NOM(S) - écrire ici. PRÉNOM(S) - écrire ici. AGE ET LIEU DE NAISSANCE - écrire ici. NATIONALITÉ - écrire ici. STATUT CIVIL - écrire ici. ORIENTATION SEXUELLE - écrire ici. MÉTIER - écrire ici.  GROUPE - Cœur Las. AVATAR - La magnifique.

Danse .Même si tu as mal, même si tu saignes, même si ca ne change rien, danse. Concentre-toi sur tes pas, sur ton souffle saccadé, sur la musique, sur les accords. Danse. Ne prête pas attention au sang qu’étale tes pieds meurtrirent sur le sol . Danse comme si ta vie en dépendait, comme si c'est tout ce qu'il te restait, comme si la musique effaçait tout, comme si le monde t'écoutait, comme si tes pas criaient pour toi, comme si tu ne sentais pas la douleur, comme une sourde, comme si on t'entendait, comme si on t'écoutait, c'est tout ce que tu as maintenant. Danse pour toi. Danse pour rien ni personne. Danse parce que tu ne peux faire que ça. Danse comme si les larmes ne coulaient pas. Danse comme si plus rien à part la musique ne t'atteignais, comme si tu étais invincible, comme si de rien n'était, comme si rien ne c'était passé, Danse ! Danse encore et encore, jusqu'à ce que tu te calmes, jusqu'à ce que toute ta colère, ta douleur, ta tristesse se soit envolée avec ta musique, avec le son aigu s'envolant dans l'air, par la fenêtre, plus haut que les oiseaux et plus haut que les nuages.

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<pris>Rose</pris> <ppn>♒ Mélissandre "Cosima" Hodžić</ppn>

Les larmes aux bords des yeux. Le cœur au bord des lèvres, l'adolescente feint l'indifférence avec une aisance quasi parfaite, tellement habituée aux déguisements faciaux. Elle maquille ses pensées, falsifie ses traits ajuste et réajuste ses sentiments. Elle est née comme ça, elle est née pour ça. Pour jouer un jeu. Créer un nouveau personnage, incarner quelqu'un qu'elle n'est pas. Et elle sent à l'intérieur de sa poitrine, son organe mort s'agiter et se serrer compulsivement. Ses sentiments cours sur ses veines, emprisonnent sa gorge dans un étau d'acier, sa respiration déjà laborieuse s'affaiblit. Les battements frénétiques de son cœur s'amenuisent pour n'être qu'à la fin qu'une sourde mélodie ensorceleuse. Chaque pulsion cris un nom. Le sien. Avalon. Encore et encore. Comme une douce mélopée destinée a ruiné sa vie. A brisé ses espoirs. Ses rêves. Son cœur. Et son nom retenti encore plus. Sa conscience le crie à l'intérieur de sa boite crânienne, son organe vital le chuchote et sa bouche le murmure en une litanie pathétique. Une main douce se pose sur son épaule rachitique. La chaleur qu'elle fait naitre dans son corps glacé la fait frémir. Et pendant une seconde elle  se permet de rêver que c'est la sienne. Que se sont ses doigts qui avec tendresse enserre sa nuque. Que c'est sa voix qui lui demande de se redresser, d'affronter sa destinée. Mais non. Ce n'est pas elle. Elle, elle n'est plus là. Elle est morte. Décédé.