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 brûlez l'innocence.

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Niel Ambrose
Niel Ambrose

brûlez l'innocence.  Tumblr_mx5o507VLs1sgcqr9o1_250
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Feuille de personnage
♒ âge: vingt-six ans
♒ profession : aide aux soins de l'enfance.
♒ le choix du coeur: le magicien d'oze.


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MessageSujet: brûlez l'innocence.    brûlez l'innocence.  Icon_minitimeSam 6 Juil - 19:30


© crédit


NATANIEL HERSHEL AMBROSE
I'm a mountain that has been moved
I'm a river that is all dried up
I'm an ocean nothing floats on
I'm a sky that nothing wants to fly in
I'm a sun that doesn't burn hot
I'm a moon that never shows its face
I'm a mouth that doesn't smile
I'm a word that no one ever wants to say...
brand new ; daisy


NOM(S) - ambrose ; il vient de son père, lui laisse un goût amer. ambrose.  PRÉNOM(S) - Nataniel Hershel. Haut, riche, puissant. Tout le contraire de Niel, au final. Nataniel lui vient de sa mère, un prénom islandais sans réelle signification. Hershel, quant à lui, vient de son père. Un prénom appartenant à une multitude d’hommes intelligents ayant réussi dans la vie.  Sa vie toute entière, sa peur se cache derrière un surnom bien douillet : Niel. C’est le masque sur ses traits, sa cachette bien secrète. C’est là qu’il respire, qu’il se permet de sourire et de boire, d’oublier quelques instants.  AGE ET LIEU DE NAISSANCE - vingt-cinq ans, maintenant. vingt-cinq ans d'agonie et de vie. et le premier pleure, quant à lui, a eu lieu à oxford. NATIONALITÉ - anglais jusqu'au bout des doigts. STATUT CIVIL - À quoi bon aimer lorsque l’on ne s’apprécie pas soi-même ? Niel sait ce qu’il est, c’est ce qu’il pourrait être. Ayant peur des femmes, il ne les approche tout bonnement pas. Son cœur est vide de tout amour, car il n’a jamais donné ou alors connu une telle chose. Certes, quelques égards ont été vu, une nuit ou deux en bonne compagnie, mais les sentiments n’ont jamais été là. Son cœur est une ancre perdue au fond de l’océan, bien trop assombri pour être épris. ORIENTATION SEXUELLE - tout est flou, tout est si flou ; il ne touche pas les femmes, niel, les approche encore moins, car il a peur d'elle, et de ce qu'il peut dire leur faire. il n'observe pas les hommes, niel, il n'observe rien. il ne comprend pas l'amitié, l'amour, et encore moins le désir. il ne comprend rien de tout cela, il ne sait pas c'est quoi, et quelque part, il ne veut pas savoir.  MÉTIER - travailler ? le petit peut vraiment travailler ? il est bien trop occupé à fuir, encore, toujours, et à s'évader. il est bien trop occuper à se chercher, à se trouver, pour travailler. .  GROUPE - éphémère infini AVATAR - matthew hitt.


Le chant de l'âme


Niel est, en quelque sorte, un être rassemblant à lui seul une multitude de maux pouvant définir l’Homme. Il n’est pas question de falaise grande et solide, perfide et imposante, résistant à chaque attaque venant des vagues déchaînées. Non, il n’est question que d’une petite créature qui se terre dans le fond de sa tanière, tremblant tout en long du temps. Niel est un rat, Niel est la vermine qui se fraie un chemin entre vos souliers, qui couine lorsque vous l’observez et qui vole vos biens, dans votre dos. Niel file entre vos doigts, car Niel ne sait que faire cela. Le jeune homme, malgré son éducation plutôt pointilleuse, n’est qu’un semblant d’être humain, le reflet un peu vague de sa propre ombre. Niel ne fait pas parti des gens que l’on voit, ou alors de ceux qui l’ont respectent. Niel n’est qu’une ombre, qu’une tâche sur la vie des gens et un sentiment de malaise grandissant. Les prunelles de Niel sont grandes, si grandes qu’elles semblent absorber tout que le monde semble être, et accentuer votre tristesse. Il n’est qu’une plaie à l’état brute envahie de sang séché dont la douleur semble s’être tu depuis des années déjà, mais dont rien ne cicatrice. Il est l’écho des maux et des malheurs, la bête noire qui ronge le plus profond de votre âme. Niel est brisé ; on peut le lire dans ses prunelles, malgré l’alcool dans ses tripes et la drogue, dans ses veines.

