NOM - Brezinzky, nom de son paternel qui rappel bien les origines polonaise de ses aïeuls. la jeune femme le porte avec fierté, pour l'honneur de son grand-père et non pas de son géniteur, qu'elle n'apprécie pas outre mesure! PRÉNOMS - Magda, qui est le diminutif de Magdalena, prénom qu'elle a en horreur... Baptisée, la jeune femme possède donc trois prénoms, les seconds étant Charlaine pour la mémoire de sa grand-mère maternelle, décédée la veille de sa naissance et Georgia, prénom de la meilleure amie de sa mère, décédée quand elles étaient adolescente... AGE ET LIEU DE NAISSANCE - elle respire depuis vingt-deux, voyant le jour dans la ville de Chodecz, en Pologne. NATIONALITÉ - Polonaise et anglaise. STATUT CIVIL - la jeune femme a toujours été une âme libre et un cœur à tenter de saisir. ORIENTATION SEXUELLE - non définie à ce jour! MÉTIER - anciennement barmaid, travaille désormais au garage de la ville.  GROUPE - éphémère infini. AVATAR - Ashley Smith.

caractère 15 lignes minimum, raconte nous ce que tu veux, avec les mots que tu veux, le style et le temps que tu souhaites. chante nous son caractère, si tu le souhaites, mais raconte nous tout, pour qu'on l'ait dans la peau à jamais

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<pris>ashley smith</pris> <ppn>♒ magda charlaine brezinzky</ppn>

Elle avait dix-huit ans, la première fois où elle avait fait ses valises et quitté la demeure familiale. Diplômée de son lycée, elle avait décidé de poursuivre son cursus en Amérique, à des kilomètres de ses parents, avec une mer pour les séparer les uns des autres. Ça avait été le meilleur choix de sa vie. Personne ne l'avait accompagné jusqu'à l'aéroport, sauf son frère. Ezra était venu avec elle, ne pipant mot dans le taxi qui les conduisait. Magda savait pertinemment qu'il était fâché, attristé, de la voir quitter ainsi leur famille. Il était heureux pour elle, dans le fond elle le savait, même s'il ne l'aurait jamais dit! Il était heureux qu'elle prenne les choses en mains, que des portes s'ouvrent à ses pieds... Cependant, elle le laissait seul avec leurs géniteurs. Et ça, il ne pouvait le tolérer! Passer trois ans, seul, avec ces deux vieux grincheux? Sans elle? Sans personne à qui se confier en cas de coups durs. Personne avec qui rire, faire enrager les parents, passer les fêtes...
Alors qu'au loin, un avion décollait, ils savaient tout deux que l'heure fatidique était proche. La délivrance pour elle, le supplice pour lui. «Tu sais, tu pourras venir me voir aussi souvent que tu voudras...» il ne détourna pas les yeux de la fenêtre, refusant ostensiblement d'accorder à sa sœur la moindre importance. Comme si il ne l'avait pas entendu, il ne broncha pas. Madga haussa les épaules et reporta, à son tour, le regard vers l'autoroute. Dans quelques minutes, Ezra et elle allaient être séparés et ça lui faisait mal au cœur de penser qu'il la quitterait fâché. Elle ne supportait pas de le savoir furieux ou bien déçu d'elle... Son frère était la seule personne à compter dans sa vie. La seule personne qui avait failli réussir à la retenir en Angleterre. Mais, la jeune polonaise refusait tout bonnement de mettre sa vie entre parenthèses. Que ça soi pour lui ou n'importe qui d'autres! La vie est faite d'embûche. Des gens arrivent, d'autres partent. C'est comme ça, ça a toujours fonctionné ainsi et ça ne risquait pas de changer de si tôt! Son frère aimait la routine dans laquelle les Brezinzky s'étaient installés. Tant mieux pour lui! Mais, bien que Magda aimait l'Angleterre, elle ne voulait pas d'une vie monotone, mener de main de fer par un père qui ne voyait que ses intérêts, se moquant du bonheur ou de la fierté de ses propres enfants. Entre le père et la fille, le contact avait toujours été inexistant. Et ça ne risquait pas de changer! Elle le savait furieux de sa décision de partir en Amérique, même s'il ne s'y était pas opposé. Il lui avait juste coupé les vivres, la privant d'argent... Sans la présence de sa mère, la bienveillance d'une grande tante vivant dans le Dakota du Nord et qui avait acceptée de l'accueillir le temps de ses études. La seule chose que la jeune Polonaise devait faire en échange était des corvées ménagères. Autant dire: pas grand chose!
«L'année prochaine, je viendrais te rejoindre!» premiers mots prononcé par le jeune homme depuis qu'ils avaient quitté leur maison, dans l'une des rues brisées de Londres. Avec un père cardiologue reconnu et une mère qui dirigeait plusieurs entreprises avec son père et ses frères, les Brezinzky ne manquaient de rien. Si ce n'est d'attention et de la présence de parents... «Bien sûre! Tu sais que tu seras le bienvenue chez notre grande tante!» acquiescement de sa part, de nouveau le silence. Magda pose sa main sur celle de son frère, alors que l'aéroport apparaît devant eux, à quelques mètres maintenant. «Tu n'as plus qu'un an à tenir, Ezra. Après ça, tu viendras vivre avec moi et on reprendra tout de zéro! D'accord?»
Alors qu'elle prend l’embarcation qui va la mener loin de sa famille, Magda ne peut retenir une larme. Ezra ne lui a rien dit de plus. Pas un «au revoir» ou «bonne chance». Pas un de ses quotidiens «je t'aime» ou «prends soin de toi!». Rien, en dehors d'un lourd silence chargé de reproches. Il ne l'a pas prise dans ses bras, n'est même pas descendu du taxi. C'est seule qu'elle a été cherché le billet qu'elle avait réservé. Seule qu'elle avait été devant le numéro de son vol. Et surtout, c'est seule qu'elle prend place, au siège n°51...

