L'obsession des femmes est vitale, elle correspond à un besoin de vertu. ▲ Antonin Artaud
NOM(S) - Westwood. C'est un peu nul, ouais, un peu trop commun. mais j'suis un type commun, faut dire. Ça a l'mérite de donner envie d'vivre un peu plus, un peu plus longtemps, j'crois. Et puis au pire, les moments tristes comme ça, ça fait penser à Vivienne et on se dit qu'on est pas seul que tout est lié. J'aime bien mon nom, au fond. PRÉNOM(S) - Rey. C'est rauque et tout doux à la fois. c'est papa qu'a choisi, si j'me trompe pas. Il voulait un prénom français qui fasse à la fois fille et gars. En faisant des recherches pour trouver l'prénom parfait, l'prénom d'son coeur, il s'est foiré comme un con et m'a offert un nom d'famille. J'ai pris quand même. Depuis l'temps, je prends tout c'qu'on m'donne. AGE ET LIEU DE NAISSANCE - Ça fait d'jà vingt-sept ans. C'est long ving-sept ans surtout quand on s'ennuie. Vingt-sept ans sans bouger, les pieds ancrés à Douvres. Vingt-sept à me dire que j'finirai par fuir et je ne le fais pas. NATIONALITÉ - J'ai du sang anglais et puis d'l'américain, je sais pas vraiment d'où. maman m'disait que mon arrière-grand-père était un immigrant irlandais ayant épousé une anglaise établie là-bas. J'crois que c'est trop loin de moi pour que ça m'touche vraiment ces idées d'nationalité. J'suis de Douvres, moi, j'suis d'ma ferme et puis c'est bien assez. STATUT CIVIL - Je suis l'obsession, je suis l'homme vide, l'homme qu'on voit de loin et assez bien pour ne pas l'approcher. Je suis l'homme qui ne veut pas qu'on l'approche, qui se terre doucement, qui se retire dans ses ombres. Je suis seul, oui, car je suis l'obsession. ORIENTATION SEXUELLE - J'm'en fous de toute cette merde. J'aime le monde entier comme il est si j'peux un jour aimer Dali avec ses formes, avec son corps de femme. J'en demande pas plus. Nan, j'veux juste aimer Dali belle comme elle est maintenant. MÉTIER - J'suis gardien de vaches dans la ferme parentale. J'l'étais déjà avant même de savoir marcher de toute manière. J'suis le cowboy de la campagne qui borde Douvres et ça m'suffit bien. L'vieux type avec la clope à la bouche qui fait semblant d'avoir des valeurs. Avoir des principes, ouais. c'est ça mon métier. GROUPE - Amants aimants. AVATAR - Kurt Cobain.
Le chant de l'âme
J’crois que j’suis pas beau à voir. J’crois que j’ai dans les poches tout ce que les autres ont pu un jour vomir sur mon chemin. J’crois que j’ai dans les veines un sang américain qui pu la haine raciale. J’crois que je suis pas bien fier de ma famille. J’crois beaucoup d’choses, ouais. Aussi un peu que j’me suis bien foiré pendant tout un tas d’années. J’suis pas l’genre de type sympathique qu’on vient voir, avec lequel on discute sympathiquement autour d’une tasse de thé. (Le thé c’est dégueulasse, t’façon.) Nan. Ils disent cynique, en général, quand ils parlent de moi. Acerbe. Violent, peut-être. Mes mots sont violents ouais. Mes mots je les crache, je leur crache à la gueule. Je veux plus de mots, plus de mots à dire maintenant, comme ça j’pourrai plus tard me taire à tout jamais. J’ai peur d’en dire de trop alors j’en dis pas assez. C’t’un bon équilibre. J’veux vendre au monde tout ce qui est en trop chez moi, les mots en font parti. J’suis un type bien trop silencieux. J’parle par mes gestes et par mes silences et par mes insultes parce qu’au fond, c’est tout c’que j’dis bien. Les rares phrases qui parviennent à déchirer mes lèvres, elles se finissent par un putain, c’est comme un rituel. Putain. Ça allège le poids des mots, les insultes. On t’prend moins au sérieux, comme ça. Les gens laissent tranquille, ils pensent que tu manques de culture, tout ça. J’préfère passer pour un con et qu’on me laisse en paix. C’t’un choix, peut-être un peu triste, mais c’est comme ça, ouais. Puis être tout seul, ça m’fait plus de café, j’ai pas à en proposer à tous ceux qui passent le pas de ma porte. J’suis p’t-être un peu égoïste, ouais, mais c’est comme ça qu’on m’a appris la vie, tu vois ? Pense à ta belle gueule et vois ensuite pour celle