NOM(S) - levinson. PRÉNOM(S) - feliks & aloj. AGE ET LIEU DE NAISSANCE - pays de galles, mais il a oublié les vents marins qui ont bercé son enfance, il les a oubliés tellement que pour lui l'âge il s'en balance, c'est du vent, il pourrait avoir 18 ou 20 ans. la poussière n'a pas d'âge. NATIONALITÉ - english. STATUT CIVIL - personne n'est jamais libre, tous sous l’étreinte d'une âme déchue. ORIENTATION SEXUELLE - le sexe n'a pas d'importance, le tout est de la pratiquer. MÉTIER - compteur de vague et voleur de sourire, autrement dit : chômeur.  GROUPE - âme amère. AVATAR - adrien sahores.

Croix de bois, croix de fer. Foutu Dieu. J'irais en enfer. J'irai gravir ses falaises blanches à m'en écorcher les doigts. Je taillerai dans la roche pour pourrir en enfer. Pour ternir dans la noirceur. J'veux bruler. J'veux m'enivrer de femmes vierges. J'veux pouvoir tous leur cracher en pleine face. J'veux pouvoir leur crier toute leur haine et leur déception. J'veux leur tatouer leur laideur. J'veux les enterrer à leur tour. Les aider à escalader les grottes inexpressives pour qu'ils plongent à leur tour. J'veux leur mal, j'veux qu'ils s'alcoolisent de leur propre froideur. Pour qu'ils se transforment comme moi en poussière.

Il ne parle pas beaucoup Feliks, les autres le font à sa place, les autres parlent beaucoup, les autres parlent de trop. Alors il laisse couler les enclaves de paroles inutiles et les marées de salutations creuses. Il parle uniquement pour dire les choses comme elles sont, il est franc le bon petit gars, il devrait juste écouter un peu plus souvent ce qu'on lui dit. Il libère souvent la vérité, il libère toujours la vérité. Il joue avec les tempêtes en pratiquant cet art, mais il s'en fout, parce qu'il n'y a que la vérité qui compte dans la vie. Rien ne peut être caché alors autant l'exposé. Il s'en balance des gens qui pensent autrement que lui, il a sa propre vision et si ça gêne la mer ou la mère, il s'en fout. Il les tolère quand même, parfois il se dit patient, patient avec ces gens, patient avec la vie. La vie qui lui apprend tous les jours de nouvelles crasses, cette vie qui le fait plonger chaque jour encore plus les pieds sous terre. Il la creuse sa tombe, mais il en a envie, il en a marre de ce monde. Non, il n'est pas dépressif, c'est juste qu'il s'ennuie, il s'emmerde dans la pénombre, il s'emmerde des codes qui l'entourent, il s'emmerde des vagues, il s'emmerde de cette ville. Il s'amuse que du mal des autres, - aussi de son propre mal mais c'est autre chose -. Les autres diraient qu'il est un peu sado Feliks, mais il s'en contrefiche aussi de ça. Ce qu'il aime réellement c'est voir les bâtiments et les sentiments s'écrouler, ce qu'il aime c'est courir après les pigeons en train de picorer sur les pavés maculés pour pouvoir les écraser, ce qu'il aime c'est voir sa voisine pleurée par la fenêtre. Le reste ? ça ne le concerne pas, qu'ils aillent tous se faire, il n'a besoin de personne Feliks.

PSEUDO - .Reed or .Lithium. PRÉNOM - tu lis dans les pensées ? Bah essaye. ÂGE - 19 piges. T'AS CONNU LE FORUM OÙ - grace au partenariat avec blue velvet. COMMENTAIRE(S) - GENRE UN JAMES DEAN DANS LE STAFF (amiantejet'aime), juste pour ça j'vous naimais déjà, mais en plus le design est d'une élégance  . POISSON PRÉFÉRÉ - ceux qui vous mangent les pieds et vous trainent jusqu'aux abysses. CODE AVATAR -

