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 J'veux qu'on baise sur ma tombe. [ Monroe et Cassandre ]

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Cassandre de Montherlant
Cassandre de Montherlant

J'veux qu'on baise sur ma tombe. [ Monroe et Cassandre ] Tumblr_mqtpvorLFJ1rndysko3_250
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♒ le choix du coeur: A oser choisir le plus vil, Monroe.


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MessageSujet: J'veux qu'on baise sur ma tombe. [ Monroe et Cassandre ]   J'veux qu'on baise sur ma tombe. [ Monroe et Cassandre ] Icon_minitimeJeu 22 Aoû - 16:10

Il est temps de s’étreindre, il est temps de s’éteindre.
Monroe et Cassou

L’éphémère sentiment que de t’aimer.



La démarche fière  je m’avance vers le parking. Qu’il est bon d’être Cassandre parfois, cet enfant disent-ils, ce petit bout de jeunesse qui ne se soucie que de lui. Certains pensent que je ne suis qu’un goss pourri gâté, et puis toi aussi Monroe j’en suis sûr.  Puis au fond, je porte quand même mes Carrera sur le nez, une clope au bec avec ce petit sourire vantard sur le coin des lèvres. Et tant pis si je me la pète un peu, que mon jolie visage de prince héritier n’est qu’un peu plus valoriser par se manteau splendide et hors de prix. Qu’importera la suite au fond ? Alors je monte dans cette voiture presque trop ostentatoire pour un garçon comme moi, qui sait je tente peut être juste de me faire remarquer. Donc en effet, il est bon d’avoir ce fric, sourire aux passants qui vous pointent du doigt, surtout pour montrer cette jolie voiture à leur enfant. Une légère musique contemporaine résonne dans les amplis de l’engin, je démarre donc sur le chemin de la maison avec un petit sourire narquois aux lèvres.

Oui je sais que tu n’aimes pas ça Monroe, ce sentiment d’être au-dessus de tout le monde par rapport à l’argent, mais je ne connais pas vraiment le reste au fond. Alors continues de me faire voir ton monde, tente de me claquer la tête contre cette foutue vérité que seule les gens comme toi peuvent connaître, montre-moi l’indécence d’un monde foutu, bousillé par le système. J’attends que ça tu sais…Je conduis donc rapidement, pour une fois heureux de te revoir, c’est rare ce moment-là, celui ou j’suis heureux de te voir. Ted dirait peut-être que c’est pas bien, il dirait que je suis trop attaché à toi, qu’il faut pas que je le sois, que j’dois être fort et libre. Mais bon, moi j’sais pas comment faire, j’sais pas comment m’éloigner, donc je reviens à chaque fois à la charge, encore plus berné par tes beaux regards et ton corps de rêve.  Je devrais ouvrir les yeux, je devrais me rendre compte qu’à trop briller on brûle. Donc j’arrive vers mon chez moi, notre chez nous en fait. Cette maison que mon père  acheter après la mort de maman à New-York. Je pense qu’il voulait changer d’air, il voulait revoir la jolie ville de Douvres pour se souvenir de ses vacances avec maman, peut-être par déni, qui sait.

Je rentre donc chez nous avec ce demi-sourire heureux, j’avais tant envie de te voir…C’est peut être dingue de se dire que ma vie est érigée par toi désormais, que chaque seconde semble prendre son sens à tes côtés. Sale marginal. Désespéré. On n’aurait jamais dû s’attacher, on s’enlise se berce de ses horreurs qui nous détruisent un peu plus. Et comme à chaque fois je souris, te regardes avec ce regard rêveur, enfantin, innocent.  On disait souvent que ça me passerait avec le temps, que je grandirais en même temps que les autres enfants, sans ce petit regard d’innocence que j’ai…Papa disait aux gens que je ne voulais pas grandir, que grandir me faisait mal sans maman, et je croyais bon de le croire. J’pense qu’au fond, on ne m’a jamais aidé à grandir, perché sur ce piédestal depuis le berceau, comment j’aurais pu grandir ? Et donc t’interviens normalement Monroe, toi t’es là pour ça, me montrer ce que je refuse de voir, briser un peu tout mon monde, mes constructions. Faut que tu m’aides tu sais, sinon j’irais jamais bien loin.

<< Monroe…j’ai une surprise pour toi. >>  A demi-rêveur je m’installe sur le sofa, très heureux de te faire une surprise, comme l’enfant qui pourrait la recevoir. << Tu aimerais aller à Londres avec moi ? Genre tout de suite, là, maintenant…viens on part à deux…>> Il te serait pourtant si simple de dire non, de briser une fois encore mes rêves bien conserver, marcher dessus sans conscience. Je te fixe, l’attente de ta réponse me rongeant entièrement. Alors dis-moi ce que je veux entendre, rien qu’une fois, redis le moi si’l te plait. Plus fort ? J’entends pas…montre-moi qu’on peut s’aimer.
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B. Monroe Osborne
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VOYOU.
J'vais finir par te sauter au visage si tu t'approches trop ; comme ça a fait avec les autres. Mais tu sais pas d'quoi tu parles. J'ai essayé ça sert à rien on change pas, on change jamais. → Fauve.

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♒ profession : divers petits boulots.
♒ le choix du coeur: l'abruti tatoué.


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MessageSujet: Re: J'veux qu'on baise sur ma tombe. [ Monroe et Cassandre ]   J'veux qu'on baise sur ma tombe. [ Monroe et Cassandre ] Icon_minitimeLun 26 Aoû - 16:47


pabst blue ribbon on ice.

Il est là, accroché à des tonnes de promesses que tu ne lui as jamais faites. Il se tient là, enlisé dans tes baisers. Et tu es certain qu’à présent, il serait difficile pour toi de t’en débarrasser. Tu devrais fuir. T’échapper loin de lui pour ne jamais revenir. Mais cet argent facile t’attire. Tu as tout ce que tu veux, du moment que tu l’embrasses un peu. Alors pourquoi tenter de bosser. Lui faire croire que, comme lui, t’allais travailler, t’acheter un semblant de vie, trouver un métier. Cesser de vagabonder. Il était inutile de te priver de ta liberté. Tant que tu pouvais encore la savourer. Alors t’es là, allongé sur le canapé. Tu converses avec la télé. Volume à fond. Simple son. Tu laisses les volets fermés, sans vouloir savoir quelle est l’heure qui semble d’actualité. Tu ne te souviens plus réellement de ce à quoi tu as occupé ta journée. Tu ne te souviens pas même de t’être levé. Peut-être que t’as dormi là. Peut-être que tu ne t’es jamais couché. Tu ne sais plus. Tu as juste vidé un verre de sirop de temps à autre, et tu t’es négligé. Autour de toi réside un bordel sans nom. Tu ignores comment Cassandre a pu laisser les choses aller jusque-là. Peut-être qu’il est fatigué, lui aussi. Epuisé à l’idée de ramasser ce que tu laisses trainer.

Claquement de porte. Tu as sursauté bien après, te tirant lentement de ta léthargie. Lui. Tu baisses la télé, alors qu’il s’approche de toi. Pour une fois. Pour une fois que tu veux bien l’écouter. Peut-être que justement, t’es bien trop défoncé. Peut-être aussi que les effets s’estompaient. « Monroe … J’ai une surprise pour toi. » Tu fronces les sourcils, alors qu’il s’assoit là, sur le sofa. « Tu aimerais aller à Londres avec moi ? Genre tout de suite, là, maintenant … viens on part à deux … » Tu l’as observé, longuement. Aller à Londres avec lui. Juste avec lui. Comme ça. Larguer tout, l’espace d’un instant, et t’en aller dans ses bras. Il a perdu la tête. Il sait pourtant mieux que toi qu’il ne sera pas maître de cette fête. Un sourire s’est déchiré sur tes lèvres. Peut-être que tu aurais même pu ricaner. Pour cesser de le faire rêvasser. « Tu veux que moi, je vienne à Londres avec.. Toi ? » Tu questionnes, ce léger rictus moqueur accroché à tes lèvres. Tu préfères vérifier. Quitte à lui faire répéter, pour qu’il puisse se rattraper si jamais.

