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Cerbère du Maurier
Cerbère du Maurier

ATTENTION CHIEN MÉCHANT
alors, ô ma beauté! dites à la vermine qui vous mangera de baisers, que j'ai gardé la forme et l'essence divine de mes amours décomposés !

♒ messages : 331
♒ Age : 28


Feuille de personnage
♒ âge: on ne le sait pas réellement, certains lui donne la trentaine et d'autres à peine vingt ans.
♒ profession : fossoyeur, croque-mort, gardien du cimetière, fournisseur de poison, de corde aux noeuds coulants et tout autre objets contondants pour vous faire rejoindre les morts.
♒ le choix du coeur: enterré quelque part sous une tombe sûrement


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MessageSujet: ▲ SOMBRE MERDE   ▲ SOMBRE MERDE Icon_minitimeMer 5 Juin - 10:39


© toutesdespubs


CERBÈRE DU MAURIER
Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine Qui vous mangera de baisers, Que j'ai gardé la forme et l'essence divine De mes amours décomposés !
BAUDELAIRE


NOM(S) - Peu de monde savent qu'il se nomme Du Maurier, il est surtout connu par son surnom. Cependant, son paternel venait de l'étranger, il était français. PRÉNOM(S) - On l'appelle Cerbère depuis qu'il est enfant, d'une part pour ses nombreux clébards effrayants qui rodent autour de sa demeure et de l'autre parce qu'il garde le cimetière, à moins que l'on trouvait simplement qu'il avait une tête de chien. En réalité, il s'appellerait Clothaire, ce qui n'est pas mieux, vous en conviendrez. Cependant, lui-même semble l'avoir oublié. AGE ET LIEU DE NAISSANCE - Personne ne le sait réellement, certains lui en donne la trentaine, d'autre à peine vingt. Ce n'est pas réellement important. Quand à son lieu de naissance, les bruits courent que sa mère lui aurait donné naissance directement sur une tombe. NATIONALITÉ - franco-anglais, très probablement, si on suit l'origine des parents. STATUT CIVIL - Célibataire endurci, on murmure qu'on a rarement vu pareil coeur de pierre. ORIENTATION SEXUELLE - Des bruits courent dans la ville, on le pense nécrophile. Mais ce ne sont que des rumeurs. Le concerné se dit indéterminé, il ne voit pas grand chose en vie de toute façon, alors pourquoi choisir ? MÉTIER - Croque-mort et gardien de cimetière, il a hérité de la charge familial. Fournisseur en poisons, cordes à nœuds coulants et autres objets contondants pour vous aider à passer de l'autre côté en toute sécurité. GROUPE - cœur las. AVATAR - james dean, le magnifique.


Le chant de l'âme



Cerbère est un grand mystère. Aussi hermétique qu’une tombe de son cimetière. Il y passe le plus clair de son temps, rôdeur macabre. À vrai dire, on ne sait de lui seulement ce qui se murmure dans la petite ville. On le dit, fils de Satan, assistant de la mort. On le dit maudit, la nuit il jette des sorts, il prépare des potions, de subtils mélanges de poison. Il peut parfois suffire d’un regard, d’une parole en l’air et on vous garantit que vous ne finirez pas le mois. On dit que le cimetière de Douvres s’est rempli en grande partie grâce à leur famille. On les soupçonne pour un non et pour un oui. Il est toujours interrogé en cas d’assassinat ou autre affaire bien louches. D’autres murmurent que Cerbère s’amuserait avec ces cadavres plus ou moins frais. Corps offerts, incapable de protester. Lèvres scellées, ils emportent le secret jusque dans leur concession à perpétuité. Ainsi, beaucoup ont peur, ou du moins se méfient. Cerbère est solitaire, peut-être par choix, peut-être pas. En tout cas, on ne le voit pas tenter d’y remédier. On prétend que ses chiens, trois grands molosses à l’air bien féroce sont ses seuls compagnons. Grands noirs et féroces, ils mordent quiconque qui osent s’en approcher. Cerbère connaît toutes les tombes de son cimetière, leurs noms et leurs dates de décès, dans un petit carnet noir, il a noté toutes leurs histoires mais surtout leurs fins. Il connaît toutes les histoires macabres qui ont secoué la région. Il possède une curiosité sans limite pour toujours en savoir plus. Comme s’il vivait un peu plus à travers la mort des autres. Assurément Cerbère n’est pas bien sain. Anatomiste hors pair, il a étudié le fonctionnement de la vie, pour mieux comprendre la mort. Car au final, Cerbère est un fanatique, obsédé par la mort, la Faucheuse vêtue de son manteau noir, toute sa vie, il a cherché à s’en approcher, à l’apprivoiser. Pauvre scientifique taré.


