NOM(S) - Foals, peut-être la seule chose vraie chez lui. La première et la dernière chose qui lui appartiendra sur cette terre. PRÉNOM(S) - Mercutio, même si son vrai prénom est Philip. Mais, on arrive à pas à décoller le prénom qui nous a mis sur le trottoir. Il est aussi indélébile que la multitude de ces tatouages. AGE ET LIEU DE NAISSANCE - 25 années qu'il foule ces trottoirs froids et inhospitaliers. 25 ans qu'il est né à ici même. NATIONALITÉ - britannique. STATUT CIVIL - libre de toute emprise. Une liberté qui apaise enfin son corps comme son âme. ORIENTATION SEXUELLE - Homme-sexuel. Aimer l'homme. Vénérer l'homme. Humer son parfum,celui sans artifice qui vient de sa chair. Boire sa liqueur. Cela a toujours été ainsi et cela ne changera jamais. La femme donne la vie. L'homme donne l'envie. MÉTIER - Ancien tapineur qui donnait sans compter pour quelques pounds dans les quartiers malfamés de Londres, maintenant en fuite et recherché. Il est revenu dans la ville de sa naissance. Il travaille comme serveur dans un rade qui attire le péquin. GROUPE - éphémère infini. AVATAR - André Hamann.

M' est aussi fragile et à vif que les tatouages de son enfance, fait d'encres et de pointes acérées. Un caractère qu'il n'a pu changer. Peut-être car sa mère n'a su lui apprendre la vie que par les coups et l'autorité ? Comme aussi ces nombreux beaux-pères qui se sont succédés avec des boucles de ceintures toujours plus imposantes. Il a  donc plié pour ne pas cassé. Se refermant sur lui-même, il était de ces enfants effacés qui avaient peur d'être à peine effleurés. Timide et aussi incertain que les premiers jours de printemps qui peinent à éclairer l'océan. Alors, il s'est construit lui même, une promesse lancée contre l'infini pour à jamais dissimuler les fondations de ses propres terreurs. La virilité comme étendard, un corps sculpté comme un spartiate prêt à la guerre. Mais, il lui a fallu du temps pour se forger cette armure : une discipline du corps et de l'esprit. De la patience et de l'argent pour recouvrir sa peau de ces tatouages qui étaient là pour montrer que plus personne ne pourrait le toucher. Une barbe pour éloigner les lèvres les plus ardentes et des manières, beaucoup de manières : de cracher sa chique ou de remettre sa bite en place dans un coin de son boxer, de jeter sa cigarette sur le trottoir ou de vous regarder du haut de ces deux mètres. Cependant, derrière l'armure, il y avait aucune armée pour protéger ces remparts. Ce petit garçon apeuré toujours en manque d'affection et tendresse. Un petit garçon qui prend peur quand on élève la voix ou on menace les siens. Un petit garçon qui a toujours obéit aux doigts et à l’œil pour ceux qui savaient frapper assez fort.  Pourtant, M' a une belle âme, une âme d'artiste, surtout quand il prend sa guitare et qu'il se met à jouer deux trois accords. On peut le voir parfois quand il ne travaille pas avec sa guitare sous le coude sur la jetée, le regard perdu dans l'océan et le regard vagabond. M' aime le sucré. Les friandises, le chocolat et les glaces. Il a toujours ce besoin de mastiquer quelque chose : barre de réglisses, caramels, sucettes ou autres. Il pourrait se nourrir que de Milk-shake à la banane s'il le pouvait, car ils ont toutes une histoire. Cette boisson du passé qu'il aimait coller à ses joues après ses nuits londoniennes agitées, car ses clients lui avaient enfoncés trop profondément leurs bites dégueulasses au fond de la gorge. Ce goût sucré qui lui permettait d'en oublier un autre. La seule chose qui lui avait remonté le moral et permis de tenir. Car, T' a toujours eu cette âme optimiste. Il veut croire en son prochain et même si pour cela il doit prendre des coups. Il est attentif et dévoué pour ceux qui ont réussi à percer son armure. C'est un tendre dans un corps de bête, entrainé et puissant. T' refuse qu'on l'aime, il ne le mérite pas. Il ne mérite même pas votre pitié.

