AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  



 
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €
Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

Partagez
 

 cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
B. Monroe Osborne
B. Monroe Osborne

VOYOU.
J'vais finir par te sauter au visage si tu t'approches trop ; comme ça a fait avec les autres. Mais tu sais pas d'quoi tu parles. J'ai essayé ça sert à rien on change pas, on change jamais. → Fauve.

cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) 1388163372-rian2
♒ messages : 135
♒ Age : 27


Feuille de personnage
♒ âge: vingt-et-un ans.
♒ profession : divers petits boulots.
♒ le choix du coeur: l'abruti tatoué.


cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Empty
MessageSujet: cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot)   cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Icon_minitimeVen 3 Jan - 18:39


the loveless walk to the edge of the world.

Le voilà monstrueux avec toi, se vengeant, probablement, de tout ce que tu lui avais fait subir auparavant. Sa bouche traînasse sur ton corps, t’arrachant des gémissements. Bruit que tu tentes de calmer en apercevant des passants. Tu mords tes lèvres, jusqu’au sang. Honteux, très certainement. Et ton visage vire aux couleurs et de la haine et de la peur. Et tu le supplies encore, alors, de te tirer loin de là. « Monroe ... m'oblige pas à faire ça ... j'veux pas rompre avec lui ... » Tes sourcils se froncent, un instant. Qu’il est faible, lui aussi. Pitoyable, à vouloir sauver un trop plein d’âmes. Et c’est bien stupide d’agir ainsi, au final. « T'es beau ... » Tu hausses les épaules. Gentil de sa part, mais ça ne te satisfait pas. Toi, tout ce que tu veux, c’est quitter ce lieu, et t’évader, avec lui, loin de là. Tu veux juste qu’il t’emporte ailleurs, là où personne ne vous verra. Pour cacher ta honte, tes penchants vicieux. « A l’hôtel. » Tu acquiesces, quémandant encore. Qu’il te prenne avec lui, à la fin ! C’est frustrant, d’attendre ainsi. Tu lui donnes tes raisons, tu lui confies tes craintes. Confident, sur le moment. « Il ne faut pas le voir comme ça Monroe ... mais comme tu voudras. » Bien sûr que si, il faut le prendre ainsi. Tu prends sur toi, malgré tout, et tu supplies. Encore, comme si tu ne savais faire que ça.

Et voilà que, enfin, il referme ton pantalon et le sien, avant de t’entraîner au loin. « C'est promis. » Et vous voilà sous la pluie naissante, main dans la main. Et c’est fermement qu’il te tient, te faisant oublier toute possibilité de fuite vers l’éternité. Alors, tu t’élances, pour échapper aux possibles regards qui pourraient s’attarder sur votre trajet. Tu cours, l’entraînant avec toi, tout en te disant que, vu la situation, ça devait certainement rendre la chose très « gay ». Tu cours presque jusqu’au bord des terres, sous la pluie, avec ton amant. Et tu sentirais presque mal, en y pensant. Et tu as demandé une chambre, n’importe laquelle, tu t’en foutais. Le moment te semblait déjà assez dérangeant. Tu as balancé un peu de monnaie sur le comptoir, avant d’emporter le jeune tatoué avec toi. Presque frustré par l’attente. Presque agacé d’avoir à montrer aux autres les choses telles qu’elles étaient. Tu imagines que tu vas devoir faire comme si. Accorder au mec d’en bas un peu de ta confiance, pour ne pas aller hurler les choses partout. Tu mords tes lèvres, y songeant, alors que tu passes la porte sans délicatesse, entraînant Cassandre avec toi.

Et tu refermes le pan de bois, avant d’agripper le col du jeune homme. Tes mains se glissent dans ses cheveux détrempés, alors que tu l’attires à toi, emprisonnant ses lèvres d’un baiser. « Tu n’imagines même pas à quel point je déteste ça. Quand je dois m’en remettre aux autres, en espérant qu’ils m’oublient dès que je ne suis plus là. » Et tu lui mords les lèvres, comme si ça allait changer les choses. Comme s’il allait t’écouter, et ne plus jamais essayer de refaire ce qu’il avait fait. « Et j’aime pas quand tu me tiens la main devant les autres, tu l’sais bien. » Simple avertissement, alors que tu te débarrasses de tes vieilles Vans. Tu entraînes l’être maigre sur le lit, sans vraiment te soucier de son ressenti. Tu te rendras malade plus tard, lorsque tu réaliseras que tu es bien trop attaché à lui. Et tes mains se promènent contre lui, se délectant de son corps sans forme, aucune. Plaisir interdit. Et tu embrasses son cou, laissant tes marques. Puisqu'il t’appartient. Puisqu’il faut, parfois, forcer un peu le destin.

Revenir en haut Aller en bas
http://perfide-albion.bb-fr.com/t87-monroe-this-is-my-open-letter
Cassandre de Montherlant
Cassandre de Montherlant

cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Tumblr_mqtpvorLFJ1rndysko3_250
♒ messages : 134
♒ Age : 28


Feuille de personnage
♒ âge: 21 ans
♒ profession : A l'espoir de devenir musicien.
♒ le choix du coeur: A oser choisir le plus vil, Monroe.


cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Empty
MessageSujet: Re: cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot)   cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Icon_minitimeDim 5 Jan - 16:03



i love you, more than anything, you're my life, my desire, my reason

C'est qu'il est impatient le petit sous mon corps attendris. Lentement je le sens mal à l'aise, là tout contre moi, le regard suppliant, suppliant des choses qu'il n'aurait jamais fait avant. Mes mains parcours pourtant lentement ton corps, te heurtant à tes vrais problèmes pour une fois, à ce qu'il y à de plus cacher en toi. Probablement que tu ne laisseras pas tomber tes principes ce soir, mais tu peut les tendres un peu, rien qu'une fois, essaie pour voir. Alors comme sous une forme de torture je te forces à apprécier ces caresses tout en sachant pertinemment que tu ne te laisseras pas faire si facilement. C'est le jeu des tentations tout ça, tu me touches quand même, tu m'embrases timidement, voulant partir loin d'ici et te cacher encore de tes penchants. Et parfois j'aimerais te dire que tu devrais te laisser aller, qu'au diable les règles, le monde ne t'en tiendra même pas rigueur. Parce qu'il est comme ça ce foutu monde, il pense qu'à lui, se foutant bien du reste lorsque ça petite vie se déroule décemment. Qu'il est hypocrite ce foutu monde.

On se glisse pourtant sous la pluie gelé, refroidissant difficilement mon corps envieux de toi. Je céderais toujours il faut croire, j'suis comme ça. Trop faible pour te dire non. J'aurais dû te dire non ce soir là, quel con. Mais encore une fois je tentes insidieusement de te faire rejeter tes principes, je tiens fermement ta main pour la première fois en publique. Tu devrais voir comment je le vois ce monde, tu devrais voir qu'il n'y a personne dehors, que personne ne nous regarde, nous les deux amants sous la pluie battante. Regardes un peu Monroe ! Que je tentes de te crier en resserrant ta main fermement, te traînant jusque dans ma voiture. N'ai pas peur Monroe, n'ai pas peur, je suis là... Le trajet se déroule en silence et aboutis dans ce si bel hôtel de la marina, avec se vent marin que j'aime tant. Pendant une seconde avant de descendre je prend le temps de regarder la mer faisant tanguer las bateaux, les lumières créant de longues lignes contre les vitres de ma voiture. Je souris, un peu perdu, mon visage toujours mouillé de l'eau de pluie. Ce qu'il y à de plus beau dans tout cela est surement ta présence, là avec moi. Mais toi tu te glisses dehors, t'empresse de supplier une chambre, le corps surement trop en alerte pour patienter. Il est gênant ce moment ou deux amants doivent demander une chambre sans qu'il n'y est un regard amusé de la part de notre interlocuteur. C'est vrai que moi aussi je déteste cet instant là. Je fixe l'hôtelier de manière très douce, le suppliant du regard de se presser, comme si ma vie ne dépendait. Et il s'exécute le petit, sûrement habitué par ce genre de démarche depuis quelques années.

A peine entrez dans la chambre tu t'empresses de me coller contre la porte, m'embrassant plein d'envie. Je la sens tout au fond de toi, cette chaleur naissante que s'anime et semble te brûler de plus en plus. Lentement je caresse ton bas-ventre, le sourire aux lèvres. << Tu n’imagines même pas à quel point je déteste ça. Quand je dois m’en remettre aux autres, en espérant qu’ils m’oublient dès que je ne suis plus là. » Je te fixe une demi-seconde, bien que tu t'empresses de me jeter contre le lit, faiblement je t'attire à moi, souriant de bonheur. Je suis heureux d'être avec toi parfois, juste là, le coeur s'affolant contre toi. << J'aime pas non plus, mais personne ne diras rien, il s'en foute bien tu sais, qu'on baise ensemble. >> Ma main aguiche ton entre-jambe, je soupire contre ton épiderme, légèrement émoustillé de ta présence. C'est qu'elle m'avait manquer cette présence, cette chaleur désirable. << Fais moi l'amour Monroe, montre moi comment tu gères. >> Je t'embrasse, mordille même ta lèvre. Cette fois-ci c'est moi qui supplie, qui te supplie de prendre les choses en main. Rien que ce soir, pour une fois. Et lentement je te supplie du regard, enlevant tes vêtements moite pour découvrir ce corps que j'ai tant désirer. Il fait chaud là contre toi. Mes joues s'affollent, rougissant démesurément alors que mon membre se tend. << Monroe...j'ai envie de toi. >> Et mon corps frémit un peu plus contre toi. Provoque le destin Monroe, juste une fois. Puisque malgré tout tu sais que je suis à toi.

made by LUMOS MAXIMA
Revenir en haut Aller en bas
http://perfide-albion.bb-fr.com/t86-cassandre-de-montherlant-isolated-system-insane
B. Monroe Osborne
B. Monroe Osborne

VOYOU.
J'vais finir par te sauter au visage si tu t'approches trop ; comme ça a fait avec les autres. Mais tu sais pas d'quoi tu parles. J'ai essayé ça sert à rien on change pas, on change jamais. → Fauve.

cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) 1388163372-rian2
♒ messages : 135
♒ Age : 27


Feuille de personnage
♒ âge: vingt-et-un ans.
♒ profession : divers petits boulots.
♒ le choix du coeur: l'abruti tatoué.


cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Empty
MessageSujet: Re: cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot)   cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Icon_minitimeMer 8 Jan - 16:44


the loveless walk to the edge of the world.

« J'aime pas non plus, mais personne ne dira rien, il s'en fout bien tu sais, qu'on baise ensemble. » Tu grimaces un peu, pas aussi sûr que lui. Tu ne le crois pas du tout, en réalité. Tu vois ça comme une faiblesse, un élément facile à enfoncer dans ta coquille brisée. Quelque chose pour te détruire. Que tu n’hésiterais pas, toi-même, à utiliser si tu devais t’affronter. Juste pour t’abattre un peu plus, dans cette sorte de conformité. Mais tu t’efforces, alors que sa main vient t’effleurer, d’oublier l’idée. Tu fermes les yeux, alors que tes lèvres viennent l’embrasser. « Fais-moi l'amour Monroe, montre-moi comment tu gères. » Et voilà qu’il supplie à tes oreilles. Le tatoué mordille tes lèvres, alors que tu laisses échapper un gémissement. Et tes mains se baladent, travaillant son corps, tendrement. Et ses doigts habiles te débarrassent de tes vêtements, faisant frémir ta peau. Et le voilà libre, à présent, de perdre son regard sur ton être amaigri par le temps. « Monroe ... j'ai envie de toi. » Tu recules ton visage, un instant. Juste pour laisser tes yeux glisser sur son visage rougissant. Et tu lui adresses l’ébauche d’un sourire, doucement.

Et tu l’embrasses presque tendrement, encore un moment, alors que tes doigts glissent sur son corps, le dégageant des morceaux de tissus le recouvrant. « Tu veux vraiment .. ? » Et tes mains caressent sa peau, alors que tes dents mordillent son lobe d’oreille. Et tu reprends contrôle de son corps, lentement. Tu t’attaches de nouveau à cette âme qui te manque tant. Tellement. Et au final, c’est indéniable. Tu le désires, mais pour toi, uniquement. Et tu te sens capable de conserver exclusivement l’enfant. Dans son intégrité. Et tu jalouses déjà d’éventuels amants, ainsi que celui dont tu as déjà la connaissance. Et à cette pensée, tes doigts lui griffent les hanches. Peut-être rageusement. « T’es à moi, d’accord ? Complètement. » Tu ne lui laisses pas vraiment l’occasion de te contester, à vrai dire, puisque tu lui emprisonnes les lèvres d’un baiser. Et, durant un instant, tu te laisses désirer. Peut-être que ton être se fait hésitant. Réfléchissant, alors que le contact électrique du tatoué te faire perdre le fil de tes idées. Une seconde suspendue dans l’éternité.

