Il n'y a pas de mensonges, sur tes traits, ou alors dans tes prunelles, et c'est peut-être ça, le problème, au final. Parce que tu as été élevé à la dure, à la réalité vraie, et que l'on t'a appris que la vérité, elle ne peut qu'être, et blesser, par la même occasion. On t'a appris à craindre la différence, ceux qui tentent de s'échapper un peu des sentiers, et d'être le berger des tiens, pour ne pas qu'ils en fassent de même. Tu ne cesses de parler, alors. De jurer par l'église, comme ta tendre mère a bien pu t'éduquer. Tu ne cesses de croire que l'homme ne peut aider un autre homme, ou qu'une femme, une autre. Tu ne vois que des pêchés, des erreurs à effacer, comme si un tableau de craie blanche. car pour rester belle, la falaise se doit de rester aussi blanche que la vie, que la mort, que la terre et l'âme des innocents. Alors tu prie pour le salut de chacun, et tu parles, toujours, encore, des pêchés qu'il ne faut pas commettre. Cela n'empêche en rien le fait que tu puisse faire peur, que tu as toujours les sourcils froncés, et les poings serrés ; tu es un fervent croyant, peut-être trop même, qui en vient à devenir violent.

l'histoire en quelques points
- il est né à londres, de parents catholiques et très croyants
- si papa était plutôt absent, maman était toujours présente pour lui éduquer la vie
- il a eu beaucoup de problèmes de colère, étant petit, et le saint-esprit l'en a sauvé, selon les dires de sa mère.
- il s'est fiancé jeune, très jeune, mais sa fiancée est morte dans un accident quelconque, il y a de cela cinq ans.
- il a déménagé à Douvres par la suite, pour oublier, peut-être.
- il connait Felipe depuis deux ans, maintenant. Le petit travaille pour lui à la poissonnerie, son assistant, son unique employé. Il se voit lui, il y a quelques années, lorsqu'il l'observe.