Il n'est point de secret que le temps ne révèle ▲ jean racine
NOM(S) - Burn, comme l'infinitif du verbe brûler en anglais. Tu maudis ce nom de famille qui fait de toi le fils d'un père. Ce nom te donnes à la fois, des frissons de peur, de haine et de tristesse. Ils te rappellent tous ce que tu souhaites oublier. Tu voudrais bien prendre celui de ta mère mais tu as peur. De quoi ? Crains-tu que cela ne te soulages pas de la douleur ? Le mal qui a été fait est si grand que abolir un nom de famille ne signifierait rien tant que les traces resteront. Souvenirs affreux, déchirants, d'un passé, d'une enfance gâchée par la brutalité d'un homme. Nuits inlassablement tumultueuses de par ces cauchemars qui te rappellent l'enfer de ta jeunesse. Tu es hanté, cher Ted. Aucun nounours n'a su calmer tes pleurs et tes tremblements. Encore aujourd'hui, tu as du mal à dormir. Pas une nuit passe sans que tu cries. PRÉNOM(S) - Depuis toujours, tout le monde t'appelle Ted. Quand ce n'est pas ainsi, il arrive que ce soit « nounours ». Parait-il que ton véritable prénom est Tony. En fait, personne n'est vraiment sûr, ni même toi, qui semble l'avoir oublié. Tu as prit l'habitude que ce soit Ted. De ce fait, tout le reste sonne définitivement faux : Todd. Impossible. Entre nous, Ted te vas comme un gant. Certaines personnes du village te surnommes « le fils Burn », « le battu », « le mal aimé », « le malheureux », « l'enfant pleurs »... Il arrive même que c'est « Fire » qu'on utilise pour parler de toi. Tu n'as jamais comprit pourquoi. AGE ET LIEU DE NAISSANCE - Derrière toi, tu traînes dix-neuf ans, vécus pour la majorité à Douves. Et face à toi, l'avenir te semble des plus incertain. Une vie à reconstruire selon ta psy. NATIONALITÉ - Anglais pure souche. STATUT CIVIL - Célibataire. Tu as eu moins de cinq aventures dans ta vie. ORIENTATION SEXUELLE - Tu n'as jamais su si tu préférais les femmes ou les hommes. Tu ne parles pas de sexe mais toujours de sentiments ou d'attirance. C'est ainsi que ça marche chez toi. Tu fonctionnes de cette manière depuis que tu as l'âge de ressentir et de désirer. MÉTIER - Tu viens à peine de revenir à Douves. Là où tu étais pendant toutes ces années, (tu tais le nom en toutes circonstances – pourquoi ?) il t'arrivait d'être serveur, de faire la plonge, de jardinier ou de mettre en rayons dans un supermarché. GROUPE - Cœur las. AVATAR - Callum Wilson
Le chant de l'âme
Tu as toujours craint quelque chose ou quelqu'un. Tu as toujours observé le monde comme un terrain hostile, comme la plus terrifiante des bête. Le monde est féroce. Tu ne l'as jamais vu autrement. Tu n'as jamais su. On ne t'a jamais apprit à distinguer le bien au milieu du mal. Tu as toujours vu noir. Jamais blanc, ni même gris. Les gens ont depuis toujours, semblaient étranges et dangereux. Tu as toujours avoué être peureux. Tu es une poule mouillée Ted ! D'apparence seulement. Bien que tu ne veux pas le croire, tu es loin d'être une mauviette. Ce que les autres ignorent et ce que tu penses aussi impossible et bien réel. Tu es capable d'être fort. Il t'en a bien fallut du courage pour surmonter ce que tu as vécu. Ta mère est partie bien trop tôt. Tu ne te souviens pas d'elle, d'accord puisqu'elle est morte après t'avoir mit au monde mais l'affection que tu lui portes est significatif de l'attachement que tu lui vaux. Tu aimes ta mère sans l'avoir connu, tu l'imagines douce et rassurante. Ton père n'a jamais supporter sa mort. C'est pour cela qu'il a toujours voué une haine sans pareille envers toi. Dès ton enfance et même avant. Tu avais beau vivre avec ton père, tu