NOM(S) - nightingale. PRÉNOM(S) - maman voulait me donner un prénom doux, elle le voulait vraiment, son petit gars tout doux. elle a cherchait un prénom pendant des heures et des heures dans tout les bouquins de la bibliothèque avant de le trouver. gabin.  AGE ET LIEU DE NAISSANCE - 18 ans, je suis né ici, à douvres et je n'en partirais sous doute jamais. NATIONALITÉ - anglais. STATUT CIVIL - je suis un gars techniquement célibataire, mais totalement accro d'un autre, entre ce qui devrait et ce qui est vraiment, je ne sais plus quoi faire. la vérité, c'est que je suis juste un désespéré. ORIENTATION SEXUELLE - bisexuel, ce n'est ni un secret, ni une vérité avoué, c'est quelque chose qu'on sait seulement si on me connait. MÉTIER - je vend des légumes sur le stand de l'un de mes frères à temps partiel. en me voyant galérer pour trouver un petit boulot, il a fini par me proposer de bosser pour sa boite. je l'aime tellement ce type-là.  GROUPE - amant aimant. AVATAR - sid ellisdon.

Je ne sais ce que les autres voient en moi, ce qu'ils pensent de moi, je sais et connais seulement ce que je vois. Je ne suis pas de ces gars à surveiller, je ne traîne pas avec un groupe à la saveur the place to be, à vrai dire, je ne dois pas être grand chose dans la hiérarchie. Est-ce vraiment important ? Non, pas tellement. Dans le fond, je dois être quelqu'un de simplet, à vouloir choper la branche d'arbre plutôt que la lune, à tenter d'être heureux au lieu d'en rêver. Je n'ai jamais aimé les rêves. C'est ridicule, c'est arrogant, ça n'a aucune saveur et ça ne se réalise jamais. Les rêves ne sont pas fait pour être réaliste, c'est un peu comme du carburant, ça use et ça fini toujours par nous coûter trop cher. Je veux seulement réussir ma vie, avoir une baraque qui ne me coûtera pas un bras, un boulot que je ne détesterais pas, qui me fera au moins tenir jusqu'à ce que je sois vieux et décrépis, c'est tout. Une belle vie, une bonne jeunesse dont on se rappelle en riant. Parce que je ne veux pas devenir riche, gagner au loto, séduire une cousine de charles et harry et me faire ainsi une place à Buckingham Palace. Ma vie, ici à Douvres me convient parfaitement. Je n'ai pas besoin de plus, j'en ai de toute façon jamais eu besoin. C'est sans doute pour ça que je supporte le rôle de l'amant sans brancher, de ce type que tu caches avec toi au fond d'un placard parce que t'en as honte, qu'il te répugne autant qu'il t'attires. J'ai toujours été particulièrement bon pour supporter, j'aime bien me persuader qu'avec de la patiente, tout, absolument tout fini un jour par s'arranger. Pourtant c'est faux. Je m'accroche à un truc auquel je ne crois même pas. En vérité, je suis ce type qui  laisse tomber tout ce qui est voué à l'échec, qui ne cherche pas à se battre s'il ne voit pas d'avenir. Je n'ai jamais aimé perdre mon temps. Pourtant, pour lui je le perd. Un peu plus tout les jours. je m'agace et m'agace encore et encore parce que de toute façon personne ne sait, personne ne saura jamais. Je sais un tas de trucs à force de regarder les gens se disputer au marché, au lycée, à force de les voir discuter sous mes yeux parce qu'ils ne m'ont pas vu. Je sais, comme je te fais mille fois plus d'effet que ta nana. je sais que lorsque je te touche, mes caresses ne sont pas aussi répugnante que tu peux le laisser sous entendre au prêt des autres lorsque vous parlez des gens comme moi. Et c'est parce que je ne suis pas rêveur mais réaliste que je vois bien que j'pourrais de toute façon pas m'casser. J'suis déjà dans cette histoire jusqu'au cou. Dire que je m'en irais. C'est en rêver. Je suis ce type affreusement doux lorsqu'il s'agit de parler de sa mère, terriblement fière lorsqu'il doit parler de son père.
je suis le B.A.B.A du B.A.B.A, je suis ce type simple, je suis gabin.

PSEUDO - javanaise. ÂGE - 19 ans. T'AS CONNU LE FORUM OÙ - par le plus beau. COMMENTAIRE(S) - vous êtes canon POISSON PRÉFÉRÉ - c'est quoi cette question ?. CODE AVATAR -

