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 marie-jeanne ✣ justify a reason to continue in this life i lead.

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B. Monroe Osborne
B. Monroe Osborne

VOYOU.
J'vais finir par te sauter au visage si tu t'approches trop ; comme ça a fait avec les autres. Mais tu sais pas d'quoi tu parles. J'ai essayé ça sert à rien on change pas, on change jamais. → Fauve.

marie-jeanne ✣ justify a reason to continue in this life i lead. 1388163372-rian2
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♒ âge: vingt-et-un ans.
♒ profession : divers petits boulots.
♒ le choix du coeur: l'abruti tatoué.


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MessageSujet: marie-jeanne ✣ justify a reason to continue in this life i lead.   marie-jeanne ✣ justify a reason to continue in this life i lead. Icon_minitimeMer 25 Déc - 17:15


justify a reason to continue in this life i lead.

Tu te retournes violemment dans le vent. Tu hurles, tu prends ta tête dans tes mains. Tu regardes le ciel, tel un enfant perdu. Colérique. Tu perds le fil, tu ignores où tu en es. Tu la regardes, juste quelques secondes. Juste le temps pour toi de la pousser. Tu ne sais plus. Tu as envie de tout faire éclater. Entre elle et toi. Tu veux réduire à néant cette fragile amitié. Elle t’énerve. Par le simple fait d’exister. Tu ne veux pas avoir besoin d’elle. Tu ne veux avoir besoin de rien. « Ta gueule, Marie-Jeanne ! J’veux pas t’entendre, puis j’en n’ai rien à foutre, de ce que tu pourrais me dire ! » Tu ne veux pas. Que ce soit pour des conneries, des conseils, ou simplement pour contredire ta façon de penser. Tu ne veux pas, tu refuses de l’écouter. Pour toujours, et à jamais. Pourquoi tu gueules après elle ? Peut-être qu’à toi aussi, ça t’a échappé. Tu gueules pour gueuler. Pour échapper à la pression dans ta maisonnée, pour cogner sur quelque chose de dur, pour avoir sous la main des os à briser. Puisque ça ne te suffit pas encore, aujourd’hui, de retourner la maison. Juste pour faire comprendre à l’autre tatoué qu’il n’avait pas le droit de se barrer. Pas de cette manière-ci. Tu lui laisses la surprise, tu lui offres le droit de tout réparer. Mais levé du mauvais pied, tu te vois dans l’obligation de passer ta colère ailleurs.

Alors tu cries au vent, tu mugis contre le temps. Ton pied envoie du sable en direction de la jeune femme, alors qu’en quelques bons, tu t’approches pour empoigner sa chevelure. Tu as envie qu’elle se plie sous toi. Qu’elle s’agenouille devant toi. Mais tu imagines déjà sa résistance. C’est peut-être ça qui te plait. Qui te donne envie d’aller plus loin encore. Juste pour percevoir les limites des choses indéfinies. « T’es vraiment laide, Marie-Jeanne. » Tu lui remontes le visage, pour la regarder un peu mieux. Ses cheveux te semblent pareil à de la paille. Secs, cassants. Usés par le fer. Sans forme. Tu te vois détester ses yeux maquillés, ses lèvres un peu décharnées. « Regarde-toi. Regarde comment tu es plate. Comment on peut vouloir de toi ? Tu ressembles à rien, t’as pas de forme, t’es vide, et tu ouvres la bouche seulement pour cracher des paroles acerbes. Comme si tu allais attirer quelqu’un avec toi. » Tu lâches ses cheveux, alors, faisant un pas en arrière. Tu patientes pour une réplique, pour des mauvais mots. Pour confirmer tes dires, pour qu’elle s’illustre dans tes propos.

Et tu ignores. Tu ignores probablement tout ce qui te pousse à la détester. C’est juste que tu as envie.  Parce que, entre elle et Cassandre, c’est la seule à témoigner un peu de combativité. A être là, pour proclamer de sa résistivité. « T’sais, y’a un truc, au moins, qui me dérange chez toi. Chez eux. Chez vous tous, en fait. Dans le monde entier. Vous vous plaisez dans votre confort imagé. Dans votre bonheur illustré. Vous faites semblant, quelques instants, pour balancer quelques regards emplis de pitié. Avant de retourner dans votre confort, dans l’irréalité. » Tu balances encore tes mots, sans pour autant cesser de la regarder. Tu la fixes, de tes yeux bleus glacés. Comme si tu pouvais tout faire changer. Comme si tu n’étais pas comme ce que tu prétendais détester. Et tu te prêtes à l’idée d’haïr ta propre nature, ton enfance de gamin mal élevé. Non. Tu n’as pas besoin.  Tu détestes le monde déjà bien assez. « Va crever. »

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MessageSujet: Re: marie-jeanne ✣ justify a reason to continue in this life i lead.   marie-jeanne ✣ justify a reason to continue in this life i lead. Icon_minitimeJeu 26 Déc - 17:26

Y'à la mer à côté et le vent qui souffle dans ses cheveux. Marie-Jeanne, elle est bien là à profiter tranquillement du frais. Elle marche paisiblement dans le sable, les mains dans les poches et observe Monroe qui marche quelque mètres devant elle. D'ordinaire, quand elle se sent d''humeur à se promener sur la plage, elle est seule. Mais elle l'a rencontré sur le chemin et s'est dit : pourquoi pas ? Après tout, il ne parle pas - du moins, raisonnablement - et puis, personne viendra la voir si elle n'est pas seule. La balade peut durer des heures parfois, aujourd'hui c'est raisonnable mais c'est l'hiver, Marie-Jeanne a froid. Elle veut rentrer alors elle presse le pas pour rattraper Monroe quelques mètres devant. «  Hey ! Ça te tente qu’on rentre boire un pot. » Elle le propose naturellement, en lui posant la main sur l'épaule. Qu’il ne veuille pas, ça lui est égal. « Ta gueule, Marie-Jeanne ! J’veux pas t’entendre, puis j’en n’ai rien à foutre, de ce que tu pourrais me dire ! » Elle ouvre ses yeux bien grands, visiblement étonnée. Y'a la petite voix dans sa tête qui lui dit de ne pas s'énerver tout de suite. Que Monroe blague sûrement, donc elle ne bronche pas, elle reste impassible dans l'attente de la chute de la blague.

Les mains de retour dans ses poches, elle attend ce que Monroe il aurait à ajouter. Complètement schyzo le mec. Elle se dit qu'elle lui laissera faire sa crise et qu'après elle lui collera un bon poing dans la gueule pour tout faire repartir du bon. Ouais, un bon poing, ou deux. Mais c'est peut-être qu'elle a trop confiance en lui et que maintenant, elle ne se méfie plus assez car elle se laisse surprendre. Elle ne rejette pas quand il tend la main vers elle pour lui tirer les cheveux méchamment. Non, elle n'a pas le réflexe de lui tordre le bras pour avoir osé la toucher alors qu'elle hait ça. Il tire. La pousse. Il s'attend à ce qu'elle plie peut-être mais les genoux de Marie-Jeanne restent droit. Elle serre les dents et attends qu'il se calme. Ouais, patience. « T’es vraiment laide, Marie-Jeanne. »  Il lui relève la tête et l'observe. Elle tente de ne pas trop penser sinon elle éclaterait, aussitôt. « Regarde-toi. Regarde comment tu es plate. Comment on peut vouloir de toi ? Tu ressembles à rien, t’as pas de forme, t’es vide, et tu ouvres la bouche seulement pour cracher des paroles acerbes. Comme si tu allais attirer quelqu’un avec toi. » Ouais et ? Elle serre les dents pour ne pas lui rétorquer de suite que lui non plus, il n'est pas très intéressant, en plus de ça il est con. C'est clairement pas elle la plus mal barrée. Mais elle se retient, encore et toujours. Même quand il lui laisse le temps de parler, elle sait que c'est pas fini. Elle se contente juste de le regarder là droit dans les yeux, avec son regard qui fusille.