as de cesse était seul. Cette enfance meurtrie, tu souhaites l'oublier et ce que tu as vécu, tu ne le souhaites même pas à ton pire ennemi. Tu voudrais avoir le choix : que ta mère survive, que ton père meurt – ou qu'il reste mais alors que le passé soit tout autre. Soit, tu voudrais tout reprendre à zéro si tu le pouvais. N'importe où. Autre part, sans l'homme qui a rendu tes nuits plus sombres, sans étoiles. Qui a privé tes jours de soleil, les a dépourvus de lumière. Ton monde était sans couleur, monochrome à cent pour cent, froid comme le plus rude des hivers. Aujourd'hui, cela résiste. Malgré tout, c'est difficile de voir le monde autrement : plus gai. Le bonheur semble encore loin et tu as du mal à garder espoir comme si tout était définitivement perdu. Sans issue, comme si tout était prévu d'avance. Tu marches sans but, sans conviction, las. Tu souris peu voir pas du tout. Tu te demandes même comment tu as put ne pas penser un jour, mettre fin à ta vie. Peut être parce que tu n'aimes pas la facilité. Tu dois continuer à te batte, coûte que coûte. Si tu ne le fais pas, qui te sauveras ? Tu n'es pas du genre à croire que les gens puissent être là pour toi. Tu as toujours vécu seul, tu ne conçois pas l'idée d'avoir quelque part, quelqu'un qui t'attend. Si ton séjour loin de Douvres t'as permis de grandir dans un environnement plus calme, cela ne fait pas de toi une personne rassurée et confiante. Il faut que cela change mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Dr. Door est bien gentille mais c'est toi qui surmontes ton destin. Comme elle répétait si bien, tu es le seul maître. Assez de courir, assez de fuir, assez de pleurer, assez de crier...tu as décidé de revenir à la source pour faire face à tes peurs. Cela sera plus difficile, tu en es conscient mais tu ne te vois pas ailleurs, qu'ici. Ta maison, ta vie entière est là. Tu n'imagines pas mourir autre part. Sur le pont de ce bateau de pêche où tu as embarqué au petit jour, tu regardes l'île qui peine à surmonter l'épais brouillard qui la mange. Il dévore sa silhouette mais bientôt, c'est toi que la brume avalera, corps enveloppé dans un nuage blanc opaque...
Sous l'océan
PSEUDO - adoko PRÉNOM - pauline ÂGE - vingt et un T'AS CONNU LE FORUM OÙ - je suis allée faire un tour à la brocante COMMENTAIRE(S) - c'est beau, doux, haaaaa. POISSON PRÉFÉRÉ -CODE AVATAR -
Code:
<pris>callum wilson</pris> <ppn> ted burn</ppn>
Dernière édition par Ted Burn le Jeu 8 Aoû - 7:28, édité 8 fois
Après un temps, rien ne sert de courir. Maintes efforts pour au final, se faire rattraper. Encore et toujours. ▲ adoko
Treize ans plus tôt Contre le mur de la cuisine, le verre explose. Les éclats t’arrosent et sur ta joue, une entaille saigne. C'est chaud, tu sens que ça coule jusqu'au creux de ton cou. Ton corps tout en boule, tu gardes la tête cachée contre tes jambes repliées. Comme si cela allait t'aider face à la colère de ton père. Sa voix grave et sévère – celle que tu connais trop bien, n'arrange en rien tes tremblements. Tu as peur et même la maison semble effrayée. De sa bouche, s'échappent des insultes. Acides, cruelles, brutes. Tu sens le sol de dérober sous tes pieds et tes jambes s'agitent dans le vide. Tu patines dans l'air tandis que tu gémis déjà comme un petit chiot. Le poing saignant de ton père s'abat dans tes côtes ? De ta bouche, s'échappe un cri de douleur. Tu craches, étouffé. Tu suffoques. Tu te sens partir. Ta vue devient trouble. Tu deviens de plus en plus sourd. A cause de quoi ? Un prétexte stupide qu'a trouvé ton père pour te maltraiter sans raison. Une fois de plus.