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Il avançait, doucement, peut-être un peu trop. Il aurait dû courir, s'affaler dans l'obscurité. Il avait mal. L'étendue lui piquait, lui perçait le bout de ses doigts déjà engouffrés dans le liquide, dans le néant. Il ne sentait à peine ses orteils, elle était trop froide, trop profonde. Il perdait l'équilibre, ses jambes fébriles le lâchaient déjà, il sentait l'austérité lui ronger sa chair, il sentait sa peau se rétracter. Ses linges humides avaient disparu, il était nu. Ses poils se dressaient dans l'abondance, elles nageaient, essayant de se détacher de son corps pour rejoindre le large. Mais il continuait à avancer, étalant ses bras le long de son torse en l'espoir de réchauffer ses cotes. Il restait pourtant immobile, seuls ses genoux se pliaient, grinçaient jusqu'au rocher de mer, jusqu'au sable granuleux qu'il écrasait sous son poids. Il plongeait de plus en plus, il ne voulait plus voir aucune lumière derrière lui, plus aucun signe de vie, il voulait mourir ici : dans le déluge ; il voulait souffrir, il voulait que ses membres se compressent, qu'ils agonisent, qu'ils s'abîment. Qu'ils lui pardonnent. Son sexe se flétrissait et ses bourses se contractaient une fois atteint l'horizon fluvial. Il lança un souffle d'air, de soulagement, entrainant avec lui un halo de buée qui masquait les étoiles trônant au-dessus de sa couronne. Son abdomen en lui-même faisait trembler tout son corps et toute sa masse osseuse. Son ventre était vide et semblait se contracter au fur et à mesure que ses jambes tombaient dans l'inconscience, comme pour dire que le prochain organe à subir sa haine était son estomac. Il vrombissait. Il aspirait tout l'intérieur de Feliks. Il le creusait. À coups de pelle, à coup de barre de fer. Il lui broyait les intestins et ses muscles. Il suspendait sa carcasse en trophée. Puis il s'en allait et en faisant un pas de plus, toute la profondeur, tout l'abysse se mit à l'avaler avant de recracher l'enfant sale. Une pierre glissa et le jeune homme se retrouva submergé, les vagues calmes le noyaient et le recrachaient de temps à autre pour lui faire respirer quelques gorgées. Ses yeux s'emplissaient de sel et se pigmentaient un rouge sang. Ses joues se creusaient comme une plaie béante, comme si son ventre s'était transformé en trou noir, qui aspirait toute son âme et commençait par sa peau qui se collait à son crâne, qui s'étirait sur sa mince force. Ses joues devenaient légèrement ivoire avec quelques pointes d'un bleu-violet cadavériques. Puis il plongea. La lune le terrifiait juste au-dessus de lui, les étoiles l'enfonçaient et appuyaient leur bras automatique sur ses cheveux aigres afin que le trou noir avale tout l'océan. Ses lèvres dessinaient un rictus inquiétant, un rictus souffrant. Il hurlait. Il s'emplissait de la marine épouvantable. Il rependait un cri abyssal et grave, un cri amer. Sa langue s'égorgeait et saignait tellement les contractions de sa mâchoire devenaient puissantes. En diffusant un filet rouge carbonique dans le venin anxieux. La bouche avide extériorisait sa colère. Rependant un silence damné, un silence perfide, un silence honteux. Il ne sentait plus son corps, il était heureux, il pouvait se laisser bercer par les éclats de l'astre qui le gouvernait. Sous le ronflement des flots, il observait les nébuleuses asphyxiantes. À présent, il était enfin vide.

Et tu les fixes, tu les épies. Il te regarde toi aussi, de cet air si mondain, si désaxé. Tellement cupide avec leur tasse en argent. Leur dentelle de fleurs fanées. Tu la sens cette odeur ? L'odeur de la stupidité, l'odeur de l'erreur humaine. T'es en train de t'en intoxiquer de cette odeur, elle empeste jusque dans tes vêtements, ils sentent la bonne lessive. T'es en train de t'en flageller de cette odeur, comme une punition, comme une soumission. Ils n'ont pas retiré leurs regards de ta carcasse. Ils scrutent les boursouflures encrées, les poches tachés qui se sont formés sous tes beaux yeux. Qui toucheraient presque le sol tellement elles font peur. On dirait que tes yeux vont se déchirer de leur orbite, tourner autour de leur nouvel astre, tourner autour des mers arides et s'annihiler dans les déserts acides. Eux, ils ont leurs rétines rentrées, les iris qui se cachent dans leurs cavités, qui se défoncent jusqu'à leur cervelle. Ils ne voient même plus clair. Ils voient à peine la lumière qui les entoure. Ça leur convient se voile d'obscurité, ce drap mortuaire. Ils attendent, les doigts croisés dans les filets que tendent leurs mains. Sa mère, elle, elle pose légèrement ces lèvres pulpeuses imbibées de rouge à lèvres sur sa paume pour en ressentir la chaleur qui en émane. Oui t'es toujours vivante, t'as de la chance, sourit. Et, elle se met à sourire, elle t'adresse se sourire. Ce splendide rayon buccal sous les condamnations des assiégés. Bénédicité. Ils veulent que t'ouvres grand ta gueule, fais leur plaisir. Tu leur as gâché leur vie, tu les as dépouillés et pratiquement ruinés par ta simple venue, tu pourrais être reconnaissant. Mais t'en a rien à faire, chaque jour ils se remplissent les poches, c'est moche. Ils prennent l'argent des riches pour le donner au Levinson, robin des bois modernes, mon cul. Bénissez-nous, Seigneur.T'as envie de leur cracher qu'ils sont néfastes. T'as envie de cracher sur les tableaux qui se tiennent devant toi. T'as envie d'effacer, gommer les oeuvres picturales. Tu voudrais les anéantir à coup de soude, qu'ils s'embrasent. Laisse-moi pisser sur votre fils, notre sauveur. Tu t'apprêtes à savourer leur nouvelle posture, mais tu fais durer le plaisir, tu restes les yeux fermés à présent. Tes mains se sont emmêlées au niveau de ton visage, mais t'oses même plus regarder. Baisé ce repas, et surtout ceux qui l'ont préparé. Y'a une vague qui te submerge, elle t'emplis d'excitant, une dose d'amphétamine. Des neurostimulants qui gonflent tes veines, un courant électrique. Amanite phalloïde dans ton assiette. Ta tension plonge des à-coups dans tes veines. Et procurez du plaisir à ceux qui n'en ont pas ! Ainsi soit-il ! T'en peux plus, tu rouvres les yeux excités par l'admiration du paysage qui se dresse devant toi. Tu vas exploser, tes veines vont se déchirer. Tes artères ont déjà succombé, elles ont éclaté. Hémorragie interne, flot de jouissance. Tu jubiles, tu sens ton coeur accéléré, prendre un soufflé d'adrénaline. Tu viens de leur piquer leur sourire, ils t'appartient maintenant. Voleur de bonheur. T'es un monstre, parfois. T'es trop sadique, souvent. C'est faible de toucher leurs points sensibles. T'es un lâche, parfois. T'es trop en apothéose, tu vises le septième ciel. T'en reviens pas de la déflagration qu'ils ont peint sur leurs masques. T'es un dieu Feliks, y a pas besoin de Jésus et de Marie, tu détrônes Judas, souvent. Tu peux t'admirer voleur de sourire. Amen.

