qui dansent contre les tiennes. Et peut-être qu’il est malsain, le plaisir que vous y trouvez-là. Probablement, même. Mais sur le coup, tu n’y penses même pas. Tu veux juste trouver du plaisir au creux de ses reins. Tu veux juste savoir l’aimer un peu. Et profiter de ses lèvres au milieu de tes coups de hanches amoureux. Mot qui ne t’effleure que parfois. Et tu hurleras que tu ne l’aimes pas. Que tu détestes jouer à ce jeu-là. Tu es le maître, cette fois. Tu es le chef absolu de cette électrique rencontre, tu es le monstre qui sévit au milieu de ses draps. Que fais-tu là ? Quel est le vicieux démon qui te pousse à glisser ta tête dans son cou ? Quel est l’être machiavélique qui te force à caresser sa peau de cette façon-là ? Tu ne te questionnes même pas. Trop préoccupé par cette envie de laisser tomber les masques derrière lesquels tu te cachais. Juste quelques secondes. Juste un court moment.

Et ces à-coups t’entraînent vers l’éternité. Tu embrasses ses épaules tatouées, tu caresses cette peau comme tu ne l’avais jamais fait. Comme si c’était la dernière fois que tu le satisfaisais. Tu savoures, doucement. Tes mains saisissent ses poignets, pour les glisser par-dessus sa tête. Emprisonnés. Le voilà à tes pieds. Dominant, pour une fois, cette charnelle ondulation. Mouvementée relation. Hors de toi-même, esclave de tes lèvres. Et tu gémis à ses soupirs, encourageant. Tes sens enivrés ne peuvent que s’extasier de ce plaisir. Voici la folie douce qui te berce. Langoureuse. Et tu ne peux point y échapper. Et ton cœur bat une chamade jusque-là jamais amorcée. C’est comme si ta poitrine allait éclater. Pour ses yeux bleus. Et la peur de tes aveux. Pour cet amour étouffé, noyé dans des litres d’eau glacée.

Et tes doigts se perdent une dernière fois dans ses cheveux. Coup de rein gémissant. Et en son âme, tu te répands. « J’t’aime … » Tu as soufflé tes mots, à l’arraché, en t’affaissant. Ton torse, en sueur, tremblant, s’est presque écrasé contre le sien, alors que ta tête glissait dans le creux de son cou. Damné. Tu appréhendes, alors que tu réalises lentement. Violemment. Tu t’es détaché de lui, pour aller te recroqueviller à l’autre bout du lit, loin de lui. Tu lui as tourné le dos. Guère préparé à tes propres mots. Guère habitué à tes propres propos. Et de tous les mots qui s’emmêlaient dans ta gorge, c’étaient ceux-là qui t’avaient échappés. Les moins maitrisés. Les non-dits, ceux qu’il n’aurait probablement jamais dû entendre. Mais peut-être que tu as murmuré si bas qu’il n’a rien remarqué. Tu aimerais bien, mais tu sais d’ores et déjà que ce n’est pas le cas. T’y voilà. Perdu face à cette assassine réalité. Plongé dans le cauchemar trop réel des mots d’un extasié. Comme si tu t’étais toi-même suicidé. Dans le délire titanesque de tes idées. A l’emportée.



Dernière édition par B. Monroe Osborne le Mer 21 Aoû - 12:01, édité 1 fois
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Cassandre de Montherlant
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MessageSujet: Re: cassandre ☠ un jour, elles se refermeront, tes blessures. [terminé.]   cassandre ☠ un jour, elles se refermeront, tes blessures. [terminé.] Icon_minitimeDim 30 Juin - 18:08

Aide moi à les réparer, je t’en pris.  
Monroe et Cassou

Sauve moi de cet enfer.



Son souffle contre moi, cette chaleur presque trop insoutenable. J'ai chaud, je me sens lentement brûler et consumer au creux de tes bras. Et chaque caresse sur ton épiderme me procure une enivrante incomparable. Je m'enivre, emprisonne dans mes narines ton odeur corporel, bénissant chaque caresse d'une autre comme pour te couvrir d'un amour trop fort. Et tu es là, seul résidant au creux de mes reins, m'arrachant les cris d'une jouissance malsaine. Je me débats quelque peu, cherchant à renverser ta soudaine prise de pouvoir. Je ne suis pas à toi, je ne t'appartiens pas. Et si ma tête et mon cerveau chercher à te le hurler en plein visage, mon corps te prouve l'inverse chose en te démontrant une extrême ardeur. Peut-être que j'ai tort, je ne devrais surement pas te montrer combien je me sens bien au creux de toi. Je devrais t'hurler des abominations, te montrer que cette chaleur s'accompagne d'une nausée affreuse à ton égard. Je devrais te montrer qu'une trop grande passion engendre la destruction. Mais rien e tout cela ne semble encore prendre son sens quand j'entends ta voix mélanger à cette tourmente délicieuse. Tu t'écrases contre moi, me martelant les reins. Je soupire, m'agrippe à toi comme une fillette perturbée. J'emprisonne mes rêves et mes attentes en toi, et tu prends soudainement la place de ce prince que tu as toujours rejeté. Je me demande pourquoi un tel changement de situation, pourquoi ce soir, pourquoi pas avant ? Tu sembles pris d'une frénésie incontrôlable et je suis la seule victime de tout cela. Pourquoi m'as-tu choisis moi ? Pourquoi maintenant ?

Je pense qu'il n'est pas bien d'ainsi s'aimer. A trop aimer on s'en détruit Monroe, et tu ne sembles pas encore le comprendre. Je t’embrasse à nouveau, caressant cet épiderme laiteux, chérissant cette peau adorable. Jamais je n'aurais cru te faire autant l'amour, jamais je n'aurais cru que tu m'aurais aimé ainsi Monroe. Et mes yeux te fixes alors que mon corps est enveloppé dans cette irréelle sensation. Tout s'électrise, tout s'amplifie, et les battements de nos cœurs s'unissant pour la première fois dans cette danse épuisante. Tu martèles mon cœur à coup de soupirs et mon corps avec tes coups de reins. Ta guerre semble presque trop magique tant elle est délicieuse, et mourir au creux de tes bras me semble encore plus reposant désormais. Je sens alors ton cœur battre un rythme effréné et mes pulsations cardiaques semblent tout aussi animées. Je suffoque d'amour et mon corps entier te maltraite par mes caresses, tu n'es qu'une horreur parfaite. Pourquoi faut-il que mon âme  s'épreigne de toi Monroe ? Dis le moi. Et ce carnage charnel n'est qu'une illusion, un moyen, de se déchirer et de s'entretuer.

