Feuille de personnage ♒ âge: vingt-trois ♒ profession : classeuse de morts (réceptionniste aux columbarium ) ♒ le choix du coeur: brisé. jeté. fracassé.
Sujet: la malédiction des maudits (dali) Lun 20 Mai - 23:51
Le soir, l'esprit hanté de rêves nébuleux et du céleste écho de récitals étranges, je m'en viens la prier sous les lueurs oranges de la lune qui luit entre ses blonds cheveux. ▲ NELLIGAN
NOM(S) - Il n'y a là aucun hasard à côté du fait que tu te nommes Lazarre. C'est une plaisanterie qui n'est pas rit, le nom de ta mère, à défaut d'avoir eu celui de ton père. Après tout, c'est un hasard que tu sois arrivée, un autre que vous y soyez deux, à la sortie, et une vraie plaisanterie que tu survive à la vie. PRÉNOM(S) - Les histoires, ce n'est pas pour toi, ce n'est pour personne, par chez toi. Tu portes le nom de Dali car les choses ont été faites ainsi. Il n'y a pas de jolies façons derrière ce prénom, encore moins de significations. Le premier trouvé, le premier décidé. Il est là, terne et sans relief, apparent et agressant, unisexe et confus ; il est comme toi. AGE ET LIEU DE NAISSANCE - Tu es née ici, triste réalité, sombre destinée. C'est les pieds au travers de l'humidité que tu t'es pointée, l'air marin que tu as d'abord respirer sans jamais pouvoir t'évader. Et cette mascarade, cette putain de danse macabre qui ne veut cesser, cela fait vingt-trois années qu'elle s'est entamée, et qu'elle est endiablée. NATIONALITÉ - Tu es anglaise, bien que tu ne portes pas trop attention à la chose. Tu es humaine, même si on vient à croire le contraire, aux nombres d'histoires qui peuvent bien valser, là, tout autour de toi. Tu ris, l'esprit épris, sans jamais répondre aux saloperies de petites souris. Tu souris, en bonne anglaise que tu es, et tu laisses planer le mystère de ta réalité. STATUT CIVIL - C'est de son corps que tu te nourris sans cesse, contre ses hanches que tu jouis ; tu l'aimes à en mourir, autant que tu puisses détester ton propre corps. Il y a toujours, éternellement, une jalousie au fond de tes prunelles, lorsque tu la vois toute belle en présence de garçon. Une impuissance qui te prend par les tripes, tout comme cette éternelle envie de voir à quel point tu plais à ces filles qui te pensent homme. Et pauvre idiote, tu en viens à la tromper parfois, certes que de mots ou de frôlements, mais tu le fais tout de même pour essayer de te prouver ta valeur, et graver à même ta chair que tu vaux tout autant que n'importe quel homme sur cette foutue terre. ORIENTATION SEXUELLE - Mi homme mi femme, tu es abonnée aux multiples possibilités. Tu as passé ta vie à en vouloir à ton frère, à le jalouser d'être homme alors que tu ne l'es point. Tu ne cesses de goûter à la femme, amoureuse de ses courbes tout autant que tu puisses être dégoûté des tiennes. Et tu les baises tous, ces jolies filles qui ne cherchent qu'un peu de tendresse, qui pensent que le coeur d'une femme au corps d'homme est plus tendre, mais toi, tu es prise au piège ; au piège dans une illusion d'être ce que tu n'es pas, et fervente croyante, tu ne peux t'empêcher d'agir en homme, et de faire les mêmes erreurs qu'eux. MÉTIER - Morte vivante, erreur de fabrication, tu travailles avec les poupées déglinguées, les poupées qui sont maintenant éternellement figées. C'est derrière le comptoir du columbarium de la ville que l'on peut te trouver, répondant au téléphone pour programmer les petites fêtes des morts, leur enterrement et classer leur dossier d'idioties. Tu connais bien mieux ceux qui ont été dans la ville que ceux qui s'y trouvent encore, pour tout dire. GROUPE - Tu as la rage à l'âme, et tu ne cesses de crier. Tu crie contre le monde entier, pour y dévoiler ta colère, ta rage d'exister pour ce que tu n'es pas. Tu crie au monde, pour ne connaitre que cela. Pour ne connaitre que le corps d'une femme, celui qui est tien sans être tien, et pour ne connaitre que Douvres, alors que tu ne rêves de nulle part ailleurs où aller. Tu es emplie d'interrogation, et tu ne sais où aller. AVATAR - la question ultime, homme ou femme, monstre ou humain, mais quoiqu'il en soit, tu as la tête d'Erika Linder.
