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| don't scream, it's me bb (louve) | |
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| Sujet: don't scream, it's me bb (louve) Sam 17 Aoû - 20:42 | |
| Dans tes oreilles, tourne Imagine Dragons. Chaque basse accompagne tes pas. Un, deux. Un, deux. Les mains dans les poches, tu te protèges du vent. Il fait un peu frais ce soir. La nuit est noire. Dans le ciel encre de chine le croissant de lune ne suffit pas pour éclairer les rues étroites de Douvres et les quartiers résidentiels. Dans le cœur de la ville, les réverbères rendent service à la lune en déch. Et progressivement, c'est une chanson douce qui t'envahit. La plénitude revient peu à peu, ton esprit s’allège, tu as moins peur que tout à l'heure. Quand, une fois de plus – tu t'es réveillé en sursaut, après un cauchemar. Tu penses trop. Dessous tes yeux, des poches se creusent depuis deux jours. Tu as très peu dormi. Tu as très mal dormi. Dr. Door t'avait bien dit que cela prenait du temps, de tourner la page. De réapprendre à vivre. D'accepter ton passé, de passer à autre chose. Accueillir le présent, voir plus loin que demain. Tu as décidé de chasser tes démons, cela te demandera beaucoup de courage. Tu y es presque Ted. Il faut avoir foi en toi joli cœur. Avoir le cran, c'est ce qui te sauvera aussi. Le soleil n'est pas encore mort au plus profond de toi, tes os regorgent de soleil. Tu sens la chaleur ? Tu sens ton cœur qui brûle ? Ton corps plein de vie ? Es-tu conscient ?
Tu sais ce qui te complique tout ? C'est tes questions vis à vis du fait que ton père se comportait ainsi. Tu t'es toujours demandé pourquoi il t'en voulait autant ? Pourquoi il a toujours pensé que c'était toi qui avait tué sa femme, ta mère. Pourquoi il ne pouvait pas être comme tous les pères. Avec qui tu aurais put jouer aux soldats de plombs, avec qui tu aurais put parler filles quand l'âge serait venu. Avec qui tu serais allé péché. Tant de regrets, d’incompréhension. La vie est compliquée, les histoires de famille surtout.
* * * Tu traînes dans le centre-ville, comme un chat. Tu traînes des pieds. Tu es revenu près de la maison mais tu n'as pas envie de retourner dans ton lit. Entre les murs de cette baraque. Tu espères autre chose. Tu ne vas pas retourner sur le port ou à la plage. Ni vers les falaises ou la place du village. Quand tu relèves la tête, tu vois au loin une fenêtre toute éclairée. La maison familiale de Fel et sa sœur Louve. Ton cœur rate un battement. Tu n'en tiens pas compte et traverse la route. Tu entends une voiture roulée non loin de là, des phares éclaire ta face et un klaxon t'arrache les tympans. Une injure s'échappe de la fenêtre côté conducteur. Mais la lumière t'aveugle trop. Tu te presses sur le trottoir et regarde filer, la voiture au loin. Les pneus glissent sur la chaussée trempée par la dernière pluie. Ton attention revient sur la petite maison à la façade colorée. Tu progresses jusqu'à un petit portillon beige. Du jardin, s'élève mille saveurs. Elles éveillent ton odorat. Le parfum du lilas, des roses, des trèfles. Est-ce que Felipe est là ce soir ? Sans doute. Derrière cette porte en bois, que tu as passé des milliers de fois étant gosse, tu te remémores les après-midi passées avec Fel. Ce que tu gardes de bon de ton enfance. Tu te pinces les lèvres et repensent à votre conversation. Ton ventre se serre, tu ne veux pas être en de mauvais termes avec Fel. Tu tiens trop à lui, comme tu peux être attachée à Louve. Pas de la même façon mais tout aussi fort. Tu espères que tout s'arrangera mais pour l'instant, tu es obnubilé par la vie qui bruisse derrière ces carreaux. Tu t'humectes les lèvres puis hésites. Tu restes là, planté comme un con devant ce portillon. Tu entres, tout doucement, sans faire de bruit. Le fin gravier craque sous tes pieds mais tu rejoins la mousse et la pelouse pour progresser jusqu'aux buissons épais où contre le mur, une échelle est posée en guise de décoration. La verdure a grimpée sur les barreaux, à recouvert son bois. Tu espères qu'il ne craquera pas sous ton poids. Quelle folie mais tu es poussé à le faire, sans savoir pourquoi. Premier barreau : c'est un bon signe, cela tient. Deuxième aussi. Ainsi de suite. Tu arrives jusqu'à la pente du toit, sous lequel est logé – sans doute encore, la voiture rouge du père Sabouraud. Tu t’agrippes à la pente de tuile et te hisses tout là-haut. Tu montes sur le rebord qui contourne toute la façade et arrive doucement mais sûrement à la fenêtre illuminée. Tu as le souffle court. Tu as presque mal aux ongles de tenir agrippé de la sorte. Tu ne dois pas tomber. Mais heureusement, tu peux te reposer sur les tuiles. De par la fenêtre, tu penses voir tout à coup la silhouette de Louve, en ombre sur le mur. Tu tapotes alors le carreau, tout doucement, pour ne pas lui trop peur. Tu ressens ce besoin inexplicable d'être avec elle et de la voir, sur le champ. |