* * *
Cinq ans plus tôt C'en est trop. Tu viens de claquer la porte d'entrée. Tu cours aussi vite que possible, comme si derrière toi un énorme loup s'apprête à te dévorer. D'abord sur le trottoir, puis ensuite sur la route. Viens après les pavés d'une allée piétonne. Derrière toi, ton père te suis, les yeux exorbités tellement il est en colère. Dans son poing, il tient encore la serviette de table qu'il abattait précédemment sur ta figure quand ce n'était pas tes fesses qui prenaient. Les rues sont désertes, la ville est toute endormie. Qui souhaites-tu appeler à l'aide ? Personne. Tu te contentes d'un raccourci comme unique issue de secours puis c'est la lisière d'une forêt qui t'attire. Les bois semblent accueillants et en plus tu n'as pas à t'en faire. Ils ne poseront pas de questions par rapport aux hématomes que tu traînes. Ils ne chercheront pas à savoir pourquoi tu boites. Tu n'auras pas à mentir. Quand tu arrêtes de courir, tu te rends compte que tu es seul et alors, tu fermes les yeux avant de soupirer. Mais tu reçois une violente gifle qui te fait perdre l'équilibre. Tu ne l'as pas vu arriver, tu n'as pas eu le temps de comprendre. Ni même de sentir la brûlure sur ta joue. Tu trébuches sur une branche assassine. Tu te foule la cheville. Ta tête heurte le sol et ton corps s'effondre sur la mousse et le tapis de feuilles mortes. Il te laisse là, pour mort, s'enfuit comme un fourbe. Sur ton visage d'ange écorché, des gouttes de pluie commencent à tomber.
Les jours se sont écoulés et tu ne revenais toujours pas en cours. Au début, on croyait que tu étais simplement malade. C'est ce que ton père disait mais ils ont commencé à s'inquiéter au bout de la deuxième semaine. Nous t'avions retrouvé dans les bois. La peau si pâle et translucide qu'on aurait pu voir tes veines. Le corps congelé, tes lèvres sont d'un violet intense. Ton pouls est trop lent. Encore quelques jours et tu serais resté sur le carreau, disait le médecin. L'histoire a ému tout le monde. Tu as fait parler de toi, davantage. On soupçonnait ton père de te mener la vie dure mais pas à ce stade là. Quand les médecins ont découvert ton corps massacré, ils ont tout de suite su. Quand tu t'es réveillé, c'est une infirmière que tu as rencontré. Et puis l'heure qui suivait, un policier était à ton chevet pour t'expliquer que le cauchemar prenait fin dès maintenant. Ton père n'était plus en ville et toi aussi, tu partais. Les larmes ont noyé tes joues, sans que tu ne puisses les retenir. Tu n'avais plus la force de faire comme si tout allait à merveille. Tu n'as jamais supporté le regard des gens, encore moins quand tu es sorti de l'hôpital pour prendre un taxi. Dehors, des curieux étaient venus. On t'a accompagné chez toi, pour récupérer quelques affaires. Ce soir, tu ne dormiras pas chez toi...tu allais prendre un avion pour partir loin d'ici. Tu n'as pas eu le choix.
* * *
Quelque part, trois jours plus tôt
- Ted, à quoi penses-tu ? Tu clignes des yeux. Tu pensais trop, tu étais loin. Tu ne te croyais plus dans le cabinet de Dr. Door. Ta psy te sourit en coin mais sur son visage, l'air sérieux qui lui va si bien, te rappelle qu'elle ne lâchera rien. C'est la dernière séance. Peut être la plus importante. - Oh...euh...a hier soir. Elle t'interroge du regard. - J'ai passé ma nuit avec quelqu'un.
Contre ce mur, tu plaques son corps. Entre tes mains, tu sers sa peau chaude. Et de tes doigts, tu cajoles ses hanches. Tu savoures sa bouche, tu es ivre de sentir son parfum de lys dans le creux de son cou, du goût de sa langue. Tu mords ses lèvres. Tu la dévores. - Embrasses moi encore Ted. Tu kidnappes ses lèvres roses. - Enlaces moi. Tes bras enroulent ses épaules découvertes. - Presses moi. Tu te colles un peu plus encore. - Prends moi, maintenant. Tu la prends dans tes bras, tu la porte jusqu'au lit où tu allonges son corps de princesse. Tu t'appropries ses courbes, le creux de ses reins, la chaleur de ses seins.
