LIENS Ils effleurent tendrement tes mains, serrent sournoisement ton corps ; ils sont là, tout autour de toi. Des ombres sans visages, des marées qui ne cessent de te frapper durement. Ou alors, tendrement, des souffles chauds de la mer, doucement salés. Des soupirs de plaisirs, des larmes de lumière ; ils sont là, tout autour de toi ; les gens qui peuplent ta vie. Les gens qui, au final, tombent tous dans l'oubli; celui de la vie.

SUJETS Ils tombent, doucement, derrière toi. Les quelques cailloux qui racontent ta vie ; certains sont épuisés, d'autres sont miroités. Il n'y a pas réellement de différences. Ils sont tous là, au final, ces petits cailloux qui racontent ta vie. Les fragments de ton rocher tendrement modeler.

JOURNAL INTIME Il claque, contre le mur, contre le silence de la vie ; le cri de ton coeur. Il n'est jamais à l'heure, ce tendre menteur. Il n'est jamais des plus tendres, ce pénible petit organe d'ambre. Alors, tu souffles délicatement; tu sèmes les mots derrière toi, y gravant une date, des soupirs et des sanglots. Des rires tendres, des mots à ne plus comprendre. Tu sèmes ta vie, pour ne plus tomber dans l'oubli. Tu écris.