Il n’y a pas de réel sourire, sur les lèvres de l’anglais. Vous n’y trouverez qu’un tableau vaguement ressemblant, dessiné par l’alcool et le temps, par le mensonge et la drogue. Niel est un pont tremblant, un miroir brisé, un destin scellé. Il est sans être, perdu dans un océan qui n’ose pourtant pas l’engloutir. Le jeune homme ne nage pas, pourtant. Il ne s’accroche à rien, se laisse guider par les vagues déchaînées. Niel n’est qu’un bout de bois, un bris venant d’un bateau peut-être autrefois majestueux, qu’un éclat de quelque chose que l’on ne comprend pas.

Niel a mal au dos, car il ne fait que le courber. Il est de ces grands qui ne demandent qu’à être petit. Niel est tout tremblant, lorsqu’on lui adresse la parole ; il n’aligne pas deux mots sans en perdre toute sa logique, et il se perd au milieu d’un millier de bruit. Niel baragouine, lorsque des prunelles se posent sur lui, lorsqu’il observe quelqu’un dans les yeux. Il se sent tout petit, ridiculement écrasé sous un quelconque soulier. Niel couine, lorsqu’une voix fend l’air un décibel trop fort. Il en pleure presque. Ses genoux sont tremblants, son cœur en devient dément. L’anglais n’est qu’un soumis habilement formé, qu’un mouton bien dressé qui s’est évadé sous le coup de l’imbécillité. Perdu dans la foule, dans la masse, il ne fait que faire, il ne sait qu’être. Et il voit, tout autour, cette marrée d’œil qui se tournent vers lui, ces accusations murmurés, mais certainement illusionnés. Agoraphobe ou alors Ochlophobe, il n’y porte pas réellement d’attention. La peur de la foule et des gens est ancrée dans sa chair sans jamais le quitter. Leurs regards brûlent son épiderme, atteignant son cœur, rongent son âme.

De leur malice habituelle, la peur et la lâcheté se terrent derrière un quelconque fait illusoire. Pour Niel, ce sont la drogue et l’alcool qui camouflent si bien la crasse dégoulinante qu’est la plaie de son être. C’est ainsi, alors que son corps est gorgé du liquide alcoolisé que sa médiocrité semble s’effacer un minimum. Un sourire se glisse sur ses lèvres, tremblant certainement, et une lueur de vie s’active aux creux de ses prunelles. Niel ne trouve que la vie ou du moins, une raison de vivre au travers des multiples vices de la vie. Il ne cache pas son alcoolisme, buvant sans soucis, se noyant dans l’alcool à tout moment. C’est au cœur des merveilles qu’il se perd, qu’il en oublie son propre reflet et qu’il vit, tout bonnement. De sa timidité maladive s’évade un éclat presque fragile de bonne humour, un rire enfantin un brin brisé. On y découvre parfois un enfant grandement abandonné, un être qui a été oublié. Ce n’est qu’un enfant, au final, qui a été brutalement exposé à la démence lugubre qui peut régner en ce monde.

Il y a un trou béant, là où est supposé se trouver son cœur. Niel n’a pas connu la tendresse délicate d’une mère. Il n’a pas senti la protection paternelle, sur son être. Dès l’enfance, un traumatisme s’est glissé en son âme, au creux de sa chair, après avoir vu son père faire. L’anglais a peur des femmes. Il n’ose les observer, il n’ose les approcher. C’est de loin qu’il les admire, les yeux grands ouverts, attentif à leurs moindres mouvements. Mais pourtant, jamais il ne les approche. Il ne le peut tout bonnement pas. Car il a cette peur, au fond de ses tripes, de leur faire du mal. De les blesser et de les détruire comme son père l’a fait tant de fois. On pourrait le juger puceau, si l’alcool n’avait pas gagné le combat contre sa peur à quelques rares reprises. Il n’en reste pas moins que Niel est maladroit envers les femmes, les fuit comme la peste et se transforme en flanque tremblotante lorsque l’une d’elles s’approche de lui pour lui parler.