Et à ce moment, je pense ne jamais m'être douté de l'horreur qu'il se passe. Toi, ton âme et la mienne condamnée. « J’t’aime … » Ces paroles, qui résideront à jamais dans ma tête, comme pour ne pas oublier qu'une fois seulement tu as été assez humain pour me les dire. Que tu as été assez fort pour les dire. Alors que je repends toute ma dévotion au moment même où tu me dis cela, je te sens pris de panique, tu te détaches de moi, me prive du seul droit que j'avais de t'avoir dans mes bras. Je te vois t'isoler, t'éloigner de moi, recroquevillé sur toi même dans une position fœtale. Pourquoi t'empêches-tu cela ? Tu te prives d'un amour sincère pour t'enchaîner aux parois malsaines de ce gouffre. Horreur, tu es abjecte. Et je me rapproche de toi alors que mes pensées vibrent dans ma tête. Tu me la enfin avouer. Je te prends dans mes bras, soupire d'exaspération. << Je t'aime aussi Monroe. >> Mais au fond, je sais que rien ne se passera comme je l’ai prévue, c'est surement ton but d'ailleurs, tu cherches surement un moyen de mieux me détruire, me bouleverser. Tu accapares son poignet pour l'amener à toi, le bloque. << Arrêtes d'avoir peur, arrêtes ça tout de suite. Je ne te ferais pas de mal.>> Je sais que tu es capable de m'aimer Monroe, suffit de mieux me le montrer...
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MessageSujet: Re: cassandre ☠ un jour, elles se refermeront, tes blessures. [terminé.]   cassandre ☠ un jour, elles se refermeront, tes blessures. [terminé.] Icon_minitimeLun 1 Juil - 18:11


un jour, elles se refermeront, tes blessures.

Le tourbillon au creux de ton ventre te pousse à te sentir encore un peu plus mal que tu ne l’as jamais été. Tu avais fini par les cracher. Voilà que les maudits mots s’étaient échappés d’entre tes lèvres, hors de contrôle. Et tu devines à peine leur dévastateur pouvoir. Tu te sens lâche. Et faible. Tu as cette malsaine impression d’avoir perdu un sanguinolent combat contre ta langue et ton cœur. Bataille armée des sentiments. Et tu te tiens au bout du lit, ramassé, roulé en boule, à mourir doucement. « Je t’aime aussi Monroe. » Tu réalises seulement. Ses bras s’étaient enroulés autour de toi, et, amorphe, tu n’avais pas même réagit. Stupeur léthargique. Tes yeux fixent un point invisible. Tu ne vois plus. Tu n’as jamais rien vu. Et il est certain que depuis longtemps, tu ne vis plus. Et c’est dans les entrailles de l’Enfer que tu chutes. Puisqu’il n’échappera certainement pas à une occasion de te rappeler ces mots que tu avais murmurés. Sans peut-être se rendre compte qu’il s’acharnait à te noyer.

Sa main s’est saisie de ton poignet, l’apportant à lui. Tu gémis, tu refuses de le voir. Mais tu n’as pas trop le choix concernant ton envie ou non de te retourner. A moins de finir désossé. « Arrête d'avoir peur, arrête ça tout de suite. Je ne te ferais pas de mal. » Tu es à moitié tourné. Guère désireux de te retrouver confronté à ses yeux. « T’es en train de me déboiter l’épaule, connard. » Tu ne peux pas. Tu ne peux pas lui céder. Plus jamais. Tu as remué. Un peu violemment, peut-être. Ton coude a cherché à s’enfoncer dans son estomac. Pour te débarrasser de l’agresseur agressé. « Laisse-moi, putain ! J’ai pas peur, j’ai peur de rien. C’est toi la mauviette, la tapette, dans l’histoire. Alors tu me lâches, et tu dégages. » Tu t’exprimes, à demi énervé. Agacé. Ton autre main vient se glisser entre les doigts du jeune homme qui retient ton poignet. Tu luttes, un instant. Avant que ta peau ne glisse de son emprise. « Putain, mais tu captes vraiment rien. »

Et tu t’étais redressé, assis au bord du lit. Trop hésitant à ton goût. En train de rattacher ton masque égoïste. Enflure sans cœur. Tu n’as jamais désiré ce morceau inutile de chair palpitante. Ce n’est pas pour toi. Jamais. Et certainement pas cette fois. Et ton âme damnée que tu viens de lui offrir, tu la lui reprendras. Pour la tronçonner, la découper, la réduire en chair à pâté. Pour que plus jamais personne n’ait l’occasion de la toucher. Tu t’es alors levé. Sans savoir où aller. « Faut que j’me barre d’ici. C’est ça, hein ? Parce que sinon, tu vas pas me lâcher. Tu me lâcheras plus, et tu seras encore plus collé à moi que tu ne l’as jamais fait. » Tu as laissé échapper quelques jurons. En réalité, t’es mort de trouille. Elle te broie les tripes, joue au yo-yo avec tes émotions. Tu es un volcan à deux doigts de l’éruption, une tonne de lave en fusion. Tu t’es retourné, laissant ton regard survoler son corps nu. Peut-être n’es-tu plus le seul maître du jeu. Peut-être qu’au final, tu n’as jamais rien contrôlé. Pauvre chef, sous-fifre, pion dans la réalité. Et la longue plainte acide qui remontait le long de ta gorge te donnait envie de t’échapper. De filer pour l’éternité.

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MessageSujet: Re: cassandre ☠ un jour, elles se refermeront, tes blessures. [terminé.]   cassandre ☠ un jour, elles se refermeront, tes blessures. [terminé.] Icon_minitimeSam 20 Juil - 6:36

Aide moi à les réparer, je t’en pris.  
Monroe et Cassou

Sauve moi de cet enfer.



Les secondes semblent durer des heures, et caque respiration saccadée me fait tourner la tête. Plus de barrières, plus de limites, j'ai poussé la torture trop loin et tes cris résonnent trop fort. J'ai peur Monroe, mais pas de toi, j'ai peur de ce qu'il se passera, peur de cet infime futur qui nous concerne et qui pourrait s'éteindre et s'amoindrir au fil du temps. Alors je te cherche, t'anime, te fait grandir, comme les flammes d'un foyer déjà en floraison. Alors je me bat contre cette volonté de tout plaquer et me barrer, je lutte, je me glisse dans se chemin sournois la tête la première. Mais ce que j'ai peur. Et nos paroles me vrillent l'esprit, comme des paroles résonnant et se mêlant, créant ce bruit si obscène et amer dans nos têtes. J'ai mal, mal de devoir te prouver encore une fois que tu n'es pas seul, mal de devoir toujours être le plus fort et me battre pour nous deux. Mais je te relèverais, chaque jour, chaque minute, pour que ton combat n'en soit que meilleur après, je serais là tu sais.

