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 pickpocket (ben )

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MessageSujet: pickpocket (ben )   pickpocket (ben ) Icon_minitimeSam 15 Fév - 21:15

Il n’y a pas de destination. Pas de but, ni de point de fuite. Marie-Jeanne, elle est là calmement à marcher au travers de la foule. Un désagrément qu’elle pourrait certes s’éviter si elle pensait à cet instant combien elle déteste le contact humain, les bousculades et les gens qui marchent en sens inverse sans s’excuser de couper le passage. Mais râler n’est pas quelque chose qui présentement lui effleure l’esprit. A vrai dire, elle n’est même pas méprisante à cet instant, alors que les autres jours, elle ne se gêne pas. Non, Marie-Jeanne, elle réfléchit beaucoup et ne porte pas attention à l’extérieur. Pour une fois qu’elle fait quelque chose de sage. Elle pense à beaucoup de chose, à son professeur, à ses leçons, à ce qu’elle aimerait faire après. Marie-Jeanne dernièrement, elle profite des nouveaux rayons de soleil pour sortir marcher et se poser des questions sur la façon dont elle se voit dans cinq ans. Marie-Jeanne dernièrement, elle se décide à changer de vie. Lubie du moment probablement. A quelqu’un d’autre qu’elle, elle répondrait qu’on ne change pas. Que le naturel revient toujours au galop. Que c’est une utopie tout ça et qu’elle ferait mieux de se prendre un poing dans la tronche pour réveiller tout ça. Oui, c’est probablement ce qui fait que Marie-Jeanne, elle y pense sans en parler. Elle ne doit pas trop y croire. Elle se fait une raison. Elle sort de ses pensées. Marie, elle jette un coup d’œil à là où elle a atterri. Y’a plus tant de monde que ça autour d’elle et quand elle lève les yeux au ciel, c’est pour voir qu’il fait presque nuit. Même s’il fait beau dernièrement, il ne faut pas qu’elle oublie qu’il fait toujours nuit tôt. Dommage, ça ne donne pas envie de rester là. Puis des bruits de pas se font entendre. Quelqu’un qui court. Quelqu’un qui va très vite. Quelqu’un qui s’approche dangereusement. Quelqu’un qui fond totalement sur elle alors qu’elle n’a même pas pu le remarquer. A peine elle se retourne, que tout ce qu’elle voit est une tignasse blonde qui lui arrache son sac au passage pour s’enfuir en courant. Durant 5 secondes, elle l’observe qui s’éloigne. Durant ces 5 secondes, deux pensées lui viennent à l’esprit : « Merde, c’est quoi ça ? » et « Oh putain, je vais lui faire bouffer du gravier. » C’est après ces 5 secondes qu’elle se lance dans la course pour rattraper le garçon. Il court vite le petit enculé, ce qu’elle se répète tout au long de sa poursuite. Elle l’insulte. L’injurie. Jusqu’à ce qu’elle se mette de travers et prenne un chemin différent pour lui couper la route plus haut. Marie-Jeanne, elle est en colère. Elle a la hargne qui l’empêche d’avoir les jambes fatiguée. Plus haut sur la rue, elle coupe dans une ruelle, la tête blonde y vient pensant l’avoir semé. Elle court plus vite lui, lui colle son poing dans la figure avant qu’il ne voit sa présence. « Je te préviens Marilyn, tu t’es pas adressée à la bonne personne pour tes larçins. » lâche t-elle avec rage avant de ramasser le sac. Son sac. « T’as intérêt à ce qu’il ne manque rien. » ajoute t-elle en crachant.
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Benjamin Noodle
Benjamin Noodle

NOOOON, PAS LA VAAAGGUUUEEE D:
Shit.
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MessageSujet: Re: pickpocket (ben )   pickpocket (ben ) Icon_minitimeLun 17 Fév - 22:36


Pickpocket.




Un peu de merde dans sa vie, évidemment. Rien de bien énervant ou qui soit la fin du monde, bien que pour Noodle, ça peut signifier quelque chose de bien pire que la fin du monde; la faim de l’adolescence. La poussée de croissance qui grogne au fond de l’estomac vide, ouais, pour lui, c’est la fin du monde et bien pire encore. Il a faim, depuis un moment, déjà; deux jours, deux semaines, toujours, c’est pareil pour Noodle. Même son nom lui donne faim : Noodle. Les nouilles qu’il mangerait bien si il pouvait, mais il peut pas; non. Il peut pas parce que papa à dépensé l’argent des victuailles pour jouer à ces jeux de vieux.
Donc pas de nouilles, pas de sourires amusé à l’idée de dévorer son propre prénom couvert de sauce. Pas de nouilles, Noodle il boude. Il se révolte un peu et papa le fout à la porte, encore.