Temple des maux et des blessures, Niel est un ensemble de choses qui, à lui seul, nous fait détourner les yeux, mal-à-l’aise. Le jeune homme n’a jamais demandé à être ainsi, pourtant. Mais le destin s’est acharné avec grâce, sans la moindre gêne, et ce sont l’innocence de son âme et la joie de son cœur qui en ont souffert. Il est étrange de voir que pourtant, un sourire a toujours de la place sur les lèvres du grand gringalet. C’est alors un garçon brisé, grand et maigre qui vous observe dans la rue. Le reflet de ce que vous ne voulez pas être, de ce qui se terre peut-être au plus profond de vos peurs. Et il vous observe, un sourire tremblant et incertain sur les lèvres, les prunelles grandes et globuleuses, semblant absorber votre âme. Et puis à un moment, la présence s’efface, car il jette un regard à sa montre, paniqué, avant de partir à toute vitesse, en retard comme toujours.



Sous l'océan


PSEUDO - .neo PRÉNOM - mélanie ÂGE - vingt T'AS CONNU LE FORUM OÙ - brûlez l'innocence.  2168317055  COMMENTAIRE(S) - pardonnez moi, j'ai pas su résister brûlez l'innocence.  2656410340POISSON PRÉFÉRÉ - jaz brûlez l'innocence.  1326200149CODE AVATAR -
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Dernière édition par Niel Ambrose le Mar 9 Juil - 14:31, édité 8 fois
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Niel Ambrose
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MessageSujet: Re: brûlez l'innocence.    brûlez l'innocence.  Icon_minitimeSam 6 Juil - 19:30


© crédit.


Le murmure de ta vie
Or, cette proie échue à ces démons des nuits, n'était autre que ma vie en loque, aux ennuis vastes qui vont tournant ainsi toujours, déchirant à larges coups de bec, sans quartier, mon âme, une charogne éparse au champ des jours, que ces vieux corbeaux dévorent en entier. ▲ nelligan



Langoureuse caresse le long de ta gorge; tu as les prunelles voilés, le sourire dessiné. Tu es l'éternel évadé, celui qui s'est échappé de la captivité. Tu es le finement dressé, le cheval de grande race qui a échoué. Tu as rêvé de liberté, tu t'es déchaîné, effacé, sauvé. Et tu es là, maintenant. ; l'alcool plein la gorge, tu ris sans réellement le faire. Tu ne sais pas le faire, après tout. Après que tu ne connais que quelques pas, ceux dressés et exigés, et tu ne connais rien de la société, des gens cultivés. Tu es un être oublié, épris d'un peu de pitié et de mauvaises volontés. Faux. Tu n'as pas la moindre volonté ; tu ne sais pas ce que ce mot soit signifier. Tu trembles, perdu dans la nature ; le nectar qui se gorge de ta vie te fait un brin tomber dans l'oubli. Tu bois pour ne pas savoir ;pour ne plus savoir. Pour ne plus savoir que tu n'es qu'un pantin, là, abandonné, les cordes coupés. Tu les as coupé toi-même, sans être guidé, et depuis, tu demandes à marcher. Mais tu ne l'as jamais fait ;tu n'as jamais amorcé le moindre mouvement par toi-même, sauf celui-là. Tu restes là, donc, au milieu du noir. Tu sens la Mort, seul point de rempart, près de toi. Étrange que cela puisse être, c'est une caresse presque apaisante. Tu souris, l'esprit évadé. Tu n'es plus un prisonnier ; qu'un pauvre être effacé,  mais pas un prisonnier. Tu t'es libéré. Triste réalité. Pourtant, tu trembles au moindre mouvement. Tu te casses à chaque bruit, te fracasse contre la vie. Tu es un tas de débris, un sac emplis de confettis. Prêt à être détruit, tu es là, bien assoupi. Tu souris, pleurant, larmoyant, attendant. Tu ne sais pas. Tu ne sais rien. Tu ne connais rien.

