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 L'imbécilité à fleur de peau - Felipe -

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Paul Williams
Paul Williams


>JE RÊVE TROP FORT<


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MessageSujet: L'imbécilité à fleur de peau - Felipe -   L'imbécilité à fleur de peau - Felipe - Icon_minitimeDim 8 Sep - 18:10

L'éphémère pulsion du samedi nous a pris aux tripes. Elle nous a soufflé son excès de liberté et d'ivresse, nous poussant hors des remparts sécurisants de notre ville. Le vombrissement de la voiture est notre hymne, rugissant pour aiguiser notre appétit de l'inconnu. La capitale tapageuse et tumultueuse nous ouvre grand ses cuisses pleines de fantasmes difformes. La vieille bête de métal avale les kilomètre pour se jet dans son piège opulent. Mais nous sommes ses victimes soumises et consentantes. Mon acolyte dans cette escapade improvisée ne pouvait qu'être Felipe. La cloche et l'idiot plongeant une nouvelle fois dans la grossière  imbécilité d'une virées sans préavis ni assurance. On porte notre jeunesse en étendard, comme si c'était le symbole de notre supposée invincibilité. Illusion douillette pour oublier l'aspect floue et teinté de sombre de l'avenir. L'alcool, caché dans un sachet mal fermé, est là pour nous réchauffé le corps et appuyer nos pensées insensées. Nos rires résonnent mal, avalé par le vent de vitesse que dégage mon animal mécanique. Les lumières de la ville se font voir, scintillant de manière outrageante. Prostituées de lumières mais pas assez belle pour cacher la crasse des trottoirs. C'est notre feu d'artifice de bienvenue, elle accueille les enfants des autres villes dont elle est la suzeraine étouffante.

La vie nocturne semblent dégouliner de partout, se rendant à l'office religieux de la boisson. Les bruits, les sons partout nous encerclent. Ils nous lancent un sort envoutant, pour nous faire entrer dans la ronde désarticulée de la fête infini. C'est superficie. Rien de profond. Juste des hormones dansant en règle avec la musique. Ou plutôt essayant parce qu'on s'en fout de danser, on veut baiser avinés. Des frottements d'épiderme sur des sons. La musique, l'accessoire parfait à des préliminaires. On bouge les hanches en rythme avec ses envies. Des filles perchés sur leurs talons, phallus pointus sur des pieds menus, déambulent trop courtement vêtues. Des mains trainent un peu partout. Les bars absorbent et rejettent les flots de jeunes en perdition. La rue grouillent de cette décadence irréfléchie.

Mais c'est les embouteillages qui nous force à prendre à cette foule bigarrée et dissolue. Laissant mon animal au repos dans une des rares tranquilles, c'est nos pieds qui prennent la relève. On abandonne nos restes de raisons et on part à l'exploration. Nous étions les aventuriers de la nuit et bras dessus, bras dessous affrontions les tentations. Des mains venaient s'accrocher à nous pour nous précipiter dans ce tourbillon de corps jeunes. Des plus ou moins belles se faisaient charmantes et gourmandes. Il n'y avait pas lui d'être farouche quand la nuit cache nos méfaits. Le péché de la luxure pouvait se déguster où l'on voulait.

Tenant avec notre bouteille d'alcool, on glissait de groupe en groupe en parlant le célèbre langage du soulard. Langage universel de la vie nocturne. on s'enfonçait dans les rues de Londres sans s'en rendre compte. Il y avait beaucoup trop d'objet de distraction devant nous. Nos corps tanguaient de plus en plus, et tel des morceaux de bois creux, nous nous laissons emporter par les flots. L'alcool coulait à flot aussi. Personne n'a peur des mélanges ici. L'idée de la gueule de bois et du lendemain difficile n'effleure le cerveau de personne. Normal, ces fameux cerveaux sont noyés sous l'ivresse. Une atmosphère de chaude effervescence semble flotter tout autour de nous. On rit pour rien. On rit parce qu'on s'est plus faire que ça. Et les bouteilles viennent à nos bouches on ne sait trop comment mais on s'en fout. On est vivant ! On est surtout terriblement inconscient de la réalité.