Et c’est à la suite d’un battement de paupières que tu replonges dans son regard océan. Dans un soupir léger, tu te glisses au creux de ses cuisses, d’un mouvement de bassin. Tes doigts s’agrippent à lui, alors que tu l’attires doucement à toi, te redressant. Tu l’incites à se mettre à cheval sur tes jambes, tandis que tes doigts glissent le long de son échine. Et tu le contemples un moment ainsi, à genoux sur le lit. « J’te trouves beau aussi, t’sais. » Tu lui embrasses la peau du cou, fermant les paupières, alors que tu ondules de ton mieux. Peut-être que le prononcer t’arrache un peu la gueule, après tout. Mais tu imagines que ça lui fera plaisir de l’entendre. Juste pour qu’il se donne un peu d’importance. Pour que tu regagnes un peu sa confiance. Et tes doigts jouent avec ses hanches, l’incitant à participer un peu plus à la danse que vous aviez décidée d’engager. Et ta langue trace des arabesques sur son torse, passionnément. Et tandis que tu clos les paupières, conservant au plus profond de tes songes ses traits délicats, tes ongles viennent lui griffer le dos, amoureusement.


J'sais pas si c'est super mais ... J'espère que c'est un peu mieux que rien.
Revenir en haut Aller en bas
http://perfide-albion.bb-fr.com/t87-monroe-this-is-my-open-letter
Cassandre de Montherlant
Cassandre de Montherlant

cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Tumblr_mqtpvorLFJ1rndysko3_250
♒ messages : 134
♒ Age : 28


Feuille de personnage
♒ âge: 21 ans
♒ profession : A l'espoir de devenir musicien.
♒ le choix du coeur: A oser choisir le plus vil, Monroe.


cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Empty
MessageSujet: Re: cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot)   cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Icon_minitimeMar 14 Jan - 21:55



i love you, more than anything, you're my life, my desire, my reason

Peut être que les dieux sont là à nous admirer ce soir. Le destin doit sûrement exister en un sens, il doit relier des personnes perdues tel que nous. Au fond, j'crois bien que y'a quelque chose de pas humain là au dessus de nos têtes, de nos corps unis dans une danse inhumaine. C'est plus qu'un simple plaisir charnel, c'est l'union du mal, l'alliance de Satan tout ça. Ce sont des soupirs, des étreintes silencieuse qui berce mon corps perdu. Puisque je ne sais pas non ce que tu veux de moi, ce que tu veux dans tout ça. La recherche d'un plaisir peut être, un plaisir que tu connais, une relation simplement douloureusement excitante. Ou peut être un rapport d'amitié, un lien complice que tu as toujours su conserver entre nous. Mais non je ne sais pas pourquoi tu reviens, tu refais surface pour m'administrer tout cela. Alors je soupire, je ferme les yeux tellement heureux que tout semble tourner autour de nous. Le lit devient bâteau là contre l'immensité des vagues déferlant sur nos êtres, et je m'acroche tel l'ancre du navire à ton faible corps tatoué, les yeux azur perdue sur les falaises de ton épiderme. Et il fait froid sous le vent tropical de la marée, il fait froid et trop humide sans que je ne comprenne d'où me vient cette chaleure ardente,  là tout en bas entre nous. Le visage rougit je suis un peu trop docile, sous le choc surement alors que la mer gonfle son dos pour nous enssevelir de ses déboirs. C'est une triste fin, mourir noyé dans les bras de celui qui n'a fait que nous terrorisé. Mais en soit ça peut sembler romantique à souhait, un peu trop niais pour certains, d'etouffer de bien être là contre l'homme qui nous fait tourner la tête.  

« Tu veux vraiment .. ? » Comment ne pas l'être Monroe ? Je murmure presque à tes lèves l'envie qui rode en moi et bouillonne, là, intrépide pour tirailler mes nerfs. Pourquoi ne pas vouloir faire l'amour à la seule personne que j'ai aimer de tout ma vie ? Parfois tu sembles si stupide. Il se pourrait que tu es peur toi aussi, parce que tu sais que cet instant sera accompagné de crises nerveuses terribles. Tu ne t'y habitueras jamais vraiment toi non plus à tout ces cris et ces larmes arrachés de nos gorges. L'homme ne diffère pas vraiment de l'animal en soit. << Je te veux depuis tellement longtemps. >> Triste aveu étouffer dans une perte de voix faussement feintée. Je fais exprès oui de fuir, de ne pas trop en dire. Puisque l'aveu fait mal, l'aveu dérange un peu trop les principes que je me suis toujours fixer. Avant de ne t'avoir rencontrer jamais je n'aurais pu imaginer l'idée de tromper la personne avec qui je suis. Jamais. Mais tu es là, là à bousculer mes sens, aiguiser mon appétit sexuel et brûler mon corps sous les promesses que tout changera bientôt, que tout redeviendra normal. Mais au fond, bien sur que je sais que rien ne sera pareil, que rien ne sera plus stable qu'avant, puisque tu es ce Monroe si détestable et excitant que je connais, et que jamais tu ne changeras. Ma voix faiblit de plus en plus, je ferme presque les yeux d'ailleurs, me perdant contre le contact de ta peau délicieusement douce. C'est agréable parfois d'enfreindre les règles, juste une fois vous voyez. Parfois c'est agréable de braver les limites, ça pousse l'adrénaline.

« T’es à moi, d’accord ? Complètement. »
 A cela tes mains griffes lentement mes hanches comme pour me prouver la chose. Tu as peut être raison finalement, inconsciemment tu montres vraiment la source de ma dépendance. Ce n'est pas non purement sexuel cette histoire, mais tu griffes bien le bon endroit, là tout en bas, c'est cette chaleur qui me lie bel et bien à toi. Alors quand je veux répondre, voir contester, me rebeller un tant soit peu de ton envie de possessivité tu me devance en m'embrassant passionnément. Tu as raison, il vaut mieux se taire et laisser parler nos corps. Ils savent parfois si bien s'exprimer ces deux là. Ma main caresse maladroitement ton corps, glissant à la chute de tes hanches pour titiller ce bas-ventre si convoité. Tu m'as toujours beaucoup plu à ta manière faussement désinvolte d'agir tu sais. Cette façon faussement intéresser de m'aimer, de m'embrasser en voulant me faire croire que je suis le seul à avoir pris l'initiative. Cette manière de te mordre la lèvre inférieur d'envie, et par ennuie aussi, quand tu es pas très à l'aise. Puis ce regard, encore et toujours transit, un peu blaser aussi, mais terriblement affectif. C'est pas pour rien que je t'ai dans la peau. << Promis. >> C'est pas l'une de ces promesses en l'air non, j'aimerais t'appartenir pour toujours, que tu comprennes quand je réponds comme maintenant fougueusement à ton baiser que c'est mon plus grand souhait. Alors quand tu entres en moi j'ose un gémissement, un peu surpris, un peu choquer que tu prennes les devants cette fois-ci. <> Mais très vite tu me forces à monter au dessus de toi, c'est plutôt marrant vue comme ça. Et j'esquisse un sourire, je trépigne d'envie, ton intimité exerçant des membres délicieux en moi. J'aime danser avec toi. « J’te trouves beau aussi, t’sais. » C'est des murmures éternels, de ceux qu'on aimerait garder au chaud toute une vie, les chérir pour pas les voir partir. De ceux qu'on devrait garder là tout contre soi, juste pour se prouver qu'on est pas si minable

made by LUMOS MAXIMA
Revenir en haut Aller en bas
http://perfide-albion.bb-fr.com/t86-cassandre-de-montherlant-isolated-system-insane
B. Monroe Osborne
B. Monroe Osborne

VOYOU.
J'vais finir par te sauter au visage si tu t'approches trop ; comme ça a fait avec les autres. Mais tu sais pas d'quoi tu parles. J'ai essayé ça sert à rien on change pas, on change jamais. → Fauve.

cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) 1388163372-rian2
♒ messages : 135
♒ Age : 27


Feuille de personnage
♒ âge: vingt-et-un ans.
♒ profession : divers petits boulots.
♒ le choix du coeur: l'abruti tatoué.


cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Empty
MessageSujet: Re: cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot)   cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Icon_minitimeJeu 16 Jan - 15:48


the loveless walk to the edge of the world.

« Je te veux depuis tellement longtemps. » Tu résistes difficilement aux mots coulants d’entre ses lèvres, alors que son regard te supplie doucement. Et tu perçois un instant l’amertume, alors que sa voix s’efface. Et tu clos les paupières, alors que tes mains glissent sur son corps, doucement. Comme si tu allais chasser le temps, et laisser s’envoler au loin des mauvais sentiments. Alors, tu lui murmures des mots qui se veulent rassurant. Tu lui chuchotes qu’il est à toi, qu’il t’appartient. Et de toute manière, tu ne lui en laisses pas le choix, clôturant ses lèvres d’un baiser. Puisqu’il n’a pas son mot à dire, puisque c’est à toi de décider. « Promis. » Et satisfait, tu lui accordes un sourire. Tu t’offres à son corps, alors qu’il s’abandonne à toi dans un gémissement. Et tu le griffes tendrement, doucement. Amoureusement, probablement, alors que tu le ramènes sur toi. Vers toi, un peu plus près de ton cœur, pour l’accrocher à ton âme déchirée. Et tu lui murmures encore quelques mots, quelques compliments délicats, sur son corps finement tracé.

Ta main glisse le long du creux de son dos. Tout contre son échine, alors que tu soupires délicatement à son oreille. Tu feules son prénom, amoureusement. Et tu ondules autant que possible des hanches, au milieu de cette fausse tendresse. Comme si vous alliez réussir à changer le monde avec vos promesses. Comme s’il était possible pour toi de refaire les choses, de t’accorder un changement que tu n’avais jamais désiré. Quelque chose que tu étais bien incapable, quelque part, d’approuver. Et tu oublies tes craintes d’un battement de paupières, tu l’embrasses encore. Tu mordilles sa lèvre inférieure, tendrement. Pour finalement embrasser son cou, descendre ta bouche le long de sa gorge. Et tu voudrais, juste en l’instant, déchaîner les océans. Lui laisser entrevoir un monde meilleur, une existence un peu plus décente que tout ce que tu lui avais montré auparavant. Et tes doigts s’emmêlent aux siens comme si tu allais changer les choses, pour lui montrer que tu étais capable d’aimer, un tant soit peu. Mais de cette manière, tu espérais le satisfaire un minimum. Le conforter un peu dans ce faux bonheur, dans l’illusion éphémère de pouvoir un jour t’avoir. Et les mots perdent leur sens, alors que tu exaltes cette passion violente dans tes soupirs.

Finalement, tes mains appuient sur ses épaules, doucement. Pour le pousser en arrière, pour le déposer à nouveau contre le lit. Et tu mordilles ses lèvres, alors que tes doigts ramènent ses jambes autour de toi. « Cassandre … » Mots que tu gémis tendrement au creux de son oreille. Comme si tu pouvais toucher son âme, comme si tes supplices allaient trouver une raison d’exister. Et tu laisses ton corps se mouvoir en lui, tentant difficilement de lui inculquer la passion déchirante qui s’empare de vos deux âmes égarées. Et de tes soupirs découle le bonheur de l’avoir retrouvé. Et peut-être que tu serais un peu violent avec son être. Douceur maladive, alors que tu braves les interdits invisibles. Et peut-être que tu ne parviendras jamais à réellement lutter contre tes émotions en chute libre. « J’t’aime, tu sais … » Comme si tu réalisais vraiment, perdu entre vos deux corps enlacés. Au milieu des soupirs, entre vos assauts d’amour. Et tu fermes les yeux, la tête dans son cou. Les dents dans sa peau, tes mains enlacées autour de ses poignets. Les cheveux en bataille, le cerveau brouillé. Comme si, autour de vous, tout avait cessé d’exister.

Revenir en haut Aller en bas
http://perfide-albion.bb-fr.com/t87-monroe-this-is-my-open-letter
Cassandre de Montherlant
Cassandre de Montherlant

cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Tumblr_mqtpvorLFJ1rndysko3_250
♒ messages : 134
♒ Age : 28


Feuille de personnage
♒ âge: 21 ans
♒ profession : A l'espoir de devenir musicien.
♒ le choix du coeur: A oser choisir le plus vil, Monroe.


cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Empty
MessageSujet: Re: cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot)   cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Icon_minitimeJeu 23 Jan - 21:44



i love you, more than anything, you're my life, my desire, my reason

Ce sont des étreintes calmes, douces, presque trop d’un côté. Je murmure, là contre ton corps une vérité poignante, une vérité cinglante que tu as toujours refusé d’entendre. Il se peut qu’on est évoluer d’un côté, et c’est ce que tu sembles me montrer ce soir. Si seulement ce contact avait été si simple, puisqu’il demeure en lui quelque chose d’horrible tu le sais bien, quelque chose de sale que tu tairas. Je ne suis pas célibataire Monroe, je suis amoureux d’un autre homme, ce petit bout de vie qui rayonne quand toi tu foudroie… Ce trésor d’un autre temps, qui brille alors que toi tu me noie. Au final, tout ça n’a plus vraiment d’importance, c’est ce que je tente de croire là contre ton épiderme. Là contre la chaleur de tes traits, contre les gémissements de ta voix, qui se muent en suppliques craintives. Il était beau ce temps où l’on pouvait s’aimer sans avoir à craindre les représailles. Elle est belle cette éternité ou tout semblait si simple, d’une caresse en balayant le mal du monde. Alors on se fait des promesses dans des baisers volés, des baisers consumés par ce désir si longtemps cacher. Bien sûr qu’on ne fait que s’abimer, tu la sens bien la blessure hein Monroe ? Mais on ne fera que ça de nos vies massacrées, de promettre de réparer le passé, de rafistoler nos cœurs déglingués. Juste pour se faire pardonner, juste pour se faire aimer.