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| Sujet: Re: don't scream, it's me bb (louve) Sam 17 Aoû - 23:10 | |
| "and in two hundred years where the mountain meets the sea, you'll walk through the ruins and you'll look at me, and the cinder remembers what once set it free and turn to fire." il est plus de vingt heures et on lance l'ambiance de nuit, dans le grand studio universel on était le soleil et en rallume un autre vers l'asie, on éteint le ciel bleu et rallume les étoiles. là-haut ça brille, ça éblouit, ça fait rêver. ça laisse place à l'imagination. et puis en bas, au fond de sa chambre, une petite fille et ses grands pinceaux. elle a de grands yeux émerveillés. le sourire béat, les pommettes bien roses. elle a fait pousser des comètes dans ses iris. des poussières à songes. ça pique, ça gratte, ça chuchote doucement de dormir, mais elle veut pas. elle se frotte les paupières, elle bâille et ça fait rire les astres en haut. elle fouille, elle, sous le lit, dans le placard, derrière la porte, elle sort de vieux pinceaux, de l'aquarelle, une grande toile, blanche. y en a tellement partout, et des carnets éparpillés sur le bureau, et des feuilles volantes sur la table de chevet - c'est à se demander comment elle trouve encore des bases blanches, au milieu de tous ces morceaux d'histoires. et alors on trouvera des couchers et des levers de soleil, des pierrot sur lune, des filaments de cosmos, des enfants-monde dormant sur l'asphalte de l'univers. et dans sa tête d'enfant à rêves, mille idées se bousculent encore, il y a des hommes-oiseaux qui volent au dessus de forêts infinies, la nature qui danse au pied des arc-en ciel, le visage d'un enfant qu'elle a trop connu, perdu dans les nuages. le temps passe et elle se perd de plus en plus entre les astres, là-bas, loin, bien trop loin. demain soir, elle ira sûrement près de la mer, se baigner. y aller de nuit et toucher le reflet des étoiles lui donne l'impression de se noyer dans le ciel infini. elle plonge la tête dans des vagues noires, se laisse flotter, emporter. elle entend les vagues arriver, l'écume qui lui chatouille le dos. de loin elle doit ressembler à un naufragé, un ectoplasme marin. elle ne l'a jamais fait que deux fois et rêve d'y retourner chaque soir, mais la peur qu'on l'y aperçoive - son frère, surtout - lui fait peur et la retient là. alors elle peint, encore, elle finit par connaître par coeur la texture de chaque toile, chaque feuille, chaque cahier qu'elle a utilisé, coloré, noirci. et ce soir, au détour d'un pinceau, elle se noie dans les étoiles. ses yeux se perdent encore dans les astres, et il est sûr que la vie doit être belle là-bas. on se nourrit peut-être de barbe à nuages, là-bas. on boit peut-être de la voie lactée, là-bas. et peut-être qu' on sait aimer, là-bas. le dernier coup de peinture sonne comme une demande, au secour, à l'aide, à la mer, à l'amour, viens manger des cornets de comètes et des ficello d'étoiles filantes, prends-moi par la main et envolons-nous, je veux voir ton visage à la lumière de mille astres et voir la vie sur la lune. elle repose sa toile contre le mur, se relève. ça y est. elle veut nager dans l'univers. elle prend une chaise, se met debout dessus. ce soir, elle veut être plus proche. son bras se tend, sans ça elle n'est pas assez grande pour accéder facilement au toit. le pinceau à la bouche. de l'autre côté, chez les étoiles, une main - dieu ? - descend et frappe doucement contre le carreau. la louve, à la limite entre la réalité et ses pensées, manque de se tomber et se rattrape de justesse. funambule. elle ouvre la fenêtre, des yeux ronds - et si ça avait été un cambrioleur, un violeur ou que sais-je ? elle devine à qui appartiennent les longs doigts et descend de sa tour de bois, le laisse entrer dans la chambre. la fenêtre reste ouverte, elle sourit au grand intrus. "tu es venu voir les étoiles ? " elle embrasse la joue de