Il la lâche et s'écarte. Elle se redresse sans changer d'expression. « T’sais, y’a un truc, au moins, qui me dérange chez toi. Chez eux. Chez vous tous, en fait. Dans le monde entier. Vous vous plaisez dans votre confort imagé. Dans votre bonheur illustré. Vous faites semblant, quelques instants, pour balancer quelques regards emplis de pitié. Avant de retourner dans votre confort, dans l’irréalité. » Oui, parce que Marie-Jeanne c'est parfaitement le genre à utiliser la limousine de papa pour aller visiter les petits gens comme lui. Totalement le genre. Ironie. L'idiot. Elle ne sourcille même pas. Y'a que l'attente dans la tête de Marie-Jeanne. « Va crever. » Semblerait que ça y'est, c'est fini. Elle croise les bras, tapote ses doigts d'impatience. C'est le silence et Monroe qui la regarde ne semble n'avoir rien à ajouter. « Ca y'est ? T'as terminé ? » Pure rhétorique. Qu'il la ferme. C'est ainsi qu'elle s'approche pour le lui coller son poing, en plein dans l'estomac, suffisamment fort pour le plier en deux et lui permettre de l'écraser au sol d'un coup de coude. « Alors c'est bon, t'as fini de jouer au gros con ? Parce que tu te crois meilleur que moi peut-être ? Tu ne crois quand même pas que je vais me sentir rabaissée par un pauvre minable dans ton genre. »  Elle est en colère Marie-Jeanne, plus par ses gestes que par ses paroles. Ce qui en soi, n'est pas très logique. Pour l'instant, elle résiste à lui enfoncer la tête dans le sable et à lui faire bouffer. Elle hésite juste parce qu'elle n'a pas fini et qu'elle veut qu'il l'entende bien comme il faut. Elle l'observe de la haut, toujours le même visage, les mains dans les poches et le vent dans les cheveux.  « t'as le droit de jouer au petit merdeux qui a une dent contre le monde entier ? La petite frappe qui va vouloir se rebeller contre le système mais qu'on fera taire dès qu'on l'aura branlé comme il faut ? Ouais, t'as le droit d'être le dernier des abrutis. Un de ces cons qui plaignent mais qui ne change rien. Mais jamais, jamais tu feras de moi ton bouc émissaire pour la connerie du monde entier. Je t'interdis de me mettre dans un sac avec d'autre. » Elle a la voix dure. Elle s'agace.  « Si t'es pas content de ta vie. Tu te lèves, t'en change et tu deviens heureux. Ou sinon tu te jettes du haut d'une falaise mais tu me fais pas chier. »



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J'vais finir par te sauter au visage si tu t'approches trop ; comme ça a fait avec les autres. Mais tu sais pas d'quoi tu parles. J'ai essayé ça sert à rien on change pas, on change jamais. → Fauve.

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MessageSujet: Re: marie-jeanne ✣ justify a reason to continue in this life i lead.   marie-jeanne ✣ justify a reason to continue in this life i lead. Icon_minitimeSam 28 Déc - 18:28


justify a reason to continue in this life i lead.

Elle a le regard sauvage, la blondasse. Elle croise les bras, elle regarde. Comme si tu allais abandonner. Comme si tu étais capable de te préoccuper réellement de ce que tu avais fait. « Ca y'est ? T'as terminé ? » Son poing vient se loger dans ton estomac, alors que tu te plies en deux. Son coude s’écrase dans ton dos, et te voilà à genoux dans le sable. Tu t’es fait avoir. Elle t’a couché aussi rapidement qu’un enfant. Un poids plume, sans même que tu n’aies eu le temps de protester. Peut-être que tu aimes ça, quelque part. Te faire dominer, presque massacrer par une nana. Comme ça. Sans même que tu ne parviennes à te rebeller. « Alors c'est bon, t'as fini de jouer au gros con ? Parce que tu te crois meilleur que moi peut-être ? Tu ne crois quand même pas que je vais me sentir rabaissée par un pauvre minable dans ton genre. » Et tu ne réponds pas, sur le coup. Le souffle coupé, la laissant parler. Tentant de rassembler tes idées. Tu réussis malgré tout à être satisfait. Pour la haine, pour l’antipathie engagée. Et tu serres les lèvres alors qu’elle aussi, elle se met à t’insulter. « T'as le droit de jouer au petit merdeux qui a une dent contre le monde entier ? La petite frappe qui va vouloir se rebeller contre le système mais qu'on fera taire dès qu'on l'aura branlé comme il faut ? Ouais, t'as le droit d'être le dernier des abrutis. Un de ces cons qui plaignent mais qui ne changent rien. Mais jamais, jamais tu feras de moi ton bouc émissaire pour la connerie du monde entier. Je t'interdis de me mettre dans un sac avec d'autre. » Tu aimes bien ses mots enflammés, à la blonde. Ça te donnerait presque envie d’en quémander à nouveau. « Si t'es pas content de ta vie. Tu te lèves, t'en changes et tu deviens heureux. Ou sinon tu te jettes du haut d'une falaise mais tu me fais pas chier. »

Tu as relevé la tête. Elle est là, encore. Grande dans sa colère, les mains dans les poches et les cheveux déchaînés. Une vraie Méduse sur le sable. Rebelle et effarouchée. Et finalement, tu t’es relevé. Pour claquer ta main sur sa joue. Parce qu’il ne te déplait pas de violenter. Parce qu’au final, tu aimerais bien, toi aussi, lui remettre les idées en place. Trouver une bonne raison pour déchaîner la colère en toi. Sans aucune moralité. Parce qu’être les bras ballant ne fait pas partie de ta mentalité. « Et qu’est-ce que tu as fait pour être mieux que moi, hein ? Qu’est-ce que tu as changé dans ce monde ? Parce que dans mes souvenirs, toi non plus, tu n’es pas la dernière pour gueuler. » Et finalement, tu cases, tout comme elle, tes mains dans le fond de tes poches. Tu la fixes un moment, méditant ses mots précédents. « Je le ferais. » Tu lâches ton bout de phrase, finalement. Comme s’il allait y avoir un quelconque changement. « J’aurais même la sottise de croire que ça pourrait faire bouger les choses. J’irais m’balancer du haut de la falaise de Douvres, je me laisserais couler dans l’eau glacée. En souhaitant être apaisé, en conservant dans ma tête l’idée qu’il n’y a rien de mieux à faire que de me laisser aller. Que de s’arrêter là, et d’abandonner toute volonté pour continuer à batailler. »

Et tu soupires, avant de finalement poser ton cul dans le sable. « Tu sais que tu me saoules, quand même ? Toi, et tous les autres, aussi. Quand vous êtes tous là, alors qu’on se tire tous salement entre les pattes. Quand on essaye chacun de s’abattre méchamment, quand tu veux me démolir, comme ça. Au fond, vous ne me prendriez pas pour le dernier des cons ? » Par hasard, juste comme ça. Puisqu’elle semble le dire elle-même, derrière toutes ses insultes. Puisqu’elle l’a dit. En fait. Maintenant que tu y penses. Tu serres les dents, en y songeant. Elles te blessent un peu, quelque part, tes conclusions. Tes réalisations. Tu regardes la mer, les cheveux au vent. Tu es vexé. Carrément. Et tu lui jettes une poignée de sable dans les jambes, nerveusement. Peut-être que tu en as marre, au fond. Que tu es lassé d’espérer obtenir des autres une forme d’abandon. Ce rejet étrange, alors que tu aimerais bien dominer ton monde. Mener cette absurde ronde. « C’est quoi le délire du monde, Marie-Jeanne ? » Ces principes qui vous poussent à agir sans raison. Sans façon. Peut-être que tu ne te comprends toi-même pas vraiment dans tes mots. Mais tu questionnes tout de même. Pour savoir. Pour entendre, encore, sa voix qui t’énerve, sa voix en colère, sa voix que tu aimes bien. Une farandole de sons.