des autres. Une philosophie d’tous les jours que j’ai jamais mis de côté. Ça m’correspondait sûrement de trop pour que j’l’oublie comme ça, du jour au lendemain, juste parce que papa, c’lui qui m’avait toujours dit ce genre de choses, s’était décidé à calancher, sans trop m’en parler, sans trop me demander mon avis. Mes pieds bien calés dans mes bottes de faux cowboy, de cowboy anglais, je marche avec les idées d’mon père comme sac à dos, ma connerie au vent, tentant de protéger tant bien que mal celle de ma mère, m’abritant sous celle de mon père. Ouais, le côté obstiné, tout ça, un peu barbare, un peu fou sur les bords, c’est d’famille, quoiqu’on en dise, quoiqu’on veuille croire. C’est certainement une sorte d’excuse pour pas avoir à trop culpabiliser d’mes mots violents, d’mes gestes violents, d’mes pensées violentes, mais ça marche pas trop mal alors je vis avec. J’me dis qu’au fond, j’ai peut-être pas totalement tord. Qu’au fond, j’pouvais certainement pas m’en sortir autrement. Toute cette merde qu’ils appellent le destin ouais. C’pas pour moi, nan, mais quand ça aide, j’dis pas non, quoi. J’prends tout c’qui peut m’aider à m’élever moi-même de toute façon. Tout c’qui rend la vie un peu moins dure. Qu’on s’le dise, si je prends pas tout seul, je sais bien qu’il y aura jamais personne pour me donner c’que j’cherche. Ça fait un putain d’moment que j’me fais plus un joyeux tas d’illusions à ce sujet là. J’suis un même réaliste, ouais, c’t’une des seules choses que j’ai toujours franchement été. Réaliste. Contrairement aux autres, ouais, j’ai pas d’leur merde dans les yeux. J’me mens un peu, pour le principe, mais j’ai toujours cette putain de vérité collée à la rétine, j’m’en séparerai pas, jamais, j’le sais bien, j’le sens bien. Elle se colle juste là pour mieux te dire de jour en jour qu’elle ne t’oubliera pas. La vérité n’est qu’une catin qui ne s’assume pas. Une amie, en somme. J’aime bien la vérité, parce qu’on dit qu’elle fait mal et qu’on a pas tout à fait tort, nan. Elle s’insère doucereusement entre chaque pore de la peau et une fois qu’elle est bien lovée en dedans, qu’on croit qu’elle est là pour not’ plus grand bonheur, elle explose de toute part et répand le sang dans un carnage grossier, celui qu’on méritait, et jamais rien de plus. Jamais un mot d’trop, la vérité. Elle sait parler comme il faut, elle. Parce que le moindre mot de trop, et ça y est, d’un coup d’un seul on bascule dans cette merde de mensonge. Le mensonge est un cousin d’la vérité, certainement. Et quelle pute, lui aussi ! Mais en moins subtil, voyez ? L’mensonge, il tente pas d’faire croire qu’il est quelqu’un de bien. Il arrive sur l’devant de la scène en gueulant avec une certitude que lui seul maitrise si bien, en gueulant qu’il n’est qu’un enfoiré. Un peu comme moi. Je n’admets que la vérité, certainement parce que je suis moi-même le mensonge. Je ne m’admets pas moi-même. Je n’veux pas de moi-même. Je me rebute et je me hais ; je fomente ce complot qui me détrônera. Je crache à ma propre gueule ces mots qui blessent, cette foutue vérité, cette vérité d’mes deux. Et puis merde j’dis plus rien. C’est trop violent de dire. J’préfère fermer ma gueule et bouquiner un peu. Rouler une clope parfois avant d’boire un café. En buvant un café. En silence, toujours. Dans cette ferme à la con, le seul bruit qui romp cette drôle de monotonie, c’est çui des vaches qui hurlent à fendre l’âme parce que les écuelles de mesdames ne sont pas assez pleines à leur goût, parce que l’herbe est plus verte à côté et la mouche moins vivace. Ce genre de chose quoi. Ce genre de chose qui m’donne envie d’foutre le camp. Qui m’font m’poser quelques questions quand j’ouvre les yeux au matin. Et qui font aussi que malgré toute cette merde, j’suis là d’puis tout ce temps, que j’suis encore dans cette ville moisie, dans ce pays pourri et sur cette terre de merde. J’m’attache plus à grand chose. A ma ferme, mes terres, mes origines, ouais : ce dernier souvenir de papa et maman. A ça, et à Dali et puis c’est tout et ça m’suffit.