- Tu pars demain, qu'est ce que cela te fait ? - Je suis heureux. Dr. Door sourit. Tu sais que rien ne sera facile mais tu dois le faire. - As-tu peur ? Énormément mais après un long silence, tu réponds finalement, presque avec assurance. - Un peu.
Dernière édition par Ted Burn le Sam 10 Aoû - 9:29, édité 6 fois
Felipe Sabouraud
TU PRENDS MON ÂME.
♒ messages : 595
Feuille de personnage ♒ âge: 19 ans ♒ profession : peintre en bâtiment ♒ le choix du coeur: chocolat au lait ; confettis de bonbons azurés.
Sujet: Re: burnt-up Mar 6 Aoû - 18:52
oh tiens, toi rebienvenue
Invité
Invité
Sujet: Re: burnt-up Mar 6 Aoû - 18:57
et bah oaui ! et avec une idée enfin vous ne serez pas déçus i hope.
Elsie Lattimer
♒ messages : 385
Feuille de personnage ♒ âge: 18 ans ♒ profession : serveuse dans un bar ♒ le choix du coeur: le coeur ne choisit rien
Sujet: Re: burnt-up Mer 7 Aoû - 9:02
ah, dommage pour benjamin ; mais il est bien remplacé ! Rebienvenue !
Invité
Invité
Sujet: Re: burnt-up Jeu 8 Aoû - 7:22
j'avais vraiment du mal à démarrer avec ben. je ne sais pas pourquoi car le personnage était bon, dans le fond. quoi qu'il en soit, je suis là maintenant. avec un enfant triste mais bon...
Invité
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Sujet: Re: burnt-up Jeu 8 Aoû - 12:40
Bienvenue petite bouille !
B. Monroe Osborne
VOYOU.
J'vais finir par te sauter au visage si tu t'approches trop ; comme ça a fait avec les autres. Mais tu sais pas d'quoi tu parles. J'ai essayé ça sert à rien on change pas, on change jamais. → Fauve.
♒ messages : 135
♒ Age : 28
Feuille de personnage ♒ âge: vingt-et-un ans. ♒ profession : divers petits boulots. ♒ le choix du coeur: l'abruti tatoué.
Sujet: Re: burnt-up Ven 9 Aoû - 7:54
Oh, Wilson. En tout cas, bienvenue, et bonne chance pour ta fiche !
Invité
Invité
Sujet: Re: burnt-up Ven 9 Aoû - 8:33
Merci nemysia, Et merci joli cœur
Oze Cyganik
♒ messages : 86
Feuille de personnage ♒ âge: vingt trois ans. ♒ profession : légume. ♒ le choix du coeur: niel.
Sujet: Re: burnt-up Ven 9 Aoû - 9:49
bienvenue j'aime ce que j'ai lu puis, callum est tellement adorable, fuh.
Invité
Invité
Sujet: Re: burnt-up Ven 9 Aoû - 10:45
Merci Oze C'est gentil de ta part :) je compte la finir aujourd'hui.
Niel Ambrose
♒ messages : 238
Feuille de personnage ♒ âge: vingt-six ans ♒ profession : aide aux soins de l'enfance. ♒ le choix du coeur: le magicien d'oze.
Sujet: Re: burnt-up Sam 10 Aoû - 18:24
awwn ; je l'aime, le petit. il est tout adorable, si fragile et si froid, à la fois. - il me fait penser à isaac de teenwolf, et si tu mate pas, je sors loin, très loin - bref, j'adore. je te valide avec plaisir. oublie pas de remplir ta fiche de personnage, tout ça tout ça, faire tes liens, etc.
Invité
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Sujet: Re: burnt-up Sam 10 Aoû - 18:27
Je maaaaaate (vite mardi d'ailleurs !) Je me suis inspiré juste de la scène du verre jeté mais sinon voilà. Autrement ça fait zizir. Merci beaucoup :) Tout sera fait sans faute bichon
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Sujet: Re: burnt-up
burnt-up
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