son ami et va ouvrir un tiroir de son bureau, duquel elle sort une poche de bonbons qu'elle avait acheté exprès. elle n'était pas sûre que ted ait comprit ses dernières paroles comme une invitation déguisée, et était encore moins sûre qu'il le ferait - après tout, il s'expose à des risques si fel ou n'importe quel voisin l'aperçoit se faufiler par la fenêtre. louve se demandait si il était conscient de tout ça, et s'il répondait souvent aux invitations de ses amis sans plus avoir l'air d'y réfléchir. et pourtant, elle ne pouvait s'empêcher d'être contente, et de repenser aux étés de leur enfance où ils regardaient le ciel en tandem. ses doigts fins ouvrent le paquet de bonbons, elle en prend un et tend la poche transparente à ted, son sourire ne la quittant plus. ted, si tu savais combien de fois les traits de ton regard, tes iris transperçants ont cotoyé les étoiles sous les coups de ses pinceaux, si tu savais, ça la fait sourire un peu plus que tu sois enfin là. |
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| Sujet: Re: don't scream, it's me bb (louve) Mer 21 Aoû - 17:50 | |
| Tu regardes à travers la fenêtre, tu attends sagement que les vitres s'ouvrent. Tu espères un accord. Une autorisation à entrer là, dans sa chambre. Tes doigts fins ont cognés le carreau et ton cœur, au fond, il continue à taper tout fort contre ta poitrine. Tu aimes cette sensation bien qu'en même temps, tu l'appréhendes. Tu sais bien, en vérité que tout ne sera pas aussi simple très longtemps. Fel finira bien par apprendre que tu vois sa sœur, son petit ange, son bébé. Comment va t-il le prendre ? Qu'importe le fait qu'il soit conscient que tu ait un faible pour Louve depuis toujours, il n'acceptera jamais l'idée que tu puisses être plus pour elle. Tu tais le nom, comme si ça t'aidait à retenir les éventements à venir. T'es un sacré peureux Ted, es-tu un homme ? Accepteras-tu de ne pas voir Louve si cela t'était demandé ? Ne dis pas oui, ce serait mentir. Tu trouverais le moyen au pire de la voir tous les jours un petit peu mais tu veux surtout être auprès d'elle sans cesse. Car en plus, tu penses à elle tous les jours, et chaque pensée dure vingt-quatre heures. Tu ne penses pas que ce sera facile de passer au dessus de tout ça, si ? Ted, recule un peu mais ne t'éloignes pas trop, la fenêtre s'ouvre, tu peux venir y poser tes pieds sur la moquette. Est-ce que Louve doutait de ta venue ? Elle a bien été sérieuse en te disant ce matin qu'elle voulait te voir ce soir. Si elle pensait que tu ne le ferais pas, elle doit être bien surprise. Aurait-elle peur aussi, de peut être s'endormir dans tes bras ? Tu ne lui feras jamais de mal Ted, volontairement parlant. Indirectement, cela pourrait peut être arriver malheureusement, c'est normal, l'homme est maladroit avec les femmes. Ce ne sont pas des êtres parfaits. Mais tu espères dans ce cas là, que tu ne la feras pas souffrir en l'en faire pleurer toutes les nuits. Ça non. Tu veux causer ses sourires, ses rires, son bonheur mais nullement son malheur, sa tristesse et ses pleurs. Tu as envie qu'elle soit plus vivante que jamais à tes côtés. Qu'elle soit rayonnante plus qu'elle est en ce moment même. Quand tu relèves la tête, tes pieds touchent le sol et tu te penches une derrière fois pour retirer des chaussures. Tu lui souris enfin, surtout quand elle te demande si tu es venu voir les étoiles. - Seulement celle de tes yeux. Cela t'échappes mais tu n'y vois aucun inconvénients. Tu me pinces la lèvre et la regarde. Elle s'avance vers une commode. Un tiroir qui s'ouvre, un bruit de plastique, un sachet qui s'ouvre, l'odeur du sucre qui éveille les papilles. Tu t'humectes les lèvres et sourit de plus belle. Tu passes une main dans tes cheveux et glisse tes doigts parmi les bonbons multicolores. Tu en tires un rouge que tu mets dans ta bouche. Ce goût de fraise éveille tes souvenirs. Ce sont les même que votre enfance et tu te revois sur le banc à ses côtés. - On va devoir chuchoter j'imagine... dis-tu en la contournant doucement. Tu laisses glisser ton doigt sur sa taille et te recules jusqu'à la pile des feuilles qui se trouve par terre. Face à toi, il y a la toile, que tu contemples. Puis tu te penches puis finalement, t'agenouilles pour prendre une feuille colorée entre les mains. - J'ai toujours aimé tes dessins Louve. dis-tu, tout bas. Tu tournes la tête et la voit, la fixe, en commençant par glisser ton regard le long de ses jambes pour arriver jusqu'à son visage. Tu te rends compte une fois de plus qu'elle a grandit. Tu regardes à nouveau les dessins pour ne pas penser trop loin et éviter un petit moment de penser qu'elle est belle. La plus jolie fille que tu es put rencontrer jusqu'à maintenant. |