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MessageSujet: Re: marie-jeanne ✣ justify a reason to continue in this life i lead.   marie-jeanne ✣ justify a reason to continue in this life i lead. Icon_minitimeJeu 2 Jan - 14:10

Elle grogne. On le sent dans sa gorge là alors qu'elle le regarde, prête à l'attaquer à nouveau. Marie-Jeanne, elle n'aime pas se faire avoir pas surprise. Elle n'aime pas qu'on la rabaisse, du moins que n'importe qui le fasse. Et elle aime encore quand c'est un homme qui fait tout ça, probablement pour se rassurer au sujet d'une quelconque suprêmatie des genres. Au pire, ses raisons elle s'en cogne. Ne reste désormais que la colère. Et lui. ui qui se relève tranquillement, alors que peut-être bien qu'il serait dans son propre intérêt de faire au moins semblant d'être mal, histoire de susciter un brin de pitié chez elle. Mais non, rien de tous ça se passe. Une trempe ne lui a pas suffit pour comprendre qu'on ne lève pas la main sur elle, voilà qu'il recommence avec une gifle. Une qui claque, une qui à défaut de la foutre au sol lui fait détourner le visage, une qui continue d'énerver. Y'a le crachas là, au fond de la gorge de Marie qui sort rapidement dès qu'elle repose les yeux sur lui, c'est sa réponse. Comme un avertissement, pour lui dire de ne pas aller trop loin.

. « Et qu’est-ce que tu as fait pour être mieux que moi, hein ? Qu’est-ce que tu as changé dans ce monde ? Parce que dans mes souvenirs, toi non plus, tu n’es pas la dernière pour gueuler. » Il répond l'idiot. Marie-Jeanne, elle n'avait fait que de la rhétorique. Pour qu'il réfléchisse. Pour une fois, ça lui ferait sûrement beaucoup de bien, mais Marie-Jeanne, elle oublie parfois que Monroe, c'est un garçon alors c'est vraiment un sacré con. Mais elle attend avant de répondre parce qu'il a pas fini. Elle attend, pour ne pas lui ôter les mots de la bouche avec une nouvelle baffe. « Je le ferais. » Elle hausse un sourcil. Avec un peu plus de précision s'il vous plait ? « J’aurais même la sottise de croire que ça pourrait faire bouger les choses. J’irais m’balancer du haut de la falaise de Douvres, je me laisserais couler dans l’eau glacée. En souhaitant être apaisé, en conservant dans ma tête l’idée qu’il n’y a rien de mieux à faire que de me laisser aller. Que de s’arrêter là, et d’abandonner toute volonté pour continuer à batailler. » A la bonne heure, Marie-Jeanne, elle sourit là. C'est peut-être le truc le moins con qu'il aura dit depuis dix minutes. Cependant, même le moins con reste con. Elle pouffe. De ça, elle ne peut que se moquer. « Tu te contredis tout seul. Saute si t'en as envie. Je suis pas ton ange gardien, mais alors ferme là parce que tu changeras rien, tu ne seras qu'un de ces putains d'adolescent dépressif et pitoyable. Le monde aura pitié deux jours, puis y'aura une nouvelle vidéo de chaton à la télé et t'existeras plus. Résultat, tu seras mort et comme un con. » répond t-elle, avec un brin de lassitude. C'est toujours la même chose ici : la mort. Pourquoi les gens ne peuvent-ils pas être surprenants pour changer ?

« J'avoue, j'ai rien fait de spécial et je suis pas la meuf qui prétend changer les choses, je vais pas me mettre à vouloir changer l'opinion public, ça reviendrait me mettre à torcher les gens. Mais moi, je me laisse pas avoir par les évènements. Je survis. Je vois ce qui se passe et je mène ma barque, et un jour, tout ça, ça ne me touchera même plus. Ce sera plus mon problème. » finit-elle par lui répondre avec un égoïsme plutôt assumé. Marie-Jeanne, elle se fout des gens, de leurs problèmes. Ce qui compte pour elle, c'est juste de sortir de là, de ce piège. « Tu sais que tu me saoules, quand même ? Toi, et tous les autres, aussi. Quand vous êtes tous là, alors qu’on se tire tous salement entre les pattes. Quand on essaye chacun de s’abattre méchamment, quand tu veux me démolir, comme ça. Au fond, vous ne me prendriez pas pour le dernier des cons ? » Elle l'observe qui s'assied. Elle hésite un peu à en faire de même, mais le sable, c'est crade un peu et puis, c'est humide. Autant se rouler dans la boue. Elle finit par regarder ailleurs avant de commenter. « Si t'arrêtais de te comporter comme le dernier des cons aussi, ça irait peut-être mieux. » Mais à vrai dire, Marie-Jeanne, elle n'en sait rien du tout. Elle ne se pose pas ces questions-là. Jamais. Marie-Jeanne, elle pense comme elle vit c'est tout, sans se prendre la tête, sans se faire mal. « C’est quoi le délire du monde, Marie-Jeanne ? » Il attire son attention avec une poignée de sable qui la fait grimacer. Bientôt, elle va lui en foutre du sable, il y touchera plus. Mais l'heure a l'air d'être à la réflexion. Alors elle pense, pour lui répondre, voir si elle peut l'éclairer même si Marie, elle n'est pas un cerveau. C'est pas elle qu'il faut voir pour réfléchir sur le monde. « Je ne sais pas. J'ai pitié du monde, j'ai pas envie de le comprendre. Je pense que les gens ont peur, c'est tout. Et qu'ils se complaisent dans leurs illusions et leurs opinions pour se rassurer. C’est pas ça au final, ton problème ? »
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MessageSujet: Re: marie-jeanne ✣ justify a reason to continue in this life i lead.   marie-jeanne ✣ justify a reason to continue in this life i lead. Icon_minitimeDim 5 Jan - 10:58


justify a reason to continue in this life i lead.

Et elle crache sa haine. Tu pinces les lèvres, tu serres les dents, et sur le coup, tu luttes contre toi-même. Et tu lui balances des mots, à la femme serpent. Tu lui demandes, tu gueules un peu. Juste pour savoir om est-ce qu’elle serait capable de vous mener, tous les deux. Et elle sourit. Elle se moque de tes mots, comme pas permis. « Tu te contredis tout seul. Saute si t'en as envie. Je suis pas ton ange gardien, mais alors ferme là parce que tu changeras rien, tu ne seras qu'un de ces putains d'adolescent dépressif et pitoyable. Le monde aura pitié deux jours, puis y'aura une nouvelle vidéo de chaton à la télé et t'existeras plus. Résultat, tu seras mort et comme un con. » Te voilà blessé dans ton égo. Alors, tu ne réponds pas. Tu es vexé. Puisque elle, contrairement à Cassandre, elle ose vraiment te rabattre le caquet. Et en plus, ça a du sens, ce qu’elle dit. Une part de vérité trop grande, que tu as un peu de mal à encaisser. « J'avoue, j'ai rien fait de spécial et je suis pas la meuf qui prétend changer les choses, je vais pas me mettre à vouloir changer l'opinion public, ça reviendrait me mettre à torcher les gens. Mais moi, je me laisse pas avoir par les évènements. Je survis. Je vois ce qui se passe et je mène ma barque, et un jour, tout ça, ça ne me touchera même plus. Ce sera plus mon problème. » Peut-être que c’est ça, le truc. Tu te laisses avoir, par les autres. Quand bien même tu tenterais de lutter un peu. « Si t'arrêtais de te comporter comme le dernier des cons aussi, ça irait peut-être mieux. » Tu lui jettes un regard. « A la limite, t’étais pas obligé de répondre. »