Le chant de l'âme
Tu as cette arrogance, sur tes traits, cette confiance d'homme qui n'est pas la tienne ; après tout, peu importe les apparences que tu essaie de maintenir en place, tu es une saloperie de femme. Et ça, tu ne pourras jamais rien y changer; tu es née avec un vagin, que tu le veuilles ou non. Il y a des seins, sur ta poitrine, et malgré leur grosseur, ils se trouvent un minimum apparents. Peu importes tes épaules voûtées, ton dos un peu courbé et cet air imposé, tu es toujours une femme, et il y a toujours du sang, entre tes cuisses, une fois par mois. C'est certainement la chose que tu détestes le plus au monde, cette foutue fatalité que tu ne pourras jamais fuir. Et éternel à un miroir lugubre, Marcus a toujours été là, gravé à ta vie comme à tes gênes, ton frère jumeau né avec le service trois pièces. Il y a de nombreuses nuits où tu ne cesses de cracher sur lui, noircissant les pages d'un journal qui, à chaque fois, finit dans les flammes. Des nuits où tu pleures, là, dans le noir, étant une femme à l'abri des regards. Une fatalité que tu ne peux fuir, une réalité qui t'es durement imposée ; tu as beau toujours eu cette impression au fond de toi d'être un homme, un vrai, et d'aimer que les femmes, les belles, tu es prise au piège, car tu es une belle. Et au milieu de tout cela, tes sentiments constatent avec tes pensées, tes deux côtés ne cessent de s'affronter. Tu es pourtant, éternellement, fidèle à toi-même. Tu es de ceux qui plongent leurs doigts dans la terre, tu es de ceux qui ne se soucient guère des vêtements, et qui essaient de ne pas trop penser, pour avancer. Et pourtant, au fond de toi, il y a sans cesse cette petite voix, cette petite fille, avec sa barbie sans tête, sa robe déchirée. Cette petite fillette qui ne demande qu'à comprendre, et être entendu ; elle crie bien fort, ne l'entends-tu pas ? Tu as les yeux qui s'emplissent de larmes, lentement. Tu te noies, derrière ces images, ces souvenirs de petite princesse, tout juste là, croyant être aussi belle que ceux des films. Et tu fermes les yeux, forts, pour chasser les larmes, pour chasser ces fugaces faiblesses de femme. Tu essaie d'oublier cette absence de sexe long, entre tes jambes, et tu souris à la gente féminine, celles qui sont bernés par tes cheveux courts et tes airs ténébreux. Tu les charmes, malgré ta belle qui t'attend dans tes draps, cela depuis plusieurs mois.
Coeur de pierre, tu fonds sous le moindre souffle un peu brûlant, au final. C'est l'émotion qui te mène, et non la détermination. Tu es sans cesse en guerre envers toi-même, bataillant pour un peu de contrôle, contrôle que jamais, jamais tu ne parviens à trouver. Et prisonnière de ces multiples questions, de ce monde sans réponses, tu essaie d'avancer avec une confiance que tu n'as certainement pas, une confiance que tu ne cesses de chercher, dans les yeux des belles, dans les yeux de la foule, pour y voir, quelques mots, ces mots ; « c'est un brave garçon, celui-là. »
Sous l'océan
PSEUDO - .neonazi, neotamère, neotonpère, neo n'importe quoi, en fait. ÂGE - j'ai vingt billets dans les poches, et toi? T'AS CONNU LE FORUM OÙ - dans le slip de ton père. COMMENTAIRE(S) - azy ta mère POISSON PRÉFÉRÉ - jaws. CODE AVATAR -
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REBELLE MA BELLE.