« Tu m’laisserais libre d’aller et venir, comme ça, là-bas ? Quitte à accepter que je te file entre les doigts. C’est bien ça ? » Au fond, ça te semblait louche, tout ça. Il te connait. Il devait bien se douter que tu n’allais pas l’attendre pour t’amuser. Pour te laisser aller. Tu ferais de cette balade un nouveau terrain de chasse momentané. Comme si tu allais te tourner les pouces pour patienter. « Parce que t’avais rien prévu de foireux, n’est-ce pas ? Pas d’week-end en amoureux ? » Même si au fond, tu pencherais plus pour cette idée. Et pourtant. Pourtant, il sait à quel point la simple idée peut t’horripiler. Mais tu le sens bien capable d’essayer. Juste pour te voir t’énerver. Alors tu lorgnes un instant. Tu l’observes comme s’il y avait réellement songé, sur le moment. « Parce que tu te doutes bien que c’est même pas la peine de vouloir me tenir la main pour faire croire aux autres que je t’appartiens. »

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MessageSujet: Re: J'veux qu'on baise sur ma tombe. [ Monroe et Cassandre ]   J'veux qu'on baise sur ma tombe. [ Monroe et Cassandre ] Icon_minitimeVen 30 Aoû - 12:29

Il est temps de s’étreindre, il est temps de s’éteindre.
Monroe et Cassou

L’ éphémère sentiment que de t’aimer.



J’aurais très bien pu perdre ce sourire si caractéristique. Tout plaquer, grandir peut être, devenir un peu plus responsable et moins enfant. Je pense que j’aurais dû te chasser de là, te foutre à la porte, un coup de pied bien placé aussi, j’devrais vraiment pas m’attacher à toi. Ce qu’il y a de pire dans cette relation n’est pas seulement le fait qu’on se blesse, c’est aussi ce petit plus qui m’attire et m’accroche à toi. Alors je bois tes paroles qui ne sont que mensonge et trahison, pourtant j’y crois, comme si ma vie en dépendait, comme si tu étais le seul à obtenir cette vérité qui me faut. Vérité infâme. Cette pute de vérité, c’est qu’au fond, j’suis bien trop con pour t’en vouloir, te haïr et tout ça. J’ai peut-être pas encore atteint mon cotât de lucidité, j’suis surement trop bête pour me rendre compte de tes mensonges, de tout ça…Mais Peter pan ne grandira pas ce soir Monroe, il restera enfant et gardera ce joli sourire, ces yeux qui brillent à chaque parole, ce petit côté simple et admiratif envers toi, ce même espoir ne s’envolera pas. Alors frappe encore, crie et hurle contre moi, apprend-moi ta vérité, cette horreur sans nom qui pourrait tout briser, me briser tout entier. Continues de déchirer cette illusion infantile, détruit tout au final, détruit moi Monroe.
Je sais ce que tu penses donc, que je ne suis qu’un goss, un batard de riche qui croit au prince charmant et qui pourtant ne le verra jamais ce fameux prince. T’y crois pas à ce foutu prince, au monde qui est beau et aux belles choses, toi tu vois la misère, tu vois cette pute de vie qui t’oblige encore à endurer ma présence jusqu’à ce que je crève un jour. Tu penses seulement que je m’accroche par dépit, que rien ne peut m’empêcher de te garder avec moi. T’as surement raison, et en jetant un coup d’œil sur toi je pense facilement que ma vie n’est plus qu’un désastre avec toi. C’est l’horreur dans le pays des merveilles, Alice s’est tromper de rêve cette fois-ci et comment la faire partir de ce cauchemar ? C’est vrai, tout semble ressembler à son monde, si ce n’est ces quelques abominations qui diffèrent et le rende un peu plus triste et blessant qu’avant. Mais ou iras-tu Alice dans ce croisement ? Choisis-tu de sortir par ce couloir obscur et de retrouver ton monde ? Restes-tu ici pour découvrir celui-ci, avec le risque d’y perdre la vie ? Alice est perdu, mais elle y croit à ce monde, elle veut rester et pas oublier ce qu’elle a vue, elle veut tout découvrir, tout voir pour mieux comprendre, quitte à s’y brûler…

« Tu veux que moi, je vienne à Londres avec... Toi ? » Un faux sourire se dessine progressivement sur tes lèvres. Et voilà, désillusion Alice, voilà ce que vaux ton monde, une sombre existence, cerner de fausses pensées. Tu n’es pas la plus gentille ni la plus belle, tu n’es qu’un monstre à ses yeux, un monstre pleins de friques. Je tente d’écouter attentivement ce que tu as à dire, un semi-sourire sur les lèvres, gardant cette innocence dans le regard. Et puis non je ne comprends pas pourquoi tu ne m’aimes pas, non je ne vois pas pourquoi tu me déteste. Et moi aussi je te déteste, tiens même mille fois plus que toi, tiens connard tu le savais pas ça hein ? Ouais tes une abomination, t’es pas celui que je devrais aimer, d’ailleurs j’taime pas je te déteste, ça se voit bien non ? « Tu m’laisserais libre d’aller et venir, comme ça, là-bas ? Quitte à accepter que je te file entre les doigts. C’est bien ça ? » Et qu’est-ce que je croyais moi aussi, à penser que tu voudrais partir à l’aventure avec moi, t’envoler vers autre part le temps d’une nuit. Je pensais à quoi en voulant partir ? Toi t’es pas attirer par ça, tu veux le stable, le clair et le précis, l’argent facile et des caresses quand ça te chante. Mais alors pourquoi reviens-tu à chaque fois Monroe ? Pourquoi reviens-tu toujours à moi ? Tu es contradictoire, alors j’étire un sourire à cette pensée, un sourire acide, je suis amère, mon humeur vient de s’envoler avec mon beau regard, laissant place au désespoir. « Parce que tu te doutes bien que c’est même pas la peine de vouloir me tenir la main pour faire croire aux autres que je t’appartiens. » Désinvolte je te fixe froidement, pas vraiment prêt à te répondre. << Je sais que tu feras tout ça, j’accepte que tu te barres oui, et tu peux même aller voir ailleurs, te faire prendre par un autre. >> Je te serre docilement dans mes bras, j’y crois encore, malgré tout j’y crois. << Alors c’est d’accord ? Promis, j’ferais croire à personne que tu m’appartiens, si t’as peur de ça. >> Dis oui, mon cœur pense ça, mais si j’avais mieux réfléchis j’taurais jamais proposer ça. Je sais que tu n’attends que jouer.