Mais tu te retrouves à fuir Monroe, oubliant le respect, oubliant l'amour que tu me portes et ce simplement pour me détruire encore un peu plus. J'aurais aimer t'en dire les raisons, te dire que ta haine contre moi n'est qu'une projection de la haine que ton père avait pour toi. Tu reproduits les mêmes erreurs en pire car lui ne t'aimait guère, mais seulement moi tu m'aimes. Alors même si je connais cette vérité non avouée, celle qui te fera mal d'ici peu de temps, je sais également que tu ne seras pas prêt à l'entendre et l'assumer. Car au fond, on le sait tout les deux, on se connais par coeur.

Et tu vocifères à nouveau, refusant de me regarder tel le lâche que tu as toujours été. « T’es en train de me déboiter l’épaule, connard. » Je soupire, éreinté par ton détournement de situation, ta façon de reprendre le dessus à chaque seconde. << J'en ai rien à foutre de ton épaule. >> Et au moins c'est dis, j'aurai spas à le redire si ? C'pas ce qui compte le physique, le moral est encore beaucoup plus fragile et instable, crois moi ou non. Et les secondes frôlent l'éternité soudainement, ta respiration encore saccadé par notre instant charnel, la mienne à demi fatiguée et détraquée, et cela suffit à tout brouiller. Le temps semble se ralentir, chaque seconde plus rude, chaque soupire plus long que d'habitude... « Laisse-moi, putain ! J’ai pas peur, j’ai peur de rien. C’est toi la mauviette, la tapette, dans l’histoire. Alors tu me lâches, et tu dégages. » Vérité, vérité que tu fais mal. Je serre les dents, prêt à pleurer, prêt à tout cracher, prêt à tout lâcher. << T'as peur de rien t'es sur !? Moi j'crois que t'as peur que d'une chose, d'être heureux ! T'es pas mieux que moi d'ailleurs, la preuve, tu viens de me faire l'amour tout autant que j'viens de te le faire. >> Mais a cela tu ajoutes des gestes, tu me fait mal, ton coude se perd dans mon estomac et je suffoque, te lâche dans un hoquet de surprise, les larmes ux bords des yeux, l'âme au bord du gouffre.

« Putain, mais tu captes vraiment rien. » Je ris intérieurement, mais pourtant j'ai si mal au fond de moi, je suis si fatigué. << Oh si je crois bien que j'ai compris. C'est toi le problème dans cette relation pas moi ! Moi j'me bat pour nous deux alors que toi tu fais qu profiter et tu crée les dégâts ! Tout pourrait être si simple ! >> Mais je me perdrais dans mes délires fantasques et enfantins, car un homme ne peut pas croire au conte de fées sans s'y perdre aussi. On ne peut pas vivre dans le pays des merveilles, parce que tôt ou tard on y reste bloquer et enfermer.

Et tu recouvres doucement se masque détaché dont j'ai si peur. L’effroi dans les yeux je te fixe, te transformer en se monstre que pourtant j'aime tant. Tu n'es pas comme ça Monroe, laisse moi te montrer qui tu es, l'important ce n'est pas qui on est mais ce qu'on choisis d'être non ? J'veux pas qu'on se perde, mais qu'on se trouve nous deux, qu'on trouve qui on est. « Faut que j’me barre d’ici. C’est ça, hein ? Parce que sinon, tu vas pas me lâcher. Tu me lâcheras plus, et tu seras encore plus collé à moi que tu ne l’as jamais fait. » Tu as peut être raison, peut être que je ne te lâcherais plus jamais, puisque tu es le seul à m'avoir accorder de l'attention, un simple regard, un geste tendre. Tu es le seul, l'unique. << Peut être bien ouais, mais j'te laisserais jamais partir non plus. J'te jure que je te retiendrais, je t'attacherais si il le faut, j'te frapperais pour t’assommer, mais t'as pas le droit de te barrer d'ici. >> Et dans ton regard je perçois ces instants décisifs, ceux qui pourraient tout faire basculer vers le sombre et l'absurde, vers le froid intemporel. Tu te cherches et je te trouves, je me cherches et tu me trouves. C'est comme ça qu'on fonctionne, dans une résonance de cadence si bien synchroniser. Alors t'échappes pas, ou si tu le fais laisse moi un indice pour te retrouver, laisse moi le temps de tout réparer.
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MessageSujet: Re: cassandre ☠ un jour, elles se refermeront, tes blessures. [terminé.]   cassandre ☠ un jour, elles se refermeront, tes blessures. [terminé.] Icon_minitimeSam 20 Juil - 9:14


un jour, elles se refermeront, tes blessures.

La colère grandit en toi. Voilà que l’enfant ose te répondre. Voilà qu’il tente de se faire avaler sa vérité. Alors tu craches tes mots. Combat verbal pour lui faire comprendre qu’il n’a plus rien à dominer. Que plus jamais envers lui tu ne te laisseras aller. « T'as peur de rien t'es sûr !? Moi j'crois que t'as peur que d'une chose, d'être heureux ! T'es pas mieux que moi d'ailleurs, la preuve, tu viens de me faire l'amour tout autant que j'viens de te le faire. » Tu sers les points. Partagé entre l’envie de te jeter sur lui en hurlant, et celle de posséder encore ce calme empli de faux-semblants. Tu as enfoncé ton coude dans son estomac, avant de bondir pour te redresser. En proie à l’énervement. Et voilà qu’il ne semblait pas comprendre l’accord que vous aviez jadis passé. L’accord qui te semblait toujours d’actualité. « Oh si je crois bien que j'ai compris. C'est toi le problème dans cette relation pas moi ! Moi j'me bats pour nous deux alors que toi tu fais que profiter et tu crées les dégâts ! Tout pourrait être si simple ! » Tu as salement ricané. Hoquets nerveux dans cette animosité. « Mais c’est que t’es vraiment con, non ? »

Et tu l’observes avec tout le mépris que tu avais jadis emmagasiné. Blindé dans la haine de tes idées. Et voilà qu’il confirme tes dires. Tes pires craintes dans cette humanité. « Peut être bien ouais, mais j'te laisserais jamais partir non plus. J'te jure que je te retiendrais, je t'attacherais si il le faut, j'te frapperais pour t’assommer, mais t'as pas le droit de te barrer d'ici. » Tu l’as regardé. Dédain. Pitié pour sa stupidité. « Et ta connerie, tu comptes pas la laisser partir, elle aussi ? » Tu ne comprends pas. Tu refuses de comprendre pourquoi il ne cesse de croire au prince charmant. Parce que tu ne l’étais pas le moins du monde. Parce que tu n’étais aucunement prince. Et tu sens la haine s’envoler, s’échapper entre tes doigts. Incontrôlée. « Faut vraiment que tu arrêtes de croire à tout ça, Cassie. Faut que tu apprennes à fermer ta gueule, aussi. Tu le comprends, cet enchaînement de mots, celui-là ? » Tu t’es approché de lui. Doucement. Pénétrant la sphère de son univers douceâtre. Eléphant dans une boutique de porcelaine. Rongé par la haine. Et tes mains ont accroché son corps, alors que tu le tirais à toi. « Est-ce que tu le comprends ?! » Le cri a traversé ta gorge, la colère a déformé ton visage. Hurlement strident. Tic-tac. Boum. Explosion. Et avec la force que t’offrait cette aversion, tu l’as envoyé au sol. Coupé dans son envol.