Et finalement, tu lui jettes un peu de sable dessus, histoire d’attirer son regard. « Je ne sais pas. J'ai pitié du monde, j'ai pas envie de le comprendre. Je pense que les gens ont peur, c'est tout. Et qu'ils se complaisent dans leurs illusions et leurs opinions pour se rassurer. C’est pas ça au final, ton problème ? » Tu hausses les épaules. Tu imagines que, sur le coup, tu n’as pas envie de savoir. Vraiment pas. « J’sais pas. Je sais vraiment pas. Mais je veux pas avoir peur, tu vois. C’est pour les faibles. C’est peut-être pour ceux qui ont quelque chose à se reprocher. Des gens comme Cassandre, qui ont peur de tout, qui craignent la vie, qui craignent la mort. Des gens comme ça, tu vois. » Et tu glisses tes chaussures dans le sable, comme si ça allait arranger les choses. Comme si ça allait arranger tes idées. Peut-être qu’elle trouverait quelque chose à redire. Probablement. Elle est têtue, après tout. « Les plus ridicules sont peut-être ceux qui craignent ce qu’ils ne cessent pourtant de demander. Les pleurnichards, aussi, qui chialent dès qu’on ose les toucher. » Tu as un sourire en observant la mer. Juste un instant. Tu penses à ces gens. Ces gens qui cherchent la merde, et qui se plaignent de l’avoir trouvée. Et tu fermes les yeux, sur le moment. « Dis, M.J, tu penses pas que, parfois, faudrait pas se gêner pour leur donner ce qu’ils demandent ? Genre, murmurer les mots que les suicidaires se chantent, frapper les masochistes qui viennent piauner des claques à longueur de journée. »

Tu observes sa réaction, du coin de l’œil. Avant de finalement sortir une cigarette, et de la glisser entre tes lèvres. Tu ne lui en proposes pas. Parce qu’au mieux, elle n’a qu’à demander. Et parce que de toute manière, tu ne t’accordes pas avec le principe selon lequel tu devrais partager ton paquet avec la terre entière. Ils ont du fric, y’a pas besoin d’être solidaire. Pas plus que ça. Puis si ça se trouve, la pimbêche, elle ne fume même pas. Alors, tu ne vas pas te tracasser cent sept ans. Tu ne lui proposeras pas. Et finalement, tes mains se saisissent encore des grains dorés, pour les lui jeter à nouveau dans les jambes. Machinalement, peut-être. Comme si ça allait vraiment la réveiller. « Assied-toi. » En face, à côté, loin de toi, n’importe où, tu t’en fous. Ça t’agace de la voir debout. Sans que tu ne puisses véritablement justifier le truc. Le ton sur lequel tu énonces la chose est suffisant pour faire office d’une explication. Tu veux juste qu’elle s’installe, comme ça. Qu’elle soit à ta hauteur, sans que tu n’aies à lever la tête pour lui parler, puisque tu ne veux pas te relever. Parce que tu n’aimes pas ça, ce sentiment d’infériorité. Parce que tu n’as pas à te considérer comme tel. Surtout face à une demoiselle.

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MessageSujet: Re: marie-jeanne ✣ justify a reason to continue in this life i lead.   marie-jeanne ✣ justify a reason to continue in this life i lead. Icon_minitimeSam 11 Jan - 20:35

Trop franche. Marie-Jeanne, elle ne se laisse jamais faire pas le chantage affectif. Elle n’aime pas ça, qu’on essaye de la prendre par les sentiments, qu’on essaye d’appuyer bien fort sur l’humanité qu’elle cache au plus profond d’elle. Non, elle n’aime pas. Et pour le coup, elle punie la bêtise de Monroe pour avoir pensé qu’elle se lancerait dans un discours plein d’humanité, voire de pitié. Elle se moque seulement, salement et méchamment. Comme il le mérite pour avoir menacer de se jeter du haut de la falaise. Ces discours-là, elle ne les entend que trop et ils ne lui font plus aucun effet, t’façon qu’il se jette. Si l’envie de vivre n’est plus là, Marie-Jeanne elle ne peut rien faire. Elle entame son discours, un long, empreint d’autant de méchanceté qu’il y’a d’honnêteté. Son histoire de falaise, elle n’y croit pas plus que ça. Que du vent. « A la limite, t’étais pas obligé de répondre. » Y’a son rire, méchant et moqueur qui sort d’entre ses lèvres. Elle aurait envie de lui répondre qu’à la limite, il n’était pas obligé de poser une question aussi con. Ce n’est certainement pas auprès d’elle qu’il obtiendra quelques éloges. Il devrait le savoir.

Finalement, elle l’invite à réfléchir sur lui. Si ça ne l’aide pas, au moins ça l’aurait fait se taire quelques secondes. « J’sais pas. Je sais vraiment pas. Mais je veux pas avoir peur, tu vois. C’est pour les faibles. C’est peut-être pour ceux qui ont quelque chose à se reprocher. Des gens comme Cassandre, qui ont peur de tout, qui craignent la vie, qui craignent la mort. Des gens comme ça, tu vois. » Non, elle ne voit pas. Elle n’a pas peur tout simplement. Monroe, il devrait comprendre que c’est un choix la peur. Qu’il devrait pas se prendre la tête avec. « Les plus ridicules sont peut-être ceux qui craignent ce qu’ils ne cessent pourtant de demander. Les pleurnichards, aussi, qui chialent dès qu’on ose les toucher. » Elle fronce les sourcils, sans trop voir où il veut en venir. On parle plus de lui là. De quoi il parle au juste ? Marie-Jeanne, elle regarde ailleurs en l’écoutant. Il fait un peu son monologue là, elle a l’impression. « Dis, M.J, tu penses pas que, parfois, faudrait pas se gêner pour leur donner ce qu’ils demandent ? Genre, murmurer les mots que les suicidaires se chantent, frapper les masochistes qui viennent piauner des claques à longueur de journée. » Elle a le rire qui la gratte mais qui ne sort pas. Elle se moque beaucoup trop aujourd’hui elle a l’impression. Elle se contente d’hausser les épaules et de ramener le regard sur lui. « Je pense que c’est exactement ce qu’il faut faire. J’en ai marre de ces gamins nés avec une cuillère à la bouche qui viennent se plaindre sur le sens de la vie. Ils n’ont pas de sens. Ils ne sont qu’un cliché, celui du gamin qui déprime de tout avoir. Ils cherchent le grand frisson pour exister. Si ça tenait qu’à moi, je les jetterais dans la mer gelé pour leur apprendre ce que c’est, le vrai frisson. » Elle a le ton un peu dur, acerbe comme toujours. Le vent se lève, elle remet sa veste pour que le froid ne viennent pas.

Puis elle ne pense plus à lui, à ce qu’ils disent. Marie-Jeanne, elle se perd un peu dans ses pensées en observant d’autres sur la plage. Elle imagine, si seulement elle pouvait ne pas être entourée de geignard. « Assied-toi. » Les sourcils se froncent à nouveau, de colère cette fois parce que ça l’agace que Monroe lui rejette du sable. Elle était déjà agacée la première fois, mais là, encore plus. Elle aurait du lui faire bouffer, pour lui apprendre qu’à elle, on ne jette rien. Elle y donne un grand coup de pieds dans le sable, suffisant pour l’en arroser à son tour et répond férocement. « Me donne pas d’ordre. » Et elle croise les bras, hésitante à s’asseoir parce que ça lui casse les couilles de devoir baisser la tête, puis il fout quoi par terre lui. A croire qu’il aime vraiment se mettre inférieure aux autres. « Puis lève toi, c’est les clodo qui trainent par terre. T’es crade. Au lieu d’te branler la nouille, tu devrais faire quelque chose de productif. »
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B. Monroe Osborne
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J'vais finir par te sauter au visage si tu t'approches trop ; comme ça a fait avec les autres. Mais tu sais pas d'quoi tu parles. J'ai essayé ça sert à rien on change pas, on change jamais. → Fauve.

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MessageSujet: Re: marie-jeanne ✣ justify a reason to continue in this life i lead.   marie-jeanne ✣ justify a reason to continue in this life i lead. Icon_minitimeDim 19 Jan - 12:58


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La blonde hausse les épaules à tes mots. Attitude de je-m’en-foutiste, peut-être. Peut-être qu’elle retient des choses. Une tempête, un océan d’éléments qui ne demande qu’à s’échapper de sa bouche. « Je pense que c’est exactement ce qu’il faut faire. J’en ai marre de ces gamins nés avec une cuillère à la bouche qui viennent se plaindre sur le sens de la vie. Ils n’ont pas de sens. Ils ne sont qu’un cliché, celui du gamin qui déprime de tout avoir. Ils cherchent le grand frisson pour exister. Si ça tenait qu’à moi, je les jetterais dans la mer gelé pour leur apprendre ce que c’est, le vrai frisson. » Et tu ne sais pas trop comment prendre la chose. Peut-être qu’elle ironise. Peut-être qu’elle le songe vraiment. Difficile, avec la blondasse, de savoir de quel côté pencher. Tu aimes bien ce qu’elle te conte, malgré tout. Comme si l’idée t’accrochait. Comme si tu étais tenté de les jeter dans l’eau glacée.