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MessageSujet: Re: J'veux qu'on baise sur ma tombe. [ Monroe et Cassandre ]   J'veux qu'on baise sur ma tombe. [ Monroe et Cassandre ] Icon_minitimeDim 1 Sep - 8:20


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Il te laisse parler. Comme si sur l’instant, les mots n’appartenaient qu’à toi. Tu en profites. Tu en profites pour établir tes règles et tes idées. A lui de t’obéir, à lui de s’incliner. A toi de commander, à toi de décider. Et le voilà qui te fixe, après ton quasi-monologue. Désinvolte, l’enfant. Il a le sourire amer, tu lui voues un amour éphémère. Il a cette lueur éteinte dans les yeux. Celle qui semble réaliser que tu n’es pas fait pour cette vie à deux. Tu te questionnes. Tu te demandes comment tu réagiras, lorsqu’il te jettera. Si tu ne t’échappes pas avant lui. Tu l’espères. Rien que pour prouver que tu as encore un tant soit peu de contrôle sur vous deux. « Je sais que tu feras tout ça, j’accepte que tu te barres oui, et tu peux même aller voir ailleurs, te faire prendre par un autre. » Et il t’a attrapé dans ses bras. Tu as frissonné à son contact. Sur l’instant, tu t’es serais offusqué. Tu l’as laissé s’amuser, le regard blasé. « Alors c’est d’accord ? Promis, j’ferais croire à personne que tu m’appartiens, si t’as peur de ça. »

Tu as hoché la tête. « C’est pas que j’ai peur. C’est juste que je te connais. Et que tu sais très bien que je déteste ça. Et le pire, c’est que t’as l’air de t’en foutre. J’ai beau te le répéter dix mille fois que tu ne comprends même pas. » Tu as soupiré, te dégageant de ses bras. Tu te levé, à demi-hésitant. Les jambes flageolantes à être resté allongé trop longtemps. Tu as laissé ta tête tourner un instant, les paupières closes. Fermer les yeux, se concentrer sur un mouvement. Lentement. Et tu as entamé un pas. Un pied à la fois. « Et .. Tu veux qu’on parte combien de temps ? » Tu as questionné, alors que tu tentais de te frayer un chemin jusqu’à la chambre. Pour changer de vêtements, pour prendre une douche rapide. N’importe quoi pour te sortir de la crasse des derniers jours. Tu te laisses aller, en réalité. C’est même étonnant qu’il ne soit pas venu vers toi pour se plaindre. Qu’il n’ait pas essayé de te prendre contre lui en te demandant pourquoi chaque jour tu en foutais encore un peu moins. La vérité c’est que cette réponse, tu ne l’as même pas. La vérité, c’est que tu t’en fous, de ce qu’il t’arrive là.

« T’avais prévu de faire des trucs, une fois là-bas ? » Tu demandes encore. Pour mener un semblant de conversation. Pour comprendre sa soudaine idée, son envie de garçon dérangé. Est-ce qu’il veut savoir si tu as capable de rester avec lui, alors qu’un tas de viande fraiche et bien plus intéressante que lui se baladera à côté ? Est-ce que c’est la seule solution qu’il a trouvé pour t’abandonner ? Est-ce qu’il veut juste renforcer le lien merdique et fragile qui vous uni ? Tu l’ignores. Totalement. Et peut-être que tu n’as pas réellement envie d’être au courant. « Puis tu m’mets pas de conditions, d’ailleurs ? C’est presque étonnant venant de ta part. J’ai même pas l’droit à une fais pas ci, fais pas ça, t’habille pas comme ça ? » Tu lui jettes un coup d’œil, un instant. Peut-être provoquant. Peut-être que tu cherches une source d’énervement. Comme si rester coller à lui pendant un certain temps allait être amusant.

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MessageSujet: Re: J'veux qu'on baise sur ma tombe. [ Monroe et Cassandre ]   J'veux qu'on baise sur ma tombe. [ Monroe et Cassandre ] Icon_minitimeMar 10 Sep - 20:11

Il est temps de s’étreindre, il est temps de s’éteindre.
Monroe et Cassou

L’ éphémère sentiment que de t’aimer.



C’est presque horrible, il me regarde avec ce même regard incertain, ce sourire narquois me gratifiant du plus grand mépris. Il se fou de moi, il se fou de tout. Puisque voilà ta vérité Monroe, tu n’es qu’horreur et illusoire, tu te baignes dans un monde sordide, et tu l’encules ce monde, tu t’en fou comme de tout. Alors tu brises tout, à défaut de te construire toi-même, aucune personnalité finalement, t’es le fruit des souillures du monde, t’es qu’un batard sans nom. Et puis au fond c’est quoi ton vrai nom ? Est-ce que Monroe te conviendrais toujours si tu n’étais pas aussi brutal et animal ? Et si je décidais par un hasard fortuit de t’appeler Charles ou bien William, serais-tu la même personne ? Serais –tu celui qui enflamme tout si vite ? Alors à ta manière de me voir je ne perds pas pour autant espoir, non pas que la vérité soit cachée, au contraire tout semble clair et ton jeu n’est plus vraiment drôle. J’ai juste perdu ce soir, j’ai perdu la croyance en laquelle tu étais meilleur…Je te croyais meilleur Monroe, je pensais que tu valais mieux, bien mieux.

Je te vois hoché la tête et je ne peux pourtant m’empêcher de te fixer avec cette attention presque religieuse, comme si ton être entier résidait ma propre existence. Et je t’en veux de cela, je te déteste de ne pas me laisser le reste de liberté que je pourrais avoir. . « C’est pas que j’ai peur. C’est juste que je te connais. Et que tu sais très bien que je déteste ça. Et le pire, c’est que t’as l’air de t’en foutre. J’ai beau te le répéter dix mille fois que tu ne comprends même pas. »
Et oui, tu me diras que j’ai voulu tout ça, que j’suis le propre bourreau de mes peines et je te gratifierais du même regard idolâtre que toujours, me persuadant que si tu restes c’est que tu l’a bien voulu. Mais on sait tous les deux la vérité, celle non avouée, celle bien cachée. Tu profites de moi comme les lobbies commerciaux des moutons de la société, et ils aiment ça les cons ils en redemandent, et puis eux ne disent jamais non parce qu’ils ne savent rien faire d’autres que les entuber. Toi t’es un peu cette raclure qui entube, tu sais plus faire grands choses d’autres alors tu prends jeu à cette dérision et moi j’suis le mouton. On s’est tous les deux laisser baiser finalement, la vie ne pardonne pas et on a perdu ensemble cette fois.

Je te fixe un instant, paupières closes, t’es surement aussi perdu que moi et c’est ta façon ‘y faire face. Je joins mes deux mains dans un geste d’impatience, me pince les lèvres, buvant toutes tes paroles comme ces abrutis de consommateurs. Quelle belle représentation n’est-ce pas Monroe ? Toi qui déteste bien ça, ça te fais quoi d’être comparé un tout ça ? « Et .. Tu veux qu’on parte combien de temps ? » Je souris un instant, j’aurais pu dire pour toujours, tu devrais me suivre d’ailleurs, qu’on s’attarde pas et que tout ça stagne pas comme nous, qu’on se bouge, qu’on écrase la torpeur avec les pieds. << Juste le week-end…Je te le promets, pas de marque niaise ou amoureuse, on va là-bas pour s’amuser après tout. >> Ce que j’aimerais te secouer que tu sautes sur tes deux pieds, que tu brises un peu tout pour briser le silence qui t’accapare. Je fulmine, je brule de l’intérieur du manque d’enthousiasme, et puis à quoi je m’attendais au final ? Aux crises de rire et au larmes de joie ? « T’avais prévu de faire des trucs, une fois là-bas ? » Je soupire, comme si toutes ces réponses t’importais Monroe ? « Puis tu m’mets pas de conditions, d’ailleurs ? C’est presque étonnant venant de ta part. J’ai même pas l’droit à une fais pas ci, fais pas ça, t’habille pas comme ça ? » J’amorce ma réponse, sondant ton regard alors que je me lève et m’empresse de préparer mon sac, commençant à signaler que le moment est venu. << Comme quoi tout peut arriver non ? J’peut pas changer et me rendre compte de ce que je te fais subir ? Puis, ouais j’ai une réunion de travail, ça durera qu’une après-midi, mais c’pas le principal. Y’a une soirée, une canabis cup à la manière anglaise on dira, j’ai deux billets pour aller là-bas…. Alors ? >> Oui ou non, rien ne change, je connais déjà ton désir Monroe.
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MessageSujet: Re: J'veux qu'on baise sur ma tombe. [ Monroe et Cassandre ]   J'veux qu'on baise sur ma tombe. [ Monroe et Cassandre ] Icon_minitimeVen 13 Sep - 16:11