« Tu me fous la gerbe, tu sais. » Tu sens l’air électrique. Nuages noircis par ta colère énigmatique. Tu as envie de son sang. Tu veux le voir te haïr entre ses dents. Tu n’as pas envie de comprendre. Tu refuses d’essayer de t’accrocher à ces choses pour jeunes adolescences pas encore dépucelées. Et sans hésiter, tu réduirais ses sentiments en cendre. « Comment tu fais pour réussir à ne pas toi-même te dégouter ? Comment tu oses me mettre dans le costume du parfait amoureux ? Comment tu as pu croire à toutes ces conneries, un jour ? » Tu l’as regardé un instant, avant de te baisser pour récupérer un sous-vêtement, que tu as enfilé. Gestes lents. Réduits par la chaleur colérique qui t’envahit. Te voilà l’esprit alourdi. Et tu t’es décidé à ouvrir les hostilités. Alors que ton pied venait frapper ses jambes. « Relève-toi, bordel ! Et explique-moi ! » Violence d’enfance. Haine avalée depuis le début de ton existence. Sauvage innocence. A jamais perdue dans ton âme gelée. Et voilà que le combat peut commencer.

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MessageSujet: Re: cassandre ☠ un jour, elles se refermeront, tes blessures. [terminé.]   cassandre ☠ un jour, elles se refermeront, tes blessures. [terminé.] Icon_minitimeMer 24 Juil - 16:35

Aide moi à les réparer, je t’en pris.  
Monroe et Cassou

Sauve moi de cet enfer.



C'est pas grave tu sais, si tu cries contre moi, j'serais capable d'accepter tout ça Monroe, rien que pour toi. Rien n'est grave au fond, puisque je t'aime grâce à tout ça, je t'aime pour ces choses qui font de toi un être détestable. Alors cries, frappes et hurle même, tiens j'hurles avec toi si tu le veux, tiens je frappes aussi, j'peut même me frapper moi même, si c'est ça le prix à payer. Et je serres les points moi aussi, j'suis prêt, on peut y aller, un deux trois partez ! Tu peut taper, j'suis prêt à tout encaisser, j'ai le corps habituer et même si ce n'est pas le cas, j'pourrais m'y forcer. Ose me donner une droite, n'importe quoi de plus fort que tes paroles, un peu plus violent s'il te plait...Mais me fais pas souffrir ainsi, pas comme ça je t'en pris.

Alors j'encaisse si tu veux pas, même avec ce sourire si innocent que je peut avoir sur le visage, celui qui montre bien qu'au final, j'suis jamais redescendu de mon nuage, que mon enfance n'a jamais aboutie correctement. J'comprends pas tout, j'suis pas totalement aveugle, mais avec toi le brouillard s'épaissit. Plus rien n'est clair, les nimbes de ce monde sont pales, floutées par ce climat comateux et brumeux. On ne voit plus que nos propres spectres, marchant comme la mort après sa prochaine victime. Et ils se jouent lentement de nous, souriant de leur dents aiguisées et souillées, nous mordant d'un froid léthargique. Voilà ce qui nous arrive, un semi- réveil, encore éclaircit par cette lueur malsaine et pervertie, et tu rigoles avec eux sans même le savoir, alors qu'ils sont prêts à nous posséder tout les deux. Alors tu ris, et je subis, sans qu'aucun de nous deux ne sache ce qui se propage dans nos dos.

« Mais c’est que t’es vraiment con, non ? » Et je te regarde avec un sourire complètement faux, le regard meurtrier, les yeux revolver comme on dit. Peut être bien que je le suis, mais quand je regardes ce qu'il se passe, j'ai le sentiment de ne pas être le seul dans l'histoire. Alors j'hoche la tête, le déni peut être, je ne craquerais pas une fois de plus devant tes beaux yeux, ça je te le promets. J'écoutes en silence, te laisse encore gérer les choses, te laisse dominer la situation à ma place. « Et ta connerie, tu comptes pas la laisser partir, elle aussi ? » Je souris froidement, enfilant des vêtements au passage, agissant au lieu de parler. Rusant pour t'éviter. Je ne te répondrais pas, simplement parce que te répondre serait assumé tes paroles, avouer o combien tu as raison.

Mais tu deviens de plus en plus effrayant, rongé par cette haine contre toi même, tu rejettes, détrône et envoie toute cette rage contre moi, comme pour te sentir mieux. Je soupire, me laisse m'embarquer dans ta colère, monte en pression moi aussi, m'énerve doucement, pas vraiment surpris de la tournure des choses. << Non j'pense pas que ça soit de la connerie tout ça. T'es juste trop fermer dans tes foutus idées pour pas comprendre. >> Je me sens étouffé, j'étouffe en fait. Pression artérielle, j'fais une crise cardiaque mais les symptômes ne ressortent visiblement plus. « Faut vraiment que tu arrêtes de croire à tout ça, Cassie. Faut que tu apprennes à fermer ta gueule, aussi. Tu le comprends, cet enchaînement de mots, celui-là ? » Je te fixe, buvant presque ces paroles qui sont si vrai et si spontanées. Je sais que tu as raison au fond de moi, je sais tout ça. Je devrais pas y croire, croire en quelque chose à toujours été une horreur chez les humains, et ce depuis le tout début. Tu t'approches de moi, je recule, fuyant ton courroux, fuyant ta vérité, la vrai de vrai tu sais. J'ai peur et pas simplement de réaliser, j'ai peur qu'après tout cela plus rien ne vienne, sauf cet irréversible haine et dégoût contre notre propre vie. J'avale un sanglot alors que tu m'agrippes, faisant preuve de la rage la plus immense, tes yeux me foudroyant. « Est-ce que tu le comprends ?! >> Interchoque. Je reste figé, glacé, pétrifié dans tes bras. La douceur de ta haine pourrait presque être délectable si tu n'avais pas pris l'allure de ce monstre dans mes cauchemars. Tu n'es pas ce prince que j'attend, tu deviens le monstre à combattre, celui qui garde la tour.