Cependant tes mains demeurent contre mon corps, la chaleur s’infiltrant dans mes pores. C’est agréable ce contact, c’est tellement délicieux tout ça. << J’ai pas cesser de penser à toi…>> Comme si cet aveu avait besoin d’être dit. Tu le sais sûrement que je n’ai pas mis mon cerveau au répit, et que ton nom, ton odeur apparaissait tout le temps. D’ailleurs, même si je ne l’avouerais jamais, tu comprends bien que même jouet ne suffisait pas par ses caresses à te faire oublier. C’est qu’il n’a pas de chance Shoeren, ce petit. Il tombe nez à nez avec l’infidélité, la trahison, la dépression. Il devrait bien s’éloigner ouais, avant que tout ça n’éclate dans son si joli visage. Mais le tien rayonne ce soir Monroe, et tu gémis des paroles que je n’avais jamais entendu de tes lèvres. Tu te perds là, tu laisses tout tomber. Tu as peur dis-moi ? Je souris, un baiser dans ta nuque, une marque violacée là contre ta jugulaire. Une marque d’attachement, un territoire marquer peut être. Que tout le monde sache que t’es bien à moi.

T’es vas et viens en moi suffisent à m’y prendre à ce jeu troublant, me fermant les yeux sous le plaisir intense alors que mes mains s’accroche au drap au-dessous de nous. Faut bien tenir bon, sinon on va tomber trop bas tu vois. Je te tire un peu contre moi pour renverser les rôles, te laissant reprendre ta place légendaire et tu laisses u dessus. T’es un dominant en puissance, tu le sais. Et puis, ce sera bien plus simple de te contempler ainsi. Je souris, écartes les jambes pour laisser ton corps se fondre en moi, l’esquisse d’un espoir aux fonds des prunelles. Il parait que faire l’amour c’est s’adonner à l’autre. J’me demande si ça marche comme dans Harry Potter, parce que si c’est comme Voldemort pour les orcruxes, ton âme est divisé à chaque fois.o/ Eh bah, qu’il en soit ainsi. Prend tout vas-y, j’ai presque plus rien de toute façon. Je souris une demi-seconde, te vois perdu dans ce délicieux contact qui m’arrache quelques gémissements ici et là, contre ton oreille aussi, souvent. J’aime te voir lâcher prise, lâcher le monde. Je serre de mes mains après cela tes hanches, t’obligeant à accélérer la cadence alors que mon souffle s’égare sur ta joue. Il fait chaud tu ne trouves pas ? Ah ça, on ne peut pas avoir froid. D’ailleurs j’ose un léger baiser là contre tes lèvres, glissant ma langue contre la tienne dans un ballet de tendresse. (niais) « J’t’aime, tu sais … » Et je soupire contre ton torse, les yeux fermés de plaisir. Tu me surprends sur le moment, j’dois bien l’avouer. Peut être que tu peut enfin l’avouer, ça doit sûrement faire de bien de me le dire. Je gémis << Moi aussi je t’aime…>>, les prémices de la fin se laissant sentir. Tu me rends faible Monroe. Tu me rends plus que faible. << hum..mm..tu l’as dit…>> Et ça me rend plus qu’heureux là contre toi, l’espoir grandissant en moi. Ne gâche pas tout ce soir, je t’en supplie.


made by LUMOS MAXIMA

Revenir en haut Aller en bas
http://perfide-albion.bb-fr.com/t86-cassandre-de-montherlant-isolated-system-insane
B. Monroe Osborne
B. Monroe Osborne

VOYOU.
J'vais finir par te sauter au visage si tu t'approches trop ; comme ça a fait avec les autres. Mais tu sais pas d'quoi tu parles. J'ai essayé ça sert à rien on change pas, on change jamais. → Fauve.

cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) 1388163372-rian2
♒ messages : 135
♒ Age : 27


Feuille de personnage
♒ âge: vingt-et-un ans.
♒ profession : divers petits boulots.
♒ le choix du coeur: l'abruti tatoué.


cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Empty
MessageSujet: Re: cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot)   cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Icon_minitimeDim 26 Jan - 9:57


the loveless walk to the edge of the world.

« J’ai pas cessé de penser à toi … » Tu souris doucement, à moitié, peut-être un peu charmé par ses mots. Tu tends le cou, alors qu’il dépose ses marques, amoureusement. Et voilà que tu sembles appartenir au jeune homme, à présent. Perdu au milieu de tes soupirs, entravé dans tes bras. Il parait que, encore une fois, tu es à lui autant qu’il est à toi. Et tu ne peux que fermer les yeux au milieu de tout ça, alors que ses gémissements s’élèvent tout contre ton oreille. Et voilà que tu t’amuses de l’enfant contre toi, savourant ce qu’il t’offre. Ses soupirs, son cœur, son corps, son âme. Ses doigts s’agrippent à tes hanches alors que ton être moite, brûlant de sentiments, accélère un peu ses mouvements. Puis, délicieusement, sa langue se décide à jouer avec la tienne. L’innocent. Tu l’admires pour ce qu’il est, sur le moment. Alors, tendrement, tu l’imagines, tu lui murmures quelques mots. Quelques-uns que, habituellement, tu lui refuses. C’est une faveur, en quelque sorte. L’illustration de ton être perdu. Tu sens sa surprise sous toi. Et alors, tu te dis que tes quelques paroles sont bien plus délectables lorsqu’il ne s’y attend pas. Tu oses presque croire à l’idée qui chante que ce ne sont que quelques syllabes pour le conserver contre toi. Tu voudrais bien croire ta tête plutôt que ton cœur qui est sur le point d’éclater. Tu es effrayé par l’idée. Tu galères encore à accepter que tu es malade d’amour, dévoré par ce que tu as toujours tenté de rejeter.

« Moi aussi je t’aime … » Voilà quelques mots qu’il gémit au milieu de tes mouvements. C’est ainsi, et, la tête dans son cou, tu souris contre lui. Tu y laisses s’y balader tes lèvres, marquant doucement, d’une manière éphémère, son corps de ta présence. « hum .. mm .. tu l’as dit … » Tu mords un peu l’arrête de son menton, sans trop répondre. Tu oses un instant songer qu’il ne devrait pas tant te le faire remarquer. Et l’espace de quelques secondes, tu serres les dents, alors que tes doigts viennent griffer ses hanches, tentant de faire disparaitre ta faiblesse, et de noyer cette haine qui n’est jamais réellement absente. Tu te laisses oublier, fermant les yeux sur la cruauté. Tu imagines que ce sont ses défauts, tout autant que ses qualités, qui t’encouragent à t’y accrocher. Puis, dans l’oubli de ce qu’est ta vie, tu t’es laissé défaillir doucement en lui. Attrapé par la petite mort, enivré par le désir qui t’a submergé. Tu déclames le nom du jeune garçon dans un soupir, là, tout contre sa peau. Comme si, par tes mots, les choses allaient changer. Comme si tu méritais véritablement, à présent, d’être pardonné. Les paupières fermées, tu tentes de reprendre ton souffle contre lui, essoufflé.

Finalement, d’un mouvement de hanches, tu t’es retiré, allongeant ton être à ses côtés. Ta main s’est déposée sur son torse, caressant encore sa peau, doucement. « Tu ne voudrais pas rester encore avec moi ? » que tu finis par quémander, au bout d’un moment. Tu lui laisses entrapercevoir la possibilité d’un renouveau. Quelque chose de mieux, où tu réussirais à rattraper votre vie à deux. Mais c’est sans trop de peine que tu réussis à l’imaginer dubitatif face à tes idées. Comme si tu allais réussir à vraiment changer. « On pourrait réessayer, à nouveau. Tu sais, tenter de faire quelque chose de beau. Juste toi et moi, sans personne, vraiment. Sans être influencés par ce qui pourrait nous entourer. » Ô mensonges, ô vérité. Peut-être qu’il pourrait y croire. Peut-être qu’il pourrait t’imposer la réalité. Puisqu’il doit bien se douter, malgré tout, qu’il y a peu de chance d’y arriver. Particulièrement si tu laisses les choses tomber au premier obstacle, et si, encore une fois, tu te permets d’envoyer ton cœur valser. Mais tu oses croire que tes mots suffiront à le garder à tes côtés. A le ramener, et à faire rentrer dans sa cage dorée l’oiseau évadé.

Revenir en haut Aller en bas
http://perfide-albion.bb-fr.com/t87-monroe-this-is-my-open-letter
Cassandre de Montherlant
Cassandre de Montherlant

cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Tumblr_mqtpvorLFJ1rndysko3_250
♒ messages : 134
♒ Age : 28


Feuille de personnage
♒ âge: 21 ans
♒ profession : A l'espoir de devenir musicien.
♒ le choix du coeur: A oser choisir le plus vil, Monroe.


cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Empty
MessageSujet: Re: cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot)   cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Icon_minitimeVen 31 Jan - 19:49



i love you, more than anything, you're my life, my desire, my reason

Arrêt sur image. Allez, on stop un peu le temps tous les deux, juste une seconde, juste cet instant-là. Celui la oui, voler aux dieux, voler au paradis et à Zeus, juste pour pas oublier qu’on est des créatures de ce monde. Un peu patraque, un peu marginales, un peu ailleurs, mais on est quand même de ce monde. Qu’on capture juste le temps entre nos bras, qu’on mette les belles choses sous verre, allé, là sur l’étagère. Juste pour regarder plus tard, en arrière, regarder au moins une fois combien on a été beau tous les deux. C’est une bien étrange étagère qu’on a là n’est-ce pas ? J’te demandrai bien ce que tu mettrais en premier, la première chose que tu voudrais bien regarder, celle à laquelle tu as toujours voulu t’attacher. La liste est sûrement longue, moi j’ajouterais peut être cette nuit-là, ou peut-être la première fois qu’on s’est rencontrer aussi. Les deux moments semblent être à égales parts. J’aimerais revoir ce moment-là, peut être corrigé cette monstrueuse erreur que me lie à toi au fond, mais elle est bien mon étagère à moi. T’es là, tu plantes le décor, tu joues dans tout le film, t’es ma muse quoi. J’tai bien dans la peau ouais, sous la chair, là près de l’os, tu ne verras sûrement pas combien c’est ancré en moi, combien c’est bien écrit sur mon os. Mais c’est là, ineffaçable. Comme quoi, l’amour est la plus douloureuse cicatrice qui existe.

On se perd dans les draps, pas vraiment certains que tout ça est une réel sens. En fait, c’est après tout que des réflexes de droguées, des restes d’une dépendance mal gérer. Parfois même si la désintox a été sévère, ça fait du bien de se replanter une piqure dans le bras, de s’envoler encore une fois. Alors même si on sait forcément qu’on va tomber, on se laisse entraver par cette volonté, plus forte que nous au fond. Ca nous transcende, nous dépasse de bien plus haut que ces foutu dieux là-haut. Eh oui, Zeus aidera sûrement pas ses fils, c’t’un putain d’égoïste. Et puis, le monde est bien égoïste lui aussi, faut se démerder seul si tu veux y arriver. Alors on se laisse aller hein, quitte à geler, comme la glace limpide d’Alaska, on veut demeurer vivant, pas perdre le fil, pour juste jouir, jouir de cette horreur de vie humaine. Puis ce n’est pas beau hein Monroe ? De dépasser le temps ordinaire, pour juste se perdre, juste emprisonner les choses pleins d’étincelles, juste pour les empêcher d’exploser là en plein visage. Arrêter la chute pour remonter le temps, juste une fraction de seconde.

