Regarde-moi, on est semblable, il suffirait que l'on s'aime. ▲ f.a.
NOM(S) - Sanka, ça remonte de loin, ça sonne de sang. C'est cruel, c'est pauvre, perdu dans une maison plus humide qu'une éponge. Le souvenir d'un petit bout de femme avec un courage aussi grand que l'univers. PRÉNOM(S) - Ilir, la liberté. Et la liberté, elle fait grincer les dents, rouler la gorge. Ilir, tu parles d'originalité. AGE ET LIEU DE NAISSANCE - Entouré par les diamants, à Jwaneng, sa mère lui disait souvent que deux d'entre eux s'étaient logés dans ses yeux. Ça devait être son côté désespérément romantique. Et le petit, il souriait, sans vraiment comprendre la beauté de ses mots. Il souriait, de ce sourire qui n'a pas changé en vingt quatre ans. NATIONALITÉ - Botswanaise, petite parcelle d'Afrique qui n'a jamais vu la mer : tout est sec et aride, un peu comme son cœur. Le soleil y tape si fort qu'il semble brûler la terre. STATUT CIVIL - L'organe vital s'agite nerveusement dans sa cage osseuse, juste pour vivre. Il ne pense à personne, accélère la cadence sous l'effort. Le cœur est vide, vide d'amour. ORIENTATION SEXUELLE - Sa peau rugueuse comme du papier de verre irrite le corps des jolies filles. Elles pleurent, entre ses doigts trop brusques. Ilir ne comprend pas ce qu'elles attendent de lui. Il les trouve trop fragiles, trop précieuses pour lui. Les hommes, eux, laissent l'animal briser les chaînes. Ils ne fuient pas. Ils en redemandent, même. En définitive, les hommes sont encore plus beaux que les femmes. MÉTIER - Blessé par une balle, les armes sont abandonnées sur le champs de bataille. C'est à cause de ce triste échec qu'il se retrouve ici, à Douvres. Recyclé en éducateur sportif, le temps semble s'être arrêté loin des coups de feu. GROUPE - éphémère infini. AVATAR - dudley o'shaughnessy.
Le chant de l'âme
Il n'est plus question de mélodie du ciel ou de l'Océan, de beauté infinie ou de clarté lunaire. On ne vole plus sur un nuage cotonneux d'amour et de vie. Les vagues ne s'échouent même pas, ici. Le bonheur semble avoir déserté depuis trop longtemps. Le vent a emporté avec lui les débris de sa beauté. Fermez les yeux, écoutez, vous n'entendez rien, même pas le son de l'eau. Oubliez la légèreté de vos rêves. Oubliez la. Coupez-vous les ailes, agissez. C'est une nouvelle façon de voir la réalité. Parce qu'Ilir, il est trop défoncé pour apprendre à voler. Ilir, lui, c'est la terre, brute et rude. Celle à qui on donne des coups de pelle pour la découvrir. Celle à qui on a toujours confié nos morts. Celle sur qui tout se repose. On la creuse parfois, parce qu'elle renferme la base de tout. La terre nous soutient mais personne ne la respecte. Des hommes sourient d'y trouver des pierres précieuses. D'autres lui marchent dessus en écrasant la vie qui s'en échappe pour un peu de goudron. Pourtant, tout le monde y prend racine quelque part. L'humanité est sourde à sa douleur. Jusqu'à ce que. Dans un élan de désespoir colérique. Ou dans une simple envie d'être entendue. Il lui arrive de trembler, de déplacer les montagnes, détruire les arbres. Et le peuple se meurt, le peuple pleure de cette violence.
Ilir, il est un peu comme ça. Une gentillesse que l'on a trop longtemps abusé. Des doigts se sont posés sur son âme sans songer aux effets qu'ils avaient. Des filles se sont moquées de lui, de sa façon presque romantique de les aimer. Il a pardonné au monde entier ses erreurs pour finalement se retrouver en tête à tête avec la mort. Lui aussi, dans un élan de colère fut recouvert du sang des autres. L'arme entre les mains, il était la faucheuse masquée, sous un casque trop lourd pour sa tête déjà détruite par les pensées. Les pierres précieuses d'Ilir se sont incrustées dans ses iris bleus. Elles pleurent parfois, sous un coup de pioche donné dans le cœur. Elles pleurent au nom de cette cruauté aperçue entre deux balles volant dans les airs. Le bruit de la chair résonne encore dans ses tympans. Il voudrait y retourner, Ilir, sur le champs de bataille. C'est là-bas qu'est sa place, avec d'autres soldats terreux. Sa vie n'est qu'une succession de combats. La vraie guerre, elle n'est pas ici. Elle est à l'arrière des tanks, cachée derrière une arme. Le cœur bat encore au rythme de la violence.