Les bars ferment. On a assez rendu hommage au dieu de l'ivresse comme ça. Les groupes se séparent. On se retrouve assis sur les marches d'un bar, à regarder le trottoir constellé de morceaux de verres. Mon épaule contre la sienne, il me sert de pilier pour ne pas tomber. Mes yeux zieutent pas très clair les alentours. La bouche pâteuse et l'esprit dans le coton, je lui marmonne:

"Hey mec ... chai pas où on est là ... "

Avec des gestes imprécis, je me tâte. Je cherche. Je sais pas trop ce que je cherche mais je sais que le trouve pas... J'avais définitivement trop bu.

" Feli... j'ai les poches vides ..."
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Felipe Sabouraud
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MessageSujet: Re: L'imbécilité à fleur de peau - Felipe -   L'imbécilité à fleur de peau - Felipe - Icon_minitimeMar 10 Sep - 14:54



Le monde tourne, lentement, lentement, et toi, tu cours à toute vitesse. Tu essaie d'aller plus vite que le monde entier, un grand sourire sur les lèvres, bien cons, et tu tombes, sans surprises, sans étonnement, à plusieurs reprises. Parce que tu es con, parce que t'es fendent, oui, et que tu ne comprends pas. Tu ne comprends rien au monde, et même à toi-même. Alors, tu souris, là, dans la voiture, dans les bars et dans les rues, la bouteille à la main. Tu souris, pour oublier, pour fuir, oui, fuir ce qui est déjà écrit. Tu te perds, là, bras dessus bras dessous en compagnie de ton acolyte. Tu lui souris, grand, les yeux bien injectés de sang, en t'éloignant du monde qui est là, tout autour de vous. T'essaie de pas penser, au fond, à la connerie qui prend place, là, lentement, dans ta vie. À la vérité qui commence à terrasser tout ce que tu as bien pu construire. Les deux mondes, là, le vrai et le faux, qui ne cessent de se rapprocher, et toi, au milieu, qui parviens plus trop à respirer. Alors, t'es là, oui, ce soir. T'es là, ce soir, avec bien de l'alcool, dans les veines. On dirait que tu viens de découvrir le paradis, à voir le sourire qui a orné tes lèvres toute la soirée. À entendre les mots que tu as dit à Paul, les déclarations qui rasent la bromance, et puis les commentaires déplacés sur les jolies filles. À croire que ta connerie se fait soudainement plus grande, avec un peu plus d'alcool, et qu'un petit moment, tu en viens à croire, toi aussi, que t'es bien hétéro. Tu mate les seins et puis tu serres les hanches, là, gracieuses, entre tes mains, sur la piste de danse. Tu bois un peu plus et t'embrasser une jolie rousse, sans connaitre son nom, avant d'être tirer brusquement par Paul hilare qui te rappelle l'existence d'Elsie. Et puis tu ris, encore, toujours, tu fais des blagues sans queues ni tête, tête de gland, oui, et tu continue d'avancer dans la foule, dans le noir, dans l'alcool. T'oublie un peu, un temps durant.

Et maintenant, et bah, t'es juste là. Vous êtes juste là. La soirée, elle s'est terminée. L'alcool a coulé, et le temps, bah, il a continué sa route sans vous. Le temps, il vous a rattrapé, il vous a fait tomber, et maintenant, il est bien loin devant. Alors vous êtes là, juste comme ça, devant le bar, sur le trottoir. Vous attendez quelque chose, n'importe quoi, et puis vous essayez de rester vivant, en tous cas. L'alcool, il a pris la place du sang, dans vos veines. L'alcool, il a fait un fuck à votre cerveau, et maintenant, il se fait un beach party. Vous êtes un peu foutus, au final. Un peu foutu, mais bien perdu.