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« Juste le week-end … Je te le promets, pas de marque niaise ou amoureuse, on va là-bas pour s’amuser après tout. » Juste un week-end. Juste un week-end pour s’amuser. Les mots te semblent étranges, sortant de sa bouche. Consonance perturbante. Tu ne réponds pas, dans l’idée de te faire désirer. Pour te laisser songer. Tu ne sais quoi penser en vérité. Tu t’amuses de lui, mais savez-vous vous amuser ensemble ? Te souviens-tu d’avoir rien qu’une fois frôlé l’insouciance avec lui ? D’avoir ri, juste parce que tu en ressentais réellement l’envie ? Probablement que non. Probablement que tu ne l’as jamais fait. Pas en étant conscient. Ni avec lui, ni avec quiconque. Pas depuis que l’on t’avait arraché à l’innocence de l’enfance. Tu possèdes une vie que tu n’as jamais réellement vécue. Sans passé, sans futur possible. Existence terrible. Tu n’es point capable d’apprécier les choses à leur juste valeur. Et peut-être est-ce quelque chose qui plonge ton « ami » dans la terreur. Tu es réellement incapable de vivre à la bonne heure. Difficile pour toi de montrer un soupçon de bonne humeur. Alors, après un silence, tu as encore tenté de lui tirer les vers du nez. De savoir ce qui allait se passer. « Comme quoi tout peut arriver non ? J’peux pas changer et me rendre compte de ce que je te fais subir ? Puis, ouais j’ai une réunion de travail, ça durera qu’une après-midi, mais c’pas le principal. Y’a une soirée, une cannabis cup à la manière anglaise on dira, j’ai deux billets pour aller là-bas…. Alors ? » Tu as haussé les épaules. Ne pas montrer trop de joie. Ce serait dommage. Le jeune homme pourrait s’enthousiasmer.

« Tant que tu m’forces pas à aller à ta réunion parce que t’as peur d’être tout seul … » Tu éludes le reste, jetant un coup d’œil sur le sac qu’il était en train de préparer. Tu as attrapé des vêtements propres. Tu t’étonnes presque d’en avoir encore. Peut-être parce que ça fait une bonne semaine que t’enfiles le même survet’ crasseux. Peut-être parce que Cassandre passe dernière toi, et qu’il s’occupe des fringues que tu abandonnes un peu partout. Peut-être qu’au final, tu lui dois beaucoup. Et tu as filé sous la douche, sans ajouter un mot de plus. Juste quelques minutes. Pour retirer la saleté dont tu t’étais couvert, pour avoir l’impression d’être un semblant acceptable pour quitter le nid qu’était devenu le canapé. Et tu es retourné dans la chambre, attrapant quelques fringues dans ton tiroir. Et tu es revenu vers lui, sac sur l’épaule. Prêt pour son embardée, sans presque trop rechigner. « T’avais déjà prévu le truc depuis un moment, non ? T’avais la trouille que je te fausse compagnie avec tes tickets ? » Peut-être que tu le cherches un peu. Peut-être que tu es légèrement vicieux. A chercher la bagarre, à trouver une bonne raison pour le cogner un peu. C’est que tu es tenté. Tu as besoin d’utiliser tes muscles rouillés. Il te semble lointain, le dernier jour où tu as abattu tes poings sur son visage aujourd’hui immaculé. Peut-être que tu devrais songer à le rendre un peu moins désirable. Un peu plus pitoyable. Tu souffles doucement, avant d’attraper les clefs de sa voiture, pour te poser sur le siège passager. Voilà bien un moyen avec lequel tu ne risques pas de lui échapper. Quand bien même tu réussirais à démarrer, tu te planterais probablement cinq mètres plus loin. Tu préfères ne même pas tenter. Et tu as tripoté les boutons de la radio, montant le volume. Juste pour le titiller un peu. Juste pour témoigner ton impatience croissante. Comme si tu avais su te montrer aimable un jour. Pour le mérite de recevoir ses baisers. Et si tu tombes en Enfer, ce sera avec lui. Avec cette âme qui se damne, trop aveuglée pour bien vouloir te lâcher.

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Cassandre de Montherlant
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J'veux qu'on baise sur ma tombe. [ Monroe et Cassandre ] Tumblr_mqtpvorLFJ1rndysko3_250
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MessageSujet: Re: J'veux qu'on baise sur ma tombe. [ Monroe et Cassandre ]   J'veux qu'on baise sur ma tombe. [ Monroe et Cassandre ] Icon_minitimeLun 23 Sep - 20:53

Il est temps de s’étreindre, il est temps de s’éteindre.
Monroe et Cassou

L’ éphémère sentiment que de t’aimer.



Et on aurait pu s’abonner à pire horreur tu sais, on aurait pu se détruire mieux que ça. J’veux dire, t’aurais peut-être du frapper plus fort, me battre jusqu’à la fin, que mon regard d’enfant s’éteigne pour de bon au lieu de m’y faire croire. J’aurais dû crever j’crois bien, ça aurait fait moins mal, ça aurait moins détruit.  Alors ne crois pas à tout ça, crois en rien de ce que je te dirais, ni mes je t’aime, surtout pas Monroe. Crois pas que je tiens à toi, parce que si moi j’ai perdu mon âme toi tu pourrais encore la garder...peut-être non ? Ne crois-tu pas que tu puisses être sauvé ? T’enfermes pas avec moi, ne m’aimes pas et tout ira définitivement mieux. C’est Baudelaire qui avait raison, ils nous a pourtant mis en garde, il disait que la pire des choses était l’ennuie, qu’avec elle s’adjoint toutes les horreurs. On n’aurait pas dû s’ennuyer, mieux le lire, mieux comprendre ce qu’il voulait dire. Regardes moi donc comme ça comme si j’étais un dératé, dis leur à eux tous ce que tu sais de moi, dis leur que j’suis pas normal. Ose leur dire que j’étais heureux avant toi, que je souriais comme jamais, que la vie était un cadeau et que ta batarde d’existence à tout gâcher ! Vas-y balance la vérité pour une fois, pas ta pseudo vérité à deux balles qui à jamais marcher sur moi. Brûle tout, et puis déchire ton cœur si il faut, j’taiderais si il faut, j’t’aiderais à t’arracher à moi encore une fois. J’ferais tout pour te libérer tu sais.

« Tant que tu m’forces pas à aller à ta réunion parce que t’as peur d’être tout seul … » Comme tu peux être con, bien sûr que non tu ne viendras pas, ta carte blanche cette fois, t’es seul dans tes choix. Mais choisis bien. Je souris, désespéré, j’aurais aimé tout te dire, le fruit de ma maussade pensée, ces pensées suicidaires qui me viennent tard le soir quand tu dors. Quand j’pense que tout finira forcément mal et que j’ai le couteau dans la main, ce genre de soirs ou j’vois que cet acte pour me libérer de toi. Roméo et Juliette avait raison, à trop vivre leur passion ils ont finis pas s’en détruire. Une passion est trop forte, trop flagrante pour vivre longuement, elle est trop mauvaise. << Je te forcerais pas t’inquiètes. Puis t’auras l’occasion de voir de vrais boîtes…pas comme celles de Douvres. >> Ouais, tu pourras trouver ton bonheur là-bas, tu pourras m’oublier peut être, au fond j’aimerais bien que tu te casses, que tu t’explose la tête par terre et qu’une violente amnésie te prenne. J’veux que tu oublies, c’pas grave si moi j’me souviens, je saurais comment y mettre fin.