Elle agit devant le grand miroir noir, celui qui reflète son âme. Son âme putride, vibrante au son céleste, vibrant aux cris funestes. Elle se macule de se grand maquillage grenat, elle écrit surs ses lèvres. Elle dessine l'illusion de l'irréel, une chimère. Elle force sur sa douceur, il la surprend, il la brusque légèrement sans en atténuer le feu. Elle continue, le fil rouge continue à se rependre à la surface de l'être. Il ne fixe plus aucune chose, il est immobile, elle contrôle ses mouvements. Elle est perdue pourtant, elle se morfond dans la pénombre. Il reste la face cachée, il reste derrière lui. L'éclat carmin atteint le creux de ses joues, l'océan de ses joues, les cratères et les gouffres. Elle orne son visage, elle tache sa face, son crâne et son esprit.  Elle l'ampute à son tour. Le fil de sang détourne sur son cou. Elle le possède. Sa main est son objet, sa pulsion. Elle l'entraine, elle le maitrise. Il est soumis, prosterné. Les genoux à terre près à se faire corriger. À se faire égorger sous la hache utopique.  Sa cage thoracique se bloque, se compresse. Elle forme un poids sur son torse, elle se repose sur ses poumons. Sa respiration prend un autre rythme, saccadé, dérouté. Elle le blesse. Sa main se retire. Elle atteint la lèvre inférieure et recommence son cycle. Elle le déchire à nouveau, elle repend son fluide sur tout son corps. Ses doigts s'allongent et atteignent une nouvelle fois sa gorge. Elle vient l'immoler. Sacrifice. Il a les yeux aussi vides que l'ombre en train de l'espionner. Des égratignures sur son regard. Vide. Néant.Un coup de feutre noir sur ses iris. Le silence est tellement assourdissant, il le consume de l'intérieur, s'infiltre dans sa boîte crânienne. Il tient ses mains sur ses oreilles, ses orifices saignent. Elle continue à tracer jusqu'à sa pomme d'Adam l'acte de sa sépulture. Il tremble, fiévreux. Il est pâle, tellement froid. Il se balance. Elle continue, elle le pousse au bord de cette falaise, elle le bouscule jusqu'aux pics argentés. Le filet de sang coule jusqu'à son torse, nu. Il évite sa clavicule. Il se remue dans tous les sens, il est son propre ennemi. Il suffoque. Elle porte cette belle robe à fleurs, à pétales de rose. Parsemé de pollen, une légère combustion de douceur. Le coton lui caresse les jambes. Il est glabre, imberbe. Elle balance ces jouets contre ses genoux, contre ses cheveux. Elle caresse ses atouts. Et lui. Alors lui, il assiste à la scène, il est sous le grand chapiteau, elle donne le spectacle. Mais elle voit bien qu'il est absent, qu'il est bien plus loin que sur les estrades. Il est parti depuis longtemps, il est de l'autre côté. Ses yeux sont dévêtus de vie. Il a plongé, défier les lois de l'attraction. Il a plané dans le cosmos, il a lâché son corps. Il s'est envolé, se laissant emporter au prêt de son être. Au prêt de son astre. Il a survolé, il a flotté au-dessus de la planète terre. Il est passé par-delà les rayons de la galaxie, il a franchi la voie lactée, les poussières d'astéroïdes et les pétales de comètes. Par delà  les sentiers d'étoiles, par delà les sphères aveuglantes. Il est parti bien loin, bien trop loin. Et elle reste, elle l'offre aux damnées. C'est une dominante.