NOM(S) - Fir Dónall. Ouais ça sonne irish et c'est bien de là bas que j'viens. Mon grand-père l'écrivait 'Ó Domhnaill' mais heureusement, papa a vite compris que le gaélique c'était plus trop la mode ailleurs dans le monde, alors il a adopté la version anglaise, merci papa. 'Fir', ben ça c'est à cause de mon frère. Pour vous la faire courte, ça vient d'une créature mytho et logique,le Fir Darrig. J'vous laisse le soin de faire une recherche google pour savoir ce que c'est, quand à savoir pourquoi, j'vous propose plutôt d'apprendre à me connaître.  PRÉNOM(S) - Jessie. Maman voulait l'orthographier de cette manière pour qu'à l'école on me fasse chier en disant que j'étais une fille.  AGE ET LIEU DE NAISSANCE - J'suis né à Cork en Irlande, il y a 24 ans déjà. Selon la légende familiale on est tous né dans le même pub, mais ptin faut jamais croire un Dónall NATIONALITÉ - Irlandaise STATUT CIVIL - J'me suis fiancé à 18 ans, et puis j'ai compris en voyant ma douce pute se faire prendre par tout le voisinage, que l'amour, s'engager, tout ça, ça devait prendre plus le temps de la réflexion. Je réfléchis du coup, mais pas longtemps j'le crains. ORIENTATION SEXUELLE - Hétérosexuel and I'm sure about it. MÉTIER - Alors voilà, je chante. J'écris mes textes, j'écris mes mélodies, et avec mon groupe (qui est actuellement dissout, ptin c'est trop long à raconter mais c'est des branleurs pour résumer), on commençait à se faire un nom à Cork. Les sessions dans les pubs, les petites scènes où tout le monde est bourré à 20h, j'ai fais et j'ai kiffé. J'ai choppé aussi, du bon et du moins bon, mais j'étais pas toujours sobre faut dire, et aussi suivant le degré de 'floutitude' de mes yeux. Ici à Douvres, j'suis au chômage technique question musique disons. Sinon je bosse dans un pub histoire de garder la tête hors de l'eau.  GROUPE - Éphémère infini. AVATAR - George Craig.

J'suis comme on dit, un gentil. J'ai l'air gentil en fait. J'ai une gueule qui donne envie aux autres. Envie de quoi? Alors ça, j'le sais jamais d'avance, mais j'suis rarement déçu. J'aime bien les gens, dans l'ensemble, mais de là à dire du bien d'eux? C'est dur. C'est mon côté irlandais, brut quoi. Brute? Oh non, même si je participe souvent quand ça cogne. C'est ma culture des pubs ça, même si c'est plutôt une légende urbaine. L'alcool ça rends rarement mauvais un gars, 'fin de ce que j'ai pu voir. C'est pas que je vois pas le bien chez les gens, c'est juste que là dessus, je suis coincé du cul. J'peux pas vraiment dire quand j'aime quelqu'un, ou du moins pas de la façon que l'autre souhaiterait sûrement l'entendre. Ca fait croire souvent que je prends tout le monde de haut, à jamais dire ce que je ressens. J'dois être trop pudique, je sais pas.

Par contre, quand je m'enflamme... Ouais c'est arrivé. Pour une fille. Pour un pack de bières. Pour des tunes que j'ai jamais reçu. Pour une fille. Celle-là, j'aurais pas dû, elle m'a carrément détruit cette... Pour mon frère, souvent je m'enflamme pour lui, contre le monde, je m'enflamme avec lui, de cette putain d'injustice de l'avoir laissé sur le banc de touche dans ce monde. J'peux faire des conneries, sans réfléchir, juste parce que ça me fait plaisir. La raison, celle qu'est censé guider vos émotions tout ça, n'est qu'une interdiction de plus dans ma tête. J'veux pouvoir assouvir mes envies et mon instinct dès que possible. J'sais me tenir faut pas croire. J'suis même très à cheval sur la courtoisie, tout ça. J'me suis fais un code personnel, parce que j'aime pas celui des autres.

J'suis comme qui dirait un genre de délinquant pour la plupart de la foule, mais c'est qu'elle m'connait pas. J'rends des services. Je chante gratuitement très souvent. J'pique rien, je fais que fumer parfois des trucs pas toujours net. Et j'suis un peu paresseux, ça j'peux difficilement le nier même si, jamais je l'avouerais ouvertement. C'est un peu dans ma culture d'irlandais, sans vouloir me chercher d'excuse. On se laisse porter quoi. On réfléchit après la tempête. On préfère boire, en fait, pour résumer. A quoi ça sert de courir? A rien, ouais.

Mais là où je me donne à fond, là où limite vous ne me reconnaîtriez pas, c'est quand j'écris mes textes et que je les donne, de ma plus belle voix, à vous, les gens. J'suis investi presque d'une mission divine. Ouais, je prends souvent la grosse tête quand il s'agit de ma musique, je m'emporte, j'vous emporte, et vous n'avez le choix que de me suivre.