C’est dans un dernier geste qu’on a perdu pied, qu’on a laissé la brume nous envelopper et nos corps se crisper. C’est jolie la danse qu’on a entreprenue, c’est mignon, c’est bestial. Freud aurait aimé ça. ( j’travail mon devoir de philo comme ça tu crois ? o/ ) Bref, c’est pas que niais ça non, tu le vois bien que ça fait un bien fou de s’aimer pour une fois. C’est un peu maladroit, un peu bancal, ça tient pas des masses, mais ça a le mérite d’être brutal, spontané et sincère. « Tu ne voudrais pas rester encore avec moi ? » Chut que j’aimerais te dire. Chut que je voudrais te crier. De pas parler, surtout pas non, de laisser les choses s’exprimer par le silence pesant, sans jamais vouloir couper cette torpeur. Parce que si tu parles tout va finir pas retomber, tout va se briser. Tout est trop fragile Monroe. << Je reste pour la nuit. >> Non je ne veux pas non te laisser la possibilité d’apercevoir un avenir. Tu ne mérites pas d’avenir avec moi, pas parce que tu me mérites pas non, parce que j’ai mal agis. J’suis qu’un infidèle, un menteur, pas très à l’aise en couple, ce connard tu te souviens, qui t’as lâché en plein Londres ? Oublie pas non, que j’suis pas un bon mec, que je devrais finir en taule pour mauvaise conduite. J’sais pas, juste qu’on m’enferme pour mes tords. Je devrais pas pouvoir t’aborder encore, j’suis dangereux. Un voyou qu’on dit ? ( Fauve (a) ) Ouais, j’suis dangereux pour toi, et tu devrais le voir Monroe, à la façon dont tu te perds contre moi. « On pourrait réessayer, à nouveau. Tu sais, tenter de faire quelque chose de beau. Juste toi et moi, sans personne, vraiment. Sans être influencés par ce qui pourrait nous entourer. » Je me mords la lèvre, l’inévitable arrive enfin. J’hoche négativement la tête. Tu gâches tout là, avec tes belles paroles. << Monroe, tu tiens vraiment à tout refaire ? On va encore tout briser…on est bon qu’à ça…>> C’est peut-être la peur qui me fait dire ça, la crainte de t’aimer pour de vrai, d’avoir vraiment un droit désormais sur toi. Mais l’idée est tellement tentante au fond. << C’est pas que je veux pas, tu sais que je t’aime hein, tu sais que j’suis dingue de toi…mais, j’ai Shoeren, j’laime lui aussi, et c’est plus simple comme ça au final non ? >> Je soupire, remonte su ton torse, un peu mal à l’aise. << P’tain…pourquoi tu dis ça maintenant…pourquoi tu changes d’avis maintenant…>> Je soupire, tape presque, là contre le matelas, t’embrasses passionnément. C’est un réel combat là tout au fond de moi. << Quelque chose de beau ? >> C’est que la jolie idée fait son effet. Perd pas patience Monroe, t’as la force pour deux cette fois-ci.


made by LUMOS MAXIMA

Revenir en haut Aller en bas
http://perfide-albion.bb-fr.com/t86-cassandre-de-montherlant-isolated-system-insane
B. Monroe Osborne
B. Monroe Osborne

VOYOU.
J'vais finir par te sauter au visage si tu t'approches trop ; comme ça a fait avec les autres. Mais tu sais pas d'quoi tu parles. J'ai essayé ça sert à rien on change pas, on change jamais. → Fauve.

cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) 1388163372-rian2
♒ messages : 135
♒ Age : 27


Feuille de personnage
♒ âge: vingt-et-un ans.
♒ profession : divers petits boulots.
♒ le choix du coeur: l'abruti tatoué.


cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Empty
MessageSujet: Re: cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot)   cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Icon_minitimeDim 2 Fév - 9:07


the loveless walk to the edge of the world.

« Je reste pour la nuit. » Tu as froncé les sourcils. Vexé, déçu, blessé dans ton estime. Frustré à l’idée qu’il puisse essayer de t’imposer ses souhaits. Pour une fois que tu as envie de lui. Pour une fois que tu le supplies. C’est comme ça qu’il te remercie. Mais tu tentes quand même encore un peu. Juste pour voir, dans l’espoir que quelque chose change. Qu’il te laisse l’occasion de te rattraper. Tu l’observes se mordre la lèvre, secouer la tête. Comme si tu n’y pouvais rien. « Monroe, tu tiens vraiment à tout refaire ? On va encore tout briser … on est bon qu’à ça … » Tu ne cherches même pas à retenir le soupir qui glisse à la frontière de tes lèvres. Et déjà, tu étais à deux doigts de lui tourner le dos, le regard perdu ailleurs, pas vraiment convaincu quant à la véracité de tes idées, sur l’instant. Pourtant oui, tu avais l’impression d’y croire. D’y tenir, et de pouvoir y arriver. « C’est pas que je veux pas, tu sais que je t’aime hein, tu sais que j’suis dingue de toi … mais, j’ai Shoeren, j’l’aime lui aussi, et c’est plus simple comme ça au final non ? » L’autre. Lui. Tu lui brûlerais bien la gueule pour qu’il arrête de vous faire chier. Pour qu’il cesse de s’imposer, par sa présence ou son absence. Tu ne veux pas de lui. Puis, quelque part, tu aimerais bien qu’il l’oublie. Et le jeune tatoué soupire aussi, avant de se glisser sur le haut de ton torse. Tu as fermé les yeux, mordant tes lèvres. Luttant, simplement. « P’tain … pourquoi tu dis ça maintenant … pourquoi tu changes d’avis maintenant … » Et il frappe à demi le matelas sur lequel vous êtes étendus. Il t’embrasse, comme si ça allait apporter un peu de changement. « Quelque chose de beau ? » Ouais, c’était ce que tu avais cru pouvoir entreprendre, cinq secondes avant ses mots.

« Et puis merde, casse-toi. » Tu as attrapé ses bras, pour le repousser loin de toi. Tu t’es redressé, quittant le lit, cherchant tes fringues au milieu de la pièce à peine éclairée. « T’es même pas capable de larguer l’autre. T’as pas les couilles pour ça. Tu le gardes parce que tu trouves que c’est plus facile, parce que lui, quoi que tu lui fasses, il gueulera pas. Il dira rien, il fermera sa gueule, et puis voilà. Il souffrira en silence, mais il te le dira pas. Tu dis l’aimer, simplement parce qu’il est plus aisé, pour toi, de le manipuler. » Et tu lui balances son tee-shirt à la gueule. Gérant difficilement ta soudaine colère, ton cœur brisé, vexé. Blessé. Tu sais, tout au fond, que tu as toujours eu raison. C’est mal d’aimer. C’est mal de l’aimer. Et pour ça, tu ne pourrais que remercier ton éducation. « Puis tu dis la vérité, en fait. On pourra recommencer tant qu’on veut, ça finira pareil. Parce que j’suis pas comme lui. J’peux pas te donner l’illusion .. Te faire croire que tout est parfait. Te filer cette image d’amour de télévision, rose et dégoulinant, dont tu ne cesses de te lasser. » Tu craches tes mots. La haine revient doucement s’écouler dans ton sang, et tu gémis ta souffrance, ton désespoir. La déception est grande, finalement. Tu lui en veux, énormément, d’oser à peine croire en toi. Alors tu exploses. Tu lui exploses les choses, telles que tu les vois, là, au fond de toi.

Tu as glissé une main dans tes cheveux, les rabattant en arrière, l’espace d’un instant. Agacé, profondément. « M’enfin, t’as raison, reste avec le gamin, pauvre con. Retourne dans ton monde de princesses, et continue de me faire croire que t’as pas besoin de moi. » Tu as ouvert la fenêtre, après avoir allumé, d’une main tremblante de déception et de haine, une cigarette. Tu fixes la mer, l’étendue grise à l’horizon. « Tu sais quoi, Cassandre ? Tu es en train de devenir un connard. Un égoïste. Tu n’acceptes même plus ce que tu m’as, pendant deux années, constamment quémandé. Je vais finir par croire que tu es un éternel insatisfait. » Tu lui tournes le dos. Sans même songer une seule seconde à le regarder. Tu es dégouté. Sans patience, peut-être, mais exaspéré par l’image qu’il cherche à se donner. Et tu aimerais bien gratter un peu la surface, pour voir si son caractère et ses nouvelles idées sont la vraie vérité. Parce que quelque part, tu n’y crois pas. Tu crois en rien. Pas même en ce que vous nommez la réalité.

Revenir en haut Aller en bas
http://perfide-albion.bb-fr.com/t87-monroe-this-is-my-open-letter
Cassandre de Montherlant
Cassandre de Montherlant

cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Tumblr_mqtpvorLFJ1rndysko3_250
♒ messages : 134
♒ Age : 28


Feuille de personnage
♒ âge: 21 ans
♒ profession : A l'espoir de devenir musicien.
♒ le choix du coeur: A oser choisir le plus vil, Monroe.


cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Empty
MessageSujet: Re: cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot)   cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Icon_minitimeLun 10 Fév - 20:53



i love you, more than anything, you're my life, my desire, my reason

Comme je l’ai vite deviné, la situation devient tout de suite compliquée. Il fallait bien s’y attendre, espérer qu’une nuit ensemble se déroule à merveille n’était qu’une puéril idée à laquelle je n’aurais pas dû m’attacher. Par fierté, peut être que je ne t’avouerais jamais combien tu as pu mal interpréter mes idées et mes dires, et qu’au fond,  l’idée m’a terriblement plut rien qu’à son annone. Bien évidemment que je rêve de rester avec toi, de vivre cet amour, ou peut être juste tenté une fois d’être avec toi, de n’être qu’à toi.  Mais tu interprètes mal, comme si il ne te fallait que l’idée que je doute pour anticiper et regretter tes espoirs. Peut-être que tu as raison, que j’ai jamais vraiment voulu t’aimer, j’suis peut être qu’un con, un peu pommé qui se joue de tout.  D’ailleurs, après ce que je t’ai fait, c’est sûrement l’idée qui demeure en toi et à laquelle tu ne dériveras pas, et j’avoue oui, je regrette tout ça. Forcer de voir qu’on récolte bien ce que l’on sème, et même si tu as un caractère dégueulasse, le pire dans l’histoire c’est bien moi. Alors je regarde la conversation faillir, franchir les limites de ce gouffre qui me fait si peur, ce fameux gouffre que je n’avais pas vu depuis des longs mois déjà. C’est vrai qu’il nous recueille souvent toi et moi. Comme si il savait lui comment s’y prendre pour nous réunir tous les deux. Eh bah, quelle gentillesse de penser à nous au moins une fois, ça fait du bien de voir qu’au moins dans la fin quelqu’un s’occupe de toi. « Et puis merde, casse-toi. » Je te fixe désinvolte alors que tes gestes repoussant mes caresses et mes baisers se voulant rassurant. Bravo, j’ai encore tout foiré hein ? C’est bien ça ? Ta rage je la sens bien monter, couler le long de tes veines pales, brûler le self-control qui réside en toi pour noircir encore une fois le tableau. Je vois bien au fond de toi combien ça brûle, combien le petit cœur que j’aime temps faiblit face à la nouvelle et aux creux de tes prunelles partir en flammes tout tes rêves. Pourtant, il ne me semble pas une seule fois avoir dit que je refusais ton offre. Je souris une demi-seconde, amusé par ton attitude positivement jaloux. << Non j’restes, j’ai payé la chambre non ? >>  Un sourire en coin, alors que lentement après que tu m’as envoyé mon t-shirt, je recouvre mon corps porteur des marques de la folle nuit que nous venons de partagée. Oui, encore une fois je te fais bien remarquer que tout ce que ut vies, c’est bien grâce à ma personne que tu le peux. Et même si j’ai toujours détesté te montrer ma supériorité, parfois je n’ai de cesse de te le répéter, juste pour t’empêcher d’oublier. J’enfile mes vêtements alors que ta voix tirerait n’importe lequel des ours en pleine période d’hibernation. Calmes toi que je voudrais te murmurer, alors que tes yeux ne trahissent pas des sentiments très positif à mon égard. « T’es même pas capable de larguer l’autre. T’as pas les couilles pour ça. Tu le gardes parce que tu trouves que c’est plus facile, parce que lui, quoi que tu lui fasses, il gueulera pas. Il dira rien, il fermera sa gueule, et puis voilà. Il souffrira en silence, mais il te le dira pas. Tu dis l’aimer, simplement parce qu’il est plus aisé, pour toi, de le manipuler. » J’avale douloureusement ma salive, soudainement mal à l’aise de voir que réellement, cette fois-ci tu tiens vraiment à moi, que cette fois-ci tu ne mentais pas comme toutes les autres fois. Et elles sont  nombreuses ces fois ou tu m’as promis la même chose sans que cela ne dur plus que deux jours. Alors comment faire hein Monroe ? Quand on vous promet sans cesse votre plus grand rêve ? Et qu’un jour tout ça soit vraiment vrai ? Je me mordille la lèvre, te regarde t’assoir à la fenêtre, dépité de voir que tu ne changeras jamais d’attitude, ce gamin capricieux, ce petit être rebelle et potentiellement agaçant aussi. << Je te l’ai dit plus tôt, si tu veux que je rompe avec lui, je le ferais. Je te l’ai dit, tu écoutes parfois dis-moi ? J’ai simplement dis que je le ferais à tête froide, je ne veux pas le brisé plus qu’il ne l’est, tu comprends ? Puis, je ne suis pas égoïste à ce que tu penses, c’est juste que…>> Ma voix se brise une seconde. Je réalise oui, que tu n’as pas tort dans tes dires, mais secrètement, j’ai toujours l’impression de n’être que celui qui se sacrifie pour ceux qu’ils aiment. Alors c’est vrai qu’au bout d’un moment, c’est terriblement lassant non ? << Que j’ai l’impression d’être le seul ici à faire des foutus efforts pour qu’on s’en sorte. >> Même si l’aveu est pas tout à fait vrai, puisque après tout, je suis bien en couple avec quelqu’un que j’aime, je n’arrête pas de me dire que j’ai tout voulu plaquer encore une fois pour toi, et que même cet effort la n’est plus remarquer. « Puis tu dis la vérité, en fait. On pourra recommencer tant qu’on veut, ça finira pareil. Parce que j’suis pas comme lui. J’peux pas te donner l’illusion.. Te faire croire que tout est parfait. Te filer cette image d’amour de télévision, rose et dégoulinant, dont tu ne cesses de te lasser. » J’aimerais te frapper, là en plein visage pour t’enlever cette stupide idée de la tête. Que tu prétends ne jamais pouvoir m’aimer correctement. C’t’un réel deal d’intégration tout ça, on recherche sans cesse l’amour de l’autre, refusant de voir qu’on est à la hauteur des attentes de l’autre non ? << Tu crois ça ? Dis, tu as vue ou que j’voulais un amour comme ça moi ? J’tai jamais demander ça, j’te demande juste d’être là comme ce soir, puis de me le dire en face, dis-moi vas-y que tu veux que je casse avec ! Dis-moi que tu veux rester avec moi dans cette maison ! Que tu meurs d’envie de retourner à ce qu’on était avant…ou de faire mieux.>> Non en réalité, tout ça c’est moi qui te le dit, avec le même désespoir qu’avant, si ce n’est une pointe d’amertume face au manque de courage que tu fais preuve. Abandonner si vite, tu m’as habitué à mieux. "M’enfin, t’as raison, reste avec le gamin, pauvre con. Retourne dans ton monde de princesses, et continue de me faire croire que t’as pas besoin de moi. » Je m’approche de toi, les poings à demi-serrer, un peu névrosé de la situation. Je soupire, m’approche doucement, inutile de crier, la tension semble peu à peu s’estomper. Tout est dit après tout, non ? << J’ai besoin de toi. J’ai besoin de toi Monroe Osborn. >> Je pose une main sur ta joue, dans l’espoir que peut être tu ne vas pas me repousser cette fois. Allez, ose une fois repousser tes idées et tes contraintes. « Tu sais quoi, Cassandre ? Tu es en train de devenir un connard. Un égoïste. Tu n’acceptes même plus ce que tu m’as, pendant deux années, constamment quémandé. Je vais finir par croire que tu es un éternel insatisfait. » J’écoute la phrase puis te vois te tourner. J’interprète ça comme le fait d’un refus de dialoguer. Je reste immobile, analysant tes phrases en tentant d’y trouver un sens cacher, mais on est trop sincère avec les gens qu’on aime. Après cinq bonnes minutes de silence, mon souffle contre ton dos, les yeux figés dans le vide j’ose enfin réprimer ta décision sur moi, comme si je tentais encore une fois de lutter contre ton jugement. << Tu sais quoi Monroe ? En deux ans, j’ai jamais douté une seule seconde que tu m’aimes. Jamais. Aimer, c’est être égoïste avec l’autre, le lier à soi.  Je te veux toi, suffit juste de demander correctement je crois. >> Ma main se pose à cela contre ton épaule, me voulant tendre. Tu régirais comment toi ? Si on te disait du jour au lendemain que tu peux vivre enfin ton vrai conte de fée ? Allez Monroe, choisis bien.