Tu me rappel à l’ordre, rangeant tes quelques affaires dans un sac, que j’ai fournis encore une fois, oui toujours moi. Toujours moi qui prend ces foutus initiatives, c’est peut-être pour ça que j’te donne le moyen de te casser cette fois-ci. J’suis surement maso, pas normal j’commence à y croire. « T’avais déjà prévu le truc depuis un moment, non ? T’avais la trouille que je te fausse compagnie avec tes tickets ? » Avais-je déjà prévu de t’abandonner à ton sort ? Non surement pas. Avais-je déjà prévu de t’aimer autant ? Au point de te détester ? Surement pas non plus. << J’voulais te faire la surprise, mais c’est au dernier moment qu’on ma prévenu en vérité, j’étais sûr de rien, c’est pour ça que je t’en parle que ce soir…>> Je souris, le suit vers ma jolie voiture, les clefs à la main, un pantalon de marque sur les hanches finement musclées, ouais voilà ce que c’est d’être riche. Et rien à faire de ce que tu penses, j’sais que t’aimerais bien m’arracher ce regard hautain du visage, ce visage de prince plein d’argent, mais tu n’y changeras rien et il est temps que tu le comprennes. << Tu es prêt ? >> Bien sûr qu’il l’est, il l’a toujours été. Alors je me glisses du côté conducteur, enclenche les vitesses pour enfin laisser défiler le paysage, défiler un peu le temps après cette impression d’arrêt figé. Juste quelques heures, juste histoire d’enclencher le processus de perte de mémoire.
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B. Monroe Osborne
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J'vais finir par te sauter au visage si tu t'approches trop ; comme ça a fait avec les autres. Mais tu sais pas d'quoi tu parles. J'ai essayé ça sert à rien on change pas, on change jamais. → Fauve.

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MessageSujet: Re: J'veux qu'on baise sur ma tombe. [ Monroe et Cassandre ]   J'veux qu'on baise sur ma tombe. [ Monroe et Cassandre ] Icon_minitimeDim 29 Sep - 12:03


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« Je te forcerais pas t’inquiètes. Puis t’auras l’occasion de voir de vraies boîtes … pas comme celles de Douvres. » Tu hausses un sourcil. « J’ai pas besoin de toi pour découvrir autre chose que Douvres, tu sais. J’suis allé plus loin que ça. » Ton ton est sans appel. Déjà tu lui remémores les limites qu’il n’avait pas à franchir. Qu’est-ce qu’il s’imagine ? Que tu as besoin de lui pour t’en aller au loin ? Il te croit stupide, tu imagines. Son ignorance te ferait presque sourire. Maîtrisée arrogance. Pourtant, c’est peut-être un peu à cause de ton étrange road trip que tu te retrouves à demi enchaîné à ses côtés. Mais tu ne saurais l’admettre. Pas encore. Alors tu continues d’interroger, presque agressif. Peut-être que tu ne le crois pas réellement. Peut-être que tu crains qu’il ne cherche encore à affirmer ses penchants. Tu te demandes quand est-ce qu’il voudra enfin bien comprendre. Quand est-ce qu’il se décidera d’arrêter de jouer à ce jeu-là avec toi. Tu n’as pas envie de l’aimer. D’en tomber amoureux. Pas comme tu l’as fait. Et tu enrages silencieusement à l’idée. Silencieusement seulement ? Actuellement. Sur le moment. Ses mots te donnent parfois envie le pulvériser au loin. Dans le seul but de martyriser ses choix enfantins.

« J’voulais te faire la surprise, mais c’est au dernier moment qu’on m’a prévenu en vérité, j’étais sûr de rien, c’est pour ça que je t’en parle que ce soir … » Comme c’est charmant. Tu as imité un léger éclat de rire faussement enthousiasmé. Une surprise qu’il n’avait même pas réellement programmé. Quelle originalité. Tu te demandes si ce sont les sbires de l’enfant gâté qui lui avaient soufflé l’idée. Et toi ? Toi, tu ne lui offres rien. Tu estimes que la situation ne t’engage à rien. Ne pas témoigner d’attachement. Autrement, la denrée finit par réellement s’accrocher. Et Cassandre, alors ? Tu espères probablement qu’il s’en ira par lui-même. Et qu’il finira par se débarrasser de toi. Quelque part, tu ne demandes que ça. Tu ne réclames que cette paix turbulente que Monsieur ne semble pas vouloir encore te donner. « Tu es prêt ? » Tu lui as jeté un regard, lui reflétant sa stupidité. « Pourquoi tu poses la question ? Tu vois bien que je t’attends, non ? » Alors, il a démarré, enfin. Tu as laissé tes yeux se perdre dans les paysages qui s’étendaient au loin. Voilà que ta vie lui appartient. Au final, tu n’es pas tant friand de ces engins. Tu observes du coin de l’œil le gamin friqué. Il semble savoir ce qu’il fait. Où il va, et quelle est sa réalité. Tu retiens un sourire, tendant la main pour tourner un peu plus encore le bouton du volume. Tu ne veux pas laisser place à une quelconque discussion. Pas encore. Peut-être cherches-tu as déranger tant de fausse perfection. Comme si les tonitruantes percussions allaient détruire le masque de sérénité qu’il s’était appliqué.

Et il s’est finalement arrêté. Tu as glissé une main dans tes cheveux, avant de quitter l’habitacle. Tu as entamé une cigarette. Tu avais résisté un long moment, il devrait t’en être reconnaissant. « Pour le moment … On peut dire que je suis un peu à toi, nan ? Que tu es le seul et unique dirigeant de ladite surprise. Alors profites-en. » Tu imagines qu’il comprend. Qu’il soit accordé avec l’idée que, pour l’instant, ton humeur changeante ne tient qu’à son comportement. « En fait, quelque part, ce n’est pas vraiment toi qui a eu l’idée, n’est-ce pas ? C’est assez pitoyable, quelque part. Tu vis aux crochets de ton père, et cette réunion n’est qu’une sorte d’occasion pour faire semblant de quitter ton cocon. Tu ne t’es jamais dit que tu devrais vivre par toi-même, un peu ? » Tu as craché ta fumée, vers les cieux. « Tu fais un boulot qui ne te plaît même pas, juste dans l’idée de t’enrichir un peu plus que tu ne l’es déjà. T’es un peu con, n’est-ce pas ? Tu ne vis même pas. »



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MessageSujet: Re: J'veux qu'on baise sur ma tombe. [ Monroe et Cassandre ]   J'veux qu'on baise sur ma tombe. [ Monroe et Cassandre ] Icon_minitimeDim 29 Sep - 20:35

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L’ éphémère sentiment que de t’aimer.



Bien sûr qu’il n’est pas heureux d’une telle initiative. Au fond j’espère bien qu’il la déteste, que ça lui fou un haut le cœur rien qu’à l’idée que je puisse lui dévouer un amour adulé. T’es qu’un con Monroe, tu comprends rien. Définitivement tu es ignorant. C’est ce qu’il y a de malheureux dans la passion, c’est ce besoin irréversible de s’ancrer en quelqu’un et de lui délivrer son soul sans pudeur ni morale. C’est ce qui fait mal, parce que malgré tout ce qu’il se passe on persiste à se faire du mal, on s’abime. « J’ai pas besoin de toi pour découvrir autre chose que Douvres, tu sais. J’suis allé plus loin que ça. » Je me doute bien que t’es pas là par hasard. C’est un peu en trainant les rues que tu m’as rencontré moi Monroe. Je soupire, tu ne comprendras définitivement rien. Que je suis salement amoureusement de toi, qu’au fond, j’en ai mal de te voir me rejeter toujours ainsi, que si tu m’appréciais un peu plus tout serait véritablement plus simple. Mais la passion est ainsi, il y a très peu de place à l’amour, beaucoup trop pour cette haine malsaine.  Pourtant je reste à tes côtés, un demi-sourire sur ce visage si amoché par tes propres mains. Où en sommes-nous désormais hein ? Se résoudre à te cogner ne me ferais même pas du bien, cela contribuerait encore à ce sentiment détestable de culpabilité, celui que tu t’amuses à refaire surgir toujours. Sale manipulateur. T’es comme ça, depuis toujours, t’as ce besoin de tout contrôler pour te sentir fort et quand tu ne contrôle plus rien tu tentes de reprendre le dessus en jouant la carte sensible. Mais tu as oublié quelque chose. A force de rester à tes côtés j’ai appris à lire entre les lignes, j’suis plutôt doué, puisque pas une seule fois tu ne l’as encore remarqué. Je me sens heureux tout d’un coup, me rendant compte que tu ne contrôles pas si bien ma vie, à l’inverse de ce que tu penses. Et peut-être bien qu’au fond j’aurais préféré ne pas me rebeller, rester ce Cassandre simple et amoureux, se laissant manier telle une poupée. Mais le challenge tu aimes ça n’est-ce pas ? Tu adores ça. Alors commençons le jeu si tu veux bien Monroe.