Et malgré tout, tu lui réclames encore des choses. Tu veux qu’elle se pose, à tes côtés. Que tu n’aies plus à lever la tête pour la regarder. Tu balances des pierres rongées, à ses pieds. Comme si ça allait l’aider à se décider. Et en guise de réponse, voilà qu’elle balance un coup dans le sable, te surprenant par la même occasion. « Putain ! » Tu gueules un coup, un peu sauvagement peut-être, alors que tu tournes la tête, tentant vainement d’éviter les grains dorés qui giflent ta peau. « Me donne pas d’ordre. » Tu lèves la tête vers elle, les lèvres pincées, un moment. Elle a les bras croisés, Marie-Jeanne. Comme si elle voulait s’imposer. « Pourquoi ? » Tu questionnes, provoquant un peu, peut-être. Volontairement. Parce que malgré tout, toi non plus, tu n’as pas envie de te laisser faire. Parce que, quelque part, tu aimes bien la voir en colère. Peut-être qu’elle est belle, Marie-Jeanne, les cheveux dans le vent, les sourcils froncés, à gueuler des injures que les autres n’oseraient même pas prononcer. « Puis lève-toi, c’est les clodos qui trainent par terre. T’es crade. Au lieu d’te branler la nouille, tu devrais faire quelque chose de productif. » Tu hausses un sourcil. Pas vraiment convaincu. Pas du tout, en réalité. Tu te dis qu’elle n’a jamais dû aller là où tu as traîné. Et tu finis par te relever. Pour poser tes mains sur ses épaules. Et la pousser en arrière, dans l’idée de la foutre par terre. Tu t’en fiches, que ce soit une fille. Tu ne vois pas pourquoi tu devrais faire une différence. Tu t’en fiches qu’elle puisse se faire mal. « C’est que du sable, poufiasse. Ca va pas te sauter au visage. »

Tu t’es, à nouveau, laissé tomber dans le sable. Comme si tes jambes trop maigres n’avaient pas la force de te porter. « Ca va te faire du bien de te mettre au niveau des autres, d’ailleurs. Là, sur le sol. Puis c’est pas parce que tu es debout à gueuler que tu es plus efficace que moi, à ce que je sache. » Tu t’allonges au milieu des grains, les coudes repliés derrière toi. Et tu fixes l’étendue liquide et grise devant toi. « Puis c’est que la plage, merde. Tout le monde s’allonge là, j’vois pas en quoi ça fait clochard. Tu t’allonges pas à la plage, ou quoi ? » Tu es peut-être un peu agressif. Parce que, quelque part, tu ne comprends pas. Tu ne comprends pas ce qui la pousse à dire ça. Tu te dis que si elle trouve que le sable, c’est sale, elle ne doit pas bien vivre le reste du temps. Du genre à chasser tous les microbes, et hurler hystériquement devant une barre dans le métro. Les gens comme ça, tu te demandes comment ils font pour respirer le même air que toi. Enfin, peut-être que quand ils se rendront compte que l’air est aussi vicié que le sol, ils se laisseront crever d’asphyxie. Tu sais pas. Mais tu imagines bien le truc. Ça doit être marrant de les voir tous s’étouffer mutuellement.

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MessageSujet: Re: marie-jeanne ✣ justify a reason to continue in this life i lead.   marie-jeanne ✣ justify a reason to continue in this life i lead. Icon_minitimeMer 29 Jan - 9:41

Elle a sa fierté Marie. L'orgueil de se dire que personne ne peut la commander ou bien lui dire quoi faire quand elle ne pose pas elle-même la question. Marie-Jeanne, elle aime être le seul maître à son bord. Je suis maître de mon destin et capitaine de mon âme comme certain diraient. Là, nous avons surtout affaire à l'orgueil de la jeune fille, mais ce défaut pourrait très probablement être masqué par des tonnes de discours visant à montrer qu'elle agit justement et irréprochablement. Si seulement elle avait la motivation de tenir ce discours. A la place, quand Monroe lui ordonne de s'asseoir, elle se contente de lui jeter du sable à la tronche en lui crachant qu'il n'a pas à lui donner d'ordre. De la provocation, c'est ce qui suit et qui a l'air de durer entre les deux. A savoir lequel énervera le plus l'autre et jusqu'où ils sont capable d'aller. Elle l'écoute qui râle avec tout ce sable. Elle s'impose, d'un côté il l'a cherché. Il devrait savoir comment elle est Marie-Jeanne, depuis le temps, mais non il agit toujours comme s'il la redécouvrait chaque jour. C'est usant parfois. « Pourquoi ? » Un rire nerveux. Sa question est con. Elle ne sait même pas si elle devrait répondre. Peut-être lâcher un parce que. Parce que c'est comme ça et qu'aucune femme qui se respecte ne se laisserait dicter sa conduite par un merdeux dans son genre. « Parce que je reçois pas d'ordre des petits cons comme toi. Ce serait comme aller chercher la balle à la place de mon chien. Je ne suis pas tes amis. Moi, je m'estime. » répond t-elle en gardant ses bras croisés. Elle ne baisse même pas les yeux pour le regarder. Elle s'en fout simplement. Elle se dit même qu'il ferait bien de bouger son cul de là, parce que c'est sale et qu'il fait pitié assis ici, tout seul. Si c'est pour être aussi pitoyable, alors non elle ne veut pas le rejoindre. Elle ajoute également qu'il est sale. Que c'est sale d'être là. Que quand on s'estime, on se met pas par terre. Il recevrait une pièce qu’il ne se sentirait même pas insulté.