made by LUMOS MAXIMA
Revenir en haut Aller en bas
http://perfide-albion.bb-fr.com/t86-cassandre-de-montherlant-isolated-system-insane
B. Monroe Osborne
B. Monroe Osborne

VOYOU.
J'vais finir par te sauter au visage si tu t'approches trop ; comme ça a fait avec les autres. Mais tu sais pas d'quoi tu parles. J'ai essayé ça sert à rien on change pas, on change jamais. → Fauve.

cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) 1388163372-rian2
♒ messages : 135
♒ Age : 27


Feuille de personnage
♒ âge: vingt-et-un ans.
♒ profession : divers petits boulots.
♒ le choix du coeur: l'abruti tatoué.


cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Empty
MessageSujet: Re: cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot)   cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Icon_minitimeMer 12 Fév - 16:14


the loveless walk to the edge of the world.

« Non j’reste, j’ai payé la chambre non ? » Il t’emmerde, avec ses remarques à la con. Tu lui murmures vaguement qu’il peut aller se faire foutre, alors que tu lui balances ses fringues rageusement. Il t’horripile, à te rabaisser comme ça. A te montrer qu’il domine, rien qu’avec ça. Comme si ça lui donnait le droit de décider de ce qu’il pouvait faire de toi. Et agacé, tu vas te poster à la fenêtre, cigarette en main, cherchant à calmer tes poings. « Je te l’ai dit plus tôt, si tu veux que je rompe avec lui, je le ferais. Je te l’ai dit, tu écoutes parfois dis-moi ? J’ai simplement dis que je le ferais à tête froide, je ne veux pas le briser plus qu’il ne l’est, tu comprends ? Puis, je ne suis pas égoïste à ce que tu penses, c’est juste que … » Sa voix se casse en quelques morceaux. Tu attends, un instant, déjà agacé par ses mots. On dirait une victime. Un gamin geignard, pleurnichard. « Que j’ai l’impression d’être le seul ici à faire des foutus efforts pour qu’on s’en sorte. » Tu roules des yeux. « Tout à l’heure, tu as dit que c’était plus simple d’être avec lui, ducon. » Tu ne parviens à retenir tes mots, alors que ton regard tente de se perdre à nouveau vers l’extérieur. De toute façon, ça te fait chier de chercher à comprendre un peu plus. Tu n’as pas envie de te casser la tête à comprendre le sens caché de ses paroles mielleuses, simplement pour lui faire plaisir. Comme si tu n’avais que ça à foutre. Puis finalement, tu abandonnes. Tu lui balances qu’il a raison, juste pour qu’il te lâche. Juste pour retourner contre lui sa vérité, et t’offrir peut-être l’occasion de t’échapper.

« Tu crois ça ? Dis, tu as vu où que j’voulais un amour comme ça moi ? J’t’ai jamais demandé ça, j’te demande juste d’être là comme ce soir, puis de me le dire en face, dis-moi vas-y que tu veux que je casse avec ! Dis-moi que tu veux rester avec moi dans cette maison ! Que tu meurs d’envie de retourner à ce qu’on était avant … ou de faire mieux. » Tu ne cherches même pas à satisfaire ses souhaits. Tu lui balances encore des mots, alors qu’il s’approche de toi. Finalement, à l’entente de ses pas, tu te décides à tourner la tête, pour observer ses poings à demi serrés. Et puis quoi, encore ? Voilà que le tatoué allait te frapper ? « J’ai besoin de toi. J’ai besoin de toi Monroe Osborne. » Tu croises les bras, ta clope entre les doigts. Il est amusant, quand même, parfois. « Dit le mec qui vous jette de sa Porsche à 100 bornes de chez lui. » Que tu finis par répondre, ironique, avant de glisser à nouveau ta clope entre tes lèvres. Il pose sa main sur ta joue. Tu lui chantes encore quelques mots, avant de finalement te retourner. Et il ne répond pas. Il reste là, à souffle dans ton cou. Ça t’agace. Tu as envie de le claquer. Qu’il bouge de là. « Tu sais quoi Monroe ? En deux ans, j’ai jamais douté une seule seconde que tu m’aimes. Jamais. Aimer, c’est être égoïste avec l’autre, le lier à soi. Je te veux toi, suffit juste de demander correctement je crois. » En guise d’accompagnement, sa main se dépose sur ton épaule. Tu te dis que, finalement, il déconne complètement. Et pour conclure, tu lui as envoyé une bonne claque dans la gueule. Juste pour lui faire partager tes idées. Celle-ci, elle te démengeait.

« Va t’faire foutre avec tes théories à la con. » Tu souffles, un peu agacé. Tu n’as pas vraiment envie de faire des efforts, tout d’un coup. « En une soirée, j’t’ai dit tout ce que tu voulais entendre. Je t’ai dit ce que je pensais. Je t’ai balancé au moins dix fois que je voulais que tu le largues. Tu m’as bien fait comprendre que tu n’en étais même pas capable. Je t’ai dit que je t’aimais. J’vais finir par croire que tu t’en fous. Tu veux l’entendre quand tu le demandes, on dirait. Pas à d’autres moments. » Tu laisses tomber tes cendres par la fenêtre, alors que tu t’accoudes au rebord, fatigué de ce combat sans trop de sens à tes yeux. « Tu me dégoutes. » Tu lâches tes mots, sans rien mâcher. Chacun bien détaché des autres. Tu prends bien soin d’articuler. Et tu y mets tout ton cœur, juste pour bien lui faire ressentir ce que te crache ton être. « Au risque de me répéter mais … tu sais pas ce que tu veux. Faut que je te dise les choses comment, hein ? A genoux ? Faut que je me frotte à tes pieds comme un chien ? Tu veux pas que j’te suce, non plus, pour appuyer ma candidature ? » Alors que tu lui jetais tes mots, tu as balancé ta cigarette d’un geste en bas de la rue, puis tu t’es tourné vers lui. « C’est ce qu’il te faut, ou l’espèce de pancarte invisible avec « I love you » que je dois tenir en l’air depuis deux heures te suffira ? » A vrai dire, l’histoire commence à te gonfler très sincèrement. Tu ne vois pas trop comment faire pour qu’il accepte enfin de se comporter autrement. C’est simple, tu as la très nette impression que, quoi que tu tentes, vous n’arriveriez à rien. Rien de positif, tout du moins.

Revenir en haut Aller en bas
http://perfide-albion.bb-fr.com/t87-monroe-this-is-my-open-letter
Cassandre de Montherlant
Cassandre de Montherlant

cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Tumblr_mqtpvorLFJ1rndysko3_250
♒ messages : 134
♒ Age : 28


Feuille de personnage
♒ âge: 21 ans
♒ profession : A l'espoir de devenir musicien.
♒ le choix du coeur: A oser choisir le plus vil, Monroe.


cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Empty
MessageSujet: Re: cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot)   cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Icon_minitimeSam 15 Fév - 23:20



i love you, more than anything, you're my life, my desire, my reason

La situation me déplait de plus en plus. Pas d’être avec lui non, mais j’ai ce sentiment que tout se brise, et peu importe les efforts fait d’un côté ou de l’autre. C’est assez épuisant de savoir qu’on aura beau tenter quelque chose, le ciel ou je ne sais quelle force transcendante nous en empêchera toujours. C’est sûrement pour ça que tu cries Monroe, peut être que tu hurles pour changer les choses, bousculer les règles et un peu défaire le destin qui semble nous diriger. Tu as toujours eut plus de courage que moi pour ce genre de chose, moi j’ai voulu être la force, la patience, alors que toi tes l’impulsif, le maniaque, un peu trop sûr de lui qui s’épuise vite. Mais bordel, ça fait un réel cocktail explosif tout ça, c’est une putain d’alliance qu’on a là. C’est pas si mal de ne pas avoir de choses en communs, on se complète néanmoins plutôt bien. « Tout à l’heure, tu as dit que c’était plus simple d’être avec lui, ducon. » Je fais face tant bien que mal à tes mots. Ils blessent ce genre de mots, ces mots qui semblent dire que je ne tiens définitivement pas à toi, comme si je suis bien le gros connard de l’histoire à ne briser que ton faible cœur. Je serre volontairement les poings pour calmer les tremblements qui fluent en moi. Je n’aime pas nous voir comme cela, comme des bêtes bonnes qu’à se disputer la place, à crier pour se faire comprendre. C’est épuisant Monroe, de vouloir s’exprimer et finalement ne pas trouver les mots justes pour accuser notre pensée. J’aimerais bien pouvoir maîtriser mes mots comme toi, mais j’y peux rien, j’ai la voix qui tremble, les mains faiblardes et le cœur lourd de devoir encore répondre à tes remarques acides. Parce que j’suis torturé, j’suis bancal, pas sur de moi et terriblement fragile dans le fond. Alors j’ai peur de comment tu pourrais réagir, de comment tu pourrais encore une fois faire pencher mes limites. << J’ai dit que c’était simple oui, jamais que c’était l’option que je préfère. Loin de là. >> Non je ne vois pas comment t’expliquer encore une fois que tout ce que j’attends c’est de vivre cet amour avec loi. J’expérimente tout un tas de sensation ce soir, et soudain la tête me tourne affreusement. Sûrement le trop plein d’émotions, ça fait beaucoup en un soir de ta part, j’ai jamais été habitué à ça. << Monroe regarde-moi. >> Ma voix n’à laisser aucun tremblement ressortir et j’ai fixé ton dos avec le plus ardue regard que je suis capable de donner. Ma voix quant à elle à retentit dans la pièce et sonne plus comme un ordre que comme une supplique. Je te défis oui, affrontes un peu tes problèmes. << Regarde-moi p’tain, arrêtes de fuir. >> Probablement que je ne te laisse plus le choix. Désormais tu devras faire appel à ton plus gros courage Monroe, pour qu’on s’affronte, que ce soir au moins tu me regardes dans les yeux, que tu me montres la peur que j’ai fait naître en toi. C’est au fond qu’un retour injuste des choses. La balance s’équilibre un peu.