Sous l'océan
PSEUDO - Oscar. PRÉNOM - Eve. ÂGE - 17 piges. T'AS CONNU LE FORUM OÙ - DTC. COMMENTAIRE(S) - Il est 6h le jour se lève. POISSON PRÉFÉRÉ - . CODE AVATAR -
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Dernière édition par Rey Westwood le Jeu 1 Aoû - 19:28, édité 1 fois
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Sujet: Re: Rey Westwood - Il est terrible le petit bruit de l'oeuf dur cassé sur un comptoir d'étain Jeu 1 Aoû - 1:04
S'il est difficile de vivre, il devient de plus en plus impossible et inefficace de mourir. ▲ Antonin Artaud
Jusqu’à ce que je naisse, faut le dire, j’pensais pas que j’allais naitre un jour. Ma première minute sur terre, j’avoue qu’j’men souviens plus bien, mais j’suis sûr, elle a dû me sembler folle. Un truc inattendu, qui prend au bide, comme ça. C’est pas comme passer de la vie à la mort, ça, on s’y attend. Nan, c’est passer de rien à la vie. C’est tellement plus fou, tellement plus jouissif. C’est commencer à respirer comme un con et se dire qu’on aurait jamai pu rêver mieux. J’suis sûr, j’suis l’genre de type qu’a été heureux, quand il est né. Après, soyons honnêtes, ça s’est un peu dégradé. Faut dire, j’ai pas été aidé.
J’ai grandi dans une ferme à la con, totalement perdue dans les campagnes qu’entourent Douvres. Ces campagnes que tu connais pas si on t’en a jamais parlé. J’ai pas franchement pris mon pied à vivre mon enfance. Rien d’follement bandant qui t’fais dire que si tout était à recommencer, tu referais pareil, loin de là. Plutôt une routine sans rien qui t’accroche, sans rien qui t’prends le bras pour te retourner et te dire de regarder ce foutu passé, c’passé que tu n’reverras plus et qui te fera tout regretter. Disons que si j’avais à me retourner pour regarder cette espèce de route pas droite, trouée, dont l’bitume est à refaire, y’a qu’une seule chose qui m’accrocherais un peu le regard. Le visage d’une gamine. D’une gamine bien trop belle pour être vraie, bien trop vraie pour que je pose la main dessus. Même mes parents en vie, ça me suffirait pas à revenir en arrière, au fond. Et je m’dégoute même plus de ça. J’me dégoute plus de rien de toute façon. J’ai passé l’âge de m’dégouter de quoique ce soit. À vingt-sept ans, on est pas dégouté, plus au moins. Soit on avance, soit on crève. Le prochain palier est plus loin. Comme un con, pour l’visage de gamine qui hante un peu mes nuits, j’ai décidé d’avancer, encore quelques pas, encore un peu, juste pour pouvoir tendre la main assez loin pour prendre la sienne. Quand on songe autant qu’ça à avancer, on oublie parfois d’faire certaines choses. On oublie d’parler, par exemple. J’ai un peu oublié comment on f’sait. J’ai la voix rauque d’un sourd alors que j’fais que ça, écouter, depuis le temps.
Je crois qu’maman est morte quand j’étais encore assez gamin. L’médecin, un vieux barbu qui m’plaisait pas tant que ça, qui ressemblait de trop à l’assassin dans les films, il a dit qu’elle était trop malade pour garder les pieds sur le sol. Moi, j’ai cru que dalle de cette merde, j’étais bien persuadé d’détenir la vérité. Moi je l’savais, c’est lui qu’avait tué maman. J’lui en ai voulu des années. Quand il passait dans sa bagnole merdique sur l’chemin d’terre, pour venir voir papa et parler d’ses poumons, j’lançais des cailloux sur l’capot, sachant très bien qu’j’me ferais engueuler le soir. J’en avais rien à foutre. Chaque caillou lancé, c’était maman qu’était un peu vengée. L’médecin a cessé de venir. Morts, ils ont dit. Un autre, un de plus, un qu’on mettra au dessus du cadavre de maman dans l’cimetière. Quand il est mort ce pourri là, j’en ai un peu moins voulu à papa, sans trop savoir pourquoi. J’avais l’sentiment qu’elle était tout à fait vengée, c’coup-ci. Que c’était plus un p’tit caillou sur l’capot mais une grosse pierre dans la gueule de monsieur l’assassin. Ouais, même déjà, j’avais cette drôle de violence et dans mes mots et dans mes actes. Mes mots à l’intérieur parce que j’ai arrêté de parler à la mort de maman. C’est maman, en fait, qu’a tout cassé en moi. Tant pis. J’ai continuer à avancer. Un cowboy, ça s’arrête jamais d’marcher sinon l’indien lui tire dans l’dos.