Monroe, il se lève. L'espace d'une seconde, elle se dit que c'est bien, qu'il a pigé qu'il est lamentable assis ici. Oui, juste l'espace d'une seconde. Parce que quand il pose ses mains sur ses épaules et qu'il la jette en arrière, elle n'a pas besoin de toucher le sol pour se rendre compte qu'il n'a rien compris et qu'il est encore plus navrant qu'elle le pensait. Elle se fait mal quand elle heurte le sol. Le temps de sortir les mains des poches, elle est déjà par terre à le regarder. Ca la tue de devoir l'observer en levant les yeux. « C’est que du sable, poufiasse. Ca va pas te sauter au visage. » Elle souffle. On dirait un taureau qui s'apprête à charger. Elle a laissé passer une fois. Mais là, elle ne laissera pas Monroe croire qu'il peut la maltraiter comme ça lui chante. Marie-Jeanne, sous ses airs, n'est pas une poupée. Elle le démolirait. Elle en a encore plus envie quand il revient dans le sable. Non, il ne peut pas avoir ce qu'il veut. « Ca va te faire du bien de te mettre au niveau des autres, d’ailleurs. Là, sur le sol. Puis c’est pas parce que tu es debout à gueuler que tu es plus efficace que moi, à ce que je sache. » Et il se prend pour qui ? A l'entendre, elle croirait entendre son voisin. A toujours vouloir lui faire la leçon, comme à son âge Marie-Jeanne pouvait être éduquée. Et surtout, il l'énerve de croire qu'elle acceptera de se foutre à son niveau à lui. Elle ne bouge pas. Elle bouillonne. « Puis c’est que la plage, merde. Tout le monde s’allonge là, j’vois pas en quoi ça fait clochard. Tu t’allonges pas à la plage, ou quoi ? » C'est l'hiver. L'hiver c'est dégueulasse. Personne ne s’allonge là l'hiver. Ca reviendrait à traîner dans la boue. Elle se redresse, vire le sable de son pantalon même si c'est inutile. Ca va rester crade. « Non, moi je perds pas mon temps à me dorer au soleil au milieu de ces gros tas de touriste. Je suis pas comme toi, je ne suis pas une branleuse moi. » répond -elle avant de se placer sur les talons et de sauter sur Monroe en hurlant. Tu parles que Monsieur se croit fort maintenant qu'il l'a foutu par terre. Mais elle va lui en foutre à lui. Voilà qu'elle charge. Marie-Jeanne, elle est colère. « Parce que tu crois que tu peux me faire la leçon comme ça ? Tu crois que je vais écouter la merde qui sort de ta bouche » raconte t-elle tout en prenant place au-dessus de lui. « Tu vas voir si ça te saute pas au visage le sable. Je vais te le faire bouffer. » continue t'elle à dire tout en en attrapant une poignée qu'elle lui colle dans la figure. Difficilement, elle tente de l'empêcher de se débattre. C'est peine perdu. Il reste plus fort. Foutu mec. Il aurait plus de dents si elle aussi en avait été un. Mais elle a toujours le sable entre les doigts qu'elle écrase sur son visage. C'est dégueu. Elle s'en fout, après tout ça a l'air d'être son genre la boue mais rapidement, elle perd le contrôle ce qui l'emmerde. Tout se termine avec la gifle qu'elle lui envoie. Après, elle se calme. Elle reprend le contrôle. Y'a la fierté qui revient. Elle ne veut pas qu'il pense qu'il puisse lui faire péter un plomb si facilement. « La merde traîne par terre. C'est ton choix d'en faire partie parti et pas le miens. Si tu veux te rabaisser, fais-le. Je n’en ai rien à foutre. Mais tu choisis pas pour moi. Je pourrais te tuer pour ça. »
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MessageSujet: Re: marie-jeanne ✣ justify a reason to continue in this life i lead.   marie-jeanne ✣ justify a reason to continue in this life i lead. Icon_minitimeSam 1 Fév - 16:59


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« Parce que je reçois pas d'ordre des petits cons comme toi. Ce serait comme aller chercher la balle à la place de mon chien. Je ne suis pas tes amis. Moi, je m'estime. » Elle avait ricanée à ta question précédente, avant de te répondre ces quelques mots cinglants. Les bras croisés, la tête relevée. Tu as haussé les sourcils, guère plus touché. Puis finalement, alors qu’elle continuait de déverser sa haine, tu t’es levé. Pour la pousser sur le sol, pour la mettre à ta hauteur. Et elle t’accueille avec un souffle agacé. Comme si tu n’avais pas le droit. Comme si tu te devais de la laisser dominer. « Non, moi je perds pas mon temps à me dorer au soleil au milieu de ces gros tas de touriste. Je suis pas comme toi, je ne suis pas une branleuse moi. » Elle est bien bonne, celle-là. Mais tu n’as pas le temps d’y songer. Elle s’est jetée sur toi, en hurlant, te faisant sursauter. Elle te surprend, la gamine. Elle est sauvage, parfois, sans vraiment que tu ne parviennes à l’expliquer. Et tu t’es retrouvé dans le sable, allongé, à la contempler, presque étonné. « Parce que tu crois que tu peux me faire la leçon comme ça ? Tu crois que je vais écouter la merde qui sort de ta bouche » Tu te retiens de hocher la tête, mais l’idée y est. Juste pour la provoquer encore un peu plus, pour voir jusqu’où elle serait capable d’aller.

« Tu vas voir si ça te saute pas au visage le sable. Je vais te le faire bouffer. » Puis, tu as vu sa main, avec une belle poignée de graviers dorés coulant entre ses doigts, se diriger vers ta figure. Tu as fermé la bouche, tu as clos tes paupières, crispé. Tu as cherché à te débattre, pour l’empêcher de te le faire avaler. C’est décidé, elle est cinglée. Et tu as continué de lutter, jusqu’à ce qu’elle arrête. Tu grognes, entre tes dents, pour pas avoir à ouvrir la bouche. Tu rugis, tentant de la repousser, du mieux que tu peux. Et elle finit par claquer ton visage, sans grande douceur. Ta tête a valsé sur le côté, alors que tu encaissais la claque, les lèvres serrées. « Mais t’es une grosse tarée, putain ! » Tu l’as observée, un instant, alors qu’à nouveau, elle se mettait à bavarder. « La merde traîne par terre. C'est ton choix d'en faire partie parti et pas le mien. Si tu veux te rabaisser, fais-le. Je n’en ai rien à foutre. Mais tu choisis pas pour moi. Je pourrais te tuer pour ça. » Tu serres les poings. Tu l’observes, profondément agacé, alors que tu te redresses doucement, pour te retrouver sur tes jambes. « Tu sais quoi, j’crois que t’as vraiment un putain de gros problème. » Du style énorme. C’est comme ça que les choses tournent dans ta tête. En boucle, clignotantes tel des signaux d’alarme. Cette fille, elle n’est pas normale.

« Puis tu serais pas capable de me buter. Même si je te fous par terre. Je veux dire, il te faudrait plus que ça. Plus que de la volonté. Mais montre-moi que tu peux, après tout ! » Peut-être que tu joues un peu avec le feu. Mais tu es pratiquement sûr de toi, sur ce coup-là. Puis sinon, l’histoire s’arrêtera là. Comme ça, d’une pichenette, sans que l’on ne sache jamais vraiment pourquoi. Tu souffles, peut-être un peu provocateur. Pour l’inciter. Pour lui montrer que tu n’allais pas vraiment non plus la laisser gagner. « Alors, tu attends quoi ? Tu serais prête à tuer comme ça, de sang-froid, quiconque tentant d’imposer sa loi ? De te rabaisser, de te faire descendre de ton nuage de supériorité ? » Tu l’as observée un moment, les bras croisés sur ta poitrine. Peut-être un peu désinvolte. Tu ne crois presque pas en elle, en réalité. Peut-être que malgré tout, c’est ce qu’elle voudrait. Que tu croies ce qu’elle te dit, que tu appliques ses mots. Jamais. Jamais si tu n’étais pas, au départ, de son avis. « Autrement, on va continuer encore longtemps ? Ou on se crache encore un peu de la haine, encore quelques vérités, jusqu’à ce que nos bouches soient asséchées ? » Tu t’en fous. Et si elle veut jouer, si elle veut continuer, tu n’hésiterais pas à la suivre dans l’idée. Tu en as bien envie. De gueuler, de grogner, sans savoir trop pourquoi, sans savoir trop contre qui. Tu aimes ça. Faire passer ta rage contre quelqu’un qui ne le mérite peut-être pas. Puis tu t'en fous. La pouffiasse blonde, quoi qu'il arrive, ne te pardonnera pas.

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MessageSujet: Re: marie-jeanne ✣ justify a reason to continue in this life i lead.   marie-jeanne ✣ justify a reason to continue in this life i lead. Icon_minitimeJeu 6 Fév - 16:48

Il n’y a rien à faire. Monroe, il ne veut pas que ça rentre. Il se débat et très franchement, Marie-Jeanne elle n’a pas envie de passer une heure à esquiver ses baffes juste pour lui foutre du sable dans la gueule. Bien que, quelque part elle s’acharne vraiment. Elle est colère Marie, à vouloir si fort lui faire mal. Elle n’en a pas conscience. Elle n’est que spectatrice d’elle-même et lorsque la raison revient et qu’elle réalise le ridicule de la situation, une claque en vient à arrêter la scène. Comme ça, d’un coup sec et rapide. Elle ne l’a pas reçu, pourtant elle aussi elle reprend ses esprits. Sa respiration est rapide, elle n’a pas décoléré pour autant. « Mais t’es une grosse tarée, putain ! » Elle ne relève pas. Elle lui collerait une nouvelle gifle pour le lui avoir dit. Elle parle encore. Elle l’énerve. La colère, c’est la balle qu’ils se refilent depuis tout à l’heure. « Tu sais quoi, j’crois que t’as vraiment un putain de gros problème. » Elle hausse les épaules. Monroe, il ne sait pas. Tout le monde a un putain de problème. Elle a envie de lui répondre que lui aussi, il en a. Mais tout ce qu’elle se contente de  faire, c’est de se déplacer pour qu’il se relève.  Bien silencieuse subitement.