Ilir, une terre si sèche que plus rien n'y pousse. Même pas une brindille d'herbe. C'est pas un endroit où s'arrêter pour admirer le paysage, non, c'est juste un vieux volcan qui fait encore mine de dormir. Pourtant, demain, tout sera noir d'une caresse de lave. Ilir, il accepte qu'on l'approche mais laisse apercevoir le nécessaire. Pour en apprendre plus sur lui, il suffirait pourtant de creuser, lentement, sûrement, à la simple force de ses doigts. Il suffirait de prendre le risque de se salir les ongles. Avaler de la poussière. S'écorcher les phalanges, aussi, un peu. Et respirer, enfin, l'humidité d'un passé décomposé. Découvrir une vraie nature, un peu moisie mais étonnement généreuse. Mais personne jusqu'ici n'a trouvé les bons gestes.
Sous l'océan
PSEUDO - l'enfant sauvage. PRÉNOM - amandine. ÂGE - dix huit, toujours. T'AS CONNU LE FORUM OÙ - ollp. COMMENTAIRE(S) - plein d'amour sur vous. POISSON PRÉFÉRÉ - . CODE AVATAR -
C’est par la violence que nous nous sommes hissés au sommet, c’est par elle que nous nous sommes structurés, elle est la pièce maîtresse de notre évolution, de notre suprématie, et maintenant on veut croire qu’on la contrôle, qu’on la maîtrise. Connerie. La haine, l’agressivité sont le cancer que nous portons en nous, et le paradoxe est cruel : sans lui nous aurions disparu quelque part dans la préhistoire, et pourtant il nous ronge, il a besoin de toujours plus d’espace, c’est la raison d’être de la violence : bouillonner, croître, exploser. On propage ce cancer de génération en génération, on le transmet à nos enfants.▲ chattam
Sokhna s'éveille la première, comme à chaque matin. Ses yeux s'ouvrent lentement sur l'obscurité de la pièce. De la fenêtre s'insinuent quelques rayons de soleil, illuminent le teint de sa peau brune. Elle passe une main dans ses cheveux pour les ébouriffer et dissoudre les particules de nuit encore incrustées sur sa peau. Les voilà qui dansent nerveusement contre son visage de poupée. Un bruit désagréable quitte ses poumons, la fait grimacer. Les draps se tordent sous ses mouvements et troublent le silence immobile. La poussière se relève lorsque son corps s'étire dans la pénombre. Comparable à une panthère, son pied quitte le lit, se pose délicatement sur ce qu'on appelle un plancher. L'autre pied rejoint son frère. Les planches gonflées par l'humidité parviennent encore à craquer. Habituée, Sokhna n'entend même plus les fondations trembler autour d'elle. Sa chevelure tombe sur ses épaules. Les traits fixes, ses doigts attrapent une cigarette. Il est sept heures du matin, elle est encore un mur de briques. Les émotions ont désertées. Elle ne sait pas sourire, Sokhna, le matin. Pas avant d'avoir fumé sa cloque. Ses pupilles sombres, vides, caressent le briquet. La flamme embrase le bout de cigarette. La fumée ne tarde pas à s'insinuer dans ses poumons. La jeune femme croise son reflet dans le miroir. Elle grimace, à le trouver grossier depuis sa grossesse. Ses lèvres se posent sur le bâton de nicotine, comme pour embrasser un amant perdu. Cela fait des années qu'il est mort, celui qu'elle se plaisait à définir comme 'l'homme de sa vie'. Ça la rendait joyeuse, de se dire qu'un jour peut-être une bague épouserait son doigt. Sokhna baisse le regard, croise ses pieds sales. C'est fou ce que les choses peuvent changer si facilement. Ses espoirs d'avenir amoureux se sont retrouvés avorté, en même temps que la mort du soldat qu'elle chérissait tant. Lui, et ses grands yeux bleus. Les larmes remontent mais elle les chasse, froidement. C'est encore un tour de passe-passe consistant à ce que tout aille bien. Parce que pour Sokhna, le désespoir