« Tu es prêt ? » J’attends la réponse sans vraiment l’attendre en réalité. Tu ne sais pas ce qu’il risque de se passer et cette idée me fait jubiler. La revanche est lancée, tu n’aurais jamais dû monter dans cette voiture Monroe. Il est encore temps de descendre, tu peux encore fuir cet endroit. C’est peut-être par dépit que je t’emmène à Londres, peut-être parce que je ne sais plus trop quoi faire à part subir tes coups avec l’ambition que le lendemain sera meilleur. Et ça fait mal de devoir imaginer quelque chose de doux et de calme alors que tes entrailles te brulent et que ton cœur t’hurles de fuir. Il est pourtant si simple de fuir, mais pas avec toi visiblement. « Pourquoi tu poses la question ? Tu vois bien que je t’attends, non ? » Je démarre donc, sans vraiment répondre à tes questions qui ne sont que des piques. Tu me cherches, tu veux trouver la failler dis-moi ? Tu cherches, parce que toi aussi tu me connais finalement, tu me connais si bien. Tu vois bien qu’il y a un truc qui ne va pas, forcément, jamais je n’agirais comme ça. Alors tu montes le volume encore, pour éviter la conversation, pour fuir le dialogue. Il n’en a jamais vraiment eut, que des crises de larmes et des poings menaçants, pitoyables de ta part. Le paysage s’éloigne de notre ville, ma ville natale pour s’adoucir vers des champs purement anglais. J’ose tourner mon regard vers mon bourreau, légèrement, sans piquer au rouge. Qu’il est beau ce paysage, et dieu que tu pourrais beau Monroe. Loin de ma prison tout semble plus beau, plus magique qu’avant, comme si quitter Douvres te rendais meilleur.  Mais cet instant court ne se fait que momentané et vient le moment où je dois m’arrêter. Nous sommes arrivés au parking d’un hôtel prestigieux, l’un de ceux que j’ai toujours côtoyer même bébé. C’est ridicule de voir que mon monde est celui-ci, ce monde que je n’ai jamais voulu. Et j’entends Monroe se vider, il en avait besoin le petit, il avait besoin de tout balancer. Un regard perdu à l’horizon j’écoute. « Pour le moment … On peut dire que je suis un peu à toi, nan ? Que tu es le seul et unique dirigeant de ladite surprise. Alors profites-en. » Le sourire se forme sur tes lèvres, oui en effet, on peut dire qu’il ‘appartient. Bien que les mots soient mal choisis, on arrive à se comprendre, toujours. « En fait, quelque part, ce n’est pas vraiment toi qui a eu l’idée, n’est-ce pas ? C’est assez pitoyable, quelque part. Tu vis aux crochets de ton père, et cette réunion n’est qu’une sorte d’occasion pour faire semblant de quitter ton cocon. Tu ne t’es jamais dit que tu devrais vivre par toi-même, un peu ? » C’est le choc, voilà que le petit ose parler. Mais il a oublié qui tu étais, il a oublié que tu fais ce qu’il te chante au fond, que t’es plus fort que lui dans ce monde. Tu passes une main dans tes cheveux, agacé de ce qu’il ose avancer. Bien sûr qu’il a raison, mais l’avouer serait signer mon arrêt de mort, et ça, hors de question. Pourtant je le laisse finir, curieux de voir le fond de sa pensée. « Tu fais un boulot qui ne te plaît même pas, juste dans l’idée de t’enrichir un peu plus que tu ne l’es déjà. T’es un peu con, n’est-ce pas ? Tu ne vis même pas. » Et viens le moment ou tout éclates, tes mains tremblantes piquent vers son gracieux visage, le poussant contre un mur. Tu le maintiens contre la pierre, brutal. << Qu’on soit bien clair Monroe, je n’ai pas fait tout ça parce qu’on me l’a dicté. Je suis venu ici pour une réunion de travail, que j’ai organisé. Je ne suis pas le faible que tu vois à Douvres okey ? Ici t’es rien d’autres qu’un pitoyable mécréant de bas-quartiers, donc tu devrais mieux te la fermer. Parce que si tu le sais pas, t’es rien pour eux, t’es qu’un pauvre clochard en quête de blé. >> Ma rage ne s’arrêtera pas là, je continuerais pour te montrer combien tout ça c’est accumulé au fil des années. Je l’acène à nouveau d’un coup au visage, mais cette fois ci simplement en le caressant, lui montrer combien malgré tout je peux le désirer. << Barre toi maintenant. J’veux plus de toi chez moi, casses toi Monroe ! >> Je crie, non pas pour me faire entendre mais pour que tu intègres l’idée, aujourd’hui en cet instant précis je te mets dehors. << T’as bien demandé à ce que je te foutes dehors hein ? Surprise connard. >> Je me retourne, certain qu’il n’osera pas répliquer, et si il le fait, c’est qu’il n’a pas compris. S’il le fait, il montrera qu’il m’a vraiment aimé.
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MessageSujet: Re: J'veux qu'on baise sur ma tombe. [ Monroe et Cassandre ]   J'veux qu'on baise sur ma tombe. [ Monroe et Cassandre ] Icon_minitimeMer 2 Oct - 17:08


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Sa main se balade dans ses cheveux. Tu l’observes du coin de l’œil, distraitement. Tu t’adonnes à ta cigarette, un instant. Alors, tu continues. Tu continues de le marteler de tes mots, juste pour trouver quelles étaient les limites que, cette fois-ci, il avait posées. Elles te semblent lointaines. Alors, tu tâtonnes. Tu cherches lentement. Comme si tu en avais besoin. Probablement. Probablement que tu ressens l’envie d’être remis à ta place de temps en temps. Qu’il fasse voler en éclat cette fausse assurance. Qu’il te rende jaloux de lui, qu’il te fasse sombrer dans la démence. Et voilà qu’il te pousse. Qu’il heurte ton visage. Ta tête bascule sur le côté, un instant. Tu lâches ta cigarette, surpris. Tu pousses un grognement. Animal agacé. « Qu’on soit bien clair Monroe, je n’ai pas fait tout ça parce qu’on me l’a dicté. Je suis venu ici pour une réunion de travail, que j’ai organisé. Je ne suis pas le faible que tu vois à Douvres okey ? Ici t’es rien d’autre qu’un pitoyable mécréant de bas-quartiers, donc tu devrais mieux te la fermer. Parce que si tu le sais pas, t’es rien pour eux, t’es qu’un pauvre clochard en quête de blé. » Tu ricanes, doucement. Que des jolis mots. Voilà ce qu’il cherche à t’asséner. Une joute verbale, un dialecte à attraper avec des pincettes. Comme si c’était ainsi qu’il allait affirmer sa supériorité.