PSEUDO - Homewrecker. PRÉNOM - Caro. ÂGE - 19 ans. T'AS CONNU LE FORUM OÙ - A cette heure, je sais plus. COMMENTAIRE(S) - Peut-être demain (...). POISSON PRÉFÉRÉ - Le hérisson ? (j'ai bon ? dite ! dite ! J'ai bon ?). CODE AVATAR -

Code:

<pris>andre hamann</pris> <ppn>♒ mercuto foals</ppn>

Just 6 years ▲ Ce fut sa voix qui me frappa en premier. « PUTAIN ! Viens là ! C'est quoi ce BORDEL, petit pisseux ? » Mon cœur venait de s'échouer sur le carrelage de la cuisine à ses pieds. Offrande qui n'aurait aucun poids, je le savais bien. Angoisse lancinante qui me fut serrer mon bas de pyjama. Je baissais la tête, si effrayé de croiser son regard de sicaire. « Qu'est-ce qu'il y a ?» Sa colère m'avait déjà jugé et condamné. Sa main fit office de bourreau et vola jusqu'à moi. Mes doigts de pieds tentèrent de disparaître entre les rainures du carrelage. Il était trop tard. La douleur remonta le long de mon échine, telle la mousse qu'on pouvait trouver sur les rochers où j'aimais me perdre après les cours. Elle s’agrippa et lézarda chacun partie de mon être. Un liquide coula le long de mon front et s'engouffra comme une force vive à l'intérieur de ma bouche. Le goût acre de mon propre sang remplaça celui des céréales multicolores qui barbotaient encore dans le fond de mon estomac. Avec quoi m'avait-il frappé ? Je ne le savais point. Je tombai au sol, frêle petite chose que j'étais. Ma poitrine lécha le sol comme si je pouvais encore demander l'absolution. «Je t'ai dit de fermer les bouteilles avant de les remettre dans le frigo ! Tu écoutes ou quoi ? Tu es content maintenant il a tourné et moi je bois quoi !?» Les morceaux de verre roulèrent entre mes doigts alors que mon sang et le lait se nouèrent pour ne faire plus qu'un. La confusion m'empêchait de répondre. Il n'y aurait eu aucune réponse qui lui aurait convenu. Il avait besoin de me frapper, pour me montrer qu'il était l'homme. Celui qui avait les couilles dans cette maison. Merci. Ma leçon était maintenant apprise. Je levai péniblement mon visage qui avait baigné dans les les tourments de ma propre sève. «Pardon ! Cela n'arrivera plus, je te le promets...» J'utilisai mes dernières forces avant de sombrer. L'inconscience me gagna. Ce sol serait ma couche. Ma douleur mon linceul et ma fierté, morte sous ces pieds.