« Puis tu serais pas capable de me buter. Même si je te fous par terre. Je veux dire, il te faudrait plus que ça. Plus que de la volonté. Mais montre-moi que tu peux, après tout ! » Elle lève les yeux vers lui. Encore une fois. Et merde, qu’est ce qu’elle fout assise par terre maintenant ? Il fait chier. Mais présentement, elle s’en fout d’être la sale sur le sol. Elle l’écoute avec ce petit sourire en se demandant si oui ou non, elle serait capable de tuer quelqu’un pour l’avoir jeter par terre. Probablement pas, mais elle tuerait quelqu’un qui aurait tenté de la rabaisser. Elle tuerait quiconque lapiderait sa fierté. « Alors, tu attends quoi ? Tu serais prête à tuer comme ça, de sang-froid, quiconque tentant d’imposer sa loi ? De te rabaisser, de te faire descendre de ton nuage de supériorité ? » Oui,  elle le serait. Il croit quoi ? Marie-Jeanne, elle était sérieuse tout à l’heure quand elle disait qu’elle pourrait pousser les gens d’une falaise, juste pour ne plus avoir à partager le même air. Marie-Jeanne, elle n’a pas peur de tout ça. Elle fronce les sourcils en le regardant. Elle s’énerve de croire qu’elle ne pourrait pas, de la provoquer de la sorte. Elle a l’impression d’être l’enfant qu’on regarde en riant quand il dit qu’il veut être astronaute. Concrètement, il cherche quoi ? « Autrement, on va continuer encore longtemps ? Ou on se crache encore un peu de la haine, encore quelques vérités, jusqu’à ce que nos bouches soient asséchées ? » Et quoi ? Et lui laisser le dernier mot. C’est stupide. Elle le sait. Celui qui a raison, c’est celui qui sait quand arrêter. Mais sa fierté, c’est tout ce qu’elle a. Elle ne peut pas arrêter là, sans rien dire. Elle se relève, frotte son pantalon une nouvelle fois pour y retirer le sable et plonge dans la poche intérieur de son manteau pour y saisir son arme et retirer le cran de sureté.

Le canon n’est pas pointé sur lui, elle préfère jouer avec l’arme entre ses doigts. Edwin serait là, il serait fou. Finalement, ils se ressemblent quelque part. « Je serais parfaitement capable de tuer quelqu’un qui cherche à m’asservir ou à me rabaisser. Tu vois, je suis le genre qui n’aime pas qu’on lui dise quoi faire. » Répond t-elle en faisant quelques gestes. Elle s’approche. « J’ai mes idées bien arrêtées sur certaines choses et que t’essaie d’avoir le dessus, ça m’agace un peu. Mais passons ça, je me calmerais en te collant un point dans la gueule. Maintenant, où je veux en venir. Tu cherches quoi ? Présentement. » Elle a le sourire, le rire. Elle se moque. « Me défier ? Ou t’attend vraiment que je te bute pour t’épargner la douleur de le faire toi-même. Je peux te buter autant que toi, tu peux te jeter de la falaise. Pourtant, t’avais vraiment l’intention de le faire ? Non, évidemment. T’aime trop m’emmerder. Et donc quoi ? On en est où maintenant. Je baisse mon arme et je passe pour la meuf qui ne fait pas ce qu’elle dit, ça me ferait mal. Je tiens plus à ma parole qu’à ta vie. Mais après, si je le fais, on est sur une place publique gros crétin fini à la pisse. Je te bute et quoi ? On me retrouve à la trace et je l’ai dans le cul en taule à dire adieux à ce putain d’avenir que j’essaie de me construire. T’as de la chance, ça j’y tiens plus qu’à ma fierté. Et maintenant. Maintenant qu’on a résolu si oui ou non, tu vas y passer. Passons à tes envies de suicide. » conclue-t-elle avant de reprendre sa respiration et de pointer l’arme sur lui. Oui elle sait, elle vient de lui annoncer qu’elle ne lui tirerait pas dessus. Pourtant elle tire. Son bras quitte sa cible et tire dans le vide, vers la mer avant de revenir vers lui. Un pas et elle place le canon tout chaud dans son cou. « Donc, tes pulsions suicidaire. Tu sens comme c’est chaud après un coup. Je parie que ça te brûle la peau. Crois moi, si j’avais choisi de te tuer. Je le ferais pas en un coup. T’aurais morfler mon gars, je te raconte pas. » Nouveau rire. «  Bref. Va voir un psy avant que ma patience n’atteigne ses limites. Et maintenant, je te laisse le choix. Soit on continu ce petit jeu qui ne finira pas, parce que toi comme moi on n’accepte pas de ne pas avoir le dernier. Ou soit on rentre et on fait autre chose. »


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MessageSujet: Re: marie-jeanne ✣ justify a reason to continue in this life i lead.   marie-jeanne ✣ justify a reason to continue in this life i lead. Icon_minitimeMer 12 Fév - 14:08


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Au sol, elle t’écoute avec ce petit sourire ironique aux lèvres. Puis finalement, après avoir froncée les sourcils face à tes mots, elle s’est relevée, pour frotter son pantalon. Tu l’as observée faire, les mains enfoncées dans les poches de ton pantalon. Et tu t’es raidi en voyant ce qu’elle pointait. L’arme. Sans cran de sureté. Brusquement, le jeu n’est plus le même. Brusquement, voilà que la blonde a clairement l’avantage. Peut-être qu’à présent, tu n’es plus en face de pouvoir douter de ce qu’elle t’affirmait. Elle joue, la demoiselle. Elle s’amuse avec le revolver entre ses doigts. Tu regardes la chose, craignant ce qu’elle pourrait décider de faire avec ça. « Je serais parfaitement capable de tuer quelqu’un qui cherche à m’asservir ou à me rabaisser. Tu vois, je suis le genre qui n’aime pas qu’on lui dise quoi faire. » Tu la toises, du mieux que tu peux. Sans ciller. Et doucement t’effleure l’idée qu’elle n’est peut-être pas en train de plaisanter. « J’ai mes idées bien arrêtées sur certaines choses et que t’essaies d’avoir le dessus, ça m’agace un peu. Mais passons ça, je me calmerais en te collant un poing dans la gueule. Maintenant, où je veux en venir. Tu cherches quoi ? Présentement. » Tu serres un peu les mâchoires. Tu te dis qu’elle doit bien aimer avoir le dessus. Peut-être qu’elle prend plaisir à te rabaisser. « Me défier ? Ou t’attends vraiment que je te bute pour t’épargner la douleur de le faire toi-même. Je peux te buter autant que toi, tu peux te jeter de la falaise. Pourtant, t’avais vraiment l’intention de le faire ? Non, évidemment. T’aimes trop m’emmerder. Et donc quoi ? On en est où maintenant. Je baisse mon arme et je passe pour la meuf qui ne fait pas ce qu’elle dit, ça me ferait mal. Je tiens plus à ma parole qu’à ta vie. Mais après, si je le fais, on est sur une place publique gros crétin fini à la pisse. Je te bute et quoi ? On me retrouve à la trace et je l’ai dans le cul en taule à dire adieux à ce putain d’avenir que j’essaie de me construire. T’as de la chance, ça j’y tiens plus qu’à ma fierté. Et maintenant. Maintenant qu’on a résolu si oui ou non, tu vas y passer. Passons à tes envies de suicide. » Bon monologue que tu encaisses plus ou moins bien. Tu louches cependant, tendu, vers l’arme pointée vers toi. Son bras s’est dirigé vers la mer, et la détonation a clairement raisonné à tes oreilles. Tu as sursauté. Surpris. Cette fois-ci, le jeu semble fini.