« Je voulais vous écrire depuis bien des jours, déjà. Depuis toujours, certainement ;il est sans surprise d'apprendre que je n'en ai pas la force. Cette lettre est certainement la sixième que je commence, à votre adresse, et qui ne trouvera certainement jamais de fin. Car il y a trop de choses, et si peu de mots pour toutes les dire. Je vous hais ; ces mots me semblent bien maigres, et pourtant si lourds, pour qualifier mon sentiment à votre encontre. Vous êtes mon père, après tout, et jamais vos doigts ont été posés sur mon être. Vous m'avez correctement élevé, selon les dires des gens. Je suis un garçon fort appréciable, du moins pour les professeurs, et cela de par mon silence. Mais vous avez fait des choses, pourtant. Des choses qu'un père - ou un homme, tout bonnement - ne devrait pas faire. Le savez-vous ? Que j'ai vu, et entendu. Les cris, là, depuis votre cabinet.  Vous avez détruit. Détruit des gens, pour votre bonheur. Mère est partie pour cette raison, n'est-ce pas ? Lorsqu'elle a vu, au creux d'une nuit, vos mains sur le corps de votre fille ; ma soeur. Elle s'est tue, et elle est partie. Je ne sais pas si je la hais encore plus que vous, pour un tel acte. Suis-je idiot de croire qu'elle aurait pu nous sauver de tout cela ? Mais de quoi, exactement ? Est-il triste de savoir que, prisonnier de cette vie, je n'en vois rien de mal ? Vous avez violé, pourtant. Plusieurs fois, et diverses personnes. Vous avez mené des gens à la mort, alors que vous étiez supposé les sauver. Ma soeur, votre fille, la première. C'est les veines tranchées que je l'ai trouvé, peu de secondes après l'acte, au milieu de la cuisine. Saviez-vous que je n'ai pas pleuré ? L'acte m'a semblé... naturel. Je l'ai observé, tout bonnement, sans la juger. Je n'ai pas pleurer ; à quoi bon pleurer, en sachant parfaitement qu'elle fuyait pour un monde meilleur. Je lui en ai voulu un peu, pourtant; elle est partie sans moi, elle aussi, et elle m'a abandonné à votre portée. Vous ne m'avez pas touché, pourtant. Pour ça aussi, je vous déteste. Pour m'avoir laisser si à l'écart de tout cela, et avoir poser une main réconfortante, sur mon épaule, et des encouragements, à mon oreille. J'ai cru, longtemps, et aujourd'hui encore, que vous pensiez faire de moi un quelconque reflet de ce que vous étiez. Que j'étais votre digne fils, et votre tracée, au fils du temps, deviendrait le mien. J'y crois aussi, vous savez. Que mon destin, aussi triste soit-il, se trouve à disparaître au creux du votre pour ne devenir qu'un. C'est certainement pour cela, au fond, que je vous déteste autant. Car vous m'avez façonné, doucement, pour faire de moi l'être souhaité, sans me permettre d'exister. Je n'existe pas, tout bonnement pas, même loin de vos doigts. Je n'y arrive pas ; le moindre pas loin du sentier me semble être une agonie, et je ne sais plus ce qu'est un respire. Je ne parviens à rien, après tant de temps entre vos doigts. Je ne parviens plus à rien. Je ne suis jamais parvenu à quelque chose, pour tout dire. Et cela, j'ose croire, est entièrement de votre faute. Mais à quoi bon vous accusez ? Les choses ne vont jamais changer. »

Tu trembles, les doigts contre le crayon. La page se voit rapidement froissée, les mots oubliés, brûlés. Tu fermes les yeux avec force, avant de prendre une nouvelle gorgée de ta bière. Voilà deux semaines ; deux semaines maintenant que tu te trouves à Douvres, ayant fui les cours, ayant fui ton père, à l'écart de tout. Aristée est ton seul repère ; sans lui, tu ne sais pas quoi faire. Au final, tu es devenu l'ombre de quelqu'un d'autre tout bonnement. Incapable de respirer sans une quelconque bouée. Tu t'y es accroché, les bras légers, les yeux fermés, en oubliant ses pêchés,  te laissant emporter au travers des vagues blasées.


Cette histoire, oh tendrement triste, comme histoire. Tu en pleures la nuit, lorsque tes pensées s'y égarent. Tu n'aimes pas y penser, toi qui est si égare. Et pourtant, c'est dans la noirceur la plus profonde que tes pensées se perdent, et que ton monde se brise. Tu ne penses pas ; les choses dansent trop, tout autour de toi. Ce n'est qu'une danse inlassable, insaisissable qui te brise un peu plus à chaque pas. Et pourtant, tu restes là, bien nu dans le lit, dans la nuit. Les draps caressent ton corps de leur touché presque obscène, ayant vu trop de scène, toi, tu refroidis tendrement, te rapprochant un brin de la Mort. Elle est douce, si douce contre ta peau. Ce n'est qu'un lit douillet, ta tendre maîtresse qui s'y glisse ; elle ne cesse de te cajoler délicatement, presque maternelle, comme elle le fait depuis tant d'années. Oh, elle t'aime ; elle t'aime d'un amour fort, si fort qu'elle les fauche tous, tout autour de toi. Et toi, tu les observes, et tu observes le sang, nacre et lourd, qui se glisse sur le parquet. Il n'y a pas de tristesse, au travers de tes paupières, il n'y a pas de joie ; qu'un simple ramassis de n'importe quoi. Et tu restes là, les yeux grands ouverts, le coeur asséché, et, au bord des lèvres, une envie de vomir. Tu ne peux détourner les yeux  ; ils y sont accrochés, visés, collés. Tu te laisses tendrement torturé par son doux spectacle, et contre ta nuque, caressante, elle te murmure de jolis mots, des mots d'amour obscène, en te réclamant comme sien. Elle s'offre son amour ; elle t'offre une vague de mort.