« Va t’faire foutre avec tes théories à la con. » Je te pousse de ton perchoir, te force à me faire face. J’avale difficilement ma salive, pas heureux de devoir être brutal avec toi, surtout après avoir ressentis tant de bien être contre toi. Juste un baiser, juste une caresse, rien ne m’importe de coucher avec toi en réalité, c’est ta présence, aussi insupportable qu’elle soit qui me rend meilleur. « En une soirée, j’t’ai dit tout ce que tu voulais entendre. Je t’ai dit ce que je pensais. Je t’ai balancé au moins dix fois que je voulais que tu le largues. Tu m’as bien fait comprendre que tu n’en étais même pas capable. Je t’ai dit que je t’aimais. J’vais finir par croire que tu t’en fous. Tu veux l’entendre quand tu le demandes, on dirait. Pas à d’autres moments. » Mes poings s’ouvrent désormais. Ta remarque me laisse pantelant, presque indécis. Ouais, je vois bien que tu fais des efforts, et fort est de constater que j’ai tout fait pour te repousser. << Peut être que j’veut pas l’entendre parce que j’ai du mal à y croire. Tu vois, j’ai tellement réclamer, et j’ai tellement espérer qu’aujourd’hui, j’ai même pas l’envie de croire encore tout ce que tu dis. T’imagines pas toi, comment ça fait mal d’espérer comme ça. >> Je ne te montre pas forcément tout, pas ces cauchemars le soir quand tu n’étais plus là, ni ses crises d’angoisses avec pour réconfort la drogue et un verre d’alcool. Je ne te dis pas qu’au fond rien ne va, que j’ai trop voulu croire à cette relation et que j’ai même plus d’espoir. J’me laisse un peu aller, j’me laisse entraver par toi depuis si longtemps, maintenant quand tout devient réel, j’suis qu’un aveugle. Un foutu aveugle incapable de voir. « Tu me dégoutes. » Remarque acide. Encore. Toujours. Je m’éloigne une seconde de toi, fait un tour sur moi-même, juste pour éviter d’envoyer mon poing s’écraser contre ton visage. Faire taire l’envie irrépressible de faire couler le sang de tes lèvres pour te faire tout simplement taire. << Je sais. >> Je me mords la langue de l’intérieur, pour ne pas crier, rendre la douleur émotionnel moins forte que celle physique. Tu ne finiras pas m’achever, j’ignore comment, mais c’est sure, ça finira par nous tuer. « Au risque de me répéter mais … tu sais pas ce que tu veux. Faut que je te dise les choses comment, hein ? A genoux ? Faut que je me frotte à tes pieds comme un chien ? Tu ne veux pas que j’te suce, non plus, pour appuyer ma candidature ? » Ma main se crispe, et s’en est trop. Je lace une grosse gifle contre ta joue. Pas à la mode féminine non, surement pas. Je n’oserais jamais te cogner plus que ça de mon bon vouloir. Mais faut faire taire tes conneries de prédicats, ça devient terrible ça. Mes yeux te fixe en alerte, j’ai envie de pleurer là tout de suite. Comme la tapette que je suis que tu dirais. << T’arrêtes un peu tes conneries là. Tu penses peut être que j’suis pas sincère avec toi ?! P’tain mais tu ne comprends pas ! J’taime putain, j’t’ai pas laissé pour rien, j’tai laisser à Londres pour le même comportement que tu affiches ce soir tu vois. >> Je fermes les yeux, reprendre mon souffle, un peu de volonté pour ne pas tout briser. << J’suis pas parfait, toi non plus, j’veut juste que tout soit plus simple…>> Je pince l’arrête de mon ne avec deux doigt, signe que là, je suis bel et bien à bout. J’aimerais m’assoir, parce que là tout tournes bien trop vite autour de moi. Le ciel tombe, le plafond aussi là contre nos pieds meurtris, puis la poussière et tout le reste s’envole. Y’a plus que nous. « C’est ce qu’il te faut, ou l’espèce de pancarte invisible avec « I love you » que je dois tenir en l’air depuis deux heures te suffira ? » La déclaration, bien que masquer d’ironie ne m’empêche pas de rester encore plus bouche bée que je ne l’étais déjà. Je te fixe, perdu. Alors là, que faire hein ? Te taper ? Te lâcher et partir avec jouet ? Je ferme une bonne minute les yeux puis quand je les ouvre c’est pour gouter à tes lèvres que je le fait. Je regarde ton visage, comme pour appréhender ta réaction. Réagis pas trop mal pour une fois, j’eus te montrer ce qui compte au final. << Laisse-moi rompre avec lui demain. Laisse-moi le faire gentiment. Ensuite, si tu veux réellement de moi, tu reviendras vivre avec moi. T’en pense quoi ? >> J’avale encore une fois douloureusement ma salive. << Je t’aime aussi tu sais. Tu comptes beaucoup pour moi. >>


made by LUMOS MAXIMA

Revenir en haut Aller en bas
http://perfide-albion.bb-fr.com/t86-cassandre-de-montherlant-isolated-system-insane
B. Monroe Osborne
B. Monroe Osborne

VOYOU.
J'vais finir par te sauter au visage si tu t'approches trop ; comme ça a fait avec les autres. Mais tu sais pas d'quoi tu parles. J'ai essayé ça sert à rien on change pas, on change jamais. → Fauve.

cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) 1388163372-rian2
♒ messages : 135
♒ Age : 27


Feuille de personnage
♒ âge: vingt-et-un ans.
♒ profession : divers petits boulots.
♒ le choix du coeur: l'abruti tatoué.


cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Empty
MessageSujet: Re: cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot)   cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Icon_minitimeDim 16 Fév - 16:42


the loveless walk to the edge of the world.

« J’ai dit que c’était simple oui, jamais que c’était l’option que je préfère. Loin de là. » Tu aimerais lui gueuler qu’il ne fallait pas toujours se contenter de la simplicité. Mais, lassé, tu préfères lui tourner le dos. Cacher ton visage agacé, et tes yeux glacés. Tu voudrais gémir et soupirer que le monde n’était conçu ni pour la simplicité, ni pour les souhaits les plus aisés. La vie n’était point le château d’une princesse aux robes dorées. « Monroe regarde-moi. » Non, tu ne regarderas pas. Tu laisses tes yeux s’égarer vers la mer, les bras croisés. Tu es lassé d’écouter l’enfant blessé. « Regarde-moi p’tain, arrête de fuir. » Tu détestes qu’on te donne des ordres. Alors, tu t’es retourné, les lèvres serrés, juste pour le claquer. Lui mettre ta main dans la gueule, et espérer le faire taire, au moins pendant quelques secondes. Juste assez pour qu’il se rappelle. Pour qu’il se souvienne des règles. Et le jeune homme t’a alors bousculé, te poussant de là où tu étais installé. Tu y as répondu par un grognement, passablement agacé. Tu sens que tes mots le déstabilisent un peu. Peut-être qu’enfin, il entrevoit la réalité. « Peut-être que j’veux pas l’entendre parce que j’ai du mal à y croire. Tu vois, j’ai tellement réclamé, et j’ai tellement espéré qu’aujourd’hui, j’ai même pas l’envie de croire encore tout ce que tu dis. T’imagines pas toi, comment ça fait mal d’espérer comme ça. » Tu te retiens de hausser les épaules. Tu pars du principe qu’il devrait se contenter de ce qu’il a, parfois. Qu’il devrait attraper les choses comme elles viennent, sans trop broncher. Mais après deux années, tu finissais par comprendre que c’était hors de ses capacités.

Les remarques tombent, encore. Tu ne retiens pas vraiment tes mots. Peut-être que tu veux le faire réagir. Peut-être que tu veux le sortir de ses idées fermées. Tu l’ignores. « Je sais. » Tu lèves les yeux au ciel, admettant presque qu’il y avait là une grande avancée. Voilà qu’il était au courant, à présent, de ce que tu ressentais. Et tu décides de pousser les choses encore un peu, juste pour voir. Juste pour savoir où était la limite. Ce que tu devais dire pour l’éveiller. Et à tes mots, la gifle a claqué sur ta joue. Tu as basculé la tête, les yeux fermés. « T’arrêtes un peu tes conneries là. Tu penses peut-être que j’suis pas sincère avec toi ?! P’tain mais tu ne comprends pas ! J’t’aime putain, j’t’ai pas laissé pour rien, j’t’ai laissé à Londres pour le même comportement que tu affiches ce soir tu vois. » Tu le fixes un instant, peut-être à demi surpris. Eventuellement. « Explique-moi donc pourquoi tu m’aimes, alors, si ce n’est pas pour ce que je suis et comment j’agis. Ça m’intéresse. » Tu le fixes, cherchant à omettre les picotements qui ne cessent, pour l’instant, dans ta joue heurtée. Tu mordilles le bord de ta lèvre, tes yeux plongés dans les siens. Comme si tu allais en tirer une quelconque vérité. « J’suis pas parfait, toi non plus, j’veux juste que tout soit plus simple … » Tu hausses un sourcil. La révélation. Et ce serait une antiphrase de dire que tu étais étonné. L’ironie. « Laisse-moi rompre avec lui demain. Laisse-moi le faire gentiment. Ensuite, si tu veux réellement de moi, tu reviendras vivre avec moi. T’en pense quoi ? » Tu hoches la tête, un instant. Tu préfères ça. « Je t’aime aussi tu sais. Tu comptes beaucoup pour moi. »

Tu te dis que c’est ce qu’on appelle du beau, que c’est mielleux et merveilleux. Que c’est de l’amour à l’eau de rose, un truc bien collant et poisseux. Epuisé, tu as fermé les yeux. « D’accord pour demain, alors. » Tu te convins toi-même, essayant de t’avouer que, malgré tout, c’est mieux que rien. Tu tentes de faire un effort. Tu prends sur toi, et tu espères qu’au moins, il le reconnaitra. Qu’il s’en accommodera. Et tu jalouses un peu le gamin, t’accordant avec le fait qu’il se fera larguer probablement mieux qu’il ne l’avait fait avec toi. Qu’au moins, il ne le balancera pas au plein milieu de Londres avec un sac à moitié vide à ses pieds. Puis, pour accompagner tes idées, tu oses même lui déposer sur les lèvres un furtif baiser. « Mais t’as intérêt à le faire demain. Vraiment demain. Sans pinailler, sans inventer une quelconque issue pour fuir tes responsabilités. » Tu lui tiens le bras, un peu fortement pour toi, peut-être. Tu tentes d’appuyer tes arguments. De lui montrer que tu n’étais pas d’humeur à plaisanter. « Et je te rappelle, néanmoins, que tu n’as pas d’ordres à me donner. Que je ne suis pas ton chien. C’est clair ? » Tu imposes à nouveau, peut-être, les conditions qu’il semblait déjà avoir oublié. Peut-être qu’il n’aimera pas cette pensée. Mais tu n’en avais, sur le coup, pas grand-chose à cirer. Et à ce niveau, tu étais incapable de comprendre ce qu’était l’égalité.

