Noodle. ||

NOOOON, PAS LA VAAAGGUUUEEE D: Shit. ♒ messages : 32

H. Benjamin Noodle

Nothing scares me anymore. Summertime Sadness ▲ Lana Del Rey

NOM(S) - Noodle. Vrai ou pas, il l’utilise constamment, c’est ce qu’il aime, ce qu’il utilise. Il trouve que ça lui va bien mieux que ce nom, ce petit accroc dans sa vie qui le suit depuis sa naissance; Bellamy. À ne pas vous m’éprendre, cette branche n’a rien à voir avec le lobby pharmaceutique. Benjamin n’a rien de riche, rien de pharmaceutique...PRÉNOM(S) - Hannibal, mais Benjamin. Button, la tortue ou alors, Benjamin. Juste Benjamin. AGE ET LIEU DE NAISSANCE - 17 ans, né à Paris. NATIONALITÉ - Franco-Anglais. Il est né en France, mais n’à jamais connu la ville lumière qui l’a vue naître. Il n’a connu que la mer, que les grands espaces et les falaises de Douvres.STATUT CIVIL - Étudiant ORIENTATION SEXUELLE - Confus. Hétérosexuel la majorité du temps. MÉTIER - Quelques trucs à temps partiel, jamais rien de sérieux, jamais rien de permanent. GROUPE - Amant Aimant AVATAR - Jarvis le beau.

Le chant de l'âme

La démarche un peu nonchalante, le sourire scotché aux lèvres, une casquette vissée au crâne, à croire qu’il ne vieillit jamais vraiment. L’adolescent éternel, un peu taré avec ses idées un peu débiles, jamais bien bonnes, jamais bien mauvaises. Ça ne fait de mal à personne, après tout, pas vrai ? Sauter du toit sur un tas de neige, ça fait de mal à personne sinon à son poignet brisé, non ? On lui pardonne ses écarts. Il est jeune, après tout. Il essaie d’impressionner, après tout, ses camarades plus vieux, c’est tout. Il apprend la vie à sa façon; comme les jeunes le font. Surtout maintenant qu’il est laissé à lui-même. Personne pour vraiment lui montrer le droit chemin. Oh, y’a bien son père, oui, mais on peut pas vraiment compter sur lui. Noodle, il peut pas vraiment compter sur personne, maintenant, en fait.
Peut-être sur Fel et Paul et Ted. Il aimerait bien en tout cas. Il essaie de leur mettre plein les yeux avec ses idées un peu timbrées et ses coups plein de connerie: capturer un goéland, par exemple, c’est bien joli et bien drôle, mais une fois que tu l’as, le foutu goéland, tu fais quoi avec ?
Il ne réfléchis pas vraiment, en fait, en tout cas jamais bien plus loin que le plaisir immédiat. Sans conséquence, à son avis. Mais au moins, il s’en sort et malgré les petits bobos, il est pas bien méchant, ni tellement menaçant. Il voudrait que Fel l’apprécie vraiment, que Ted se confie un peu à lui et que Paul lui prête sa console, aussi. Il veut des amis. Il veut rire, sourire, aimer et c’est tout.

Sa mère l’a entrainé à parlé français. Un bon français pointu, celui de chez elle alors il a un peu un accent qui détonne. On s’en moque un peu et il s’en fout un peu aussi. Ça l’amuse et s’imagine que ça fait son charme. C’est pas totalement faux, non plus, mais c’est vraiment sa façon d’être sans gène et totalement à l’aise constamment qui le rend tellement charismatique...
Pourtant, il détonne. Il sort du lot. Il est plus jeune, un peu freluquet et on le prendrait bien pour un homosexuel si il avait un tant soit peu le sens du style. Ses vêtements sont toujours un peu trop grands sur lui, comme si il se cachait. C’est un peu ce qu’il fait, en fait. Toujours en manche longue sauf quand il fait très chaud, sa peau ne bronze pas vraiment, alors il est un peu pâlichon.
Il a ce regard perçant, pourtant, ce charme dans l’iris et les traits de son visage. Il n’a rien de féminin et tout d’arrogant et provocant. Noodle, il lance un défi au monde d’un regard...

Sous l'océan

PSEUDO - Plume. Feather. K-MART. Zou. Kenzou. PRÉNOM - Kenza ÂGE - vingt deux T'AS CONNU LE FORUM OÙ - dans un rêve doux. <3 COMMENTAIRE(S) - GUEST WHO'S BACK YOU ONE EYED BITCH. POISSON PRÉFÉRÉ - ~~Paul~~ NÉMO, JAW, TA MÈRE À LA PLAGE. CODE AVATAR -

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Tout va trop vite pour moi, Benjamin, tu comprends ?