est une tare. Quelque chose qui glisse dans nos veines dans le but d'achever sa victime. Mais elle, petit bout de femme, ne se soumet pas à ses sentiments. Elle relève toujours la tête. Aussi fière qu'une statue. Sokhna quitte le reflet, s'aventure vers l'unique fenêtre de sa chambre/cuisine/salon/salle de bains -de ce tout en un crasseux-. La lumière transperce ses pupilles, dévore son âme. Et tandis que les minutes défilent, elle s'accoutume à la lumière dérangeante comme elle s'accoutume toujours à tout. De toute façon, ce n'était même pas une vraie lumière, celle tout droit venue du soleil. Aujourd'hui, le ciel s'est vêtu de gris, c'est toujours mieux que son bleu moche. Sokhna s'éveille en ce nouveau jour, les traits de son visage se détendent. Elle finit même pas sourire tout en passant ses doigts fins dans mes cheveux trop longs. Un tout plein d'amour maternel se dégage de son regard. Elle n'a même pas besoin de me dire « je t'aime. » Il suffit de voir ses yeux briller pour le comprendre.
C'est cette image qui a marqué mes esprits juste avant de sombrer. C'est elle que je me suis remémoré lorsque la balle s'est enfoncée dans mon torse, sans même y être invitée. J'ai pu la voir arriver, là, lentement, juste avant que le sang ne se déverse sur mes vêtements recouvert de terre. Une chaleur s'est mélangée à la tragédie, inconnue. Des bras enroulés autour de mon corps. Une voix qui s'élève, elle me supplie, je crois, de ne pas fermer les yeux. Le casque gâche ma vue, de toute façon. Le cerveau est absent, des doigts sans nom ni visage se posent sur la plaie, pour empêcher le corps de vomir ses entrailles. Mon prénom fuse à travers les balles. La guerre continue, elle se fout de me voir perdre la partie. Ça la fait même sourire, alors, elle continue, plus forte, plus haineuse. Partons tous les deux, douce haine. Il est temps de déconnecter. L'oxygène est rare, ici bas. Le sang est glacé, en plus. Les supplications ne suffisent plus à me tenir éveillé. Les yeux se ferment, sur l'image de ma mère, accoudée tendrement contre la fenêtre de notre minuscule cabane. Sokhna doit dormir pendant que son fils s'effondre au milieu de nulle part. À moins qu'elle ne ressente ma douleur, de nos cœurs reliés, comme elle me l'a si souvent répété. Qu'importe les pleurs, je m'en vais.
Et cette balle, là, logée, elle entraîne des tas de jolies surprises. Comme deux semaines de comas. L'enterrement de Sokhna, dans un trop plein d'amour. Que Dieu puise dans sa force. Des mois de rééducation. Des passages. Des encouragements. De la pitié, parfois, aussi. Beaucoup de douleur. Une vision différente de voir le monde. Un départ. Un boulot. Des prières. Douvres. Le début d'une nouvelle vie. Felipe. Surtout Felipe. Mon envie de lui mettre mon poing dans la figure. De l'embrasser, parfois. Mais surtout, de le frapper.
Des mois à tout reconstruire, pour renaître, là, sur un sol terreux, comme la première fleur, juste après la neige.
Dernière édition par Ilir Sanka le Ven 30 Aoû - 0:09, édité 6 fois
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Sujet: Re: neurasthénie de nos enfances. (ilir) Mar 27 Aoû - 20:31
ce mec est génial.
re-bienvenue.
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Sujet: Re: neurasthénie de nos enfances. (ilir) Mar 27 Aoû - 20:31
JE SUIS LE PREMIER. A EN FAIRE RAGER FELIPE Rebienvenue à la maison mon chou. Nouvel amant du coquin. Vends-moi du rêve
edit Kane tu fais chier, tu as cassé mon plaisir, merde !
Felipe Sabouraud
TU PRENDS MON ÂME.
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Sujet: Re: neurasthénie de nos enfances. (ilir) Mar 27 Aoû - 20:33
PAS TOUCHE À MON MEC.