Dernière édition par Dali Lazarre le Ven 14 Juin - 18:11, édité 6 fois
Dali Lazarre
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Sujet: Re: la malédiction des maudits (dali) Lun 20 Mai - 23:52
Ses cheveux sont couleur de la cendre ; son cercueil, on vient de le descendre. ▲ NELLIGAN
On dit des choses, beaucoup trop de conneries, selon toi. On dit que c'était une femme, une femme des plus belles, ta mère, et qu'elle avait un joli mari, tout joli et souriant, et qu'il est mort. Qu'il s'est éteint, comme une lumière vient le faire, quand elle a plus de lueur, en son sein. Et il est mort, comme une merde, comme ça, sans signal d'appel, sans rien demander à la foule et à la belle. Et elle, la pauvre conne, elle a pleuré, ta femme, et surtout, elle l'a gardé. On dit qu'elle était pas bien nette, dans sa tête, et qu'elle a essayé d'le monter, malgré la vie qui était plus là, en lui. Elle l'a monté, les larmes aux yeux, le coeur à sang, et elle s'est déhanchée. Elle s'est déhanchée en implorant les dieux, et elle a bougé, encore, encore, jusqu'à temps que ça pousse, que ça jaillisse et que ça prenne place, en elle, la vie. Des enfants de la mort, des enfants maudits, des démons qui prennent vie. Les gens, voilà, c'qu'ils peuvent murmurer, comme connerie, comme histoire, à votre sujet. Les deux jumeaux de la ville, les deux seuls du coin, avec les yeux bleus ciels, et pourtant, le coeur poison. Avec leurs sourires amers, et leurs doigts espiègles, qui se glissent autour des âmes, qui les enroulent et les sortent, là, de leur corps, pour les envoyer valser par dessus bord. On dit que vous les mangez, comme des sauvages affamés, et que vous êtes possédés, les jours d'été. On dit beaucoup de choses, oui, si bien que tu suis pas tout, et que tu comprends pas, leurs histoires à vos sujets. Mais t'en ris, un peu, et tu laisses les choses aller, parce que ça ne peut que t'amuser.
Au travers de toute cette connerie, pourtant, il n'y a qu'une réalité, et malheureusement, elle n'est pas aussi mouvementée que leurs mots mensongers. Elle est pas belle, la réalité, mais elle est pas non plus damnée par un démon de bas étage. La réalité, elle est d'une vérité qui fait mal, qui montre à quel point l'homme est con, et que les abandons sont fréquents. Ta mère a été mise en cloque à quinze ans, elle venait à peine de sentir ses seins, sur sa poitrine, et le sang, entre ses cuisses. Elle venait à peine de goûter les lèvres d'un garçon, d'un semblant d'amour, au fond de ses prunelles, et d'une palpitation, à son coeur. Elle aimait, comme une idiote, un joli garçon un peu con. Et elle lui a ouvert son coeur, ses bras, ses cuisses, et lui, bien clément, bien charmant, lui a laissé le plus beau des cadeaux. Mais ton père, votre père, il est né pour être facteur, parce qu'à peine le colis livré, qu'il s'est effacé. Il a cessé d'exister, après quelques poussés, et ta mère, elle a commencé à enfler. Elle a enfler, encore, toujours, et puis elle a pleuré. Elle a pleuré, un peu brisé, et elle s'est effacée, pour ne plus exister. Elle a voulu mettre à ses jours, surement, tu sais pas, mais elle a fui, quand vous avez commencer à pousser. Elle a couru loin, bien loin, vers la mer et encore plus loin, p'être pour vous jeter à l'intérieur, pour vous noyer et oublier, qui sait. Mais vous avez pousser, encore et encore, pressés de vous évader. Et elle s'est agenouillée, là, sur le bord d'une grande falaise. Elle s'est arrêtée, et elle s'est mise à pousser, elle aussi, pour vous extirper, pour se libérer, pour que vous vivez.