C'est le silence, tout autour. Le silence de la vie, du retour à la réalité, qui sait. Vous voilà juste là, comme ça, au milieu d'un endroit que tu ne connais pas. Mais tes yeux sont un peu vides, alors, tu ne t'en préoccupes pas. Tu ne t'en soucie pas. T'es juste là, comme ça, le regard un peu agare. « Hey mec ... chai pas où on est là ... » Ça te prend un petit moment, mine de rien, pour comprendre ce qu'il veut dire, Paul. Tu tournes un oeil vers lui, flemmard, un peu con. « hm ? » Paul, il te répond pas. Non, il fouille un peu partout, il se tripote lui-même, comme ça, un peu comme s'il avait soudainement besoin de chaleur humaine. Et ça te fait rire, un peu. Un petit rire creux, bien con. « Feli... j'ai les poches vides ..» Le rire s'meurt, forcément. T'as les sourcils froncés, et puis la tête qui s'met à penser. Ça fait un peu mal, mais t'y parviens. Faut dire, avec la rue pleine de voiture, ça serait bien con que t'y penses pas. « mais... et la voiture ? »  Oui, pourquoi elle est plus dans ses poches, la voiture ? Il l'avait bien rangé là, pourtant. Tu te mets à fouiller dans tes poches, rapidement, comme si la voiture pouvait être là aussi. Peine perdue ; tu trouves rien du tout, sauf quelques billets ayant survécu à la soirée, et puis le numéro de la rousse qui s'échoue dans une flaque d'eau. T'es pas d'humeur, tout d'un coup. « t'as perdu la voiture ? » Tu grognes, tu montes d'un ton, avant de te lever rapidement. Paul manque d'épouser le sol, mais le mariage est reporté. Toi, tu tangue un peu, tu fais quelques pas, comme ça, vers l'arrière. T'observes tout autour, comme si la voiture pouvait être là, sur le trottoir.
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Paul Williams
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MessageSujet: Re: L'imbécilité à fleur de peau - Felipe -   L'imbécilité à fleur de peau - Felipe - Icon_minitimeLun 30 Sep - 16:54

Le cerveau est en rade, le corps à la ramasse. Mais je m'en contre fiche. J'ai vécu cette nuit avec plus de plaisir que n'importe quel jour. Je baigne dans ce syndrome de la gueule de bois tendre; Tout flotte. Le monde tourne en rond dans la ligne parallèle. Il a du sens de le non-sens et de la satisfaction dans le n'importe quoi. Rien n'arrive pas m'angoisser. Je suis intouchable. La vie, elle me fait pas chier parce que je la prend comme elle vient, avec sensualité. Alors je suis bien. Juste bien. Là, la tête posé contre Felinou. Je pourrais y rester des heures. C'est mon meilleur pote, y'a qu'avec lui que je peux me perdre sans avoir peur. Notre bromance, c'est à la vie à la mort.

Mes paroles sans consistance le font rire. Puis le rire s'éteint aussi vite qu'il est venu. J'ai peut-être dit une connerie. Pas envie de penser. Je laisse mes bras pendent le long de mon corps aux poches vides. Je sens Felinou remuer, remuant désagréable mon crâne. Je lache un grognement réprobateur, essaye de lui dire de se calmer. Il finit par me quitter et je me rattrape à la marche. Le manque d'équilibre a secoué mon crâne négativement. Plus de quiétude d'après biture, juste un mal de crâne qui décide enfin de venir me pourrir. J'avais un cours instant espère la tranquillité d'un moment. J'aurai du me douter qu'avec Felinou ça pouvait pas durer. Fallait toujours qu'il grogne, montre les crocs, s'époumone. A se demander comment il faisait pour jamais être épuisé. Je le regardais d'un air vide. Vas-y bouge, moi je reste là. Je me laisse choir sur les marches, étendant mon corps avec ma nonchalance frisant l'indécence. Je fixe le ciel gris de la nuit londonien, avant de fermer les yeux.

