NOM(S) - riverfield. nom acquis de ton paternel, un nom trop doux pour toi. t'aurais voulu un nom dur, fort, qui aurait voulu dire quelque chose, un nom peu commun que personne n'aurait jamais entendu. PRÉNOM(S) - owen arzhel. owen, ça glisse sur langue, c'est simple, c'est court, c'est joli. alors qu'arzhel se casse dans votre gorge et remonte en un son rauque et dur. AGE ET LIEU DE NAISSANCE - t'es prisonnier de douvres depuis vingt-six ans, t'aimerais bien quitter cet endroit, partir à la dérive, voler au loin tel un oiseau, mais les barreaux de ta cage sont trop solide pour être brisés. NATIONALITÉ - anglaise. STATUT CIVIL - ce coeur a déjà aimer, a déjà manquer quelques battements, ces mains ont déjà effleuré la peau avec passion. mais maintenant, ce coeur ne bat plus, ces mains ne touchent plus. seuls les souvenirs touchent encore ton coeur las d'exister. ORIENTATION SEXUELLE - des étiquettes, encore et toujours. ont t'en en colle une chaque jours, tu as pris l'habitude. tu es bisexuel, alors tu dois être l’antéchrist forcément. MÉTIER - tu travail là où tu peux, en ce moment tu travail dans un bar miteux en tant que serveur, mais ce que tu veux, toi, c'est écrire, vendre du rêve et de la dépression aux âmes égarés, tu veux dessiner, illustré ces images qui envahissent ta tête la nuit.  GROUPE - coeur las. AVATAR - rick genest

Owen Arzhel. C'est un ramassis de lettre, c'est quatre syllabes et six consones. C'est un tout, c'est un rien. C'est d'abord doux, ça glisse dans la gorge puis devient un râle qui se casse. C'est une âme écorchée vive. C'est la lame qui s'enfonce dans la chair, c'est le sang qui coule, qui s'étend sur le sol jusqu'à former cette flaque rouge et informe de liquide humain. C'est l'os qui se casse, qui se broie pour se ramasser en mille morceaux. C'est la fumée au goût de nicotine qui monte dans tes poumons, c'est les plaques noires qui les détruisent. C'est la vie qui quitte lentement votre corps dans une attente doucereuse. Owen c'est une plainte qui ne finit pas, c'est une litanie de souffrance interminable qui prends possession de votre corps pour le jeter dans les bras de la mer, détruisant la chair et l'âme s'il le faut. C'est la silhouette tapis dans l'ombre, qui observe sa proie avant de l'attaquer, de la brûler vive. Owen c'est la haine envers l'être humain, c'est un regard sombre, c'est des pensées entremêlée, c'est cet air impénétrable, fermé. C'est l'être de la nuit qui s'éveille dans vos pire cauchemars, c'est l'infâme impureté. Owen, c'est la suffocation, c'est la souffrance, c'est une âme perdue qui attends. C'est cet homme qui respire la fumée blanchâtre pour oublier. Owen, c'est les regrets d'une vie passée, c'est le mal qui prends place dans la moelle et qui ne vous quitte plus. C'est un soupire, un rire brisé, écorché, c'est le regard vide, les bras ballant et le corps malmené.

PSEUDO - écailles de lune, ghost.hell PRÉNOM - stéphanie ÂGE - dix-huit ans T'AS CONNU LE FORUM OÙ - je ne sais plus trop, sans doute dans les forums de pub rpg. COMMENTAIRE(S) - ce forum, il vend du rêve. POISSON PRÉFÉRÉ - le saumon fumé CODE AVATAR -

Code:

