Invité
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| Sujet: D'amour égaré (Katya) Jeu 5 Sep - 17:04 | |
| La belle s’éveille aux supplices discutables, son lit de paille comme un cri au travers qui ne sort de ses lèvres et vient caresser l’ennui où la jeune femme pose ses pieds… à terre l’échouée de grâce prend ses vêtements de chiffons, son esprit couvert elle pense. Désordonnée, fortuite, ces murs dilapidés que le blanc ô impersonnelle gaminerie peint des tâches de saleté mais de brumes souvenirs aucune car de droit nuls il s’agit de la fillette endormie, de travers son corps, inverse les ténèbres douce épousée de marbre ! Ses cascades tentaculaires le long de son dos flottent, appellent la marine décente, ces bateaux de bois précaire qu’elle observe le long de ces falaises endormies. Les pierres calcaire dans leur bonté offrirent à cette jouvencelle d’amour leur périple protection mais Détresse d’échos fragiles ouvrait l’abîme d’éclat sur son territoire déchu riant de gorge déployé les prémices macabres d’un nouveau-né que Dieu puissant et loyale n’avait vu de ses argents diamantaire ! D’une page blanche les fils se déliaient, écrivaient les hymnes titanesques sur ces vieilleries divergentes témoins barbares de mots tracés d’une plume immaculée les œuvres se remplissaient chatoyant gourmandise de maux. De couverture défaite de chaleur spectaculaire sur son corps frêle ce reflet pâle copie de son renvoyait la sauvagerie de douleur à son double une main posée sur ce lissé impeccable. Vision funéraire la peur envolé léthargie apprivoisée elle s’assit de son tricot défait, de son livre abimé les voix suppliciées et ces mémoires tourmentées, tournoyaient les élans beauté ravageuse de robes écarlates ! Son fidèle allié allongé sur cet écrin d’or habite les demeures fourvoyées brillant la convoitise, la destinée et, de sa main rongée, de sang coulant les perles errantes glissant, marquant cet ébène aimé, l’endormie pleura son ami, prit son sac, recouvre ses épaules de soie d’un blouson déchiqueté. Part.
Elles s’élèvent colonnes monumentales féérie d’asphalte, ce sol embourbé, emprunté de saleté semble se mouvoir de vie cette force solitaire et ces vagues ô puissance litanie fabriquent des bruits d’ivoire ! De son instrument joue des mélopées devinant sirènes brisées, guettant âmes damnées, trahies d’amour disparates ; oiseau de feu renait de ces cendres amères, donne bénédiction aux verdures qui l’entourent cette frêle gamine chevelure soulevée, ce fantôme spectrale sur ces falaises mordorées ! Elle reste de pierre, figée de sentiments dansant, elle reste pétrifiée, d’asile demandant de l’aide aux saints terribles mais de voix chantantes les psaumes cantiques des filles de mer. Ses bijoux d’écarlates tombent pluie acides de mélancolie elle ne comprend la vie, cette femme qui la porte garce tentatrice d’un sourire peint sur ces lèvres turquoises un moqueur sur son visage noir. Elle n’attend rien lorsque de ses tourbillons de colères voit cette descente cartésienne de son paternel ô haï mais adoré par cet être tristesse inconsolable, elle déchire joyaux de flammes sur ces murs prisonniers, elle hurle l’agonie des blessés cette ange meurtrie ! Mais là de loin, là, silhouette mouvante d’une échouée flamboie de guerre mais de douceur. Katya fille de joie explose la quiétude de vivre, son indépendance rien n’a de sens que cette résonnance lointaine, cette réverbération soudaine, cette apparition angélique, tendresse maternelle calmement prend entre ses bras duveteux cette enfant des cieux offrant présent de sécurité illusoire. Elle pose sa tête sur ses épaules parfumée son corps chétif de lilas, jasmin, cumin, âpres gourmandises enfantine elle s’envole d’imagination cette frêle femme anesthésiée. Paroles n’ont d’éclat que ce silence berçant l’âme douloureuse, de mots abimés que ce violon sur cette pierre rafraichi par ce zéphyr virevoltant. « Belle Katya ne t’ai-je vu ces derniers temps que du souffle sur mes paumes. Un manque en mon cœur peut-être. Bien que je ne ressente rien j’ai pensé à toi. » Et cette phrase crépusculaire disparue au vent géant. Et ces mélodies diamantaires s’esquissant sur l’aurore divine ! « Comment vas-tu depuis ce temps imprononçable ? Il me semble des siècles du manque de ta présence. Ton absence me coûte mais peut-être je me trompe sous ces rayons de soleil. Peut-être que je ne suis juste… qu’une pauvre âme attendant un peu de douceur. T’attendant toi ? »
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