Parce que t'es beau comme une comète, j't'ai dans la peau, j't'ai dans la tête ▬ Lore.
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Eleonore Earl
WONDERLAND
Soyez ce que vous voudriez avoir l'air d'être ; ou, pour parler plus simplement : Ne vous imaginez pas être différente de ce qu'il eût pu sembler à autrui que vous fussiez ou eussiez pu être en restant identique à ce que vous fûtes sans jamais paraître autre que vous n'étiez avant d'être devenue ce que vous êtes.
Parce que t'es beau comme une comète, j't'ai dans la peau, j't'ai dans la tête. Et quand bien même y aurait que moi, tu peux pas, tu peux pas t'en aller comme ça ▲ fauve
NOM(S) - Earl. PRÉNOM(S) - Eleonore. AGE ET LIEU DE NAISSANCE - 19 ans, à Douvres. NATIONALITÉ - Anglaise. STATUT CIVIL - célibataire. ORIENTATION SEXUELLE - Bisexuelle. MÉTIER - Etudiante : photographie. Elle a également un petit job niveau administratif, remplaçant la secrétaire pour se faire un peu d'argent. GROUPE - Amant aimant. AVATAR - Merle Bergers.
Le chant de l'âme
Eleonore. J'ai un prénom bien trop doux pour mon cœur. J'ai un prénom bien trop fort pour mon corps. Parce qu'au final je n'ai jamais su me démarquer. J'veux dire, vous savez, il y a de ces gens qu'on remarque, qu'on aperçoit au premier coup d’œil. Des gens qu'on aime ou qu'on aime pas, mais des gens qu'on voit. Et puis il y a moi, au milieu de tout ça, un peu trop fondue dans la masse mais pourtant pas assez. J'aurais mal, à être trop en avant, mais parfois j'ai mal, à être trop en arrière. C'est difficile de se regarder dans un miroir. Le miroir déforme, il nous traite de sale con alors qu'on a rien demandé. C'est sûrement mon pire démon. Il me dit que je ne suis pas comme il faut. Il me dit qu'une telle est mieux, que je ne plairais pas à un tel. Il me dit que de toutes façons, personne ne s'intéressera à moi. Et je le regarde en pleurant, lui, sans cœur, il rit. Il rit de ses mots et de leur impact. Il m'ouvre la porte des chiottes et me dit « vas-y, maigris. » Pourtant je ne suis pas grosse, pourtant je ne suis pas si différente de ce qu'il y a autour de moi. Mais mon miroir, lui, il me persuade. Vilement, chaque jour, il me montre le mauvais côté. Il m'a laissé croire que mes actes seraient sans conséquence. Il ne m'a pas dit que j'en souffrirai. Mais j'ai fini par arrêter. Un moment on ne maigrit plus, on vomit pour vomir. C'est comme boire pour boire. C'est comme croire pour croire. Et faut faire un choix, on peut pas tout faire. Alors j'ai choisi de croire. Je suis de ceux qui envers et contre tout voient la petite lumière, au loin. Je suis de ceux qui se battent même quand ils n'y croient plus. Ceux qui même si la mort avait la main tendue n'arriverait pas à dire adieu au monde. Parce que je suis certaine qu'il y a autre chose à voir. Parce que je suis certaine, qu'au fond, quelque part, il y a un peu d'espoir. Il y a toujours de l'espoir.
Au moins une lueur. Au moins un bout de cœur. Il suffit d'y croire pour s'en apercevoir. Il suffit d'y croire, j'vous jure. Alors j'y crois. Je prends les photos, captant les instants. Un instant qui redonne de l'oxygène. Un regard, le rire d'un enfant. Fixé à jamais. C'est comme ça qu'on peut continuer, c'est comme ça qu'on peut avancer. En voyant les photos, en voyant les maux disparaître en un simple clic un peu maladroit. Pourtant, j'aime ça. C'est un peu mon oxygène, c'est mon exutoire. C'est ma raison de vivre à moi. Avec mon frère. Mon frère, cet étrange humain. Mon frère qui ne fait pas partie du lot. Il est à part, il est sur place alors que le monde avance, et moi je suis face à lui. Je le regarde et je vois ce que les autres ne voient pas. Et je comprends ce que les autres ne comprennent pas. Parce qu'il a ce quelque chose, tout au fond de ses yeux. Il a ce petit truc que les autres n'ont pas. Il est un peu comme une drogue. A la fois bonne et mauvaise. Il a des mauvais côtés, il me fait sûrement du mal d'une certaine façon. Par son attitude, par ses regards qui eux sont vides d'espoir. Mais pourtant, il me fait du bien. Par un simple mouvement, parce une simple respiration. Parce que j'ai sûrement eu tellement peur de le perdre que je me dis que chaque moment est précieux. Parce que j'ai sûrement toujours tellement peur de le perdre que je ne veux pas oublier.