Un sursaut te prend ; une envie de fuite, une envie de vie. Tu souris; c'est un pale portrait, une caricature un peu défaite. Peu importe. Tu te glisses hors des draps, t'éloigne de ses tendres bras. Tu souris, tu subis, tu frémis. Et puis, tu t'assois. Tu t'assois, sagement, et tu écris, là, nu, au milieu de la nuit. Tu écris, encore, toujours, des mots que tu ne cesses de penser, mais qui ne sont jamais adressé.


« Tu vois, n'est-ce pas ? Tu vois, n'est-ce pas, au fond de mes prunelles, ces chimères qui se font la guerre. Tu n'es pas stupide, Aristée ; j'ai bien vu, fort souvent, une multitude de question, au fond de tes yeux. Lorsque, au creux des miennes, ma douleur ne pouvait être qu'apparente. J'ai bien souvent voulu t'en parler, tu sais ; je n'en ai jamais eu la force, peu importe le « courage » que je puisse ressentir - ou penser ressentir, plutôt -. C'est triste, n'est-ce pas ? Que je ne puisse enligner deux mots sans me perdre, sans nous perdre, et plonger ma tête au fond de l'eau. Il n'y a que des bulles, des brides de mot à peine audible qui s'échappe de mes lèvres, et ce, à longueur de temps. Et de mon coeur, parfois, souvent, un soupir quémandeur, un sentiment de peur. Je ne sais pas, en fait, pour quoi je ne parle pas. Pourquoi je n'y arrive pas. J'aimerais, tu sais. Il n'y a pas eu de voix belle et nette pour le petit Niel, lorsqu'il a vu le jour. Ou alors, si elle a existé un jour, les doigts de mon père s'y sont enroulés, et il me l'a enlevé. Un peu comme dans la petite sirène, tu sais ? Quand Ursula vole la voix d'Ariel. Pas que je sois une sirène, ou alors une adolescente rousse un peu idiote, mais l'idée reste la même. Mais je m'égare ; désolé, je suis toujours comme ça, même par écrit. Tu dois en rire, n'est-ce pas ? Tu en ris toujours, après tout. Je suis toujours ailleurs, l'esprit dans les brûmes, ou dans les tenètres, qui sait. Je ne sais pas ; c'est une constatation presque triste. Je ne sais pas si, autour de moi, ce sont les ténèbres, ou quelque chose d'autre. Je ne le sais tout bonnement pas. Car je ne connais que cela, tu sais, alors, la lumière, la noirceur, pour moi, c'est peut-être autre chose. Peut-être que ton soleil, il me tuerait sur place, si j'en venais à le voir. qui sait ? Pas moi. Je ne sais rien, moi ; je ne veux rien savoir, tout bonnement. Que vivre, un peu, toujours plus, et sentir un souffle, entre mes lèvres, en l'absence d'un poids, sur mon âme, sur mon coeur...sur mon être. Je ne sais pas. Je ne sais pas pourquoi j'écris, en fait. J'écris, tout bonnement, pour combler l'absence de mots, et de sommeil aussi, peut-être. Mais j'écris ; je ne sais pas pourquoi, mais c'est pour toi - ou alors, pour moi - . Tu sais, Ari, tu as été le premier. Le premier d'une petite montée. Un éclat de soleil, peut-être, dans ma vie. Il va s'en dire que j'ai été particulièrement ébloui ; tu sais que j'ai pleuré, la première journée de ton arrivé ? Lorsque tu es arrivé, que j'ai appris qu'il y avait un autre, dans ma chambre. J'ai pleuré, dans mon lit, après que tu sois sorti. Tu as passé la journée à me dévisager, alors que je ne faisais que me défiler. Je n'ai pas répondu à tes paroles avant bien des jours; tu as du en avoir marre de cet idiot incapable de dicter la moindre phrase, répondant par des mots à demi dit, et des gestes brisés. Je me suis dit ; je suis foutu, lui aussi, il va me détester ; cracher et m'effacer, briser et rigoler. Mon père a toujours fait ça ; tu le sais, n'est-ce pas ? Tu dois certainement le savoir. Mais ce qu'il a fait ? Je ne sais pas ; même moi, je ne connais pas toute l'histoire. Je ne souhaite pas y prêter une quelconque attention, et surtout, lui donner de l'attention en la contant aux autres. Pour leur dire quoi ? « Oui, mon père est psychiatre. Avec les enfants, et les adolescents, certainement. Oui oui, il a toujours apprécié la viande fraîche. Ma soeur a été sa favorite, je crois. Moi ? Non non, il n'aurait jamais toucher à un rat, voyons. Mais j'ai vu ; j'ai entendu. Les cris, les pleurs. Son corps qui jouit, sa semence qui les pourrit. Et son sourire, sur ses lèvres, une fois qu'ils sont partis. » La connais-tu, cette histoire là, Ari ? As-tu fait des recherches  ? J'espère que non. Il y a des choses qui sont faites pour être sous silence. Tu sais, je  - »