J’suis un cowboy depuis qu’j’ai huit ans, à peu près. Depuis qu’les deux mômes de la grange d’à côté, qu’les deux marmots du pépé ont eu l’âge de tenir debout et d’discuter un tant soit peu avec moi des idées folles que nous offrait le monde. J’étais heureux. Huit années à moisir seul dans une campagne déglinguée, ça vous ruine un bambin, assurément. J’m’étais trouvé deux joyeux compagnons d’jeux et j’avais pas l’intention de les lâcher. J’leur disais le monde, moi, d’entre mes dents déjà plus très blanches d’oublier d’les laver. Et dans la boue de d’vant chez nous, comme des fous, on jouait pendant des heures aux cowboys et aux indiens. Ils étaient les indiens et j’étais le cowboy. J’aurais dû comprendre à c’moment-là qu’on était déjà bien trop différent pour finir main dans l main. Dali elle jouait un indien, pas une indienne. Et puis même, depuis toujours, les cowboys, ils forniquent pas avec les indiennes.
Un jour, c’est papa qui meurt. Comme ça, sans rien d’mander. Il meurt tout comme il a vécu. J’l’entère tout seul, comme un grand, comme un con parce qu’il n’y a jamais personne aux enterrements de ceux qu’on aime, par chez moi. J’ai vieilli depuis l’temps. La barbe j’la laisse pousser. De mon enfance plus rien si ce n’est les dents jaunes et les bottes de cowboy. Même les deux mômes de la grange d’à côté ne vivent plus là. Ces deux petits, un garçon et une fille. Dieu sait que nous nous entendions bien. Le premier, le garçon, il s’appelle Marcus et s’il m’aimait jadis, il n’en est plus rien. Je n’ai même pas le courage de lire dans son œil ce qu’il ressent pour moi. Est-ce de l’indifférence, est-ce du dégout, est-ce de la haine ? Je ne comprends pas et ne veux pas comprendre. Un autre bout de mon passé enterré avec papa et maman. Mais tout ça, bordel, qu’est-ce que j’peux m’en foutre. Parce qu’à côté il y a Dali. Dali, malgré l’âge, on continue à jouer comme deux idiots, à s’rouler dans la boue et à s’frapper un peu, comme ça, pour le bonheur qu’on dit. Y’a son corps, là, juste contre moi, et moi je déconne de trop. J’ai envie d’choses folles que j’pourrai jamais faire. Parce que Dali, elle gueule à qui veut bien l’entendre qu’elle est un gars et pas une fille. Et j’y crois pas bordel, et je veux pas, mais j’suis pas foutument capable de lui dire. C’est ça, d’avoir choisi d’se taire. Même les mots importants, on les dit plus. Et puis dans ces moments sombres, ceux quand on croit qu’il n’y aura rien de pire après, on s’prend une nouvelle baffe dans la gueule. C’t’une idée contre laquelle on ne peut pas se battre. Le coup, moi, c’est une blonde, une putain de blonde qui me l’a mise. Ce corps, ce corps si doux qui allait tellement bien avec l’âme si belle de Dali, cette pute me l’a volé, la seule chose que j’aurais voulu prendre pour moi, juste pour moi. Même pas dans mon dos, nan. Elle est venue, comme ça et devant mon putain d’regard, elle s’est servie et a pris de Dali tout c’qui devait n’être qu’à moi.