Rien oublier, se souvenir de tout. C'est aussi quelque chose d'important. Écrire, des tonnes de mots sur un blog qui n'est que pour moi, du moins je crois. Sans penser à mal, sans penser qu'il peut y avoir des conséquences, sans penser à rien. Raconter des choses que je n'ose pas dire, parce que parfois les mots font mal. Je l'ai remarqué, des mots trop brusques ou trop doux, on ne sait jamais trop comment dire quoi aux gens. Alors je ne dis trop rien et j'écris. J'ai écrit pour Felipe, j'ai écrit pour Marie-Jeanne. J'ai écrit pour Edwin. J'ai écrit pour Baudelaire, je lui ai dit que ses mots me parlaient. J'ai écrit pour Paul Eluard, je lui ai demandé comment il trouvait si bien les mots. J'ai écrit des mots pour un Spleen qui ne me correspond pas toujours, mais j'ai écrit sans penser. C'est peut-être parce que quand j'écris je ne pense pas, que j'y crois tant que ça. Quand j'écris ça n'est pas vraiment moi, c'est sûrement ce qu'il y a tout au fond. Et parfois, je me demande ce qu'il y a au fond des gens, mais ils ne le disent pas vraiment. Parce qu'on est tous comme ça, on a autant peur de nous qu'on a peur des autres. Toute la vie est un combat, mais un combat qui vaut le coup. Un combat que j'aime autant qu'il me bouffe. Un combat pour l'espoir. Parce qu'au fond, tout est combat, il faut juste savoir si à la fin on verra le bon.
Mais avec le fond il y a la forme, et la forme est importante. Avoir des relations sociales, mais jamais trop profondes, parce que la profondeur fait mal, la profondeur touche à tel point qu'elle peut tuer. Le bonheur peut tuer comme il peut sauver. Il faut savoir choisir sur qui compter, il ne faut pas donner son âme à n'importe qui. Il ne faut pas laisser son cœur tomber le long d'une falaise alors qu'on reste en haut. Mais pourtant, les apparences comptent à nos âges. Alors du coup, je souris. Sûrement trop faussement, parce que sourire c'est facile. A défaut d'être heureux, on fait ce qu'on peut. Alors je souris. Comme tous les gens de mon âge je mets du vernis, je me prends en photo dans un coin de miroir et je cite des trucs à la con, comme tout le monde. Au fond j'en ai rien à faire, je préfère Shakespeare, je préfère les photographies d'un inconnu, prises dans la rue, d'un œil nouveau qui veut dire tellement de choses. Mais je ne le montre pas. Je ne dis pas trop ce que je pense. Je ne dis pas trop grand chose. Juste assez pour ne pas être mise de côté. Juste assez pour pouvoir avancer sans en souffrir. Du moins en apparence. Mais c'est aussi ça qui me permet de veiller. D'un regard, sur un gradin, le regard d'Edwin. Celui de Felipe. Celui d'un inconnu. Essayer de voir s'il y a quelque chose, essayer de comprendre. Juste en un regard, et un sourire faux qui rit à une blague pourrit d'un garçon inintéressant. Mais la première image est sauve, et quand je m'en vais discrètement, en m'excusant, prétextant devoir travailler, alors que je suis un homme qui avait ce regard, celui qu'Edwin avait le jour des suicides, on me dit simplement que je suis sérieuse.
Au fond non, je ne suis pas sérieuse. Je suis anxieuse, peureuse, je suis juste là, perdue, et j'essaie de comprendre ce monde qui avance. J'essaie de comprendre pourquoi mon cœur ne bat plus vraiment. J'essaie de comprendre ce monde qui n'est pas le mien, assurément.