Mon cher Ezra,
je ne sais, honnêtement, pas comment débuter ce mail. Et je sais que là, tu te poses déjà une question. Parce que, si ce n'était qu'un mail comme les autres, comme tout ceux qu'on s’envoie dès qu'on en a l'occasion, je ne te dirais «je ne sais pas comment débuter ce mail». Je commencerais par un «salut, comment tu vas?» ou «quoi de neuf ces derniers temps?»... et surtout, je ne tournerais pas autours du pot, comme je le fais là. Ça fait trois ans que j'ai quitté Londres -et toi, par la même occasion. Bien qu'on se parle quotidiennement, ça fait aussi trois ans que j'attends ta visite ici, en Amérique. Je persiste à dire que tu ne sais pas à côté de quoi tu es passé! Ce pays est dingue, pleins de surprises et de belles choses. Je t'enverrais des photos du Nevada, de New-York où j'ai été avec des amis, il n'y a pas longtemps. Bref, je vais arrêter d'éviter le sujet. CA Y EST, JE SUIS DIPLÔMÉE! J'ai eu ma licence en histoire. Je ne pensais pas y arriver, il y a trois ans, lorsque j'étais seule dans cet avion qui me faisait m'éloigner de toi et de nos géniteurs. Trois ans, déjà... Je ne reviendrais pas. Enfin, si, je pense rentrer au pays, mais je ne reviendrais pas à la maison. En trois ans, je n'ai reçu que trois appels de nos ''parents''. Ils devaient se dire qu'ils feraient leur b.a en m'appelant le jour de Noël... Ils pouvaient s'abstenir! Je vais revenir en Angleterre. Je ne sais pas encore quand, mais je ne reviendrais pas à Londres. Je pensais prendre une caisse et arpenter le pays... C'est moins classe que de dire qu'on va faire un road-trip à travers les USA, mais ça peut être pas mal aussi, à travers la Grande Bretagne, t'en penses quoi? Voilà, je voulais juste t’apprendre ça. Je ne pense pas venir te chercher. Je ne pense pas que j'aie encore grande importance à tes yeux, étant donné que j'ai attendue comme une idiote trois ans, que tu débarques ici. J'avais parlé de toi à mes amis, qui avaient hâte, tous les étés, de te voir en chair et en os. Or, tu m'as toujours fait faux bond.
Je ne pense pas que je verrais l'une de tes réponses -si réponse il y a! Je quitte le Dakota dans quelques semaines. Je vais passer le reste de ce temps avec notre grande tante, fêter mon diplôme avec mes amis. Et puis, je prendrais la route. Je reviendrais dans le pays pluvieux et brumeux qu'est l'Angleterre. Je ferais mon bonhomme de chemin, seule. Parce que «on avance toujours plus vite seul» pas vrai? C'est ce que papa ne cessait de nous répéter. Alors, pour une fois en vingt et un ans, je vais suivre un de ses conseils et je vais rester seule.
Je t'aime quand même, petit frère. N'en doute jamais.

Cela faisait plusieurs mois, que Magda avait envoyé ce message à son petit-frère. Elle ne savait pas si il lui avait répondu ou non, car elle n'avait plus jamais ouvert sa boîte mail depuis ce jour-là! Comme elle l'avait prévu, elle avait fêté ces derniers jours en Amérique avec ses amis, sa grande-tante. Elle avait passée quelques semaines au soleil, à Cancùn. Ensuite, elle était rentrée au pays...

La première ville Anglaise où elle avait posé pied était Brighton. Pendant tout un temps, la jeune diplômée fut tenter de rentrer à Londres. Ne serait-ce que pour revoir quelques vieux amis... sauf que, aucune de ces "amis" ne lui manquaient! Magda ne les avait plus revu depuis plus de trois ans et ça ne lui posait aucun souci! La jeune anglaise avait donc tournée en rond quelques jours, dans un petit motel. Puis, elle avait prit sa décision! Sur un coup de tête, elle acheta une vieille voiture, mignonne d'une certaine façon, mais qui faisait un bruit monstre! Elle ne s'en formalisa pas. Quelques heures plus tard, cette saleté tomba en panne. Elle garda le sourire, son optimisme et n'imagina pas une seconde retourner chez le concessionnaire et réclamer son argent! Elle attendit patiemment qu'un autre garage eut réparer sa voiture. La jeune Brezinzky décida ensuite de longer les villes qui faisait la Manche. Un soir, alors qu'elle avait quitter Burmarsh, elle trouva un adorable chien. Un vieux cabot, auquel elle s'attacha instinctivement et qu'elle décida d'embarquer avec elle. Et ces ainsi que, depuis trois mois, le vieux chien et la jeune fille sont installés à Douvres.