Je déglutit, te fixe, mais tu me pousses, me jette à terre comme un minable objet, sans respect, sans la moindre once d'amour en toi. Je me cogne la tête, j'ai mal, le sang tombe un peu par terre sur la moquette, des bleus apparaissant sur mes jambes et mes bras. Je crie de surprise échappant un : << Aiie...>> Puis plus rien, je reste là en silence, perdu dans ce tourbillon infâme. Je tente rapidement de me relever, ramasser les morceaux brisés, je suis là pour ça...Tente de réparer, coller,souder, faire quelque chose du reste de ma dignité. Je m'agrippe au lit, me remet sur mes pieds, la guerre étant déclarée. Un point serré, je frappe. Bim. Head shot. Tu reçois le coup en plein visage, j'ai toujours eut plus de force, c'est évident. Peut être grâce à mes entraînements de sport fréquents, peut être aussi parce que la génétique la voulu ainsi. Peut importe, m'énerver n'est pas très bon je crois bien. Deuxième coup, dans le ventre cette fois, pas de coup bat au moins avec moi, je trahirais pas le peu d’amour que l'on peut avoir ensemble.. << Tu me retouches encore une fois, et t'es un homme mort. >> Pourtant on sait tout les deux que je ne serais jamais capable de faire ça, jamais. Alors la rage dans le cœur je reste là, figé d'effroi, mais les poings prêt à frapper.
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MessageSujet: Re: cassandre ☠ un jour, elles se refermeront, tes blessures. [terminé.]   cassandre ☠ un jour, elles se refermeront, tes blessures. [terminé.] Icon_minitimeJeu 25 Juil - 9:26


un jour, elles se refermeront, tes blessures.

« Non j'pense pas que ça soit de la connerie tout ça. T'es juste trop fermé dans tes foutues idées pour pas comprendre. » Tu ne prêtes même plus d’attention à ses yeux revolvers. Peut-être seraient-ils capables de lancer des éclairs. Tu n’y fais guère attention, puisque le jeune homme ne présente plus aucun intérêt. Tu lui intimes de se taire. Qu’il cesse enfin de crucifier ton crâne de ses mielleuses idées. Tu te dois de t’en débarrasser. La rage t’envahit. Plus qu’elle ne l’a jamais fait. Tu le tires à toi, dans un élan d’animosité. Tu n’as pas même pris le temps de contempler son regard interloqué. Déjà, tu l’envoyais au sol, avec le peu de force que tu possédais. Le sang mouchette son visage, alors que tu souris, doucement. Et tu n’as cessé de gueuler. Pour obtenir enfin des réponses à tes questions insensées. « Aïïe ... » L’expression de sa douleur te fait lentement saliver. Et tu ne peux que savourer.

Tu l’observes se relever. Voilà qu’il semble enfin s’accorder avec tes idées. Tu le laisses agir, le regardant s’appuyer sur le matelas. Tu sens la haine envahir la pièce. Sa détresse. Tu salives lentement. Son poing a heurté ton visage. Tu as fait un pas en arrière, portant tes mains à ton nez. Grimace. Lèvre éclatée. Et voilà qu’il en profitait pour frapper ton ventre dégagé. Tu as gémi, te pliant en deux. Souffle coupé. Volé. Paupières closes. « Tu me retouches encore une fois, et t'es un homme mort. » Tu as avalé ta salive ensanglanté, pour ricaner. Tu t’es lentement redressé, cherchant à oublier la douleur qui ne se dispersait que trop lentement à ton goût. « Pourtant, on sait tous les deux que tu n’oserais jamais, Cassie. » Tu as passé le revers d’une de tes mains le long de ton visage. Liquide visqueux. Distraitement, tu l’as essuyée contre ton torse, t’approchant de lui, lentement. Ton index s’est posé sur le haut de son torse, l’intimant de reculer. Provocateur. Puisque tu ne te laisseras jamais faire pour une quelconque consigne. Encore moins les siennes. Tu souris, doucement. Sadisme masochiste, voilà que tu t’acharnes à détruire salement chacune des choses qu’il avait tenté d’établir. « T’oserais pas me faire plus de mal que ce que tu as déjà fait. Je me trompe ? Rien que l’idée de voir du sang couler de la lèvre que tu viens de m’éclater suffit à te faire paniquer. Tu t’en veux déjà. » Tu as souris, encore un peu. Ta main effleure lentement sa gorge. Et tu as levé ton genou, t’attribuant cette audace que lui-même ne possédait pas. Tu t’es reculé, laissant son corps réagir comme il voulait. Vile fouine. Tu ne t’attardes pas à la pitié. Et ton comportement n’est qu’à peine moralisé.

« Alors, Cassie .. ? Tu vas faire quoi, quand tu réussiras à te relever ? Tu vas te jeter sur moi, pour me frapper ? Tu vas essayer réduire mon corps à l’état de légume ? » Tu as souris, doucement. L’attendant. Le voir se rebeller te tenterait. Mais tu savais qu’il était largement inutile d’espérer. « Cela étant dit, t’as peut-être raison. Je ne devrais plus te toucher, et te laisser constamment dans un état de frustration. Peut-être que t’aimerais bien. » Retourner ses mots contre lui. Le jeu te semblait intéressant, là aussi. Tu souffles lentement. Délicieusement. Peut-être devrais-tu le frapper, encore. Mais tu veux ordonner ton jeu. Tu veux savourer. Délicieusement. Et le voir étalé au sol ne pourrait que te faire délecter un peu plus ce moment. « Montre-moi que t’es capable de tenir tes engagements, un peu. » Provoquer l’instant. Les membres te picotent. Besoin quasi-irrépressible. Vengeance toute juste admissible. Violence puérile.

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MessageSujet: Re: cassandre ☠ un jour, elles se refermeront, tes blessures. [terminé.]   cassandre ☠ un jour, elles se refermeront, tes blessures. [terminé.] Icon_minitimeLun 5 Aoû - 15:58

Aide moi à les réparer, je t’en pris.  
Monroe et Cassou

Sauve moi de cet enfer.



Gueule par terre, sang moucheté sur la moquette, et j'essuie douloureusement mon visage perler de cette hémoglobine au gout de fer. Cruel dessein, me voilà à nouveau au sol, le perdant de l'histoire. Et toi tu jubiles devant moi savourant cette petite victoire comme si c'était la dernière. Je fulmines, me relève avec cette même rage qu'à l'habitude, plus épuisé qu'amusé de ce jeu malsain. Tu ne gagneras pas, pas pour des choses qui sont aussi importantes pour moi. Jamais. Alors d'un pas assuré mais pourtant déglingué je m'avance vers toi, posant une énième fois mon poing dans ton angélique visage. Bataille épuisante, j'ignores qui de nous deux gagneras vraiment. Toi et tes affirmations faussement erronées ou moi et mes croyances puériles et illusoires. Le combat parait simple s'il n'y avait pas ce petit plus qui fait que nos cœurs s'acharnent eux aussi à se bousiller. Mais t'inquiètes pas, si ta la fureur de vaincre moi j'ai la rage de perdre ( Orelsan <3 ), on y arrivera, puisque y'a toujours un perdant et un gagnant, c'est normal. Alors je perds mon sans froid, je te frappes un peu trop, je te meurtris le corps à défaut du cœur.