Revenir en haut Aller en bas
http://perfide-albion.bb-fr.com/t87-monroe-this-is-my-open-letter
Cassandre de Montherlant
Cassandre de Montherlant

cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Tumblr_mqtpvorLFJ1rndysko3_250
♒ messages : 134
♒ Age : 28


Feuille de personnage
♒ âge: 21 ans
♒ profession : A l'espoir de devenir musicien.
♒ le choix du coeur: A oser choisir le plus vil, Monroe.


cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Empty
MessageSujet: Re: cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot)   cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Icon_minitimeMar 25 Fév - 13:04



i love you, more than anything, you're my life, my desire, my reason

L’éventualité de la baffe ne m’avait pas du tout effleuré l’esprit. Probablement puisque depuis le début de la soirée, j’ai l’ambition de tout recréer, modifier les entraves de notre passé. J’avais l’espoir avant ton geste de ne pas recommencer les mêmes rivalités puériles auxquelles nous sommes tant attachés. C’est un vain espoir, peut être qu’au fond rien n’est très étonnant quand à ta façon stupide d’agir. Montrer l’amour par le mal, c’est sûrement une initiative des moins originales après tout. Tout le monde semble plus enclin à détester qu’à aimer. A ton geste, ma main se porte à ma joue, plus par surprise que pour la douleur, qui néanmoins m’atteint. Je soupire, fronce les sourcils, pas vraiment surpris de ce que tu viens de faire. << Tu préfères cogner que parler ? Je pensais que tu voulais changer ? >> J’hésite une seconde, m’humectant les lèvres pour chercher quoi dire sans trop te blesser. Je sais oui, que malgré tout, tu es quelqu’un de sensible. Définitivement fragile. << Tu te bats pour m’avoir Monroe, mais tu continues de me frapper ? Si tu me veux tant, apprend à me respecter. >> Le respect, cette notion que tu n’as visiblement pas intégrer. Les gras des rues, ça sait juste cracher et voler. Un peu stéréotypé cette pensée ? Oui sûrement. Mais j’ai jamais appris à voir autrement. Le monde n’évoluera pourtant jamais si l’on continue à tous se juger, se détester en fonction de comment l’autre est. C’est sûrement notre plus gros problèmes, demeurer intact de tout jugement. C’est alarmant.

Alors machinalement, pour oublier la discussion qui tourne mal je m’allume une cigarette. Mon geste porte toute mon attention et j’allume le bout de papier dans un crépitement doux, concentrant mon regard sur les braises. Je me retourne, pour m’assoir là sur le lit qui nous fait face, les yeux décidément rivés sur toi. Lentement, je pose le tube assassin sur l’entrée de mes lèvres, inspirant lentement la fumée dévastatrice pour la laisser infiltrer mes poumons. Tout cela dans un silence de respiration, je me contente de fixer ton corps, un peu perdu une seconde. J’expire en une seconde la fumée, et retire une autre taff histoire de me changer les idées. Puis, prenant une longue respiration, je tente à nouveau le contact. << On n’avancera jamais si déjà tu commences à me frapper. Je te demande rien de plus que de cesser. >> C’est sûrement pas la meilleure solution après tout, de te le dire de cette façon. Je me mordille les lèvres, ma main gauche faisant tombée la cendre dans un cendrier de chevet. On pourrait être surpris de pouvoir fumer dans un endroit comme ça, mais encore une fois, ce n’est pas moi qui ai choisit l’endroit. Moi j’aurais pris l’un de ces endroits pleins de luxes, ou même fumer semble prohiber tant les choses coûtes chers. Quelle vie merdique finalement. << Tu penses pouvoir le faire Monroe ? Une relation sans coups ? Sans douleur physique ? >> Pour te consoler, comme tu sembles un peu mazo sur les bords, la douleur morales est bien plus coriace que celle physique. Je souris, un sourire narquois alors que je lance une œillade à la chute de tes reins. Je reporte mon geste à mes lèvres, fumant en silence, te laissant le temps de la réflexion.

Une fois ma cigarette terminée, je me relève, avance vers toi pour murmurer. << Fais moi l’amour. >> C’est un peu spontané, ça devrait t’étonné de ma part. Tu as l’habitude que je sois passif et dénué d’initiative. Je souris, alors que malgré tout je te fais la promesse de rompre avec jouet. Pauvre jouet. Tu dois sûrement être jaloux de ne pas avoir eut droit au même respect de ma part. Je le regrette quelque part. Tu m’as fais tellement de mal, que finalement, j’ai presque oublié à quel point je pouvais tenir à toi. C’est bien dommage. << Je te demande pardon. De t’avoir traité comme je l’ai fais. De t’avoir manqué de respect. >> Je soupire, gêné de mon aveu. En réalité, j’ai peur de ta réaction. Que tu sois à nouveau tenté de sauter sur l’occasion pour me rabâcher combien tu me hais. Que tu prennes cela comme droit d’à nouveau me frapper. Lentement, mes bras se resserrent contre ton corps, caressant ton dos. Pas un geste des plus niais, non, juste un geste pour se retrouver. Enfin. « D’accord pour demain, alors. » Je souris contre toi, caressant tes cheveux, attentionné. J’ai sûrement besoin de savoir qu’on s’est réellement retrouver. « Mais t’as intérêt à le faire demain. Vraiment demain. Sans pinailler, sans inventer une quelconque issue pour fuir tes responsabilités.>> Je souris de plus belle, m’éloigne un instant de toi tout en conservant mes bras sur tes hanches. << Promis, je le ferais demain. T’es trop possessif tu le sais ? >> Je rigole, taquin alors que ma main frôle ta joue pour enfin finir par te chatouiller un instant le creux des hanches. Puis je cesse, plaque une main sur ton torse. << Je croyais t’avoir dit de me faire l’amour. Tu n’en a pas envie ? >> Aguicheur ma main vient se poser contre ton entre-jambe, ignorant par la même occasion ta dernière remarque qui ne mérite pas d’intervention. Les réponses tu les as déjà toutes en toi.



made by LUMOS MAXIMA
Revenir en haut Aller en bas
http://perfide-albion.bb-fr.com/t86-cassandre-de-montherlant-isolated-system-insane
B. Monroe Osborne
B. Monroe Osborne

VOYOU.
J'vais finir par te sauter au visage si tu t'approches trop ; comme ça a fait avec les autres. Mais tu sais pas d'quoi tu parles. J'ai essayé ça sert à rien on change pas, on change jamais. → Fauve.

cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) 1388163372-rian2
♒ messages : 135
♒ Age : 27


Feuille de personnage
♒ âge: vingt-et-un ans.
♒ profession : divers petits boulots.
♒ le choix du coeur: l'abruti tatoué.


cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Empty
MessageSujet: Re: cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot)   cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Icon_minitimeSam 1 Mar - 17:30


the loveless walk to the edge of the world.

« Tu préfères cogner que parler ? Je pensais que tu voulais changer ? » Tu le regardes se mordiller les lèvres, sans répondre. « Tu te bats pour m’avoir Monroe, mais tu continues de me frapper ? Si tu me veux tant, apprend à me respecter. » Tu fronces un peu les sourcils. Tu as du mal avec cette notion-là, et il le sait probablement autant que toi. Tu ne comprends pas vraiment, en réalité. Peut-être que, tout ce que tu as envie, c’est d’exprimer tes idées. Lui faire comprendre tes sentiments, sans jamais les exagérer. Désinvolte, tu l’observes s’allumer à son tour une cigarette. Tu gardes le silence, les bras croisés. Lassé, fatigué de devoir céder à ses idées. Pourtant, ce n’est pas faute d’essayer. Peut-être qu’au fond, même si tu as peur, même si tu es effrayé, tu aimerais bien lui offrir quelque chose de bon. Un truc agréable, pour qu’il se souvienne de toi dans de meilleurs tons. « On n’avancera jamais si déjà tu commences à me frapper. Je te demande rien de plus que de cesser. » Tu hausses les épaules, pas très engagé. Peut-être qu’un jour, viendra en toi l’idée d’au moins essayer. « Tu penses pouvoir le faire Monroe ? Une relation sans coups ? Sans douleur physique ? » Tu poses ton regard sur lui, alors. Tu clignes des paupières, mordillant l’intérieur de ta lèvre, un instant. Tu l’observes, longuement. Songeant. « Je sais pas. On verra. » Voilà quelques mots que tu lâches au bout d’un temps. Peut-être bien que oui, en te décidant à faire un tout petit effort.

« Fais-moi l’amour. » Voilà ce qu’il susurre, alors que son corps s’avance vers toi. Tu l’observes un instant, un peu surpris de ce soudain retournement. Et voilà qu’il sourit, alors que tu le fixes. Cherchant à comprendre un peu mieux sa réaction. Voulant, probablement, faire disparaitre la part d’ombre sur tes actuels ressentiments. « Je te demande pardon. De t’avoir traité comme je l’ai fait. De t’avoir manqué de respect. » Tu lui adresses un bref sourire en coin. Tu aimes bien le voir s’écraser un peu à son tour, probablement. Le voir réaliser enfin les choses que tu n’as cessé de lui déclamer auparavant. Et après qu’il est soupiré, il s’est glissé entre tes bras. Tu n’as pas cherché à le repousser. Tu murmures même ton accord. Tu es consentant à lui laisser un jour de plus, un peu de temps. Quelques moments encore, pour qu’il se débarrasse de l’objet avec lequel il occupait ses nuits. Au final, tu serais presque gentil. « Promis, je le ferais demain. T’es trop possessif tu le sais ? » Tu hausses les sourcils, un instant. Tu ne comprends pas. Tu ne saisis pas pourquoi il te dit ça. « J’trouve ça normal, non ? Tu peux pas sortir avec deux personnes à la fois, comme ça. » Tu souffles doucement tes quelques mots, alors que sa main glisse contre toi. « Je croyais t’avoir dit de me faire l’amour. Tu n’en as pas envie ? »

Tu l’as fixé, un moment, en faisant la moue. Tu décales sa main qui t’aguiche, avant de finalement te plonger dans son regard. « Non. » Tu lui adresses un sourire amusé et sincère. « Non, on fera pas l’amour. » Tu te répètes, cherchant à être certain qu’il ait bien saisi ton idée. « J’vais attendre que tu largues le gosse, pour voir. » Tu souris toujours, peut-être un peu sadique sur les bords. Tu t’en fiches. Tu estimes qu’il le mérite. Tu estimes que ça t’amuse et que, s’il te veut vraiment, il sera plus ou moins obligé de tenir ses engagements. Et tu lui voles un baiser, un léger moment, avant d’aller te poster à nouveau à la fenêtre. Tu t’es allumé une nouvelle cigarette, te nourrissant lentement de la fumée qu’elle dégageait. Tu as observé encore un peu la mer, le temps gris-sombre, à présent, et ce morceau de nuit qui s’installait. Alors, puisqu’il n’y avait plus grand-chose à voir, tu t’es de nouveau tourné, pour lui murmurer quelques mots. « Néanmoins, je suis certain que, même si tu veux absolument attendre demain, on peut faire plein d’autres choses en attendant. » Tu t’es approché de lui pour lui mordre l’oreille, amusé, avant d’aller te poser sur le lit. Tu aimes bien ça. L’emmerder. « On pourrait rester ici et se regarder en chiens de faïence en attendant que l’un de nous deux sorte le fusil. On pourrait s’en aller dehors, aussi, et courir vers la mer, loin d’ici, sous la pluie. » que tu as lancé, d’un air distrait, alors que tu traçais dans l’air des ronds de fumée. « Tu crois au Paradis ? »

Revenir en haut Aller en bas
http://perfide-albion.bb-fr.com/t87-monroe-this-is-my-open-letter
Cassandre de Montherlant
Cassandre de Montherlant

cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Tumblr_mqtpvorLFJ1rndysko3_250
♒ messages : 134
♒ Age : 28


Feuille de personnage
♒ âge: 21 ans
♒ profession : A l'espoir de devenir musicien.
♒ le choix du coeur: A oser choisir le plus vil, Monroe.


cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Empty
MessageSujet: Re: cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot)   cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Icon_minitimeMar 11 Mar - 21:14



i love you, more than anything, you're my life, my desire, my reason

« Je sais pas. On verra. » Peut-être que ce sera la seule chose que je puisse obtenir de toi. Une vague promesse, l’idée peut être qu’un jour tu envisageras les choses différemment. Au moins, c’est déjà une chose, c’est déjà un minimum que j’essaie de me dire. Un jour on pourra éventuellement voir les choses autrement, changer ces mauvaises habitudes qui nous enferment. Puis, peut être que tu pourras m’avouer combien tu m’aimes, que finalement, ce n’est plus qu’un jeu entre nous deux. Ce n’est plus ce stupide jeu d’adolescent. Ca à bien changer depuis le début, on à bien changer tous les deux. Les jeux c’est plus pour nous, nous on les crée, on fixe les règles en espérant qu’aucune ne se retournent un jour contre nous. C’est plutôt ambitieux comme histoire après tout, oser espérer qu’on soit assez bon pour battre l’ordinateur. << Oui on fera ça…>> Je serre un peu les dents, histoire de pas montrer que malgré tout ce qu’il dit me blesse un minimum.
Mais l’ambiance ne semble pas te plaire. J’ai beau me faire attirant et te toucher aux endroits les plus malicieux, je remarque que même ton esprit est ailleurs. C’est plutôt blessant d’un côté, de voir que non, décidément non tu ne veux pas de mon corps. Toi qui pourtant mourrais d’envie quelques heures plus tôt de m’avoir dans un lit. C’est la passion, ça nous dérange après tout. Elle s’amuse à tirailler nos entrailles, et ça oh oui surtout quand tout va mal. Décidément, elle s’amuse sûrement de nous cette pute. Alors j’observe le beau garçon qui se trouve devant moi, les cernes un peu apparents prouvant qu’un logement te manque cruellement. Aimer un clochard, c’est plutôt amusant dit comme ça. Eh bien, ça le serait si je n’avais pas eu la conviction que rien de tout ça n’est à prendre à la légère. Parce qu’il faut le dire comme tel, il faut le dire oui, que irrévocablement j’ai besoin de toi, et toutes les nuits, toutes les nuits depuis deux ans déjà. C’est inhérent, un peu flagrant, grand comme le monde de devoir t’avoir à côté de moi. Parce que c’est comme ça, c’est presque douloureux de devoir savoir que le soir en rentrant tu n’es pas là. Et que parfois même Hadès croirait que la douleur que cela inflige est trop douloureuse pour nous mortels. Tu devrais faire attention à pas trop te brûler les ailes petit ange.