Sous l'océan
PSEUDO - June/LttlePnda. PRÉNOM - Laurine. ÂGE - 20. T'AS CONNU LE FORUM OÙ - Par la douce Neo ♥. COMMENTAIRE(S) - Parce que depuis le temps que je dois venir ici, parce que depuis le temps que je résiste... fallait un scéna de Neo, et me voilà. POISSON PRÉFÉRÉ - le poisson chat *o*. CODE AVATAR -
Dernière édition par Eleonore Earl le Mar 3 Déc - 18:54, édité 5 fois
Eleonore Earl
WONDERLAND
Soyez ce que vous voudriez avoir l'air d'être ; ou, pour parler plus simplement : Ne vous imaginez pas être différente de ce qu'il eût pu sembler à autrui que vous fussiez ou eussiez pu être en restant identique à ce que vous fûtes sans jamais paraître autre que vous n'étiez avant d'être devenue ce que vous êtes.
Il y a ton sourire qui s'élève, c’est comme une lueur d’espoir. Il y a l’ombre et la lumière, au milieu notre trajectoire. Il fallait choisir une route, alors on a choisi la pluie. Acide à s’en brûler le cœur, pourvu que planent les esprits. Il y a tes yeux qui me tuent quand tu me dis que c’est fini ▲ saez
Je suis née trop tôt, ou peut-être trop tard. Mais toujours est-il que je ne suis pas née au bond moment. Je suis née dans un période où je n'ai pas vraiment ma place mais souvent je me demande si quelqu'un à la sienne. Je me demande comment il faut être pour être heureux dans ce monde, aujourd'hui. Je cherche les réponses depuis aussi loin que je me souvienne, et je me souviens loin. Je me souviens des premières années de ma vie. Tout paraissait assez simple, mais assez faux au final. Peut-être parce qu'on aurait fait une pub parfaite et que j'ai compris assez vite les envers de la pub. J'ai vu de l'autre côté du miroir et j'ai compris que derrière la perfection il y avait quelque chose de dégueulasse. Edwin et moi n'avons pas beaucoup d'écart, ce qui fait que je me suis toujours associée à lui. Pourtant, on était bien différents, lui et moi. On l'a toujours été. Edwin n'avait pas le même regard, n'avait pas le même cœur. Peut-être n'avait-il pas non plus le même bonheur, d'ailleurs. Mais pourtant il y a toujours eu ce quelque chose entre nous. Ce truc qui fait que je marchais dans ses pas, que je calais ma respiration sur la sienne. Ce truc qui fait que quand on était petit on me prenait souvent pour son ombre. Mais être l'ombre d'une ombre ça n'est pas une vie, m'a t-on dit. Pourtant, derrière le dos de mon frère, à l'imaginer ivre de bonheur le monde était plus beau qu'à ses côtés. Le monde était plus simple, plus envoûtant.
Mais j'ai appris à marcher à ses côtés. J'ai commencé à observer, comment il faisait. Au début c'était simplement comme ça, sans trop réfléchir, juste parce qu'il me fascinait. On dit souvent que nos parents sont nos héros, mon frère est le mien, il le restera jusqu'à la fin. Alors j'essayais d'adopter sa démarche, j'essayais de calquer son regard. Jusqu'à ce que je comprenne. J'ai compris que dans son regard il y avait quelque chose qui manquait, comme une horloge sans pile, Edwin n'avançait pas comme il l'aurait fallu ; alors j'ai finalement ouvert les yeux sur le monde. Il était bien différent de ma bulle, il était bien différent de ce que j'avais toujours connu. Le monde n'était pas parfait, parfis sale, un peu répugnant. Il m'a parfois fait sursauter, comme une araignée qu'on aperçoit derrière son rideau de douche, mais à son tour il m'a fascinée. Parce que si on s'arrête au milieu de la rue et qu'on laisse le monde vivre autour de nous alors on peut entre. Le claquement de l'eau contre les falaise, le murmure d'une ville qui tait autant ses maux que ses rires. On peut voir ce qu'il y a sous le masque, en dessous des mots trop justes. Il y en a des faux, des tonnes, mais il y en a aussi des beaux, bien trop beaux. Tellement qu'ils font peur, tellement qu'on les enfouit. Mais si on s'arrête, juste un instant, qu'on s'empêche de respirer et qu'on écoute attentivement alors on entend. On entend le murmure de la vie, frêle, fragile mais existant. On entend l'espoir, qui survivra toujours, lui l'éternel et ses mots de velours. On l'entend là, agonisant mais se battant, toujours présent. Alors en l'écoutant, au détour d'une rue un peu trop sombre j'ai souri. Et j'ai compris. J'ai compris qu'on ne voyait pas la vie du bon côté, qu'il y avait quelque chose à en tirer. Quelque chose de bon, de beau. Quelque chose d'un peu brut mais tellement fascinant. Je ne crois pas en avoir vraiment parlé, j'ai écrit à partir de ce moment. J'ai compris que les mots n'avaient d'âme que sur le papier, j'ai compris que sorti d'une bouche ils seraient toujours modelés. On ne s'en rend pas forcément compte, pas sur l'instant, mais on choisit les mots, pour ne pas vexer, pour ne pas sortir des lignes. Quand on le fait il y a des cris, personne n'aime les cris. Alors on choisit les mots que l'on dit, moi je ne choisis pas ceux que j'écris. Je laisse mon cœur parler.