Tu deviens un peu plus froid à mesure que le ton monte, me glaçant le sang par la même occasion, car je te l'avoue, te voir ainsi est la pire chose qui soit pour moi. J'ai horreur à te voir ainsi, mais toi tu prend un plaisir incommensurable, jubilant de ma retraite, de mon moment de faiblesse. Voilà ce qui crée ton point faible, tu ne sait pas ouvrir correctement les yeux et ta cécité n'en est que plus avantageuse pour moi. « Pourtant, on sait tous les deux que tu n’oserais jamais, Cassie. » Et tu t'es relever fièrement, oubliant un peu ta douleur je suppose, lentement, imposant cherchant à regagner l'avantage, m’opprimer un peu plus. Je te souris presque, comme pour affirmer tes dires, encourager l'utilisation de ce surnom infâme, me laisser maîtriser. Cassie...tu sais pourtant que j'ai horreur de ce surnom, mais rien ne t'empêche au contraire de le prononcer, comme pour briser les seuls liens que l'on conserve encore, comme pour prouver que je n'ai aucun pouvoir sur ton être. « T’oserais pas me faire plus de mal que ce que tu as déjà fait. Je me trompe ? Rien que l’idée de voir du sang couler de la lèvre que tu viens de m’éclater suffit à te faire paniquer. Tu t’en veux déjà. » Tu as raison Monroe, oui j'en meurs de culpabilité. Ça c'est la version que mon coeur aimerait te crier, la foutu vérité que tu connais pourtant bien. Mais mes mains tremblent soudainement comme pour trahir le peu de chose que j'essaie de conserver, alors que tu t'attardes toi même à tout détruire, toutes les règles que j'aurais pu inscrire dans notre relation. Je te laisse avancé vers moi, le regard le plus assassin au fond de tes yeux. << J'en ai rien à foutre de ta lèvre en sang, j'men bas putain ! T'as que ce que tu mérites pauvre con ! >> Mais mes paroles sont à peine crédibles tant ma voix se met à trembler, je recule, j'ai peur mais pas peur que ut me frappes non, peur qu'on se détruise sans le vouloir, qu'on aille vers cette faille de l'irréparable et qu'on achève tout. Tu souris, tu t'avances vers moi, main lever contre ma gorge et je te regarde avec la plus grande détresse, je te supplie des yeux de ne pas faire ça. << J'sais que chaque coup que tu me donneras te feras plus mal qu'à moi Monroe, j'suis sur que t'en peut plus d'avoir mon sang sur les mains.>> Et tu recommences, me donnant l'ultime coup que je n'aurais jamais oser te donner, tel le lâche que tu as toujours été, je me retrouve alors plié en deux, les larmes roulant sur mes joues à nouveau, gémissant d'horreur ou de douleur, les deux peut être.

« Alors, Cassie .. ? Tu vas faire quoi, quand tu réussiras à te relever ? Tu vas te jeter sur moi, pour me frapper ? Tu vas essayer réduire mon corps à l’état de légume ? » Chacune de tes paroles résonnent dans ma tête, je gémit, pleurant de rage, les yeux à demi-fermer sous la douleur. Tu profites de ma détresse, vile personne, manipulateur cherchant à jouer tel le chat avec sa proie. Je ne suis pas vraiment la victime, je suis le reflet de ton échec. Je tente de me relever, m'agrippant au lit encore une fois, tombe plusieurs fois par terre car mes jambes refusent l'ordre. Je sèche d'un revers de main mes larmes, levant les yeux vers ton corps bouillonnant. << J'crois que t'as pas bien compris Monroe. J'vais prendre le temps de t'expliquer à nouveau alors. >> Je me relève, faisant face à cette viscérale douleur m'arrachant presque un cri. J'avance vers toi d'un pas assuré, bien que même respirer semble difficile désormais. Ma main se pose sur ta joue, presque dans une caresse amoureuse, balade acharnée. Je te colle contre un mur, t'emprisonnant dans une bulle affective, puis te frappe à nouveau en plein visage. Je murmures : << Je m'en fou de gagner, tu peut continuer si tu veux, mais j'tassurre que tu en mourras quand même. >> Je pose un baiser sur tes lèvres détruites, accusant de mon état d'esprit. << Tu auras plus mal que moi, toujours ! >> Un coup dans ton entre-jambe, plus fort que le tient, assez pour te détroner, te faire tomber. Je me dirige vers la sortie, fièrement t'ascenant un coup de pied dans le ventre avant de te laisser par terre. Je souris, persuader que tu ne seras jamais le gagnant. << Jusqu'à ce que tu apprennes à aimer oui...>> Comme si je me parlais à moi-même je te fais cette dernière confession.
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MessageSujet: Re: cassandre ☠ un jour, elles se refermeront, tes blessures. [terminé.]   cassandre ☠ un jour, elles se refermeront, tes blessures. [terminé.] Icon_minitimeMar 6 Aoû - 19:39


un jour, elles se refermeront, tes blessures.

« J'en ai rien à foutre de ta lèvre en sang, j'm’en bas putain ! T'as que ce que tu mérites pauvre con ! » Tu souris d’étonnement. Voilà que l’enfant semble se rebeller. Il tente de récupérer sa dignité étiolée, dispersée au gré des marées. La voix du fanfaron tremblote, et tu ne peux que t’en amuser. Tu glisses ta main sur la gorge qui t’est offerte. Tu souris. Sadisme. Le regard suppliant qu’il t’adresse en cet instant suffit à te faire jubiler. « J'sais que chaque coup que tu me donneras te fera plus mal qu'à moi Monroe, j'suis sûr que t'en peux plus d'avoir mon sang sur les mains. » Un nouveau sourire se dessine sur tes lèvres. Dieu qu’il est con. Il est stupide de croire que tu possèdes encore une quelconque raison. Et son sang dégoulinant ne t’a jamais apporté de grande sensation. Pas réellement. Pas dans le sens où il l’entend. Alors, tu frappes. Tu tapes lâchement, savourant calmement ses gémissements. Et tu lui balances des paroles. Comme s’il allait se rebeller. Voilà que Cassie pleure, pleure comme un gros bébé. Le plaisir n’est même pas mesuré.