Mais il fait noir, et il fait pur, tout autour. Aristée gémit, dans le lit. Il fait froid, cette nuit. Aristée a froid, là, seul dans le lit. Tu l'observes en silence, là, les yeux globuleux, les doigts crispés sur le crayon plomb. Tu as mal ; un peu, peut-être trop .Tu sens la brûlure du bois, tout juste là, contre tes doigts. Une chandelle danse, près de toi, rend tes traits encore plus étrange. Tu sursautes, tremblant, lorsqu'Aristée change de position, au travers des draps ;  ses paupières frémissent un peu. Ça te fait encore plus peur. Alors, tu prends la feuille, et tu te noircie les doigts des mots qui y sont, en la froissant Tu la froisses de toute tes forces, d'un mouvement sec, avant de le jeter sur la flamme, et de la faire brûler. Tu gémis, douleur, peur, lorsqu'elle touche le bout de tes doigts. Tu as mal ; c'est une habitude constante, une dépendance. Puis, rat que tu es, tu te glisse au travers des draps, le prenant dans tes bras.

Tu trembles de peur, de malheur, contre son odeur. Aristée est noir, noir de vie, noir de cendre, noir d'ennuis. Tu t'y colles pourtant, cherchant un peu de remontant. Tu ne sais pas réellement ; tu es juste bien, comme ça, et le reste importe peu. Il bouge d'un maigre mouvement, et tu sursautes, pourtant. Tes yeux sont grands ouverts ; tu guettes la guerre, la moindre violence. Son bras glisse, tombe contre ta peau, et une claquement résonne, presque mort, mais néanmoins soupirant. Tu observes, les yeux apeurés. Tu vois la rougeur, doucement, prendre place sur sa peau. Une marque. Une marque. Tu paniques, t'agites. Un peu, à peine, quelques tressauts traversant ton maigre corps. Tu respires par le nez, la bouche, sans savoir lequel des deux parvient à te calmer. Et tu murmures, être du noir au travers du noir, brisé, effacé ; « ça - ça va. tout v-va bien. » Tu as les yeux fermés bien fort, pour te plonger un peu plus dans le confort du noir. Ton corps est crispé de tout part.  « ari - c'est-t ari. tout va b-bien. » que tu te dis, des heures, des lunes, avant de t'assoupir.