Savez-vous que le cœur entend ? Il voit les choses différemment. Il les lit autrement. Écoutez votre cœur, il vous évitera milles erreurs. Laissez murmurer votre âme, elle vous évitera de vous vendre au diable. J'étais pourtant pas bien grande, j'avais à peine douze ans et la parfaite famille s'était agrandie. On avait sourit sur des photos, et j'en avais pris des tas, selon maman un peu trop. Pourtant il n'y en a jamais trop. Elles sont ratées, qu'elle disait. Il n'y a pas de photo ratées, il n'y a que des instants marqués. Je ne l'ai pas compris tout de suite, pourtant mon cœur me disait de ne rien jeter. Et aujourd'hui je vois. Au détour d'une photo complètement flou, un regard qui ne l'est pas. Un sourire qui flouté montre un désespoir marqué. Je vois la beauté et la monstruosité. A travers une photo j'apprends les maux. Je n'ai jamais eu beaucoup d'amis. Je n'avais pas envie. Les gens mentent quand ils parlent, je préfère les regarder. Leurs expressions, elles, disent vrai. Pourtant il y a eu Marie-Jeanne, elle est venue comme un flocon de neige de novembre. Un peu inattendu mais tellement beau, tellement important. Et elle en a pris, de l'importance. Plus que je ne pourrais le comprendre, sûrement. On se voyait souvent, ou tout le temps. Parce que dans le monde bien trop grand pour nous on avait nos mains proches l'une de l'autre. Parce que dans le monde qui avait ce trop beau caché qui me faisait peur, elle était à mes côtés. Pourtant, cette utopie n'a pas durée. Peut-être parce qu'un rêve finit toujours par se dissiper. Comme la fin d'une cigarette dont on a pas assez profité notre amitié s'est éteinte sans faire de bruit. Nos chemins se sont séparés au coin d'une rue. Elle a choisi la sombre et moi la clair. Parce qu'on avait sûrement pas entendu les mêmes voix. Parce qu'on avait sûrement pas les mêmes qui nous guidaient. La mienne m'a guidée vers mon premier amour, la sienne l'a guidée vers une autre sorte d'amour. Plus dangereux, plus risqué, et tout aussi douloureux.
Le mien s'appelait Felipe. Il a un nom doux, qui glisse sous les dents. Il a un nom qu'on veut dire encore et encore. Tout commence par un simple sourire, le sien. Trop parfait pour être vrai mais pourtant si doux. Felipe avait cette chose qu'on ne lit que dans les livres, qu'on ne voit que dans les films. Dans son regard, je pouvais tout croire. Même sans la lune levée, mes nuits à ses côtés étaient toujours étoilées. Felipe m'a fait grandir. Tenant ma main, de son année de plus, il m'a montré le chemin. Il m'a regardé avancer et il m'a sûrement dit qu'il m'aimait. Parce qu'on s'est aimé. Comme des enfants, comme des gens qui ont peur d'aller de l'avant mais qui le font parce qu'on peut pas faire autrement. Il m'a fait croire au grand amour, il m'a fait croire qu'il y avait des princesses en haut des tours. Felipe, mon conte de fée. Mon premier baiser, mon premier aimé. Mais comme les histoires d'amour ne sont pas faites pour durer, pas à nos âges, du moins pas avec nous, on s'est quitté. Sans un mot, parce qu'il n'y a pas grand chose à dire. L'amour est une vague qui va et qui vient sans nous expliquer pourquoi. Elle nous habite aussi vite qu'elle nous quitte. L'amour est pourtant cruel, parce que parfois elle ne quitte que l'un de nous. Pour nous, elle a voulu partir et nous laisser là, tous les deux face à notre trop rien, un reste de nous qui ne serait que souvenir. Un souvenir que la vie peut murmurer, parfois, quand on se dit que c'était mieux avant. Felipe reste une part de mon sourire, peut-être parce qu'il a su me montrer plus qu'une lueur d'espoir. J'ai vu le monde beau et grand à ses côtés, j'ai vu la beauté des gestes dans ses bras. Et même sans un mot, Felipe n'a pas perdu sa place dans ma vie. Aujourd'hui il est différent, à son bras c'est la main d'un autre homme que l'on peut voir. J'aurais pu être énervée, vexée, ou je ne sais pas quoi. Je me le suis demandé, une ou deux fois. Et je me suis dit que si je l'étais ça n'était que par principe, garder des stéréotype dont je me fous royalement. Alors j'ai réfléchi et j'ai compris que j'étais simplement heureuse pour lui.