Il semble rester un semblant de résistance en lui, pourtant. Le voilà en train de se relever. Tu le regardes lamentablement s’étaler au sol, plusieurs fois. Il te semble minable. Réellement incapable. Et voilà qu’il sèche ses pleurs. Il te lance un regard furibond. Tu ricanes, trop amusé. « J'crois que t'as pas bien compris Monroe. J'vais prendre le temps de t'expliquer à nouveau alors. » Tu l’observes, d’un air de défi. Qu’il t’explique, alors. Qu’il t’explique son sens de la vie. Il avance vers toi. Tu n’esquisses pas même un pas. Trop certain. Trop sûr de toi-même pour oser penser qu’il puisse répliquer. Sa main s’est posée sur ta joue, alors qu’il te poussait contre le mur. Tu le regardes, souriant. Arrogant. Et voilà qu’il frappe à nouveau ton doux visage déjà taché de ses coups. Ta tête a heurté le mur, alors que tu grimaçais sous la vague de douleur qui sur toi s’abattait. C’est qu’il se rebellait. Tu tentes un sourire pour le chérubin, à demi assommé. « Je m'en fous de gagner, tu peux continuer si tu veux, mais j't’assure que tu en mourras quand même. » Tu cherches à comprendre. Mais tu n’en as pas réellement le temps. Baiser violent qui vient écraser tes lèvres en sang. Tu grimaces, un moment. « Tu auras plus mal que moi, toujours ! » Et son genou vient tendrement t’éclater l’entre-jambes, alors que tu t’étales contre le sol, replié sur toi-même. Tu gémis. Comme si ça allait te protéger de lui. Il fallait cependant avouer qu’il t’avait surpris. Son pied vient se loger au creux de ton ventre, alors que tu craches un haricot de sang. Tu peines à respirer. Et tu dois bien avouer que cette fois-ci, il dépasse tes espérances. « Jusqu'à ce que tu apprennes à aimer oui ... »

Tu entrouvres les yeux, un instant. Il est là, sur le pas de la porte. Satisfait, peut-être. Tu ne le distingues pas réellement à travers tes yeux larmoyants. Tu pousses un gémissement, le point serré. Presque dégouté. Trop douloureux pour oser te calmer. Et tu le détestes encore un peu plus de t’aimer. « Enfoiré … » Tu craches, entre tes dents. Tu craches, dans tes gémissements. « T’es juste un putain d’enfoiré … » Tu frappes le sol, de la faible force qui te possède encore. Rageusement. C’est que l’enfant semble comprendre. Il dépasse le maître lentement. Et tu ne tentes même pas de te relever. Tu traînes un instant ta misérable carcasse au pied du lit, t’appuyant sur le bord du matelas pour te redresser. Et tu restes assis, les jambes repliées contre toi. Tu dissimules ta tête entre tes genoux. Pour ne pas lui laisser le droit de regarder ton visage déformé. Et tu gémis doucement, recroquevillé. « Alors … T’as eu ce que tu voulais ? » Carte culpabilité. Lutter de tes poings te semble désormais proscris. Il est indéniable que tu ne retrouveras pas le courage de te relever. Mauviette au sang coloré. « Je souffre, tu vois … Ca ne te fait pas mal de te dire ça … ? » Tes lèvres laissent échapper des bulles de sang. Tu n’y prêtes garde, au milieu de tes halètements. Tu tentes de ne pas t’attacher à la souffrance que t’apporte ta lèvre cisaillée. Et cette fois-ci, tu ne peux que souffrir de tes propres idées. Désenchanté.

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MessageSujet: Re: cassandre ☠ un jour, elles se refermeront, tes blessures. [terminé.]   cassandre ☠ un jour, elles se refermeront, tes blessures. [terminé.] Icon_minitimeLun 19 Aoû - 18:05

Aide moi à les réparer, je t’en pris.  
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Sauve moi de cet enfer.




“I knew his world moved too fast and burned too bright. But I just thought, how can the devil be pulling you toward someone who looks so much like an angel when he smiles at you? Maybe he knew that when he saw me…. I guess I just lost my balance. I think that the worst part of it all wasn't losing him…It was losing me. “ Taylor Swift.

J’aurais dû me battre pour se semblant d’humanité que tu m’as laissé. Fuir, vaincre les marées et les tempêtes contre l’irraisonnable.  Je sais pas pourquoi, j’ai encore ce pressentiment que tout finira forcément mal, tout deviendra forcément sombre…Comme si c’était le destin qi décidait, comme si tout était ériger par une entité plus forte que nous, mais j’ai tort, je m’en rends compte désormais.
Je te regarde par terre cette fois-ci, au sixième dessous si je peux dire, presque rampant de douleur. C’est ce genre de moment qui forge, qui t’ouvre les yeux sur une relation qui marche ou non. Comment se rendre compte qu’une relation put être bonne ou mauvaise Monroe ? Te rends-tu compte en l’absolu de la tournure que peut prendre notre couple ? Je me demande jusqu’où aurions-nous été si l’on avait su que tout cela arriverait. M’aurais-tu parlé ce soir-là ? Et t’aurais-je accueilli avec cette promesse éternelle que notre amour durerait ? Je reste certain que tout est de ta faute, non par déni, ni par manque d’assurance, je pense que ce soir-là n’était pas comme tous les autres, que tu aurais dû t’enfuir le matin sans prendre la peine de m’embrasser à nouveau. Tu aurais dû t’enfuir, puisque maintenant tu ne peux plus…