Sous l'océan


PSEUDO - AMIANTE. ÂGE - on est pas sérieux quand on a dix-sept ans. T'AS CONNU LE FORUM OÙ - une jolie créature m'a attiré COMMENTAIRE(S) - le staff est magnifique. POISSON PRÉFÉRÉ - LE SAUMON FUMAY. CODE AVATAR - REBEL WITHOUT A CAUSE.





Dernière édition par Cerbère du Maurier le Ven 28 Juin - 5:19, édité 4 fois
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Cerbère du Maurier
Cerbère du Maurier

ATTENTION CHIEN MÉCHANT
alors, ô ma beauté! dites à la vermine qui vous mangera de baisers, que j'ai gardé la forme et l'essence divine de mes amours décomposés !

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Feuille de personnage
♒ âge: on ne le sait pas réellement, certains lui donne la trentaine et d'autres à peine vingt ans.
♒ profession : fossoyeur, croque-mort, gardien du cimetière, fournisseur de poison, de corde aux noeuds coulants et tout autre objets contondants pour vous faire rejoindre les morts.
♒ le choix du coeur: enterré quelque part sous une tombe sûrement


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MessageSujet: Re: ▲ SOMBRE MERDE   ▲ SOMBRE MERDE Icon_minitimeMer 5 Juin - 10:41


© weheartit


La Corde au Cou
Je me demande pourquoi on n’aime et ne désire pas davantage la Mort. ▲ ALAIN-FOURNIER

T’as les épaules affaissés, écrasés par un ennui trop lourd à porter. Tu viens à peine d’avoir dix ans et déjà tu ne te sens plus enfant. L’as-tu seulement été un moment ? Un jour peut-être, ou même une poignée de secondes insouciantes ? Non tu ne connais pas tout ça. Tu ne riais pas, Cerbère, tu ne jouais pas avec tes camarades. Ils ne t’ont jamais intéressés, trop chahuteurs, trop bruyants sûrement. Tu n’as jamais eu que les chiens, ces gros molosses noirs. Non, toi t’es le solitaire, celui qui reste dans son coin par choix. On murmure des choses sur toi. Des rumeurs folles, des choses méchantes, des bruits dangereux. Alors, on a peur. Ils sont terrifiés à l’idée de te parler ou te même te regarder. Ils risqueraient de se retrouver dans ton jardin, comme tu aimes l’appeler. Ton petit havre de paix, tes milles et une tombes, chacune avec leur histoires. Le cimetière à côté de chez toi, tu l’aimes, plus que tu n’aimerais jamais aucun autre être vivant ou mort. Plus que tu n’aimes ta propre sœur. Quoique la seule chose que tu ne partageras jamais avec Dorothée, c’est qu’une bonne moitié de patrimoine génétique.
Dorothée est le sourire qui ne t’a jamais effleuré,
Elle est joie là où tu n’es que morosité.
Dorothée est la sensibilité,
La candeur que tu n’as jamais possédée.
Dorothée est aimée, entourée,
Là où tu n’es que silhouette à part, plus crainte que détestée.

C’était un horrible samedi après-midi, au ciel disparu sous les nuages gris. Le froid qui règne dans son empire de glace. Il vous transperce de toutes parts, vous abandonne transi et tremblotant. Les flocons allaient venaient, aveuglaient. On n’y voyait pas à plus de deux mètres. Douvres recouvert dans un épais manteau de neige. Tu t’es retrouvé coincé entre quatre murs, recroquevillé près de la cheminée. Le feu qui crépitait, la fumée qui s’élevait. Les chiens étaient couchés à tes pieds, à moitié endormis. Tu restais calmement assis, à lire. T’as toujours aimé lire, tourner les pages, dévorer son histoire.
Des histoires d’horreur,
Des histoires de monstres qui dévorent les enfants,
Des histoires pleines de sang,
Des histoires tristes avec des gens qui meurent,
Des histoires qui font peur.