Le bonheur n'est pas quelque chose que l'on voit sur soi, mais pour les autres. C'est ce que ces situations m'ont fait comprendre. C'est ce que la vie a à m'apprendre. Pourtant, le bonheur je crois ne le vouloir vraiment que sur une personne, mon frère. Mon frère qui est sans doute une part de moi. J'ai beau aimé le reste de la fratrie, c'est différent. Edwin est mon tout. Il est mon bonheur. Il est ce que je vois, quand je regarde au loin, parce que pour moi, il sera toujours là. Du moins c'est ce que je croyais. Parce qu'il y a deux ans, j'ai vu mon monde s'écrouler. Dans ma tête tout est tombé, comme un plateau qu'un serveur laisse s'étaler. Edwin voulait se suicider. Moi qui n'avait pas vu la lueur je n'avais pourtant pas repérer autant de malheur. Papa et maman semblaient s'affoler, le monde autour de nous centré sur mon frère. Tous, à le regarder, comme moi je l'avais toujours fait. Pourtant ils ne le voyaient pas comme je le vois. Comme un mec bizarre, un mec qui a fait quelque chose qui ne fallait pas, ou plutôt qui ne l'a pas fait. Alors que moi, je ne voyais qu'une chose : la perte. Perdre Edwin, me lever le matin sans sa présence dans la maison, me coucher le soir sans aller lui dire bonne nuit. Ne plus l'entendre respirer, ne plus l'entendre parler, aussi doucement soit-il. Ne plus l'entendre appuyer sur les manettes. Ne plus l'entendre. Ne plus sentir son cœur dans ma poitrine. Ne plus sentir son âme entremêlée à la mienne. Perdre une moitié, devoir survivre sans une moitié de soi. Je ne pouvais pas. Sans un mot, j'ai pleuré. Silencieuse et seule. A l'idée de devoir vivre un jour sans lui. Idée qui jusque là ne m'avait jamais traversé l'esprit.
Pourtant depuis elle ne me quitte plus. Depuis elle a pris toute la place et tous les moments avec lui sont plus précieux que le reste. Tout a de la valeur, tout ce qui lui appartient. Je lui prends un sweat, l'air de rien, respirant son odeur en m'endormant. Juste pour savoir qu'il est encore en vie, qu'il n'est pas parti. Et depuis ce jour, je crois que j'ai vu, à quel point il y avait toujours eu Edwin avant tout le reste. Je ne pourrai pas expliquer pourquoi. Sûrement parce qu'on a tous un seul fil d'or qui nous lie à une personne quelque part. Ce fil qui est espoir, bonheur et bonne dose de baume au cœur. Ce fil qui me lie à lui, sans qu'il le lie vraiment à moi. Ce fil qui avec le temps me permettra de lui redonner cette lumière au fond des yeux, cette chaleur au fond de l'âme.
Parce qu'il suffit d'y croire. Il suffit d'y croire, encore une fois.
Dernière édition par Eleonore Earl le Mar 3 Déc - 19:55, édité 2 fois
Edwin Earl
♒ messages : 94
Feuille de personnage ♒ âge: vingt-deux ♒ profession : geek ♒ le choix du coeur: MJ j'te hais.
Sujet: Re: Parce que t'es beau comme une comète, j't'ai dans la peau, j't'ai dans la tête ▬ Lore. Mar 3 Déc - 18:12
GNIIIIIIIIIIII. T'ES LÀ je t'aime, tu sais ? t'es parfaite. j'ai même pas besoin de voir tes mots pour savoir que ça sera parfait. j'ai hâte de te lire de nouveau, et puis d'écrire avec toi, ça fait longtemps bienvenue ici amour à moi
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Sujet: Re: Parce que t'es beau comme une comète, j't'ai dans la peau, j't'ai dans la tête ▬ Lore. Mar 3 Déc - 18:18
bienvenuuue ** t'es belle (a)
Barnabas Guivarch
NONE OF US ARE SAINTS.