<pris>rick genest</pris> <ppn>♒ owen arzhel riverfield</ppn>

Tu es là sans être là, l'âme perdue, le souffle court et le coeur au bord des lèvres. Tu es devenu celui que l'on évite dans les rues, qu'on ose pas regarder dans les yeux de peur de brûler vif. Tu n'en as rien à faire leurs regards effrayés à ton encontre, ils sont bas, tellement bas, tel la roche sous tes pieds, écrasée par le poids de ton fardeau. Lorsqu'on prononce ton prénom, c'est tout bas, dans un murmure, du bout des lèvres avec la peur dans la voix, dans le regard et parfois même dans l'âme. On raconte que t'aurais tué la femme que tu aimais, que tu serais devenu ce que tu es après ce crime odieux. Ô blasphèmes offert à ton âme esseulée. La vérité s'est perdu dans les bribes qui s'éparpillent et seul toi, homme à l'allure de squelette, connais la connais. Tes deux yeux vert se perdent dans le néant qu'est cet endroit sans même le voir, tu ne vois plus depuis des années, les couleurs sont devenues ternes, sans vie, grises et parfois même rouillées. Tu ne vois plus la beauté qui t'entoure, tu ne vois que laideur partout où tu poses ton regard éteint. La vie t'as quittée, tel la rive repousse la vague sans arrêt. Aussitôt revenu, aussitôt repoussée. Ton corps n'est maintenant qu'une coquille vide dont l'âme s'est échappée, emportant avec elle les rêves et les espoirs qui emplissaient autrefois ta tête de mort vivant désormais embrumée par toute cette haine, par tout ce triste qui t'emplis. Depuis, tu ères ici et là-bas, tel un fantôme éperdu de noirceur, vouant culte aux ténèbres qui emplissent ton âme, qui recouvre ton corps de ses grands bras ténébreux. Tu es brisé, Owen. Brisé tel les rochers qui se détachent des falaises pour s'écraser dans la mer. Tu es las, de vivre, d'exister, d'espérer. Mais espérer quoi, tu ne l'as jamais su, n'est-ce pas? En attendant, tu détruis ton enveloppe charnelle à coups de scalpel, la souffrance c'est tout ce que tu connais désormais. Tu regardes ton sang perler sur la plaie, s'échapper puis couler sur le parquet en gros filaments épais rougeoyant, tâche de liquide humain âcre au goût de métal rouillé qui alimente ton pauvre corps qui ne demande qu'un peu de repos, chose que tu lui refuse sans arrêt. Tu sais que tu ne peux plus continuer ainsi, qu'un jour, la mort t'emporteras, mais tu n'en as que faire. Tu continues, tu y as pris goût à cette souffrance qui fait partie de ta vie depuis des années. Tu regardes les gens autour de toi courir à leurs occupations, alors que toi tu ne bouges pas. Si tu travailles, ce n'est que pour payer les petites dépenses. Tu n'as pas vraiment besoin d'argent, elle ne changerait rien à ta vie alors tu n'y vois pas d'intérêt. Tu vois de l'intérêt en rien d'ailleurs. Tu passes tes journées dans ton studio à peindre ou à écrire ce qui te passe par la tête, ta douleur, ta peine et parfois tes joies passées éclairé par l'unique bougie qui trône sur le bureau. Parfois, tu délaisses ces oeuvres sans aucune grande signification au regard des autres pour aller noyer ton regard dans les falaises qui égaillaient autrefois ton regard désormais si terne, si noir et vide à la fois qu'il te procure un frisson chaque fois que tu croises ton reflet. Tu recherches la vie en toi sans jamais la trouver, tu te blesses pour ressentir, pour te prouver que tu peux encore tenir une idée, que tu es toujours là, bien vivant.
Parfois, la nuit, on peut entendre tes cris percer le ciel, le déchirer comme un animal déchire la chair de ses crocs affilés couverts de sang. Tu hurles ta souffrance, tout ce découragement, cette lassitude et ce manque de vie, tu le hurles à devenir aphone, à te déchirer les cordes vocales. T'espère que quelqu'un comprenne, que quelqu'un voit mieux que tu ne vois toi-même. Tu veux qu'on voit ta souffrance, tu veux qu'on te sauve, tu veux ressentir l'étincelle à nouveau, le souffle de la vie reprendre place dans tes poumons, mais tu ne montre rien, tu ne laisses entrevoir aucune souffrance, que du las et du vide, du rien tout simplement. Les gens autour de toi avancent, fondent une famille, parfois plusieurs, ils vivent. Et toi tu restes là, en solitaire à vivre dans une litanie tortueuse de souvenirs et d'espoirs brisés.