Just 14 years ▲ J'avais les viscères qui se liquéfiaient à chaque nouveau coup de rein. Mes bras tendus pour éviter de m'écrouler sur cette vitrine à l'abandon. La poussière et la crasse se jetèrent sur moi. La lune gibbeuse berçait l'enchevêtrement de nos corps. Sans nous bénir, elle accompagnait nos pantalons baissés d'un rayon taquin. Je remerciais en rien l'empressement de mon pourfendeur d'intestin. « Hey, calme ! Je te rappelle que je travaille toute la nuit moi. », plaisantai-je avec ce sourire en étoile pour le guider sur le chemin d'une retenue nécessaire. Lui, si grand. Il semblait n'écouter que son plaisir qui mourait dans un long râle dans les très-fonds sa gorge. Lui, le dominant qui agrippait mes cheveux pour me montrer qu'il n'était présent que pour me saillir. Cette masse imposante de muscles qui me donnaient le vertige et l'impression de pouvoir disparaitre d'une seule bouchée féroce. « Je croyais que tu pouvais tout encaisser ? Et, je te paye pas pour causer alors ouvres moi ce petit trou de pucelle !» L'échauffement intense me foudroyait sur place et son prochain coup de piston me fit m'écrouler contre la vitrine. Mes lèvres avalèrent cette poussière pour étouffer mes sanglots. La douleur me tira les larmes aux yeux, cependant les clients n'aimaient pas ceux qui s'épancher. Nous n'étions pas là pour leurs rappeler toute l'horreur de leurs actes : Sodomiser un pauvre gamin avant de rentrer chez soi pour mettre les pieds sous la table chez bobonne comme si de rien n'était, embrasser ses enfants et se coucher satisfait de sa journée. Le temps s'écroulait à chacune de ses respirations saccadés. Je comptais chaque seconde jusqu'à l'orgasme. Ma poitrine tressaillait de cette impatience. Enfin ! Son visage se contracta. Il se retira comme ce bout de plastique ficelé et jeté dans une poubelle à côté de nous. « Alors, on avait dit combien ? » « 20 pounds. » « Tu n'es pas cher gamin...Tu devrais faire gaffe. Si tu es le moins cher de la rue, tu risques d'avoir des problèmes. » « Qu'est ce que vous avez à foutre ? J'ai peut-être envie d'avoir des problèmes. »


Just 24 years ▲ Je m'éveillai et il était là, son regard perçant ma chair à peine recouverte d'un drap qui embrassait ma pudeur. Il était installé dans son fauteuil aussi impudique que moi. Les jambes croisées. Sa fraise incandescente entre ses lèvres usées par la vie. Cette flamme qui n'éclairait qu'une partie de sa nudité drapée par les ombres fugaces qui s’échappaient de son entre-cuisse. Je vénérai sa grâce de chacun de mes murmures étouffés contre la taie d'oreiller à mes cotées. Il m'avait sorti de la rue. Converti à son odeur et ses caresses. J'étais sien et pourtant mes lèvres s'entrouvrirent pour cette vérité que j'avais trop tardé à lui apporter. «Ma mère est décédée...Je dois partir quelques temps pour m'occuper de tout ça...Elle n'avait que moi. » Il resta impassible, seule sa fraise à sa bouche s'agita et des cendres tombèrent sur ce fauteil qui coutait bien plus cher que ma propre vie. «Ok...Tu reviens quand ?»  «Je ne sais pas.» Pouvais-je lui dire que je ne reviendrais pas ? Que j'en avais terminé avec cette vie ? Je m’emmitouflai dans les draps qui portaient encore les saveurs de son parfum d'épice et de bois de cerisier. Je m'en drapai et me trainai au bord de ce lit ensanglanté de ces jeux. De cette manière de me faire mal pour jouir. Il m'avait marqué de toutes les manières possibles et inimaginables. Je lui offris mon silence et lui la fumée de sa cigarette. Mon œil se perdit dans les scintillements du lustre qui nous couvrirent de sa douce chaleur apaisante. « Tu vas pas t'enfuir ? Tu sais que je garde un oeil sur toutes mes putes ? » J'ouvrai mes grands yeux et j’acquiesçai. Je n'ai pas eu à ouvrir la bouche qu'il se leva tout en marchant vers moi de son corps de divinité grecque appelant au crime de chair. « Je te fais confiance...Je vais pas te demander où tu vas. Donc, ne me déçois pas, ok ?» Je laissai échapper une moue angoissée. Il se colla alors à moi et étala ses doigts de géant autour de ma gorge, ses mots se mélangeant à l'odeur acre de sa cigarette. « Dois-je te rappeler ce que j'ai fait du dernier qui a voulu me baiser ? Alors, déconne pas et maintenant va te laver, tu pues le foutre et je déteste ça. Dégage de ma vue ! Tu me dégoutes. »