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Feuille de personnage ♒ âge: IIMMORTEL. ♒ profession : TAXIDERMISTE. ♒ le choix du coeur: SANS FACON.
Sujet: Re: Parce que t'es beau comme une comète, j't'ai dans la peau, j't'ai dans la tête ▬ Lore. Mar 3 Déc - 18:19
oh, jolie. bienvenue et bon courage pour ta fiche.
Feliks Levinson
Assassin ou barman, barman ou écrivain, qu'importe : son sort était le sort de tous, sa fin ma fin ;
♒ messages : 110
Feuille de personnage ♒ âge: aussi vieux que les vagues. ♒ profession : libertin. ♒ le choix du coeur: libre comme bouteille à la mer.
Sujet: Re: Parce que t'es beau comme une comète, j't'ai dans la peau, j't'ai dans la tête ▬ Lore. Mar 3 Déc - 18:19
fauve + merle, t'es magnifique
bienvenue.
Eleonore Earl
WONDERLAND
Soyez ce que vous voudriez avoir l'air d'être ; ou, pour parler plus simplement : Ne vous imaginez pas être différente de ce qu'il eût pu sembler à autrui que vous fussiez ou eussiez pu être en restant identique à ce que vous fûtes sans jamais paraître autre que vous n'étiez avant d'être devenue ce que vous êtes.
Sujet: Re: Parce que t'es beau comme une comète, j't'ai dans la peau, j't'ai dans la tête ▬ Lore. Mar 3 Déc - 18:56
amour à moiiiiiii J'ai hâte aussi, et j'espère vraiment faire la Lore que tu attends, vraiment. Et puis j'ai trop hâte de rp avec toi, ça fait longtemps, et ça me manque. Ta plume, tes mots, et puis ça va être génial à jouer, encore une fois. Et tu sais que je t'aime et tout ça.
Merci à vous tous, vous êtes tous beaux, vous avez tous la classe et j'ai hâte de jouer avec tout ce beau monde. Le monde de Neo, c'est toujours le mieux de toutes façons.
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Invité
Sujet: Re: Parce que t'es beau comme une comète, j't'ai dans la peau, j't'ai dans la tête ▬ Lore. Mar 3 Déc - 19:27
la soeur
bienvenue ( ouais, c'est tout. je manque de verve )
Eleonore Earl
WONDERLAND
Soyez ce que vous voudriez avoir l'air d'être ; ou, pour parler plus simplement : Ne vous imaginez pas être différente de ce qu'il eût pu sembler à autrui que vous fussiez ou eussiez pu être en restant identique à ce que vous fûtes sans jamais paraître autre que vous n'étiez avant d'être devenue ce que vous êtes.
Sujet: Re: Parce que t'es beau comme une comète, j't'ai dans la peau, j't'ai dans la tête ▬ Lore. Mar 3 Déc - 20:06
Merci ! Bin du coup j'ai parlé de toi, j'espère que ça te va... Sinon tu me tapes dessus ><
Felipe Sabouraud
TU PRENDS MON ÂME.
♒ messages : 595
Feuille de personnage ♒ âge: 19 ans ♒ profession : peintre en bâtiment ♒ le choix du coeur: chocolat au lait ; confettis de bonbons azurés.
Sujet: Re: Parce que t'es beau comme une comète, j't'ai dans la peau, j't'ai dans la tête ▬ Lore. Mar 3 Déc - 20:15
t'es là, unique et tragique.
après ed, je sors fel pour toi ALORS. t'es parfaite. tes mots, les phrases, l'atmosphère y'a mon petit coeur qui se gorge de bonheur. t'es comme une jolie fleur. et j'suis contente que ça soit toi qui la joue, parce qu'on va faire des perfections, toi et moi
bon maintenant, suffit l'amour, on passe à l'acte mon chat donc voilà les trucs importants. si t'es pas assez réveillé encore, sache que tu dois faire ta fiche de personnage, c'est genre le dernier champ du profil, et puis c'parfait, pas besoin de se faire chier à aller dans sa fiche pour se rappeler l'âge de son personnage sinon, bah, les premiers pas, c'est ici pour les liens, lister les rps et puis un journal, pourquoi pas. pour les demandes quelconques, c'est par là donc te gênes pas. sinon, mon amour, si t'aimes bien les trucs de groupe, bah tu viens là pour les petits groupes et ici pour les trucs communs. oublies pas de suivre les annonces, et puis, surtout, viens flooder. on t'aime déjà, va.
Eleonore Earl
WONDERLAND
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