Dernière édition par Niel Ambrose le Dim 7 Juil - 22:25, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: brûlez l'innocence.    brûlez l'innocence.  Icon_minitimeSam 6 Juil - 19:45

brûlez l'innocence.  3658940345 mon niel à moi **
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Niel Ambrose
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MessageSujet: Re: brûlez l'innocence.    brûlez l'innocence.  Icon_minitimeSam 6 Juil - 19:47

mon ari à moi brûlez l'innocence.  1390553708
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Oze Cyganik
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MessageSujet: Re: brûlez l'innocence.    brûlez l'innocence.  Icon_minitimeSam 6 Juil - 20:11

le fameux niel. brûlez l'innocence.  1467249500 
(le gif du petit chat ... Crying or Very sad )
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Niel Ambrose
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MessageSujet: Re: brûlez l'innocence.    brûlez l'innocence.  Icon_minitimeSam 6 Juil - 20:17

et oui brûlez l'innocence.  1467249500
ce petit chat est trop merveilleux brûlez l'innocence.  2775533418
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MessageSujet: Re: brûlez l'innocence.    brûlez l'innocence.  Icon_minitimeDim 7 Juil - 0:25

je te baise.
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MessageSujet: Re: brûlez l'innocence.    brûlez l'innocence.  Icon_minitimeDim 7 Juil - 6:42



J'ose poster bien que je ne sois pas validé, mais j'aime vraiment ce début de fiche et je supplie une réservation pour un lien brûlez l'innocence.  2416960414 brûlez l'innocence.  2416960414 
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Pan Beauregard
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MessageSujet: Re: brûlez l'innocence.    brûlez l'innocence.  Icon_minitimeDim 7 Juil - 7:09

encore toi brûlez l'innocence.  1467249500
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MessageSujet: Re: brûlez l'innocence.    brûlez l'innocence.  Icon_minitimeDim 7 Juil - 7:24

Oh, Matt I love you
Il a l'air trop bien, ton Niel, trop mignon à sa façon brûlez l'innocence.  621579218
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Niel Ambrose
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MessageSujet: Re: brûlez l'innocence.    brûlez l'innocence.  Icon_minitimeDim 7 Juil - 9:15

voyons saga, calme toi petit brûlez l'innocence.  1326200149 brûlez l'innocence.  2656410340

awwwn ça fait trop plaisir brûlez l'innocence.  1390553708 évidemment que je te réserve ça I love you

oui encore moi brûlez l'innocence.  684342796 c'est mal je sais, mais brûlez l'innocence.  621579218

merci maude I love you
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Cerbère du Maurier
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ATTENTION CHIEN MÉCHANT
alors, ô ma beauté! dites à la vermine qui vous mangera de baisers, que j'ai gardé la forme et l'essence divine de mes amours décomposés !

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MessageSujet: Re: brûlez l'innocence.    brûlez l'innocence.  Icon_minitimeDim 7 Juil - 16:20

plein plein de neo partout brûlez l'innocence.  3725391601 
j'approuve Oui
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Noe Pandore
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MessageSujet: Re: brûlez l'innocence.    brûlez l'innocence.  Icon_minitimeDim 7 Juil - 18:56

il m'a l'air très bien ce niel. puis matt alors. I love you 
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Dali Lazarre
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MessageSujet: Re: brûlez l'innocence.    brûlez l'innocence.  Icon_minitimeDim 7 Juil - 18:58

oh merci brûlez l'innocence.  2775533418 j'espère que la suite vous plaira tout autant brûlez l'innocence.  1467249500
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MessageSujet: Re: brûlez l'innocence.    brûlez l'innocence.  Icon_minitimeDim 7 Juil - 20:29

Niel c'est mon bébé ... brûlez l'innocence.  3658940345 
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MessageSujet: Re: brûlez l'innocence.    brûlez l'innocence.  Icon_minitimeLun 8 Juil - 4:14

Oh gosh, ce que tu es beau toi brûlez l'innocence.  1467249500 !
Bienvenue et bon courage pour ta fiche ! I love you 
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Niel Ambrose
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MessageSujet: Re: brûlez l'innocence.    brûlez l'innocence.  Icon_minitimeMar 9 Juil - 14:26

merci brûlez l'innocence.  2661278753
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MessageSujet: Re: brûlez l'innocence.    brûlez l'innocence.  Icon_minitimeMar 9 Juil - 14:40

Saga Bright a écrit:
je te baise.

toujours sur la même longueur d'onde, saga et moi brûlez l'innocence.  1001894684 

rebienvenue I love you I love you 
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Cerbère du Maurier
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MessageSujet: Re: brûlez l'innocence.    brûlez l'innocence.  Icon_minitimeMer 10 Juil - 9:38

comment c'est beaaau brûlez l'innocence.  2416960414
tu connais la maison, hein brûlez l'innocence.  1467249500
j'valide donc, mon lapin brûlez l'innocence.  3944479909
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MessageSujet: Re: brûlez l'innocence.    brûlez l'innocence.  Icon_minitime

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