Rien ne presse... Je laisse échapper un soupir alors que je tire un peu sur mon t-shirt trempé de sueur. Finalement, mon cerveau veut enfin prendre conscience des mots de Felipe. Voiture... perdu.. Voiture... perdu... voiture perdu ! Je me redresse soudainement, manquant de me casser la gueule. Ma voiture je l'avais perdu. J'avais même plus mes clés. J'avais rien. Je cherchais frénétiquement toutes traces de mes chères clés, pour avoir au moins quelque chose à elle. Je trouva rien. J'étais dépouillée des gardiens de ma belle. Le regard affolé, je faisais les cents pas dans la rue me disant que par miracle elle pourrait se trouver là. Je finis par rester là, regardant un lampadaire. Peut-être que ce truc connaissait le chemin. Je me tourna vers Feli, retournant après ma crise de panique passagère. "Mec, on est pas dans la merde..."

Je baisse la tête, passant une main dans mes cheveux embrouillés. Une seule pensée hante mes pensée: on est perdu.. à Londres... Fucking shit... La soirée virait un truc pseudo Hangover qui n'avait rien de drôle. Je me passais nerveusement la langue sur mes lèvres, cherchant une solution potable. C'était peine perdu rien ne venait dans mon esprit plein d'alcool. Je tournais au ralentie et ma voiture était pas là. J'affichais un air totalement décomposé alors que je balbutiais:" Je vais me faire tuer ... massacrer... excommunier...par mon père... Je le sens déjà de là... Faut qu'on retrouve ma bagnole ! IL FAUT" J'ai pris Felipe par l'épaule en disant, d'un air ultra sérieux parce que j'avais chaud aux fesses rien qu'à la pensée des punitions que j'allais me prendre. Bien que toujours dans le brouillard, le crâne prit dans l'étau du maux de tête, je me décidais à agir. Je le pris par le bras, le trainant derrière moi. J'allais dans la direction du dernier bar où on a été. En tout cas, j'espérais prendre la bonne direction. J'étais plus victime du black out alcoolisé qu'autre chose... " Bon bon... allons par là ... ça a l'air sympa par là, non ?"
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Felipe Sabouraud
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MessageSujet: Re: L'imbécilité à fleur de peau - Felipe -   L'imbécilité à fleur de peau - Felipe - Icon_minitimeMar 1 Oct - 16:35


C'est dégueulasse comme sensation, le monde qui ne tourne pas rond et tes pensées qui ne parviennent pas à te suivre. Ou toi, plutôt, qui ne parvient pas à suivre tes pensées. T'as le coeur qui bat tellement fort que tu sens l'envie de vomir qui remonte à chaque battement, si bien que tu sois stoppé tes pas, pour reprendre ton souffle. Vite, tu vas bien trop vite, oui, pour ton propre bien. T'as le désespoir qui résonne au creux de tes prunelles avec une forme presque alarmante, alors que tu poses tes genoux au sol, complètement stupide, complètement idiot, pour chercher la voiture sous une autre, le long de la chaussée. Elle est peut-être tombée là, après, en même temps que vous, sur le trottoir. Tu cherches, comme un con, là où il ne faut pas mais qu'importe, au moins, tu le fais. Au moins, tu tente quelque chose. Tes prunelles, cachées sous tes sourcils froncés, se tournent en direction de Paul. Ce con de Paul, là, bien peinard, qui ne s'agite même pas. Quelques secondes se passent alors que tu l'observe, comme ça, un peu comme un chien enragé, et puis il se lève brusquement. La neurone a connecté, le cerveau s'est éveillé. T'en viendrais presque à rire, si t'étais pas autant sur les nerfs. C'est surement pour cela, oui, qu'il n'y a qu'un rire creux qui s'évade de tes lèvres, et puis tes bras qui se lèvent dans les airs, en signe d'indignation, de ENFIN PUTAIN, lorsqu'il se met à faire les cent pas comme un pauvre con. Un pauvre con qui a perdu sa voiture, oui.