Et voilà qu’il caresse ta joue. Doucement. « Barre-toi maintenant. J’veux plus de toi chez moi, casse-toi Monroe ! » Il gueule, l’ami. Tu l’observes, avalé par cet éclat de haine. Enfin. Enfin, voilà qu’il se réveille, l’adulte enfantin. « T’as bien demandé à ce que je te foute dehors hein ? Surprise connard. » Un sourire mesquin traverse ton visage. Mais c’est qu’il semble y croire, en plus. C’est qu’il semble se mirer dans cette étrange idée. « Alors, c’est tout ce que t’as trouvé ? Me jeter dans Londres, comme on abandonne un cabot galeux sur une aire d’autoroute ? Tu crois qu’il te suffira de claquer la portière et de passer la première pour m’oublier ? Pour te débarrasser de moi, de l’image que j’ai laissé en toi ? » Tu as attrapé son épaule. Tu l’as tourné à toi, vivement. Tu veux qu’il te regarde. Qu’il tire sa soudaine force de quelque chose de véritable. Et peut-être qu’en réalité, tu as juste envie d’éclater tous les étranges espoirs dans lesquels il semble se mirer. « Pourquoi tu m’as pas jeté à Douvres, hein ? T’avais peur ? Peur des ‘’on dit’’ ? Peur de croiser mon regard ? T’avais peur que je revienne chez toi, pour t’en foutre une ? »

Tu te mordilles la lèvre. Tu t’enflammes, injustement. Tu es vexé, quelque part. Vexé de ne pas avoir eu le privilège d’être le premier à avoir eu l’idée. Vexé de ne pas avoir pu toi-même t’exiler. Mais tu te promets de te rattraper. « D’ailleurs … Ça fait longtemps, nan ? Ça fait longtemps que je ne t’ai pas cogné, pour te faire voir la vérité. Tellement longtemps que tu t’es complètement perdu dans ta connerie imagée. Dans ton monde imaginé. » Tu susurres doucement. Au creux de son oreille, lentement. « Est-ce que tu vas pleurer, ce soir, quand tu te rendras compte que tu m’as réellement jeté ? Est-ce que tu vas pleurer, quand tu vas remarquer qu’il n’y aura plus jamais ma présence à tes côtés ? Est-ce que tu vas pleurer, quand tu comprendras que je vais te manquer ? »Tu continues. Est-ce là une tentative désespérée pour le rattraper ? Tu l’ignores. Peut-être n’est-ce que ta stratégie. Ta manière à toi de tout contrôler. De tout vouloir posséder. Peut-être que finalement, tu n’es pas sans sentiments. Mais que tu ne sais pas réellement comment les exprimer. Peut-être que tu cherches juste à les enterrer. Au plus profond de toi-même, pour ne pas avoir à les affronter. Garçon glacé. « J’espère au moins que dans ta détresse muette, tu en profiteras pour essayer de faussement t’amuser, et que tu auras l’insolence, en journée, de faire comme si je n’avais jamais existé.. »

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MessageSujet: Re: J'veux qu'on baise sur ma tombe. [ Monroe et Cassandre ]   J'veux qu'on baise sur ma tombe. [ Monroe et Cassandre ] Icon_minitimeMer 9 Oct - 20:20

Il est temps de s’étreindre, il est temps de s’éteindre.
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L’ éphémère sentiment que de t’aimer.



« Alors, c’est tout ce que t’as trouvé ? Me jeter dans Londres, comme on abandonne un cabot galeux sur une aire d’autoroute ? Tu crois qu’il te suffira de claquer la portière et de passer la première pour m’oublier ? Pour te débarrasser de moi, de l’image que j’ai laissé en toi ? » Je souris même si rien de tout ça n’est vraiment drôle. Et peut-être qu’il a raison ce chien galeux, j’aurais dû lui donner plus de respect même quand je le quitte. Dis-moi Monroe que c’est réellement ce que tu éprouves, que ma paranoïa légendaire ne voit pas en tes mots le simple désir de me faire regretter ce geste. << T’as peut être raison au final, t’es qu’un chien galeux qui mériterait qu’on le crève parce qu’il n’arrête pas de faire chier. >> Non bien sûr que non je ne pense pas ça, et au fond tu dois surement l’entendre le déchirement sourd de mon cœur. Il est l à, brisé et entre mes mains, j’te l’avais donné et toi t’as pas su en profiter, pauvre con. Je sais bien que tu as tout essayé et que rien n’a pu marcher mais on aurait dû recommencer avant d’envisager de s’automutiler.
Tu as attrapé mon épaule, ramenant mon cœur décharné vers ton être si calme et froid. T’es ce calme éreintant qui m’isole, m’emprisonne dans ce sentiment d’éternel. On est éternellement relier, on le sait, c’est peut-être pour cela qu’on a voulu s’arracher, s’acharner à se détruire. Ton silence m’accable, j’aimerais juste éclater ton visage angéliquement faux contre le réverbère juste là. Qui sait, dans trois ans on entendra surement une histoire tragique, deux homosexuels se sont tuer dans une dispute trop sévère. Ou bien serais-je le seul témoin de toutes ces horreurs, ça serait surement la pire des tortures après tout ça.

Tu me forces à te regarder et je ne cilles pas, montre mon regard opale à la mesure du tient, dévisageant ces traits que j’ai chérie tant de fois auparavant. « Pourquoi tu m’as pas jeté à Douvres, hein ? T’avais peur ? Peur des ‘’on dit’’ ? Peur de croiser mon regard ? T’avais peur que je revienne chez toi, pour t’en foutre une ? » Je souris, frôle encore ton visage, te poussant sans délicatesse contre ce mur de brique, peut-être trop fort oui, j’ai vu une perle de sang éclabousser ta chemise. Il n’est plus question de t’épargner ce soir, je change tu m’entends, j’vais devenir ton cauchemar, peut être quand inversant les rôles on ira plus loin. << J’veux que tu te casses, que t’es plu aucun moyen de revenir dans ma vie t’as compris ? C’pas la peur de te revoir qui me donne la nausée, j’me gerbe littéralement dessus d’avoir un jour osé te désirer. >> Je te gifle sans vraiment de tact, la colère de ces années ressort, elle ramollie mes traits d’enfants vers ce du monstre, ça y est Monroe, tu l’as eu ton monstre, t’as eu ton connard de monstre. « D’ailleurs … Ça fait longtemps, nan ? Ça fait longtemps que je ne t’ai pas cogné, pour te faire voir la vérité. Tellement longtemps que tu t’es complètement perdu dans ta connerie imagée. Dans ton monde imaginé. » Tu susurres doucement. Au creux de son oreille, lentement. « Est-ce que tu vas pleurer, ce soir, quand tu te rendras compte que tu m’as réellement jeté ? Est-ce que tu vas pleurer, quand tu vas remarquer qu’il n’y aura plus jamais ma présence à tes côtés ? Est-ce que tu vas pleurer, quand tu comprendras que je vais te manquer ? » Je m’éloigne de toi, tu y percevras cela peut être comme une forme de peur, au fond j’ai jamais été très doué pour montrer ce que je ressentais, j’ai tenté à tes côtés et rien n’a vraiment marché. A force de forcer les choses j’ai finis par tout casser.