Et j’ai fermé ma gueule, une fois de plus, une fois encore. J’me suis assis à la table de mon salon après avoir nourri mes vaches. J’ai posé mes yeux vides sur le mur vide de mon salon et j’me suis roulé une clope avec mon tabac gris. Une tasse de café d’vant moi. Et j’ai bu jusqu’à ce qu’elle soit vide, ma cafetière et mes placards vides de café. Et j’ai fumé, jusqu’à ce qu’il se soit envolé en entier, mon tabac gris, jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus un soupçon d’fumée. La chaise vide, en face. Moi sur celle de mon père. Cette chaise vide qu’il réservait à maman. Et quand j’ai essayé d’imaginer qui pourrait s’y asseoir, qui pourrait attendre que le temps passe à mes côtés, attendre patiemment les rides, il n’y avait que ton visage Dali. Désolé. Désolé, parce que je n’ai pas réussi à en mettre un autre. Alors je t’y ai invitée, à cette chaise, à t’y asseoir. Avec cette arrière-gout de dégout quand je me disais que ce putain d’matelat que tu partageais avec la blonde, tu ne le partagerais jamais avec moi. Cette fille pourrie jusqu’au cœur, j’en suis sûr Dali, j’en suis sûr, qui profite de ton obsession – oh combien moins belle que la mienne pour toi – pour se taper tout c’qui bouge dans ton dos. J’la laisserai pas faire Dali. Enfin… Si, j’la laisserai faire, mais j’te laisserai pas dans l’ignorance, jamais. Tu sais, cette vérité dont je n’me détache pas ? Je te l’offre toute entière. Je te l’offre pour que tu réalises à quel point tu te trompes. Que tu réalises comme il est beau ton corps, comme je le veux ton corps. Comme je te veux entière et comme tu te soustrais de moi. Comme je ne tiendrai pas jusqu’au bout.
Tu sais, Dali, si un jour je déconne, si un jour j’vais trop loin. Si un jour, tout c’que j’ai pu voir dans mon crâne en fermant juste un peu les yeux, si tout ça ça arrive en vrai alors que tu veux pas, si j’ai plus l’envie, si j’ai plus l’temps d’attendre, j’t’en prie m’en veux pas trop. J’pose déjà, à l’heure qu’il est mes excuses à tes pieds implorant ton pardon. Mais j’suis qu'un homme Dali, j’suis qu’un homme. J’pourrai pas tenir jusqu’au bout. Désolé, Dali. Désolé.
Dali Lazarre
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Feuille de personnage ♒ âge: vingt-trois ♒ profession : classeuse de morts (réceptionniste aux columbarium ) ♒ le choix du coeur: brisé. jeté. fracassé.
Sujet: Re: Rey Westwood - Il est terrible le petit bruit de l'oeuf dur cassé sur un comptoir d'étain Jeu 1 Aoû - 1:07
mon obsédé préféré on va bien s'amuser, ensemble, comme toujours
Noe Pandore
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Feuille de personnage ♒ âge: dix-neuf ans. ♒ profession : allégorie océanique. ♒ le choix du coeur: l'Océan
Sujet: Re: Rey Westwood - Il est terrible le petit bruit de l'oeuf dur cassé sur un comptoir d'étain Jeu 1 Aoû - 9:06
kurt
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Sujet: Re: Rey Westwood - Il est terrible le petit bruit de l'oeuf dur cassé sur un comptoir d'étain Jeu 1 Aoû - 18:36
Noe Pandore a écrit:
kurt
Quel bon choix ! Bienvenue.
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Sujet: Re: Rey Westwood - Il est terrible le petit bruit de l'oeuf dur cassé sur un comptoir d'étain Jeu 1 Aoû - 19:19
Love à vous
Dali Lazarre
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Sujet: Re: Rey Westwood - Il est terrible le petit bruit de l'oeuf dur cassé sur un comptoir d'étain Jeu 1 Aoû - 20:25
je te dirais bien que t'es parfait, mais ça serait mentir, et pas du tout bien pour ta grosse tête. bref, j'te valide, et profite bien de tes vacances, surtout
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Sujet: Re: Rey Westwood - Il est terrible le petit bruit de l'oeuf dur cassé sur un comptoir d'étain Lun 5 Aoû - 6:44
j'arrive un peu en retard, mais j'ai vu que tu avais cité antonin arthaud (il est terrible ce gars - si on peut le nommer comme ça. mais j'aime beaucoup ses poèmes, et son côté macabre, rescapé de l'asile...) enfin, j'aime beaucoup tes références (kurt cobain/vivienne), et ton style est vraiment parfait pour ce personnage, bref, bienvenue à toi
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Sujet: Re: Rey Westwood - Il est terrible le petit bruit de l'oeuf dur cassé sur un comptoir d'étain Sam 17 Aoû - 10:57
Jte tape dessus avec ma grosse tête, tiens ! (Plus elle est grosse, plus ya d'la place pour bien t'aimer quoi )
Oh, je t'aime fort toi comme tu aimes tout ça ! Je découvre Arthaud petit à petit, c'est particulier mais j'aime. Merci en tous cas
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Sujet: Re: Rey Westwood - Il est terrible le petit bruit de l'oeuf dur cassé sur un comptoir d'étain
Rey Westwood - Il est terrible le petit bruit de l'oeuf dur cassé sur un comptoir d'étain