NOM(S) - byrd. PRÉNOM(S) - killian "kill" giorgio. AGE ET LIEU DE NAISSANCE - seventeen à douvres. NATIONALITÉ - anglais. STATUT CIVIL - par terre à compter les pierres. ORIENTATION SEXUELLE - hétéro MÉTIER - il s'éduque.  GROUPE - éphémère infini. AVATAR - harrison tea.

Kill, il est là, assis au fond de la classe, le corps recourbé sur sa feuille, un crayon de papier qui danse sur sa feuille, depuis plusieurs heures. Kill, il t'intrigue, tout le monde le connaît, mais personne ne le comprend, réellement. C'est exagéré. Il n'empêche que tu aimerais savoir ce qu'il pose sur le papier, pendant les huit heures où il a le cul sur sa chaise, en face de ce vieux qui s'en tape que ses élèves apprennent quelque chose ou non. Il n'est pas mystérieux, mais il est silencieux. Il fume aussi, beaucoup trop, quand il passe la grille de l'école il s'allume son cancer aussi vite que la lumière s'allume, lorsque tu appuies sur un interrupteur. Il l'aime son cancer, quelquefois il l'aromatise de douceurs jamaïcaines et néerlandaises. Il boit aussi, il dit que ça l'aide dans sa quête de l'inspiration, c'est surtout pour ne plus penser et pouvoir s'endormir, lorsque les premiers rayons du soleil traverse les volets de sa chambre. Il a du mal à dormir, Kill, souvent il arrive avec une sale gueule au lycée, quelquefois il ne prend pas la peine de venir. C'est une petite chauve souris, qui préfère la douce lumière du soleil lorsqu'elle se reflète sur la lune. De toute manière, lorsqu'il est là, il ne fait pas grand-chose. Il se bat, il fume, il gratte. Il fume, il gratte et il se bat. C'est une routine qu'il apprécie, son impulsivité est légendaire d'ailleurs, combien de fois il s'est battu au nom d'une belle demoiselle, juste pour ses beaux cheveux, ses beaux yeux, pour qu'elle lui murmure son prénom Kill et à ce moment-là il bande. Il aime les femmes, toutes, sans exception, les blondes, les bruns, les rousses, les chauves et celles qui n'ont pas une couleur de cheveux définies. Il aimerait les aimer toute sa vie, mais pour l'heure il n'a d'yeux que pour sa Colombe, sa douce tourterelle sauvage.

PSEUDO - babite. PRÉNOM - solène, en ce moment. ÂGE - nineteen. T'AS CONNU LE FORUM OÙ - bazzart. COMMENTAIRE(S) - pour-quoi. POISSON PRÉFÉRÉ - le poisson pané. CODE AVATAR -

Code:

<pris>harrison tea</pris> <ppn>♒ kill byrd</ppn>

Ses cheveux tombent doucement dans son dos. Ils sont longs, dorés et légèrement ondulés. Lorsque la fenêtre de la salle est ouverte, et qu'une légère brise traverse la classe, ses cheveux volent. C'est jolie, on dirait presque un tissu précieux, pour lui ses cheveux sont un tissu précieux qu'il voudrait toucher, qu'il voudrait porter et sentir, il voudrait que chaque fil se fonde dans sa peau, il voudrait devenir ce tissu. Et puis elle est encore plus belle lorsqu'elle passe sa main dans sa chevelure en riant. Il ne la voit pas souvent faire ça, en classe, parce qu'il n'a que le privilège de regarder l'arrière de sa silhouette. Il l'a apprise par cœur, il l'a dessinée cent fois. Il relève la tête et il est heureux de toujours voir l'arrière de son crâne. Son cœur bat un peu plus fort lorsque sa mine souligne le mouvement de l'or qui pigmente ses quelques cent mille cheveux. Oh Colombine qu'est-ce que j'aimerais les compter, un par un, en apprécier chaque défauts et chaque qualité.
Il baisse la tête sur sa feuille et reprend son travail, colorant de gris foncé la marge de sa feuille. Il est dans son monde, il n'entend rien ni personne. Pas même l'oiseau qui s'est posé sur la fenêtre à côté de lui, ni l'idiot qui lui sert d'ami et qui lui demande de parier avec lui qu'il arrivera à coucher avec la petite rousse avant la fin de la semaine. Il n'écoute pas, il n'entend pas. Il ne regarde rien, il ne voit rien. Il a un goût d'ailleurs dans la bouche et son nez ne sent que son parfum. Il a l'impression que son esprit a été transporté loin d'ici. Et lorsque son corps le rappelle à l'ordre, qu'il lève la tête vers le tableau, il la voit. Elle n'est plus de dos, il voit un autre aspect de sa petite personne. Ces cheveux ont un visage, un doux visage, de magnifiques yeux bleus, un adorable petit nez légèrement retroussé, un minois d'enfant, de fines lèvres et le tout lui donne envie de renverser la table devant lui. Il aurait envie de la prendre et ne plus la lâcher, la couvrir de mille baisers, la savoir sienne. D'ailleurs, son camarade de classe la regarde en murmurant : J'me la taperais bien la Colombie. Il lui envoie un coup de coude dans son bras, sans dire un mot, espérant que le geste parle plus que les mots.
Colombine elle n'est à personne, seulement à lui, rien qu'à lui. Il ne veut que personne d'autre n'est le privilège de parcourir son corps, d'apprendre par cœur chaque morceau de son âme, il veut l'entendre rire et pleurer, il veut la voir en colère et amusée, il veut la sentir heureuse et confuse, il veut goûter à ses moments de surprise et lorsqu'elle est dégoûtée. Il la veut toute entière, juste pour lui et pour personne d'autre.