Alors Noodle sort dehors sans son manteau avant que son père lui balance à la tronche, roulé en boule, dans une insulte pleine d’affection bien peu paternelle. « T’oublies ça, sale imbécile ! ». Il ignore si il doit en rire ou en pleurer, enfilant ses manches sur ses bras blancs comme tout. Il est content, d’avoir son manteau, au final. Il fait beau, oui, mais février, c’est pas très chaud pour autant. Quelque part, papa doit l’aimer, Noodle et ça lui suffit.

Sauf que l’amour ne nourrit pas.
Et Noodle a faim. Comme lorsqu'il part à l’école et que papa a bouffé son repas et qu’il a prit son argent de poche pour remplir ces poches à lui. Alors Noodle, il fait comme d’habitude, il sort de la maison et fait ce qu’il sait faire; il se débrouille. Parfois il pique la bouffe directement à la cafétéria de l’école ou l’argent dans les vestiaires de la piscine. C’pas bien, non, mais Noodle doit manger, c’est la vie qui le veut, la vie et la poussée de croissance.

Mais aujourd’hui, y’a pas de cours.
Noodle peut pas piquer de repas à la caf’ ou aller dans les vestiaires pour prendre l’argent de Jean qui verrouille jamais son casier. Il est dehors pour la journée, le ventre vide et les hormones pleines d’électricité.
C’est bien l’une de ses rarissimes journées ou Benjamin ne sourit pas.

Sa casquette à cornes collée sur son crâne, il a le regard qui observe, chasse et compte les sac à main qu’il croise. Un violet, trois beiges et quatre noirs tous trop bien gardé, des marques, souvent. Des trucs qui valent trop cher pour les filles qui le porte sous le bras, impossible qu’il y aie quelques billets au fond. Noodle, il cherche la victime parfaite, la fille qui regarde ailleurs et qui marche simplement et qui lève les yeux au ciel parce qu’il fait presque nuit et que l’espace se libère peu à peu. Les gens s’éparpillent et il l’à remarque, maintenant.
C’est comme un coup de foudre, presque. Un coup de foudre pour un sac à main et son contenu. Il devine qu’elle doit avoir quelques pièces dont elle ignore l’existence au fond de son sac, dans une poche secrète, sous un rouge à lèvre, peut-être. Suffisamment pour un muffin, peut-être…

Alors il approche, peu à peu avant de s’élancer vers elle dans une course qu’il espère suffisamment rapide. Il espère que la surprise sera assez longue pour qu’il puisse prendre suffisamment de distance avec elle et qu'elle renonce à le poursuivre.
Mais comme Paulo, Benjamin ignore que la moule n’est pas aussi fragile qu’il le pense.
Butin en main, il court, sourit presque, même, d’avoir réussi comme ça à prendre le bien d’une autre personne. Avec un peu de chance, il y aura même des billets et Benjamin pourra s’acheter un sandwich ou un repas dans un petit restaurant un peu pourri. Juste assez pour le contenter durant quelques minutes de sa cruelle adolescence.
Sauf qu’elle est plus intelligente que lui ( évidemment -> ) et qu’elle le rattrape par la ruse.

Il a la respiration haletante et songe à arrêter de courir lorsque le poing s’écrase sur son visage, lui arrachant une pleine surprise et douloureuse.
Elle reprend son sac que Noodle lui laisse volontairement, maintenant. Qu’elle le prenne, son argent, de toute façon, il à plus faim, maintenant, Noodle, il a mal.

Mais p-… ! Ah ! »
Il ne jure pas, non. Noodle ne jure jamais. Il marque une pause et secoue les doigts pour faire passer la douleur de son visage. « Mais tu m’as fais mal ! C’est pas drôle… »
Mais Noodle se reprend un peu et vient prendre la gance du sac, comme pour dire qu’il est un peu à lui aussi, maintenant.
Roh, mais j’ai faim… Juste une pièce, s’te plait…»

Tu es un mauvais sans-abris, Benjamin. Avec sa casquette et son nez congelé, il a plutôt l’air d’un voyous. Le genre de voyous de 17 ans, un peu bête à prendre le sac des filles et à quémander ensuite.