C’est un mot qui t’a arrêté. Un mot que tu ne comprenais pas. Drôle de mot que ce macchabée. T’as appelé papa, t’as crié son nom, sans aucune réponse. Alors t’es monté en haut, jusque devant leur chambre. T’as frappé à la porte, une fois, deux fois. Toujours pas de réponses. Tu l’aurais vu, s’ils étaient sortis, au nez et à la barbe du vent. Alors doucement, t’appuies sur la poignée, la porte s’ouvre en grinçant. Deux silhouettes qui balancent dans le vide. Cordes autour du cou, tabourets envoyés valsés, mains encore accrochés. Tes parents ne te répondront plus jamais. T’es resté sur place, sans oser bouger. Paralysé par l’époustouflant spectacle devant tes yeux. Tu pourrais regarder ça toute la journée. Observer la pâleur, la raideur de la mort les envahir. Et du haut de tes dix ans, t’as déjà compris que le monde était pourri, tu ne leur en veut pas d’avoir voulu en finir. T’as ce sourire tendre qui se dessine sur tes lèvres, le premier depuis trop longtemps. L’instant s’éternise, pour rien au monde tu ne le briserais.
Seulement voilà, Dorothée est arrivée.
Dorothée a crié, Dorothée a pleuré.
Un peu parce que ses parents venaient de se suicider,
Mais surtout elle se retrouvait seule avec Cerbère.


© ostiepoignardee (moi)


Six Pieds sous Terre
Rien donc de plus vain que la gloire au-delà du tombeau. ▲ CHATEAUBRIAND

Silence pesant, sanglots éclatés, paroles étouffés. À peine une petite dizaine de silhouettes. Papa et Maman n’étaient pas beaucoup aimés. Ton parrain, Wolf, le marin. Sa femme Bettie, un prêtre et quelques curieux qui devaient passer ou qui venaient vous prendre en pitié. Et bien sûr, Dorothée et toi. Faute de personnes pour organiser, l’enterrement a été un peu retardé. Mais vous voilà en demi-cercle, à écouter sagement le religieux se prononcer, débiter la litanie de mensonges habituels. Dorothée qui s’enfonce dans le manteau de Bettie. Mais rien à y faire, tu l’entends toujours geindre, tu l’entends encore pleurer. Et ça t’énerve, ça te donne envie de la frapper. Elle est en train de tout gâché. Toi, tu ne te cramponnes à personne et si ton visage est à moitié emmitouflé dans une écharpe, ce n’est pas pour masquer ta tristesse, ni même pour te protéger du froid.
Sous le bout de tissu se cache quelque chose de plus terrifiant encore,
Une chose si horrifiante qu’elle en ferait tressaillir plus d’un,
C’est un large sourire, vif signe de ton amusement,
Largement  inapproprié pendant l’enterrement de tes propres parents.

La "tragédie" passée, on a vite compris que te laisser avec Dorothée n’était pas une bonne idée. On l’a envoyé chez de vieux amis de Maman, un couple plutôt charmant. Quoiqu’ils n’avaient plus eu de ses nouvelles jusqu’à maintenant. Tu la revoyais quand même de temps en temps, même un peu trop souvent. Toi, t’es simplement allé vivre pas loin, chez ton parrain. T’aimais beaucoup Loulou, comme tu l’appelais affectueusement. Un peu trop même, sûrement. Loulou c’est ton obsession, un espèce d’idéal inatteignable, une tentation malsaine. Dès qu’il était dans les parages, tu passais le plus clair de ton temps à essayer de t’en rapprocher. Tu monopolisais son temps, assis sur ses genoux à écouter ses histoires, demander d’où proviennent les tatouages de ses bras, jouer avec sa barbe, lui dire que plus tard, t’en auras une encore plus belle. Sa femme n’aimait pas ça.
Bettie ne t’a jamais beaucoup aimé, intuition féminine sans doute,
Elle a tout de suite compris que quelque chose ne tournait pas rond,
Tu n’avais rien du petit garçon qu’elle aurait aimé avoir.
La situation s’est envenimée au fil des années,
Il a fallu que tu t’en sois occupée.

Loulou aimait beaucoup Bettie, trop à ton goût. T’en étais un peu jaloux. Cela n’a guère arrangé les relations entre vous. Surtout qu’à quinze ans, t’as compris que ta fascination n’était plus si innocente que cela. Heureusement, t’avais un allié de taille pour les détruire. Le temps. Le temps qu’a rongé leur relation, le temps qui a vu s’effondrer leur mariage. Et toi qui souriais, encore cacher pour changer. Et c’était tant mieux pour Loulou. Bettie était une femme horrible, vieille et aigrie. Elle a commencé par insulter Loulou, elle criait, s’égosillait à longueur de journée. Elle a finit par ramener des hommes sous le nez de Loulou. Et toi, tu sais que Loulou il vaut mieux que ça, Loulou il mérite tellement mieux. Encore aujourd’hui, tu penses que c’est la plus belle chose que tu ais faites de ta vie.
Tu savais ce qu’il fallait faire, quelques petits éclats de verre,
Qui la grignoteraient lentement, mais sûrement de l’intérieur.
T’as pu la voir à l’agonie, t’as pu la voir dépérir,
Elle était presque soulagée, lorsqu’elle a dû mourir.