« Enfoiré … » Si seulement on avait couru…Je te fixe avec ce même regard acharné que tu as affiché quelques minutes auparavant. Tu es misérable, pas parce que tu n’as plus la force de te battre, parce que tu restes cet être qui me contrôlera jusqu’à la fin. Celui qui ronge qui brûle et frappe au cœur de mes pensées quand je le veux le moins. T’es pire qu’une saleté d’infection qui se propage, t’as cette rareté dans ton regard qui détruirait un navire tout entier. Pourquoi suis-je si faible devant toi ? Par quel miracle obtiens-tu cette force dévastatrice dans ton regard ? J’aurais voulu te montrer que tout n’es pas si horrible, mais seul mes poings semblent vouloir te le dire, pourquoi donc me forces-tu à ceci ? Je sais que tu es le coupable, je n’ai jamais voulu te faire du mal, je n’ai jamais voulu qu’on en arrive là. « T’es juste un putain d’enfoiré … » Oui, la vérité sort de la bouche des enfants, tu en es un bien trop perdu pour comprendre, comprendre que tout cela me dépasse autant que toi. << Je préfère connard, mais les insultes sont presque toutes les mêmes après tout. Alors Monroe, ça fait quoi de voir que t’es encore le faible dans l’histoire ? Tu faisais la même chose avec ton papa ? >> Ma voix à prit une tournure douce vers la fin, comme si je m’adressais  à un enfant perturbé, comme si je voulais insister. J’aurais dû me taire, ne pas te blesser plus que ça, ne pas te montrer que la situation me touche bien plus que je n’ose te le montrer, que ton histoire m’affecte en majeure partie. Te le rappeler semble pourtant la seule issue possible pour que tu ouvres les yeux.
Tout change tu reprends un masque qui ne t’appartiens pas, te recroqueville sur toi-même, m’empêchant ainsi de t’atteindre. Que tu es stupide, stupide de croire que cela suffira contre ma colère, que tu pourras définitivement te cacher de moi et ce putain de sentiment d’appartenance.  Crois-tu seulement qu’on peut réchapper aux prises sournoises de l’amour en se cachant ? La vie est une garce qui aime tourner ses faiblesses en force Monroe, elle aime montrer qu’elle est forte, cherche du côté de ses forces, tu comprendras comment vaincre tout ça… « Alors … T’as eu ce que tu voulais ? » Je souris de plus belle, m’agenouille devant toi, pas trop près pour que tu n’aies pas la force de me frapper, de venir à moi. << Oui Monroe, j’suis très heureux de te voir souffrir, voir que t’as mal à en hurler…>> Je te regarde, les larmes pourtant proche de couler, mais cette rage si forte me dévorant. Je souris, caresse ta jambe d’une main comme pour jouer au méchant, jouer au plus salop. « Je souffre, tu vois … Ca ne te fait pas mal de te dire ça … ? »

Je me rapproche de toi, le poing lever mais ne te frappant pourtant pas tu ne le mérites pas, tu refuses de te battre, tu lâche prise, tu perds le combat en fuyant, que c’est lâche. << Tu comprends toujours pas dis-moi. T’es têtu. Je te connais par cœur Monroe. T’es le plus abjecte des gars, celui qui ne s’assume pas. T’es ce connard qui croit me manipuler depuis deux ans sans pourtant y parvenir. Tu te voile la face, t’es pas si fort, t’es juste ce faible qui se cache pour mieux faire mal dans mon dos. Continues ainsi, mais tu vas perdre. >> Je souffle presque ma haine contre toi, j’aurais aimé te prendre dans mes bras, te montrer que oui je m’en veux, mais à quoi bon ? Alors je souris, me relève te laissant là, avec ce libre choix de me suivre et me retenir contre toi, ou celui de partir loin de moi. Choisis bien Monroe, ça ne sera pas deux fois.
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J'vais finir par te sauter au visage si tu t'approches trop ; comme ça a fait avec les autres. Mais tu sais pas d'quoi tu parles. J'ai essayé ça sert à rien on change pas, on change jamais. → Fauve.

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MessageSujet: Re: cassandre ☠ un jour, elles se refermeront, tes blessures. [terminé.]   cassandre ☠ un jour, elles se refermeront, tes blessures. [terminé.] Icon_minitimeMer 21 Aoû - 12:01


un jour, elles se refermeront, tes blessures.

« Je préfère connard, mais les insultes sont presque toutes les mêmes après tout. Alors Monroe, ça fait quoi de voir que t’es encore le faible dans l’histoire ? Tu faisais la même chose avec ton papa ? » Tu as manqué de t’étouffer. Si on t’avait arraché l’entre-jambes pour te soulager, tu serais allé le claquer. Pour sa fin douceâtre, pour ses mots à peine délicats. Tu détestes qu’il te rappelle ton passé délicat qu’il avait fini par plus ou moins deviner. Tu détestes qu’il parle de ton père comme il le fait. Peut-être que tu le vénérais. Malgré tout. Malgré ses coups. Il t’a appris ta vie, t’a accroché à la sienne. Tu te veux fier de lui. Ou peut-être le détestes-tu, justement. Peut-être qu’il représente tout ce dont tu n’as jamais eu envie. Et une bonne partie de ce que tu es, plus ou moins grâce à lui. Et tu t’es replié sur toi-même. Tout ce que tu as envie, c’est de sa pitié. Juste pour à nouveau te venger. User des mots, puisqu’ils sont les seules armes qu’il ne pourra pas amocher.

« Oui Monroe, j’suis très heureux de te voir souffrir, voir que t’as mal à en hurler … » Tu as serré les poings. Voilà que monsieur avait compris comment jouer. Tu souviens son regard. Pour le défier. Pour le faire craquer. Sa main caresse ta jambe. La sueur coule sur ton front. Mais tu te contentes de murmurer. Comme si ça allait te sauver. Et à nouveau, il se lève. Il s’approche, le point en l’air. Le voilà à tes côtés. Tu lèves la tête vers lui. Arrogant. Qu’il ose. Qu’il tente de te frapper. « Tu comprends toujours pas dis-moi. T’es têtu. Je te connais par cœur Monroe. T’es le plus abjecte des gars, celui qui ne s’assume pas. T’es ce connard qui croit me manipuler depuis deux ans sans pourtant y parvenir. Tu te voiles la face, t’es pas si fort, t’es juste ce faible qui se cache pour mieux faire mal dans mon dos. Continue ainsi, mais tu vas perdre. » Tu as laissé échapper un ricanement. Touché. Touché, garnement. Qu’il est clairvoyant. « Rassure-moi. Tu comptes me prouver tout ça, n’est-ce pas ? Dis-moi, montre-moi au moins, rien qu’une fois, que je ne peux pas faire tout ce que je veux de toi. Que je ne te maîtrise pas plus que tu n’y arrives toi-même. »

Tu as souris, alors qu’il s’éloigne. Tu ne bouges même pas. C’est inutile. Tu ne le rattraperas pas, puisque tu es certain qu’il reviendra. Puisqu’il ne semble attendre que tes bras. Et son amour d’eau de rose ne te satisfait pas. Pas de cette manière-là. Alors tu restes là. Recroquevillé sur le lit, à tâcher les draps. Tu t’es laissé choir sur le côté, au milieu du matelas. Et tes mains se déposent sur ton torse. Peut-être. Peut-être que tu ne devrais pas rester là. Peut-être qu’il te chassera. Mais au final, qu’est-ce que ça changera ? Et tu ne cesses de songer. Tu ne sais plus si tu as entendu la porte d’entrée. Mais tu t’en fiches. Tu te contentes de chuchoter, à l’arrachée. « C’est tellement simple de t’avoir juste pour moi, tu vois. Suffit d’un « je t’aime » au milieu des gravats, suffit de prendre tes lèvres entre mes doigts. Te faire l’amour, de temps en temps, pour que tu me pardonnes tout et n’importe quoi. Alors dis-moi. Dis-moi que je ne te manipule pas. »

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