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| Sujet: Re: don't scream, it's me bb (louve) Mer 21 Aoû - 22:29 | |
| "and in two hundred years where the mountain meets the sea, you'll walk through the ruins and you'll look at me, and the cinder remembers what once set it free and turn to fire." sa voix crie, dedans elle. c'est le bordel, c'est l'ouragan des pensées qui débarque et fout la merde. tu l'appelleras sandy, émilie, jenny ou nami, et elle répondra à chaque cri par une bourrasque, une envolée rapide, un coup dans le ventre, un vent dans le cou. tu l'entends, ted ? quand elle crie à l'amer à la mer, quand ça crie à se caser les cordes vocales insonores. tu l'entends, le cri silencieux ? ça te donne la migraine rien que quand t'y pense pas. avec un souffle sans fin. le pire opéra que t'aies entendu, la plus mauvaise symphonie qu'il t'ait été donné d'(pas)entendre. c'est comme si t'étais revenu une seconde fois. ça a pas suffit, ce matin, pour lui faire réaliser. que t'es là. t'aurais pu être un mirage, si elle s'était noyé dans la mer, comme une sirène qui attire les marins qui s'en vont loin - est-ce que c'est toi qui a emmené loin ce marin-là ? comme si l'ouragan s'appelait teddy. pourtant toi t'es qu'un souvenir, t'es qu'une étoile qui joue un spectacle dans le théâtre de ses mémoires, t'es qu'un gamin qu'a remonté le courant, l'enfant naufragé qu'on avait apprivoisé. maintenant que t'as grandi, tu reconnais peut-être même plus l'eau sur laquelle t'as glissé pour t'en aller, tes yeux s'envolent peut-être trop loin de tes pieds pour que tu reconnaisse quoi que ce soit qui a été. et si tu t'en souvenais pas, et si t'avais trop oublié tu pourrais repartir chercher les rayons de soleil anglais dans le fond des océans français.. toi tu pars par la mer et tout ça part en cendres, c'est le bordel je te dis, un fiasco théâtral qui explose joyeusement dans les veines d'une gamine qu'a attendu sur la rive. et étonnement c'est un feu d'artifices de merde qui donne un truc pas trop mal, un spectacle improvisé, numéro des émotions en duo avec les vieilles mémoires, on souffle sur la poussière et on secoue pour mélanger. c'est acidulé et ça pétille, comme quand on se rappelle rires brisés dans le temps. d'éclats au fond d'une bouteille qui sent le sel de mer et le sucre de bonbons. elle croise le bleu de tes iris et c'est comme voyager mille kilomètres au-dessus de la mer, est-ce que tu vois la fumée qui s'échappe de ses poumons à vapeur ? ils vont trop vite sur les rails, ça va déraper. tes mots c'est des notes au piano, tes gestes des pas de danse. la partition aux notes qui s'envolent. le piano de ta voix s'emporte sur quelques temps, c'est poétique et doux, ça coule sur la peau avec une odeur de miel. les étoiles de tes yeux. c'est joli, quand c'est dit. la gamine sourit, elle bouge, elle danse à sa manière, s'assoit sur le lit et continue de cric, crac, croquer dans des bonbons multicolores qui amène un certain parfum d'enfance dans la pièce. et ted, lui, il contemple les paysages de tes toiles, les oeuvres des pinceaux, les visages dans les nuages, les silhouettes au fond des mers, les esprits perdus dans la forêt. il les a toujours regardés. c'est comme s'il les comprenait. est-ce que tu les comprends, ted, ces paysages ? ce qu'ils veulent dire, tu le comprends ? les j'espère, les peut-être; les à bientôt, adieu, bon retour. les je t'aime cachés dans l'écume de coton et les ciels papier-crépon. son regard parcourt la louve de haut en bas, de bas en haut, des cheveux à l'âme; tu l'as tant regardé ted qu'elle devrait être plus dans tes yeux que dans la vie. elle se lève, c'est un nouvel opéra dansant, elle sourit des perles nacrées et tend sa main à l'enfant naufragé, mille mots dans les yeux et ses bras qui se pressent contre toi, l'ouragan, le très grand vent, et elle crie encore, dans le silence assourdissant, à la joie au bonheur au silence d'or, dors; et les yeux qui pleurent les déserts, les doigts s'aventurent sur l'iréel, les mille mers des souvenirs qui partent vers le lointain, en cendres. |
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