© slobbering


Jugement aux Enfers
Ô morts n’avez-vous pas encore appris à mourir ? ▲ SUPERVIELLE

Y’a ce monstre tapi dans ton âme. Une obscurité qui te mange de l’intérieur. La bête crie, elle hurle, elle griffe. Elle t’envahit. T’as toujours eu un étrange rapport avec la Mort. Entité encapuchonnée, Faucheuse sans pitié. T’as toujours été fasciné. T’as pratiquement grandi dans un cimetière, t’observais les enterrements de loin, les cercueils que tes parents enterraient. Étrange rituel. Tu t’approchais toujours assez pour entendre les histoires, les murmures, les rumeurs, les chuchotements, follement intéressants. Tu notes tout dans un petit carnet noir, toutes les histoires. Tu connais chaque nom, chaque inscription, chaque mort. Les tombeaux sont devenus tes seuls amis.
Depuis que tes parents sont passés de l’autre côté, la situation s’est empirée.
T’es devenu obsédé, sans cesse à vouloir tout étudier.
Tu veux connaître la mort comme d’autres cherche à connaître une femme.
T'as étudié la mort comme d'autres étudient les lois et la médecine.

Petit, tu expérimentais avec les insectes jusqu'aux petits animaux. Avec tes airs de savant fous, tu cherchais les meilleurs façons de les tuer, tu testais tes propres concoctions. T'as énormément lu sur le sujet. Comment déterminer l'heure à laquelle la Faucheuse à frapper. Trouver ce qui a déclenché sa venue. Alors, en grandissant, tu as tout naturellement repris le métier de tes parents et plus encore. Tu gardes un œil sur le cimetière, les chiens à tes talons. T'accompagnes les pauvres mortels durant leur dernier voyage. Bien que tu ne sois pas seul dans cette tâche, entre le curé et Dali la fille des pompes funèbres. Une des rares personnes du sexe opposé à qui t'as adressé plus d'une dizaine de phrases. Mais désormais, tu connais les plantes les plus dangereuses, tu sais en mélanger les meilleurs extraits. Tu sais enfermer la mort dans un flacon. Alors tu t'es mis à vendre toutes sortes de poisons.
À force, t'as même réussi à te faire un petit nom.
On vient te voir pour leur dernier remède de toute la région.
L'antidote contre la vie, cette putain qui vous a détruit.
Effet cent pourcent garanti.

Les années passent et les jours se ressemblent. Tu passes ton temps à vouloir atteindre l'impossible. La facilité ne t'intéresse pas, tu ne cherches que l'inatteignable. La lune t'importe peu. Ce sont carrément les étoiles que tu rêves de décrocher. Mais le temps érode même les falaises. Pour qui te prends-tu pour lui résister ? Ton cœur atrophié commence à se lasser. T'as même plus la force de répliquer à Dorothée. Elle arrive, toute emporté par sa bonne humeur gerbante pour un autre de ses plans foireux pour te faire voir la vie du bon côté. Elle finit toujours par crier, te traiter de fou furieux qu'on devrait enfermer et même pleurer. Proprement insupportable. Alors parfois, tu te demandes à quoi ça sert ? Pourquoi cours-tu derrière un vieux loup de mer qui pourrait être ton père ? À lui voler deux trois baisers quand tu sais qu'il est trop saoul pour pouvoir s'en rappeler. Tu erres dans ton cimetière, le néant dans ton regard, cigarette au creux des lèvres, comme à la recherche de ta propre place parmi les morts.
Lassé de combattre, tu laisses les ténèbres t'envahir,
Le monstre n'a pas encore dit son dernier mot.
La bête ne restera pas éternellement enfouie,
Elle a trouvé son meilleur allié, l'ennui.




Dernière édition par Cerbère du Maurier le Mar 1 Oct - 4:44, édité 20 fois
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MessageSujet: Re: ▲ SOMBRE MERDE   ▲ SOMBRE MERDE Icon_minitimeMer 12 Juin - 6:04

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Dali Lazarre
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♒ le choix du coeur: brisé. jeté. fracassé.


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MessageSujet: Re: ▲ SOMBRE MERDE   ▲ SOMBRE MERDE Icon_minitimeMer 12 Juin - 16:13

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♒ le choix du coeur: MJ j'te hais.


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MessageSujet: Re: ▲ SOMBRE MERDE   ▲ SOMBRE MERDE Icon_minitimeJeu 5 Sep - 3:23

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MessageSujet: Re: ▲ SOMBRE MERDE   ▲ SOMBRE MERDE Icon_minitime

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