Weep for yourself little lion man ▲ Mumford and sons

Maman. Elle devrait être là et me tenir par la main, mais sa main elle est collée sur sa valise, je pense. Ou alors c’est celle de papa, je suis pas sure. En tout cas, ce que je sais c’est qu’elle a prit toutes les photos de moi et elle m’a réveillé après. Pour me dire que papa était pas encore rentré et que je devrais pas faire trop de bruit pour pas réveiller les voisins. J’ai dis «okay, maman.» en français. Je suis petit encore. Peut-être quatre ans. Ouais, quatre ans. J’ai quatre ans et je dois me lever à pas d’heure pour regarder ma maman me dire des choses bizarres. Je pense qu’elle essaie de se convaincre qu’elle fait le bon choix, en fait.
Papa est sorti se balader. Ça fait genre 6 heures qu’il se balade, mais j’imagine qu’il aime bien faire de très très longue promenade. En tout cas, ça me dérange pas. Je dors mieux quand papa est pas là. Il me fait un peu peur, mais je l’aime vraiment beaucoup. C’est mon papa, donc bon, sure que je l’aime t’sais...

« Tout va trop vite pour moi, Benjamin, tu comprends ? Il faut que je partes avant que papa revienne, mais toi, tu restes ici, okay ? Tu vas rentrer avec papa, à Douvres, tu te souviens de Douvres, non ? » J’hoche un peu la tête, pour lui faire plaisir parce que, vraiment, Douvres c’est tellement loin dans ma tête et dans la vie que je me souviens même pas de ce que c’est. Elle sourit, je pense que j’ai bien répondu. C’est bien, j’aurai une bonne note dans son cœur, même si elle part. Peut-être qu’elle m’aime plus ? J’ai pas compris pourquoi elle avait fait sa valise, en fait. Si ça va trop vite, faut ralentir, non ? Pourquoi on ralentit pas, plutôt ? Ça me dérange pas, moi, de prendre mon temps. « Bien, tu vas retourner au lit d’accord ? Maman t’aime, Benjamin, oublie jamais. Maman t’aime et elle t’aimeras toujours et tu sais quoi ? Je t’écrirai des lettres, tout les jours, tout le temps. Okay ? Et quand les choses seront mieux, je viendrai te voir, d’accord ? Tu voudrais ? » Un petit «oui» qui s’échappe de ma bouche et y’a ses bras de maman qui se ferment autours de moi. Si tu pars, me dis pas que tu restes... C’est trop bizarre quand même. Je suis même pas fatigué, maintenant. Elle dit qu’elle m’aime, encore et elle pleure. Pleure pas maman. Je comprend pas ce qui t’arrive et ça m’embête.

Je grogne un peu me tortille sur place quand elle embrasse ma joue. J’aime pas les bisous moi. C’est pas grave, c’est maman, alors c’est pas grave. Je souris un peu et la serre fort, fort dans mes bras. Comme ça, elle pleura plus et ça ira. En plus, ça fonctionne. Je suis un magicien de l’amour et elle pleure plus quand elle me lâche et se relève. Ses yeux sont mouillés, mais elle pleure plus. Alors ça va. Elle peut aller se balader maintenant. De toute façon, je prend déjà tout le temps soin de moi tout seul. Quand maman travail, papa me laisse tout seul, souvent. Il va se balader avec ses potes et je me fais des céréales sucrés avec du fromage, des tranches de viandes pour les sandwichs et des carottes oranges. Après, je met un dvd et puis c’est tout. J’ai plutôt une belle vie, quand même. À quatre ans, je suis déjà indépendant, en fait. C’est bien, je suis mon propre patron, comme papa voudrait aussi l’être. Surement qu’il serait mieux sans nous en fait. Il sera mieux sans maman, maintenant, en tout cas.
Elle ferme la porte et moi, je la regarde déjà plus. J’ai pris ma peluche contre moi et je suis retourné dans mes draps, en courant un peu comme il faut. Il est tard, Benjamin, tu devrais déjà dormir, que je me dis. Soit raisonnable, Benjamin Bellamy, fait dodo un peu... Alors je ferme les yeux.

Et quand papa rentre, c’est déjà le matin. Je l’entend briser la lampe et pleurer aussi. Tout le monde pleure tout le temps ici ou quoi ?

T'en as d'autres des questions connes comme ça ?