Tu souris, pourtant, avec rage peut-être, ne l'observant. Il te file un putain de mal de coeur à s'agiter comme ça, à virevolter dans tous les sens dans l'espoir de trouver, à observer le lampadaire comme il était le seigneur lui-même, mais qu'importe. Ça te fait du bien, un peu, de voir que t'es pas le seul paniquer. Même, ça te calme. Ça te calme, putain, la blague, quoi. « Mec, on est pas dans la merde... » Tu rigoles encore, un rire un peu bête, bien con, cette fois. Ça t'amuse, de le voir comme ça. De voir son regard de chien battu et puis ses traits qui dégoulinent sur son visage, comme s'il était en train de fondre, comme s'il allait envie de disparaître. T'imagines déjà la gueule de son père, en l'apprenant. Enfin, s'il en vient à l'apprendre. Faudrait déjà que vous arriviez à retourner à Douvres, pour ça. T'as même pas un livre, sur toi, putain. T'as rien du tout, oui, sauf un numéro de téléphone noyé dans une flaque d'eau. « on est dans la bouse, paul, c'pire. c'carrément pire, putain. » Et tu ricane encore, comme si c'était pas assez. Désespéré, découragé, et un peu saoul. Heureusement saoul, oui.

L'esprit vide, dénudé de tout, t'observes autour de toi, décide de quitter la rue, pour retourner sur le trottoir. La ville te semble soudain trop immense et toi, trop petit. T'as le manque des champs et puis de l'odeur de la mer, soudain, qui prend place dans tes veines, dans tes tripes. T'envie les bars bidons qui habitent Douvres et t'as presque envie de chialer, pour être parti comme ça comme un con à Londres pour faire la fête, pour oublier un peu la vérité. Heureusement, y'a Paul. Paul et sa panique qui est bien présent pour te faire rire. « Je vais me faire tuer ... massacrer... excommunier...par mon père... Je le sens déjà de là... Faut qu'on retrouve ma bagnole ! IL FAUT » T'es un peu las, et c'est clairement pour ça qu'un simple sourire prend place sur tes lèvres, à peine visibles. Il te secoue un peu, Paul, avec son air de chaton prisonnier sous la pluie, et toi, tu lui adresse ce sourire un peu pale et fatigué. La soirée est terminée, et c'est un brusque retour à la réalité. À force de vouloir fuir, on se prend des sales baffes. En voilà une pour vous, pour toi. Pour toi surtout, même si c'est Paul qui délire, à l'instant. « ouais. bagnole, retrouver. oui oui . » Et tu le suis mollement, un peu légume peut-être, alors qu'il te traîne sur le couloir pour aller quelque part. « Bon bon... allons par là ... ça a l'air sympa par là, non ? » Tu rigole encore, l'esprit qui tourne dans tous les sens, au fond de ta tête. Tu rigoles et puis observe, enfin, avant de froncer des sourcils. T'as la conscience qui refait surface comme le besoin de tout contrôler, de tout avoir en main. « nan, pas là. » Tu t'arrêtes brusquement, avant de froncer un peu plus des sourcils. Tu regardes autour et tu trouves rien, comme un con, avant de fouiller dans tes poches, pour sortir ton portable. Les messages d'Ilir reçu en soirée s'effacent et t'ouvre ton GPS, dans l'espoir que... ah. voià. « ... le nom de la voiture, c'est Betty ? parce que, bah, j'ai un truc » Tu tends la main, gigote un peu ton bras, pour lui montrer le point indiqué, sur la map. Betty.
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MessageSujet: Re: L'imbécilité à fleur de peau - Felipe -   L'imbécilité à fleur de peau - Felipe - Icon_minitime

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