NOM(S) - CHAMBERLAIN. PRÉNOM(S) - LOUISON. AGE ET LIEU DE NAISSANCE - VINGT ANS, PARIS (FRANCE). STATUT CIVIL - ECHOUEE. ORIENTATION SEXUELLE - AMOUREUSE DE QUIQUONQUE CROISE SA ROUTE. MÉTIER - FLEURISTE.  GROUPE - ÉPHÉMÈRE INFINI. AVATAR - GINTA LAPINA.

je suis tombée amoureux de Louison la première fois que je l'ais vu. j'ai tout aimé chez elle. sa façon de rire, celle qu'elle avait d'effleurer ma peau. j'aimais sa façon de murmurer des évidences, et cette manière particulière qu'elle avait de raconter les histoires. j'aimais ses soupirs et quand elle accrochait ma main, enfant sauvage, princesse des bois. elle était grande, elle était belle même, quand pieds nus elle courait pour rejoindre la mer. chef d'orchestre silencieux, elle agitait ses bras, domptait les vagues, enlaçait la brise et se retournait vers moi en riant au éclats. oui, Louison était bien plus belle que n'importe qu'elle sirène. elle avait pour elle cette liberté fragile, cette délicatesse enfantine, quand ses pieds effleuraient le sable. naïve, idéaliste, voilà que t'étais. une poupée de porcelaine que n'importe qui aurait eu peur de briser. pourtant, elle courait comme un garçon, jurait à la Terre entière qu'elle pouvait aller se faire foutre. Louison régnait sur le monde, en âme silencieuse. j'aimais cette manière qu'elle avait de frapper du pied quand elle ne contrôlait plus sa colère, quand enfin elle cédait sous le poids de sentiments qu'elle refusait. Louison n'était pas parfaite, seulement bancale. un peu paumée, quand elle voyait s'éloigner les gens qu'elle aimait, incapable de les rattraper. elle restait sur le rive, à regarder les bateaux, le regard vide, posé sur des voiles blanches. son regard à Louison, cent fois j'y ai plongé, cent fois je m'y suis perdu. on y voit rien. que du vide. elle est là sa force. cette grandeur bien à elle, ce superbe qui l'entoure. quand la mer vient caresser ses pieds, et qu'elle se retourne vers moi, fragile, murmurant la main tendu, qu'il est temps de rentrer. quand les yeux clos, portée par le vent, elle s’agrippe à mes doigts et me demande de la ramener. Louison elle est bancale, incapable de discerner le monde, et c'est ce qui la rend belle. cette poésie naïve. parce que quand je lui demande, elle me répond en souriant qu'elle n'a jamais eu besoin de voir le monde pour savoir au combien il est beau. elle, princesse aveugle. douce Louison.

PSEUDO - V. PRÉNOM - VALENTINE. ÂGE - 22. T'AS CONNU LE FORUM OÙ - BAZZART. COMMENTAIRE(S) - WOW. LE CONTEXTE, LE DESIGN, LES GENS. CE FORUM EST SUPERBE. UN VRAI BIJOU. POISSON PRÉFÉRÉ - LE PANE DE CHEZ FINDUS.   CODE AVATAR -

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qu'est ce que tu fout putain ? Louison ! qu'est ce tu fais ?! debout face à la mer, j'entends sa respiration qui s’accélère, et ses pas qui se rapproche de moi. il a toujours eu cette manière bien à lui de s'approcher, sans aucune délicatesse, délaissant la grâce au profit de l’efficacité. il a toujours eu cette démarche un peu lourde. j'entends son pied qui s'enfonce dans le sable quand il s'empare de mon poignet. je souris, posant ma main sur son visage. putain Louison, où est ce que tu comptais aller comme ça ? sa voix est marquée par l'inquiétude, et je presse un peu plus ma paume contre sa joue. il a la peau chaude, et cette odeur de tabac qui ne le quitte jamais. mon sourire s’éteint. comme toi, je voulais aller voir la mer. mon père me raconte souvent des histoires de marins. il aime me raconter la mer, me décrive les vagues, me conter le vent. il a toujours eu cette facilité dessiner dans ma tête toute sorte de paysage. j'ai toujours aimée quand il rentrait avec plusieurs jours d'absence, que ses mains sentait encore le poisson, et qu'il me collait contre sa poitrine. ce même souffle lourd, et l'odeur du tabac. voilà ce que je voulais devenir, marin. héro des mer, navigateur. à l'image de ce père que je m'imaginais magnifique, je voulais voyager. devenir magnifique à mon tour. sur la plage, je sent sa main contre ma dos qui me ramène contre lui. il me sert trop fort mais je ne dis rien, glissant mon front contre son cou. tu sais bien que ce n'est pas possible Louison. pas pour toi...