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Sujet: Re: neurasthénie de nos enfances. (ilir) Mar 27 Aoû - 20:35
Je viens pas le toucher. La confiance règne à ce que je vois.
Felipe Sabouraud
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Sujet: Re: neurasthénie de nos enfances. (ilir) Mar 27 Aoû - 20:36
je marque mon territoire au cas *fait pipi partout et fuit*
Ilir Sanka
j'ai même vendu mon âme au diable,
pour ton sourire.
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Sujet: Re: neurasthénie de nos enfances. (ilir) Mar 27 Aoû - 20:56
ted, ton fail m'a fait sourire pendant cinq minutes facile en mode débile. merci, tous puis fel, va te faire soumettre, on urine pas sur ma personne.
Dernière édition par Ilir Sanka le Mer 28 Aoû - 19:24, édité 1 fois
Noe Pandore
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Sujet: Re: neurasthénie de nos enfances. (ilir) Mar 27 Aoû - 20:58
neurasthénie, j'aime ce mot. je le trouve beau dans son malheur. et ton gus, je lui ferais bien des choses, tiens. (mais quelqu'un est déjà dessus à priori) rebienvenue à toi !
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Sujet: Re: neurasthénie de nos enfances. (ilir) Mar 27 Aoû - 20:59
rebienvenue, jolie.
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Sujet: Re: neurasthénie de nos enfances. (ilir) Mer 28 Aoû - 4:55
Bondiou c'que le pseudo est beau. Et le mec aussi. Rebienvenue.
Pan Beauregard
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Sujet: Re: neurasthénie de nos enfances. (ilir) Mer 28 Aoû - 5:07
oooooooooh
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Sujet: Re: neurasthénie de nos enfances. (ilir) Mer 28 Aoû - 6:16
Ilir Sanka a écrit:
ted, ton fail m'a fait sourire pendant cinq minutes facile en mode débile. merci, tous puis fel, va te faire soumettre, on urine par sur ma personne.
Elsie Lattimer
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Sujet: Re: neurasthénie de nos enfances. (ilir) Mer 28 Aoû - 7:16
BÔ. (je commenterais plus intelligemment quand j'en aurais vu plus, promis )
Ilir Sanka
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Sujet: Re: neurasthénie de nos enfances. (ilir) Mer 28 Aoû - 10:37
merci tout le monde noe, quelqu'un est déjà dessus, ça dépend du point de vue, dirons-nous.
Felipe Sabouraud
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Sujet: Re: neurasthénie de nos enfances. (ilir) Mer 28 Aoû - 10:40
j'vais m'empiffrer de mcdo pour combler tous les points de vue
Ilir Sanka
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Sujet: Re: neurasthénie de nos enfances. (ilir) Mer 28 Aoû - 10:49
on fera une séance sportive, suite à ça.
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Sujet: Re: neurasthénie de nos enfances. (ilir) Jeu 29 Aoû - 6:14
Citation :
Entouré par les diamants, à Jwaneng, sa mère lui disait souvent que deux d'entre eux s'étaient logés dans ses yeux. Ça devait être son côté désespérément romantique. Et le petit, il souriait, sans vraiment comprendre la beauté de ses mots. Il souriait, de ce sourire qui n'a pas changé en vingt quatre ans.
Et je pourrais citer encore des extraits tellement c'est tout beau.
Paul Williams
>JE RÊVE TROP FORT<
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Sujet: Re: neurasthénie de nos enfances. (ilir) Jeu 29 Aoû - 13:31
je t'ai pas dit encore bonjour, honte à moi
BIENVENUE ( et merci pour le dépannage xD)
Ilir Sanka
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Sujet: Re: neurasthénie de nos enfances. (ilir) Jeu 29 Aoû - 21:21
oh merci teddy et, paul y a pas quoi, on doit se serrer les coudes entre amandine. merci
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Sujet: Re: neurasthénie de nos enfances. (ilir) Ven 30 Aoû - 6:01
La rebienvenue, petit poney des plaines
Felipe Sabouraud
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Sujet: Re: neurasthénie de nos enfances. (ilir) Ven 30 Aoû - 11:03
je t'aime
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Sujet: Re: neurasthénie de nos enfances. (ilir) Ven 30 Aoû - 15:50