Et vous avez crié ; vous avez crié, et son coeur à elle, il a cessé. Tout bonnement trop de sang, trop de larmes, trop de tout. C'est un mec comme ça, le responsable du phare, peut-être, qui vous a trouvé. C'est votre grand-père qui vous élevé, le père de votre mère. Sur une ferme, un peu à l'écart de la ville, un peu loin de tout, comme si vous étiez un secret. Mais les secrets, c'est pas pour vous. Vous vous prêtes remarquer, malgré vos lèvres scellées. Vous vous faites remarquer, au milieu des oubliés.
T'es là, maintenant. Toujours là, chez ton grand-père, malgré tes vingt-trois ans. T'es toujours là, sur le terrain de la ferme, habitant une petite maison un peu à l'écart, presque une remise, où Lou se glisse parfois, près de toi. T'es toujours là, crachant ta haine bien souvent, fréquentant bien plus souvent les morts que les vivants, les mots s'écorchant presque ta gorge. Et pourtant, attentive aux moindres mouvements, protectrice sans réellement le vouloir. Tu es la gardienne des tiens, de ton petit troupeau de mouton, même s'il y a bien plus de loups que de moutons, là-dedans, et tu observes tout, tout avec tes yeux ciels, lâchant la sentence du malin sur les erreurs humains. Ceux qui sont comme toi, mais qui l'acceptent.
Dernière édition par Dali Lazarre le Ven 14 Juin - 22:13, édité 2 fois
Cerbère du Maurier
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alors, ô ma beauté! dites à la vermine qui vous mangera de baisers, que j'ai gardé la forme et l'essence divine de mes amours décomposés !
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Feuille de personnage ♒ âge: on ne le sait pas réellement, certains lui donne la trentaine et d'autres à peine vingt ans. ♒ profession : fossoyeur, croque-mort, gardien du cimetière, fournisseur de poison, de corde aux noeuds coulants et tout autre objets contondants pour vous faire rejoindre les morts. ♒ le choix du coeur: enterré quelque part sous une tombe sûrement
Sujet: Re: la malédiction des maudits (dali) Mar 21 Mai - 6:42
SALVADOOOOOOR (dis bonjour à ton nouveau surnom) QUE JE L'AIME CE GARS
Dali Lazarre
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Sujet: Re: la malédiction des maudits (dali) Mar 21 Mai - 19:53
COMMENT T'OOOOOOOSES ! je ne porte pas la moustache
Cerbère du Maurier
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Sujet: Re: la malédiction des maudits (dali) Mer 22 Mai - 7:12
j'suis sûr qu'un peu plus de testostérone peut vite arranger ça
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Sujet: Re: la malédiction des maudits (dali) Mer 12 Juin - 6:01
ça, c'est du sacré personnage, je l'aime déjà tout plein.
Dali Lazarre
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Sujet: Re: la malédiction des maudits (dali) Mer 12 Juin - 9:59
awn, merci
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Sujet: Re: la malédiction des maudits (dali) Jeu 20 Juin - 13:42
awn, j'ai enfin eu le courage de lire tes fiches. elles sont si belles. (j'trouve même pas de smileys pour m'exprimer, c'est dire)
Dali Lazarre
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Sujet: Re: la malédiction des maudits (dali) Jeu 20 Juin - 13:57
awn, t'es trop chou merci
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Sujet: Re: la malédiction des maudits (dali) Mar 25 Juin - 18:16
j'ai tout lu (du coup, je me suis dit que c'était bête de ne pas écrire de message, les fiches de présentation sont les seuls endroits où on peut vraiment faire des compliments sur le style de quelqu'un, alors j'en profite, même si ça ne se fait pas assez je trouve ) bref, je voulais te dire que ton personnage est très intéressant, et puis j'trouve que tu as une belle plume. et j'trouve aussi que tu as très bien traité cette envie de transsexualisme du corps féminin vers le corps masculin(j'trouve que les lesbiennes et les transsexuels filles sont délaissés sur les forums, au moins toi tu oses et j'trouve ça vraiment cool !) et j'pourrais encore épiloguer un quart d'heure mais bref, j'aime tout simplement
Dali Lazarre
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Sujet: Re: la malédiction des maudits (dali) Mar 25 Juin - 18:26
awn, mais c'est quoi cette avalanche de compliments ça m'fait tout chaud au coeur, de lire tout ça merci merci mon joli