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J'aime tout de douvres, de son air iodé aux imbéciles qui vivent dans leurs cabanons de bord de mer. J'aime son allure d'ancien temps, ses histoires qui traversent les années, racontés par la grand-mère tout les dimanches midi, celles que je connais déjà par cœur. j'aime tout d'elle, sauf lui, sauf eux. Je voudrais pouvoir les détester, du fond du cœur, leurs dire tout ce que j'ai au fond de moi, tout ce qui m'abuse, tout ce dont ils abusent. Mais je suis trop gentils, je suis trop simplet, ce que j'ai, ça me suffit, même si c'est laid. Je sens le sable glisser entre mes orteils. Le soleil se couche, Le vent souffle, semble mordre mes joues, je frissonne légèrement et glisse la serviette par dessus mes épaules nues. Les parents, ça fait quelques heures déjà qu'ils me cherchent. Une vingtaine d'appels en absence plus tard, ils ont probablement abandonné l'idée de me retrouver à table ce soir. Je soupire, passe les doigts dans mes cheveux humides. ça sonne, encore. Je voudrais répondre, dire à maman que je m'en fou, que je rentre rapidement, juste le temps de me sécher, parce que j'ai froid et que je ne voudrais pas attraper la crève. Mais je ne le ferais pas. pas aujourd'hui. Je fouille dans mon sac, cherche minutieusement ma bouteille d'eau et en boit quelques gorgées. Je ne me suis jamais posé de questions. Ma mère a rencontré mon père il y a de ça vingt cinq ans. D'enfants à l'époque, il en avait déjà quatre. Moi, je ne suis arrivé que plus tard. Une histoire de famille recomposé comme on en voit beaucoup dans le coin. ça n'avait rien d'étonnant, tout me semblait normal. Papa avait souffert de son divorce, il n'aimait pas beaucoup nous parler de son ancienne femme. on comprenait tous, même ceux dont c'était la mère. On se disait tout, on ne se cachait rien. Puis ce dimanche matin, grand-mère est arrivé et j'ai senti à son regard que cette fois-ci, elle n'allait pas nous raconter pour la centième fois l'histoire du boulanger de douvres qui a écrit je t'aime sur une baguette de pain afin de déclarer sa flamme à la demoiselle qui venait à son magasin tout les jours. Maman ne riait pas beaucoup, papa non plus. Ils étaient nerveux, ils chuchotaient, se disputer en silence et au début, j'ai bien cru qu'ils allaient nous annoncer un divorce. Ce n'était pas aussi terrible, mais ce n'était pas mieux. Puis c'est tombé. Maman a un ventre c'est vrai, mais rien pour donner la vie. Elle est née sans utérus et je n'ai pas de suite compris ce qu'ils ont tenté de m'expliquer, l'ampleur de l'histoire du jour. Elle a pleurait de cet handicap, elle a lutté, puis mes parents ce sont rencontrés. Ils me voulaient du fond du cœur alors à deux cette fois-ci, ils ont lutés, à nouveau. Ils ont fait un tas de démarches compliqués, ont fait des prêts, ont demandé de l'argent, ce sont fait arnaquer, ont vu des enfants mourir parce que la mère porteuse n'a pas tenue la grossesse jusqu'au bout. Maman m'a confié qu'il y avait deux petit gars avant moi. Des enfants dont ils n'avaient même pas trouvé le prénom. Des prototypes de ce que je devais être. Alors, lorsqu'ils ont songé à tout abandonner, c'est grand-mère qui les aidés. C'était risqué, grand mère pouvait encore leurs offrir un enfant mais n'était pas sur de le voir arrivé en bonne santé. Ils ont discuté pendant des mois et finalement voilà. Ils l'ont trouvé, leurs dernière chance, le petit miracle. Elle était assise juste à côté de moi. Je me souviens avoir terminé rapidement mon assiette pour quitter la table. J'ai pris quelques affaires et je suis sorti. J'ai marché, j'ai même pensé à aller le voir avant de me rétracter. Qui suis-je pour espérer son réconfort ? pour espérer sa douceur ? je ne suis pas elle. Alors je me suis échoué ici, à quelques pas de l'eau. Je ne leurs en veux pas. Ce n'est pas parce que je suis en colère contre eux que je refuse de répondre, de rentrer chez moi. C'est juste difficile à comprendre, à accepter. Et l'accepter, je ne le pourrais sans doute jamais. Ce n'est pas une chose étrange qui demande de la tolérance. les gens n'osent même pas songer devoir en avoir de la tolérance pour ces histoires-là. Les gens normaux abandonnent avant d'en arriver là. Il faut croire que nous sommes doués dans la famille pour aller jusqu'au bout des causes perdu. Alors je dépose ma bouteille d'eau, soupire, baisse la tête. je frotte un peu mes bras et saisis mon téléphone. Je voudrais bien l'appeler felipe mais j'ai toujours peur de le gêner. Puis je me sens trop, juste trop à cran pour supporter notre étrange situation. Moi qui prend toujours tout avec calme normalement. alors je tape le premier numéro qui me vient à l'esprit, cherche l'ami qui ne dira jamais non, qui ne posera pas de questions. felipe, je ne sais même pas quel statut lui donner. Alors mettre mes tourments entre ses main...je le voudrais mais je n'oserais jamais, ça fait juste trop peur, ça signifie beaucoup trop pour prendre le risque. Parce que s'il me fruste ce placard, il me convient encore. je me lève, le téléphone collé contre l'oreille et saisit mon sac. j'ai juste besoin d'une nuit loin de tout et demain, tout redeviendra normal. Avec eux, avec lui et j'aimerais Douvres autant qu'hier à nouveau.