<< C’est toi qui vit dans une putain d’illusion Monroe. Va falloir que t’apprennes à vivre dans ce monde sans vivre au dépend des autres. C’bien dommage que tu sois si sale, même de ton cul on en voudrait pas. J’me demande encore comment j’ai pu te vouloir, tu pues le dégueulasse. >> Non je ne pense pas ça non plus, j’ai mal tu sais à t’avouer ce que je ne penserais jamais, ce que j’aurais aimé te dire et que je t’avoue enfin. Et c’est bien vrai que maintenant je ne te veux plus, pas parce que mes sentiment son un jour changer mais simplement parce que je peux plus. Je m’éloigne un peu de toi, te laisse planter là. Oui j’ai bien compris ta tentative, tu veux que je me sente coupable, tu veux revenir, parce que t’as peur toi aussi, parce que la passion a du mal à s’arrêter un jour. Et que le diable nous emporte, j’ferais de toi mon enfer personnel Monroe. « Est-ce que tu vas pleurer, ce soir, quand tu te rendras compte que tu m’as réellement jeté ? Est-ce que tu vas pleurer, quand tu vas remarquer qu’il n’y aura plus jamais ma présence à tes côtés ? Est-ce que tu vas pleurer, quand tu comprendras que je vais te manquer ? » Je souris, monte déjà dans cette voiture de luxe, t’oublies avec le prix qu’il convient, t’offrant à nouveau le reste de mon âme comme intérêts. Oui, il faut bien que l’un de nous deux partes un jour non ? << Tu veux savoir la vérité ? >> que je dis en tenant ma porte d’une main, le spectacle ne pourrait pas te sembler aussi beau, les lumières reflétant mon visage pale. << La vérité c’est que ouais, ce soir j’vais pleurer de plus te voir à mes côtés, que j’vais bien en baver quand j’vais monter dans cette saloperie de voiture qui porte ton odeur. J’vais hurler à la mort en revoyant ton skate dans l’entrée qui va d’ailleurs encore e faire tomber. Parce que j’sais que tu l’as pas bougé, même si j’te l’ai cent fois répéter. Mais j’sais aussi que j’ai bien fait. J’aurais plus ce sentiment de vivre avec un pauvre enculé qui ne sait rien foutre de sa vie à part me déglinguer. >> Je monte dans la voiture, baisse la vitre, c’est ta dernière chance de me retenir, ce soir ou jamais Monroe, après tout sera figé, tout sera brisé. « J’espère au moins que dans ta détresse muette, tu en profiteras pour essayer de faussement t’amuser, et que tu auras l’insolence, en journée, de faire comme si je n’avais jamais existé.. » J’allume une cigarette, te balance ton sac sans compassion. << J’vais faire mieux que ça tu sais. J’vais être insolent en faisant croire au reste du monde que j’ai cessé de t’aimer. Si ça peut m’aider à avancer. >> Je démarre en trombe, te laisse à ta place, perdant mes yeux sur toi une fraction de seconde avant de partir. Mais on se reverra un jour je le sais, la passion nous servira à nous guider.
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B. Monroe Osborne
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J'vais finir par te sauter au visage si tu t'approches trop ; comme ça a fait avec les autres. Mais tu sais pas d'quoi tu parles. J'ai essayé ça sert à rien on change pas, on change jamais. → Fauve.

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MessageSujet: Re: J'veux qu'on baise sur ma tombe. [ Monroe et Cassandre ]   J'veux qu'on baise sur ma tombe. [ Monroe et Cassandre ] Icon_minitimeJeu 10 Oct - 15:16


pabst blue ribbon on ice.

« T’as peut être raison au final, t’es qu’un chien galeux qui mériterait qu’on le crève parce qu’il n’arrête pas de faire chier. » Ses mots, encore et encore. Comme s’il n’avait que ça à faire. Comme si ça allait le justifier. Qu’est-ce qu’il croit, Cassandre ? Tu le sens se casser, imploser entre tes doigts. Mais tu le laisses tomber, et tu ne le retiendras pas. Tu l’attrapes, comme s’il allait avoir un effet. Comme si tu voulais vraiment qu’il reste, au fond de toi. Peut-être. Tu ne sais même pas. Ses bras te poussent encore contre le mur. Tu saignes un peu, tu ne sais même plus comment. Peut-être qu’il t’a éclaté la lèvre, tout à l’heure, en te frappant. « J’veux que tu te casses, que t’es plus aucun moyen de revenir dans ma vie t’as compris ? C’pas la peur de te revoir qui me donne la nausée, j’me gerbe littéralement dessus d’avoir un jour osé te désirer. » Tu ricanes un peu, mais t’es secoué. Enfin. Enfin il se décide à te repousser. Ça fait du bien, n’est-ce pas ? Ca ôte de tes épaules un nouveau poids. Et maintenant que t’es sans ressource, tu vas faire quoi ? Il te gifle encore. Peut-être devrais-tu tendre la joue. Il serait presque beau, lorsqu’il se rebelle, le petit Cassou. Comme si, tout d’un coup, il prenait conscience que jamais il n’y aurait dû avoir entre vous un semblant de rendez-vous. Et tu murmures. Tu lui susurres des mots. Faut cultiver son élan de violence. Faut cultiver le mal. Cultiver les horreurs, et inscrire ce jour dans les annales.

« C’est toi qui vis dans une putain d’illusion Monroe. Va falloir que t’apprennes à vivre dans ce monde sans vivre au dépend des autres. C’bien dommage que tu sois si sale, même de ton cul on en voudrait pas. J’me demande encore comment j’ai pu te vouloir, tu pues le dégueulasse. » Sortons les violons. Il dit ce qu’on lui dit, ce qu’on lui commande. Jamais il ne décide. Jamais il ne sera maître de sa vie. Et ce sont ces déstructurés sons qui ont fait de lui ce qu’il est aujourd’hui. L’enfant est plat. Plus profondément encore que tu ne le sais déjà. Et toi, tu continues. Tu détruis ce qu’il a commencé, tu désires de tout ton cœur faire mourir ce qui, entre vous, était né. « Tu veux savoir la vérité ? »Tu hoches la tête, ce sourire mesquin aux lèvres. Ouais. Tu veux savoir. Tu veux comprendre ce qui l’anime. Ce qui l’empêche encore de se tirer une balle. Quelle est cette invisible raison. Et c’est ainsi qu’agit le mouton. Dans une platitude sereine. Sans regarder après les autres. « La vérité c’est que ouais, ce soir j’vais pleurer de plus te voir à mes côtés, que j’vais bien en baver quand j’vais monter dans cette saloperie de voiture qui porte ton odeur. J’vais hurler à la mort en revoyant ton skate dans l’entrée qui va d’ailleurs encore me faire tomber. Parce que j’sais que tu l’as pas bougé, même si j’te l’ai cent fois répété. Mais j’sais aussi que j’ai bien fait. J’aurais plus ce sentiment de vivre avec un pauvre enculé qui ne sait rien foutre de sa vie à part me déglinguer. » Le voilà qui voit finalement les choses telles qu’elles étaient. Telles que tu te l’imaginais. Et cette relation ne mène à rien. C’est quelque chose qu’il comprend, enfin. Le voilà qui balance ton sac à tes pieds. Tu ne pipes mot, tu grognes un peu, seulement. C’est que le gamin a l’air réellement décidé. « J’vais faire mieux que ça tu sais. J’vais être insolent en faisant croire au reste du monde que j’ai cessé de t’aimer. Si ça peut m’aider à avancer. » Et sur ces mots, il t’a quitté. Il t’a abandonné là, et tu as regardé la voiture s’éloigner. Tu n’as pas bougé. Parce que ce serait pathétique d’essayer. Tu ne vis pas dans un film. Et tu gueules que dans le fond, il peut aller royalement se faire foutre avec ses contes de fées. Et enfin, tu oses croire que c’est terminé. Que ce n’est que le début d’un renouveau, d’une vie dont tu pourras à nouveau profiter. Mais probablement que t’es rouillé, après toutes ces années. Et tu oses te demander. Tu ne devrais pas t’en soucier. Parce que peut-être qu’il est enfin temps de vouloir exister. Ou de cesser. D’être autre chose qu’un fantôme oublié. Et maintenant, tu as quoi ? Plus rien. Sauf un tas de mémoires abîmées. Tu n’es plus qu’un souvenir volé. Violé. Et voilà que tu as enfin réussi à obtenir l’étape finale de destruction de relation que tu avais si souvent souhaitée. Et tu souris, l’espace d’une seconde. L’âme damnée.


Dans la soirée, comme demandé. T'as d'la chance, tu sais.
Mais sinon, c'est terminé. I love you


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