Tu n'as pas sommeil. ▲ Stromae

Noodle, a grandi. Il a laissé tombé son nom de famille pour s’en inventer un au lieux d’expliquer qu’il est pas Italien, mais bien Français, il a pas trop compris la vie encore et ça le dérange pas plus que ça. Y’a ses hormones qui le tiraillent un peu, mais à son âge, c’est normal. Avec la puberté et toutes ces petites choses qui chatouillent son corps de garçon, on pardonne bien quand son sexe pointe quand il faut pas ou qu’il tâche ses draps ou ses caleçons dans son sommeil. Son père lui en veut, mais ça, personne le sait...
Le seul problème, c’est qu’il sait pas nager. Non, à son âge, il sait pas nager et pour suivre Paul et Fel, il a décidé de plonger. Il est monté tout en haut du plongeon alors que jamais il avait mit le gros orteil dans l’eau rien que pour montrer que lui aussi, il peut faire parti de la bande. Que lui aussi il est cool. Et puis y’a Paul qu’il idéalise un peu, parfois.

Il aurait jamais pensé, par contre, que le plongeoir serait aussi haut. Il a un peu le vertige, aussi, à fixer la surface de l’eau de cette façon. Au final, ça le stresse légèrement, son idée stupide. Sauf qu’il a dit oui à sa conscience et maintenant qu’il c’est donné le défi, il peut pas vraiment reculer, non ? De quoi il aurait l’air devant Paul... Et Fel, aussi. Non, vraiment. Saute, Noodle, nager, ça doit pas être tellement compliqué, au final, non ? Comme les chatons, tu vas te jeter à l’eau et ça te viendra tout naturellement. Et puis il se casse un peu trop la tête à son goût. Réfléchir, ça apporte des problèmes... Alors ne réfléchis pas...
Il tire sur les manches longues de son haut qui couvre les petites marques sur son corps, rajuste son short, son maillot trop grand qu’il a piqué dans une boutique «sans trop faire exprès» et se donne un petit coup de pied au cul. Il salut la foule invisible et sourit, fier de lui, avant de sauter. Il plonge donc. Bras devant, le corps ensuite, un peu tordu, y’a rien de droit dans son saut. Rien de bien joli non plus, mais bon, il veut juste leur montré qu’il peut le faire, après tout.

L’eau s’approche peu à peu et c’est la mort qui souffle au creux de son oreille, de chauds mots tendres, Noodle. Mais Noodle, il préfère ignorer sa caresse le long de son corps. Il sent pas les longs doigts baladeurs de la faucheuse, seulement l’eau qui l’enveloppe, l’attrape et l’engloutie.. et ne le relâche plus. Noodle n’est pas un chaton, la nage, ça ne lui aie pas venu naturellement, finalement… Il s’étouffe sans crier, s’agite et cherche l’air, la panique au ventre, l’eau dans les poumons qui coupe sa voix. Il voudrait bien appeler sa maman, mais il ne peut même pas…

Son coeur bat trop vite quand on le traîne dans la partie pas très creuse de la piscine, comme un enfant. On l’y escorte alors qu’il vomit l’eau sans se gêner entre quelques rires un peu stupides. Parce que oui, même dans la mort, Noodle rit inconscient de ce qu’il vient de risquer ou de perdre… Qu’il est mignon. <3

« mais ça va pas ? p'tain mais t'as quoi dans la tête, là, hein ? certainement pas une cervelle, bordel. p'tain, t'es pire qu'un môme, faut te surveiller, maintenant. »
C’est Felipe qu'il cherchait à impressionner, il l’aide et même le tâte, cherchant les blessures et les fêlures sur son corps pâlichon, sur ton haut à manches longues collés à son corps et Noodle est tellement bête, qu’il échappe même un rire quand ses doigts touchent des endroits un peu sensibles de son anatomie un peu délicat de l’époque. Felipe sourit un peu et échappe un soupir, le souffle court d’avoir plonger pour sauver Noodle.
« pff, m'refais plus d'peur comme ça »

Benjamin marque une pause, se laissant un peu tomber sur la céramique chaude de la piscine, il voudrait bien se redresser encore, mais il n’en trouve pas vraiment la force. Felipe lui a parlé, il n’a besoin de rien d’autre pour le moment. Dans un mordillement de lèvres, il ose :
« t'es mon pote maintenant ? »

« t'en a d'autres, des questions connes comme celle là ? »
Il imagine que c’est une petite déclaration d’amour entre pote et sourit beaucoup, grandement, vivement en tirant sur sa manche de chandail… Noodle est content… Pour une fois.
Des amis, il en a jamais vraiment eu auparavant. Certes tout le monde le connait, il discute toujours à droite et à gauche avec un peu tout le monde, même les gens les plus inhabituels; le sans abris qui traine devant l’école, par exemple. Sauf qu’il a jamais eu d’amis proches de lui… Alors il colle au cul de Felipe et Paul et Ted, maintenant. Comme un caneton suit sa maman… Ils sont tes trois papas…