TUNNELS Ils sont lugubres, et puis humides; n'y mets pas les pieds, tu auras un peu froid. Le souffle du vent s'y fait entendre, là, tout en bas, et il crie de l'agonie, contre ton oreille, alors que tu trembles de froid. Ils sont là, multiples et présents, beaucoup trop présents, et tu trembles comme une feuille, perdu au coeur de tout cela. On y entend des pleurs d'enfants, les lamentations des morts, les agonies des démunis. Ce sont les tunnels de l'oubli, des oublis.

JARDINS De pétales fanées à âmes abandonnées, les jardins du château sont un endroit où tu y perds la tête ; c'est une odeur de fleurs, une puanteur de terreur. C'est une vie qui se perd, et des insectes sous tes pieds. Et pourtant, un petit fragment de conte de fées.