Tu n’es point parvenu à retenir un gémissement lorsqu’elle a glissé le canon tout chaud dans ton cou. Tu serres les dents, encore un peu plus qu’avant. « Donc, tes pulsions suicidaire. Tu sens comme c’est chaud après un coup. Je parie que ça te brûle la peau. Crois-moi, si j’avais choisi de te tuer. Je le ferais pas en un coup. T’aurais morflé mon gars, je te raconte pas. » Elle ricane à tes oreilles. « Bref. Va voir un psy avant que ma patience n’atteigne ses limites. Et maintenant, je te laisse le choix. Soit on continu ce petit jeu qui ne finira pas, parce que toi comme moi on n’accepte pas de ne pas avoir le dernier. Ou soit on rentre et on fait autre chose. » Tu as vivement détourné la tête, cherchant à te soustraire à l’arme. « T’as gagné, c’est bon. » Tu restes agressif, malgré tout. Tu te dégages de son emprise, les bras volants. Ça t’arrache un peu la gueule. D’une part, tu n’auras pas le dernier mot. D’autre part, c’est une blondasse qui t’arrache la victoire. Tu grimaces, alors que ta main glisse dans ton cou, caressant ta peau malmenée. Tu te dis qu’elle est vraiment cinglée. Qu’elle a vraiment perdu les pédales. Qu’un jour, elle tirera vraiment. Peut-être maintenant. Si tu la provoques un peu, si tu n’arrives pas à maîtriser un débordement. Si tu t’opposes encore à elle, tout simplement. C’est moche. C’est laid, et elle doit bien avoir compris que la tournure de la situation ne te convient pas vraiment. Mais peut-être que c’est la rue, ici aussi. Tu t’écrases et tu fermes ta gueule devant le roi - la reine, en l’occurrence - de la bataille. Tu rentres les crocs. Tu refous tes mains au fond de tes poches. Tu tires une nouvelle cigarette. Pour calmer ton agacement.

« Tu peux ranger ton truc, maintenant. J’pense que t’en auras plus besoin. » Tu grommelles à son égard, lui faisant plus ou moins comprendre que ce n’était plus la peine, que tu rangeais les armes. Tu tires nerveusement sur le tube de papier, alors que tu balances un coup de pied dans le sable. Tu as l’impression d’être un peu son esclave, sur le moment. Un clébard patientant pour sa maîtresse. Ça te fruste. T’as grogné un peu à l’idée, mais tu as quand même fini par la suivre, sans trop, dans un premier temps, chercher à savoir où elle voulait aller. « N’empêche, j’trouve que l’coup du flingue, c’est une victoire facile, un peu. » Accusateur. Sans pour autant chercher à contester ou provoquer. Tu fais simplement la remarque, peut-être pour un peu la titiller. Pour essayer de te détendre un peu, pour avaler la pilule. Pour lui montrer que tu avais tout de même bien capté que les choses n’avaient pas été menées à égalité. Et tu souffles, cherchant à témoigner plus ou moins de l’insatisfaction qui coule dans tes veines. La fumée s’échappe d’entre tes lèvres, aussitôt chassée par le vent qui s’amuse doucement contre vous. Les paupières plissées, tu observes devant toi, presque aveuglément. « On va à l’intérieur, du coup ? » Tu sais pas trop où. Tu pourrais l’emmener avec plus ou moins de légalité chez Cassou. Ce serait probablement pas bien compliqué. Mais peut-être qu’en te voyant, il finirait par, une nouvelle fois, te chasser. Peut-être qu’autrement, tu pourrais l’emmener chez l’un des drogués. Dans un salon où tu crèches, quelque part entre quatre murs minables. Si elle voulait. Mais même là, ça ne te branchait pas. Et tu n’as pas envie de sentir encore un peu plus son dédain à ton égard. Alors, tu ne proposes pas. Tu lui laisses le choix, et tu t’écrases. Sans vraiment plus de remords que ça.

J'vais pas te reprocher d'avoir de l'inspiration. marie-jeanne ✣ justify a reason to continue in this life i lead. 2656410340
Par contre, j'sais pas si c'est terrible, ce que j'ai fait. Navré. marie-jeanne ✣ justify a reason to continue in this life i lead. 621579218

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MessageSujet: Re: marie-jeanne ✣ justify a reason to continue in this life i lead.   marie-jeanne ✣ justify a reason to continue in this life i lead. Icon_minitimeMar 4 Mar - 21:06

Lui faire peur, c’est tout ce qui compte pour elle. Elle veut qu’il comprenne qu’elle ne plaisante pas quand elle fait des menaces. Et surtout, elle veut que plus jamais il lui vienne à l’esprit de la rabaisser. Plus jamais. Marie-Jeanne, c’est un lion en cage quand il s’agit de sa fierté et c’est parce qu’elle se défendra bec et ongles qu’elle se retrouve à menacer le gamin d’une arme. Tirer, elle y pense. Oui, elle le pourrait. Elle l’a déjà, et pour descendre quelqu’un qu’elle aimait certainement sans fois plus que le petit con en face d’elle : sa mère. Le fera t-elle pour autant ? Non, parce que Marie-Jeanne ne veut pas être une meurtrière. Du moins, elle ne veut pas s’enfoncer là-dedans. Elle serait bête et elle le sait, non elle veut juste faire peur. Elle veut juste qu’il se sente petit. « T’as gagné, c’est bon. » Elle n’insiste pas. Elle le laisse se dégager de son emprise puisque de toute façon, il vient de capituler. Y’a un sourire qui se trace sur le visage de Marie-Jeanne. Alors ça y’est, il a décidé d’arrêter de jouer au con. Il est calmé dans sa crise ? Bien, parce qu’il faut toujours  qu’elle lui colle un  bon poing dans la gueule pour lui apprendre la vie à ce merdeux. Elle baisse le bras, l’arme du coup et le laisse se remettre de ses émotions. Là, elle se dit que juste pour la rigolade elle aurait pu forcer jusqu’à ce qu’il pisse dans son froc. Mais ce genre d’humiliation ne l’a fait pas rire. Non, voir ce qu’elle voit lui convient. Il est dégoûté. Il n’ose pas broncher. Très bien, il se rappellera ce moment la prochaine fois que lui viendra l’idée de la surprendre, de la maltraiter et surtout de la rabaisser. « Tu peux ranger ton truc, maintenant. J’pense que t’en auras plus besoin. » Y’a l’arme dans sa main qu’elle observe un petit peu. S’il le dit, c’est qu’il a compris. Elle remet le cran de sureté. Elle le replace au fond de la poche intérieure de son manteau. Elle regrette un peu, Marie, elle aime le sentiment de force que procure une arme. Elle aime le fait de pouvoir faire taire n’importe qui avec ça. Mais comme tout pouvoir, c’est dangereux. Alors elle se raisonne. Elle repense à autre chose et observe Monroe qui semble décâbler intérieurement. « N’empêche, j’trouve que l’coup du flingue, c’est une victoire facile, un peu. » Elle rit. Hausse les épaules et enfonce ses mains dans ses poches. Qui a dit que dans la vie, on s’battait à la loyale ? Le fair-play n’existe pas, elle ne va quand même pas lui faire une leçon dessus aussi. « Et alors ? Moi, je trouve que c’est facile de me jeter au sol parce que tu es plus grand et plus fort que moi. Pourtant, t’as pas de scrupules. Et bien c’est pareil. Se battre à la loyale, c’est bon pour les chevaliers, mais ici c’est le vrai monde. » répond t-elle toujours aussi sèchement avant de se mettre à gratter le sol avec ses chaussures en attendant de savoir quoi faire. Après tout, ils ne vont pas rester ad vitam eternam non plus ? Elle ne dit rien néanmoins, elle le laisse digérer l’information. Quand la fierté en prend un coup. . « On va à l’intérieur, du coup ? » Il demande. Elle sort les mains des poches. Clairement, ils n’ont plus rien à faire là de toute façon. « Ouais, je te paie un coup à boire pour le coup. » répond t-elle avant de se mettre en chemin à ses côté. « Allez, fais pas la gueule. » ajoute t-elle-même si elle sait qu’elle obtiendra l’effet inverse. .
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