«Si tu me donnes une pièce, je dirai à personne que tu m’as frappé, promis…»
Il sourit. Un peu douloureusement, oui, mais charmeur. Il essaie de l’amadouer, d’avoir son coeur et son argent. Maladroit, surement, mais c’est Noodle. Il ne sait pas faire les choses autrement que bizarrement et stupidement. Ses yeux se font mignons, tendres et triste à la fois pour amadouer la méchante voleuse de butin…




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MessageSujet: Re: pickpocket (ben )   pickpocket (ben ) Icon_minitimeMar 18 Fév - 21:23

Les sourcils de Marie-Jeanne sont bien froncés tandis qu’elle cherche dans son sac ce qui pourrait manquer. Elle est en colère, comme rarement. Et un peu vaniteusement, elle se demande comment quelqu’un a pu croire pouvoir lui voler son sac, Marie elle estime que les gens devraient se pisser dessus rien qu’en entendant son prénom, Marie elle regarde toujours les gens mal pour qu’ils détournent le regard. C’est ce qu’il aurait dû faire. Tourner les yeux et voler une vieille, parce qu’avec son gabarit c’est tout ce qu’il peut se permettre. Avec une vieille, il ne prendrait pas le risque d’une balle dans la tête. Elle lui jette un coup d’œil avant de choisir de le laisser là, une bonne tête blonde comme ça. Y’a toujours un père friqué derrière pour faire chier dès que le bambin a une égratignure. Elle referme le sac, lâche un soupir. « Mais tu m’as fait mal ! C’est pas drôle… »
Elle fusille instantanément du regard en se tournant vers lui. Evidemment que c’est pas drôle. Elle a l’air de rigoler peut-être ? Marie-Jeanne, elle le boufferait sur le moment. Parce qu’il la vole et qu’après il ose se plaindre. Et le fait qu’il lui ai presque arraché le bras en prenant son sac, on le mentionne ? Non, bien sûr que non. Parce que Marie-Jeanne, elle a assez de fierté pour ne pas se plaindre, ni chouiner. Elle jette un dernier regard sur le garçon, ferme son sac et tourne les talons. Rien ne sert de rester de toute façon. Elle a ses affaires. Et lui, il a sa gueule pas trop amochée encore. Ils sont gagnants sur les deux plans. Quoique, si le garçon n’avait pas été stupide, rien de tout cela ne se serait passé. Mais elle est retenue, par l’anse de son sac. Elle souffle. Elle voit sa patience qui s’échappe avec la fumée de son souffle. Elle se retourne. Roh, mais j’ai faim… Juste une pièce, s’te plait…» Nan mais, parce que maintenant il va faire le gamin affamé. S’il veut de l’argent, il n’a qu’à traîner sa tête blonde le long du trottoir. Quelqu’un paiera sûrement pour en voir plus. Quelqu’un. Pas elle. Elle lui retire la main de son sac. « Je te donnerais rien. T’es pas impotent. T’as pas besoin de ma charité. » répond t-elle sèchement. Une journée qui avait si bien commencée fichue en l’air. Nouveau souffle. Elle s’en va. S’avance d’un pas avant qu’il ne l’interpelle. «Si tu me donnes une pièce, je dirai à personne que tu m’as frappé, promis…» Elle en a envie de rire. Ce chantage de gamin, c’est juste hilarant. A un point qu’elle n’arrive même pas à s’en énerver. Elle se retourne. Lui faire face les bras croisés. La pensée qu’il est à la bonne distance pour un coup de pied bien placé lui effleure l’esprit mais elle ne fait rien. Elle n’est pas là pour tabasser un gosse non plus. « Tu te fou d’ma gueule ? » Oui, c’est sûrement ça, avec sa mine de chien battu comme si ça pouvait tout acheter. Elle lève les yeux au ciel. Marie-Jeanne, elle n’aime pas qu’on essaie de l’amadouer. « Tu sais que ton chantage est ridicule ? J’serais sans doute pas la première personne à te coller une peigne alors tu ferais mieux de t’habituer avant que je me décide à détruire ton joli petit visage. » Elle avance d’un pas, menaçante, pour l’intimider. « Allez, tu peux partir pleurer dans les jupes de ta mère. Tu sais combien d’gens t’ont vu m’arracher mon sac ? Et puis, j’suis une fille, j’peux dire n’importe quoi sur toi, ça justifiera mon poing. »
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