« J’trouve ça normal, non ? Tu peux pas sortir avec deux personnes à la fois, comme ça. » Et ma main te frole à nouveua, parcourant ces parcelles de désir non avouée depuis longtemps. Ou si, peut être torp avouer mais pas assez expérimenter. Alors je soupire, puisque tu es la bouche de vérité ce soir. Cette foutu bouche, j’ai comme envie de l’embrasser là. J’ai envie de la toucher, de poser mes marques sur elle, pour que plus jamais elle ne se ferme. Dans ma tête tu vois, ça serait comme un grand conte de magie, j’aurais l’unique clef pour les ouvrir, et quand je le ferais, ce serait comme ouvrir une cave au trésor. Parce que chaque murmures, chaque soupires seraient plus beau que le précédent. C’est qu’une idée folle. Une belle idée cependant. Alors mes lèvres elles, eh bien elles elles se collent aux tiennes. Parce qu’elles aiment bien, ça oui toucher ton épiderme. Parce que la pulpe formée par ta lèvre inférieure est bien aguichante, surtout avec cet air boudeur que tu affiches comme ce soir. Alors je mêle mon baiser à ton souffle, un peu lent au départ, puis prit de passion je m’égare sur toi. Puis je tente de me reprendre, soupirant à nouveau tant la tête me tourne de devoir affronter ces pulsions animales. << Oui c’est légitime. Je sortirais avec toi une fois que j’aurais rompu avec ? J’veux dire, on sera un vrai couple ? >> Belle ambition, à lui de savoir si ce sera vraiment le cas au final.

L’air de défi se mêle à mes gestes. Je regarde une demi-seconde ton entre jambe, plutôt amusé de la situation. Même ma transpiration pourrait hurler à ton être de me faire l’amour dans cette chambre d’hôtel. Peu de scrupules m’habitent alors, mais il est vrai que malgré tout, tromper celui que j’aime ne me plait guère. Mais qui j’aime réellement au fond ? Est-ce que Monroe à sa place toute méritée à mes côtés et ce depuis des années ? Ou bien, peut être que Shoeren est le nouveau dans ma vie dont j’ai vraiment besoin. Ce sont des choix cruels, cruellement déchirant. Digne d’un livre pour adolescente. Bah tiens. « Non. » Non ? Non tu n’en a pas envie ? Eh bien, rapidement ta réponse semble clore le sujet. Je m’offusque, je soupire, fronce les sourcils alors que mes mains retombent le long de mon corps, presque désespéré par la nouvelle. Alors quoi, tout ça n’est qu’un jeu ? Indécis de ferme une minute les yeux, attendant la fin de ton propos avant de t’hurler dessus littéralement parlant. « Non, on fera pas l’amour. » J’ouvre les yeux, regardant ton air de défie, le bout des lèvres un peu fermés pour éviter de cingler des paroles trop crues. Finalement, avec le plus de retenue possible je tente une amorce à mon mutisme. << Pourquoi ? >> La question est sûrement un peu sèche, voir presque tintée d’un sanglot si l’on y regarde bien. « J’vais attendre que tu largues le gosse, pour voir. » A cela tu te radoucis gentiment et je ne peux que contempler ce sourire si rare sur tes lèvres. J’oublie, oui j’oublie de t’en vouloir de me rendre aussi dépendant de toi. << D’accord, si c’est ça. J’attendrais demain, demain pour te montrer. >> Et au même moment ou tu me voles un énième baiser ma main se pose sur ton entre jambe de manière possessive, amusé. << Te montrer que toi aussi tu me désires hardament. >> Sourire espiègle, je te laisse me frôler l’oreille, aguicheur me demandant intérieurement si finalement, tout ça n’est pas qu’un puéril jeu de ta part. Pour voir peut être combien je peux l’aimer lui aussi, ou combien je peux rester fidèle ? Trop de questions irrésolues. Y répondras-tu un jour seulement ? « Néanmoins, je suis certain que, même si tu veux absolument attendre demain, on peut faire plein d’autres choses en attendant. » Je grogne presque, trop attiré par toi pour rester insensible à ce genre de parole. Toi tu t’éloignes, assis sur le lit me regardant avec ce même sourire espiègle et amusé qu’autrefois. Finalement, peut être que cela nous fait un peu de bien de nous retrouver. Alors je souris, amusé. << Quel genre de chose hein ? Je pourrais t’attacher à ce lit et te forcer…>> Je me passe la langue sur les lèvres. << Ou bien simplement te laisser là pour la nuit, pour te faire réfléchir sur le fait que tu viens de me dire non. Alors que...tu en meurs d’envie…j’ai pas raison ? >> Je m’approche de toi, pas effrayer de tes refus, au fond, même si je ne vais pas retenter tout de suite, je sais bien que ce n’est qu’une question de principe.<< On pourrait rester ici et se regarder en chiens de faïence en attendant que l’un de nous deux sorte le fusil. On pourrait s’en aller dehors, aussi, et courir vers la mer, loin d’ici, sous la pluie. » Je m’approche encore un peu pour t’allonger sur le lit et venir par-dessus toi, un rire s’échappant d’entre mes lèvres. << On pourrait se montrer qu’on s’aime…>> Mais je sais que ce ne sera pas le cas ce soir. << La pluie tu dis ? Pourquoi pas ? On tombera malade par contre. On pourrait se mettre un film, on pourrait boire de l’alcool jusqu’à perdre nos moyens aussi, ou bien juste danser sous la pluie dehors, avec une sono trop forte pour les voisins. >> Que des idées farfelues. Digne de Monroe, mais c’est plutôt amusant de jouer à ce qu’on pourrait faire au lieu de le faire. Qui sait, peut-être que justement tu comptes bien les faire. « Tu crois au Paradis ? » Je souris, amusé bien que la question semble être sérieuse, passer du coq à l’âne me semble presque effrayant. Etourdissant. << Je sais plus. Tu me fais changer d’avis, quel petit démon que t’es. En réalité, j’ai jamais cru ne tout ça, peut-être que les goss de riche ont pas vraiment la chance d’avoir cette enseignement-là. Et toi ? >>


made by LUMOS MAXIMA

Revenir en haut Aller en bas
http://perfide-albion.bb-fr.com/t86-cassandre-de-montherlant-isolated-system-insane
B. Monroe Osborne
B. Monroe Osborne

VOYOU.
J'vais finir par te sauter au visage si tu t'approches trop ; comme ça a fait avec les autres. Mais tu sais pas d'quoi tu parles. J'ai essayé ça sert à rien on change pas, on change jamais. → Fauve.

cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) 1388163372-rian2
♒ messages : 135
♒ Age : 27


Feuille de personnage
♒ âge: vingt-et-un ans.
♒ profession : divers petits boulots.
♒ le choix du coeur: l'abruti tatoué.


cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Empty
MessageSujet: Re: cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot)   cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Icon_minitimeVen 14 Mar - 7:31


the loveless walk to the edge of the world.

« Oui c’est légitime. Je sortirais avec toi une fois que j’aurais rompu avec ? J’veux dire, on sera un vrai couple ? » Tu l’observes un moment, avant de rouler des yeux. Ça t’emmerde, quand c’est lui qui fixe les conditions. Cette condition-là, qui t’obligerait presque à t’attacher. Alors, pour toute réponse, tu as haussé les épaules. On verra, on verra. A lui de te murmurer ce qu’il voudra, puis peut-être qu’après, tu choisiras. Et pourtant, malgré tes refus, il t’aguiche encore. Il est probablement un peu stupide, au fond, de croire que tu pourrais abandonner ta détermination. Alors, tu lui lances tes mots encore plus clairement. Tu expliques, qu’il comprenne un peu ce que tu ressens. Il s’écarte un peu, alors que ses bras retombent le long de son corps. Ballants. « Pourquoi ? » Il geint. Tu l’as fixé, un instant, puis tu lui as exposé tes conditions. Ta condition. Et finalement, tu as souri. Pour l’encourager un peu, probablement. « D’accord, si c’est ça. J’attendrais demain, demain pour te montrer. » Tu hoches la tête. Comme ça, ça te plait un peu plus. Et tu veux bien l’approuver. « Te montrer que toi aussi tu me désires ardemment. » Tu as secoué la tête. Juste avant d’aller lui voler un baiser. Tu n’y crois pas vraiment, en réalité. Comme s’il était capable de décider de ce que tu voulais. Et tu balances encore quelques mots, avant d’aller lui mordre l’oreille. Amusé. Et tu t’es posé sur le lit, le regardant, tout sourire. Comme s'il pouvait vraiment te dominer.

« Quel genre de chose hein ? Je pourrais t’attacher à ce lit et te forcer … » Tu secoues négativement la tête. Qu’il essaie. Il devrait savoir à quoi s’attendre, après toutes ces années. « Ou bien simplement te laisser là pour la nuit, pour te faire réfléchir sur le fait que tu viens de me dire non. Alors que ... tu en meurs d’envie … j’ai pas raison ? » Tu l’as regardé un long moment. Presque agacé. « Non, tu n’as pas raison. J’ai pas envie de me faire sauter. » Tu as ajouté ta deuxième phrase après un léger temps d’arrêt. Pour bien marquer tes idées. Tu as ajouté d’autres mots, pour encore mieux lui expliquer. Mais il n’a pas eu l’air de vraiment t’écouter. Au lieu d’appliquer une de tes idées, il est venu t’allonger sur le matelas. Tu t’es laissé faire, pour une fois. « On pourrait se montrer qu’on s’aime … » Tu as froncé les sourcils. C’est à croire qu’il est bloqué sur son idée. « Tu m’emmerdes, j’t’ai dit non. » Tu veux autre chose. Quelque chose de mieux. Des trucs qu’il te réclame tout le temps, au final, et que tu ne veux lui donner que maintenant. « La pluie tu dis ? Pourquoi pas ? On tombera malade par contre. On pourrait se mettre un film, on pourrait boire de l’alcool jusqu’à perdre nos moyens aussi, ou bien juste danser sous la pluie dehors, avec une sono trop forte pour les voisins. » C’est qu’il joue, l’enfant. Il tente de te faire perdre tes moyens. Jusqu’au bout. Pourquoi pas, après tout. Mais tu continues de l’interroger. De lui poser des questions auxquelles il ne s’était peut-être jamais attendu.

« Je sais plus. Tu me fais changer d’avis, quel petit démon que t’es. En réalité, j’ai jamais cru en tout ça, peut-être que les gosses de riches ont pas vraiment la chance d’avoir cette enseignement-là. Et toi ? » Ça t’a fait sourire un peu. « J’trouve ça plutôt marrant de croire au prince charmant et pas au Paradis. » Après tout, il avait peut-être plus de chance de monter au ciel que de se retrouver avec un cavalier blanc débarquant sur son fidèle destrier. Mais enfin, sait-on jamais. « Cela dit, j’y crois pas. Mon père a toujours dit que c’était des conneries. Et j’crois qu’il a raison. J’veux dire, c’est un peu con d’aller perdre son temps à prier un mec qu’existe pas, dans l’attente d’une quelconque rédemption. » Tu soupires, un instant. Fatigué. « T’as des questions ? » Tu demandes. Après tout, pour une fois que tu lui en laisses l’occasion, on ne sait jamais. Et alors, tu as posé ses mains sur ses épaules, avant de le pousser sur le côté pour te relever un peu. « Dégage d’au-dessus de moi. » que tu as marmonné. Un peu ronchon, pour ne pas changer. « Bon, fous un film si tu veux, mais bouge toi. Puis pas un truc chiant, okay ? Puis t’en profites pas pour essayer d’me tripoter. Clair ? » Tu balances, en le regardant. Coincé dans tes idées. Et tu aimerais bien qu’il t’écoute vraiment, pour changer.


Ouais c'est .. Pas top. cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) 621579218
Revenir en haut Aller en bas
http://perfide-albion.bb-fr.com/t87-monroe-this-is-my-open-letter
Contenu sponsorisé




cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Empty
MessageSujet: Re: cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot)   cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot) Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

cassandre ✣ the loveless walk to the edge of the world. (hot)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ]
» Les meurtrières [ Ted et Cassandre ]
» Hopeless [Pan et Cassandre]
» (cassandre) ami d'amour
» cassandre ♒ fuis-moi comme le choléra.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
♒ PERFIDE ALBION :: ♒ perdu en pleine mer :: ♒ archives :: V1 :: sujets-