NOM(S) - Bowen PRÉNOM(S) - Carl Sloan Driss AGE ET LIEU DE NAISSANCE - 43 ans NATIONALITÉ - anglais STATUT CIVIL - Veuf ORIENTATION SEXUELLE - Hétérosexuel MÉTIER - Écrivain, principalement des thriller. Aide à la mise en scène de films d'horreur.   GROUPE - âme amère AVATAR - Jack Nicholson

La folie. Voilà comment te représenter. Une âme souillée par cette angoisse qu'est la folie. Elle vous prend et vous emporte vers un univers qu'est le votre, seulement le votre. Seul vous êtes capable de le voir, de ressentir ce que vous en faites. Si tu avais été saint d'esprit tu aurais pu être un brillant écrivain, au même titre que tes auteurs favoris, ses hommes que tu admires et dont tu t'inspires. Mais tes écrits sont trop sombres, dénués de sens, qui pourrait vouloir édité ces lignes emplit d'un charabia que seul toi peut comprendre ? Tes livres, le peu des ouvrages ayant été sortie révèlent parfaitement celui que tu es. Un homme étrange, un homme qui a perdu la raison, un homme qui traite la vie comme sa pute et lève son majeur en l'air lorsqu'un problème survient. Cet homme que tu es devenu, cet homme que tu n'étais pas autrefois, un homme rongé par la folie et l'alcool. Un mélange exécrable qui transforme un homme bon en un homme exécrable. Aujourd'hui tu ne sais plus vraiment où tu en es. Tu es imparfait, tu es violent, tu es cynique, tu es tout sauf admirable... ô orgueilleuse personne ! Cela te suit à la trace, tu en es arrivé au point de parler de toi à la troisième personne du singulier, comme si ton âme et ton corps ne faisait plus qu'un, comme si tu n'étais plus toi-même mais cet être humain qu'il est bon de fuir.  

PSEUDO - Pitchoune PRÉNOM - Léa ÂGE - 17 ans T'AS CONNU LE FORUM OÙ - par Narcissa, ma belle Rebecca COMMENTAIRE(S) - Je vous hais. Je m'étais promis d'arrêter, je voulais plus aucun forum .... mais à cause de vous, de votre contexte magnifique et de vos plume sublime, j'ai cédé ! POISSON PRÉFÉRÉ - ... tant que c'est pas un thon CODE AVATAR -

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<pris>jack nicholson</pris> <ppn>♒ carl s. d. bowen</ppn>

Animer un groupe de parole face à des personnes névrosées c'est ouvrir une brèche de possibles. Aider à parler, à penser, à se livrer dans un univers où la contrainte et l'inflexibilité dominent en maitre. Tu détestes avoir à parler de toi devant une bande de con qui jubilent de tes malheurs, mais tu n'as pas le choix. Ces groupes de paroles ont été la clef pour sortir du pénitencier, la solution à tout les problèmes. « Alors, qui souhaite prendre la parole ? » Ses yeux balayent la pièce à la recherche d'une proie à torturer pour l'heure qui va suivre. Pas moi, pas moi, pas moi, pas moi. Tu pries intérieurement pour qu'elle t'oublie. Tu n'as déjà pas le cœur à rester ici donc si en plus de cela tu es forcé de raconter l'époque noir de ta chienne de vie, très peu pour toi. « Monsieur Bowen ? » Tu t'en doutais, pourquoi cette journée serait différentes des autres ? Pourquoi tu aurais de la chance. « Bordel de Dieu...  » Te levant, tu souffles un bon coup en regardant un à un les gens autour de toi. « Salut, moi c'est Carl. Je suis parmi vous aujourd'hui parce que j'ai tué ma femme... et apparemment ce n'est pas légale. » Sans vraiment savoir pourquoi, tu te mets à rire. Depuis quand tuer sa conjointe est un souci ? Si elle nous fait sortir de nos gonds. Peut-être aurais-tu dû l'enterrer au lieu de la laisser chez toi comme si elle était toujours vivante. Pour avoir une présence chez toi, quelqu'un à qui parler. « Vous regrettez ce que vous avez fait ? » Cela devait être une question piège, si tu réponds non ils te renvoient en prison ? « Pas vraiment non... elle l'avait cherché c'te salope ! » Tu entends des "oh" autour de toi, comme s'ils étaient choqués de ta culpabilité. « à cause d'elle j'ai finis dans un hopital psychiatrique, comme si j'étais fou ! Je ne suis pas fou ! Puis Einstein était fou lui aussi, alors peut-être qu'en un sens je suis surdoué, j'écris. Pour me vider la tête j'écris, et j'écris bien, et je vous emmerde ! » Tu reprends ta veste et pars en levant ton majeur en l'air. « on s'voit à la prochaine réunion les blaireaux ! » Et oui tu allais devoir revenir, sinon le pénitencier ou pire encore l'asile sera ta prochaine maison.