NOM(S) - Morvan. Dérivé de Morman. En celtique, « mor » signifie mer et « man » veut dire âme. Littéralement : l'âme de la mer.  PRÉNOM(S) - Vyro Lucian. Le premier prénom est issu de l'imagination sans fin de sa mère, fascinée par tous les mythes et toutes les mythologies imaginables. Son père s'est contenté de Lucian, un patronyme simple et facile à retenir, qui n'attire pas l'attention. Ce second prénom, beaucoup utilisé dans son enfance, n'est désormais plus qu'une initiale sur son passeport. AGE ET LIEU DE NAISSANCE - 24 années sauvages qui ont commencé sur les falaises hostiles de la petite Bretagne, en France. Une terre de mystère, une terre de légende. Une terre qu'il a abandonné à regret.NATIONALITÉ - Française. La double nationalité est un idéal tentateur mais inabouti. STATUT CIVIL - Libre comme l'air, comme le vent qui gonfle les voiles des bateaux, comme les oiseaux qui hantent le port, comme les ailes d'un papillon d'été. A jamais libre. ORIENTATION SEXUELLE - Curieux. Attiré par les courbes féminines et la sauvagerie masculine, Vyro est un rebelle qui refuse les étiquettes. MÉTIER - Barman et photographe ♦ artiste maudit servant de l'alcool aux gens de passage et habitués du coin. Il faut bien gagner sa vie, à défaut de vivre ses rêves. GROUPE - âme amère, sombre révolté qui se plie à contre-coeur aux exigences d'une vie qui n'est pas faite pour lui. Ses rêves d'aventure enchantent ses nuits mais la réalité lui coupe les ailes au réveil. AVATAR - Gaspard Ulliel

Vague à l'âme. Contemplative mélancolie remuée dans du cognac ambré. Il est si sombre et pourtant si clair. Dualité d'un regard couleur grand large et d'une chevelure plus ténébreuse que l'encre de Chine. La pâleur de ses traits fait penser à un cadavre. Un beau cadavre, gracieux et délicat. Les tréfonds de son être moribond s'échappent à chaque bouffée de cigarette. Près du cendrier ébréché, un appareil photo argentique au plastique usé, aux chromes rayés. L'objectif encapuchonné renferme le regard de l'artiste maudit qui noie son manque d'inspiration dans l'alcool. Une main passée dans cette tignasse en bataille évoque l'image d'un chien mouillé qui s'ébroue. Il sent la pluie, l'océan et les crêpes au citron. Les bois usés et suintant l'alcool de ce bar qu'il habite tous les jours, comme client ou comme barman. Il sent l'homme, l'enfant, le sel des déceptions passées et des échecs à venir. « Un autre cognac, please » Son accent français qui ressort lui donne un charme exotique et nostalgique. Sa voix, grave et rauque, ressemble à celle des vieux pêcheurs qui prennent le soleil le long du port. Un timbre rocailleux, aussi abrupte que les falaises de sa région natale. La Bretagne. Le mystère des origines des légendes les plus connues au monde. Arthur, Lancelot, Merlin, Viviane, Mordred, Morgane, la dame du lac et les brumes d'Avalon. Bercé d'une culture fantastique et féerique, il est l'incarnation du loup solitaire, du chevalier au lion, de l'Homme.

Son histoire, nul ne la connait vraiment. Les rumeurs vont bon train, à son sujet. Des plus banales aux plus rocambolesques. Mais du sol au ciel de son état, tout n'est que gel. Ses yeux comme des banquises, son sourire comme un iceberg et ses fossettes comme des stalactites, il refuse toute approche sentimentale. Un serment à l'eau, deux paroles en l'air. Les histoires d'amour finissent toutes mal. Trop de mal pour un bien, au bout du compte. Il salit les draps avec des inconnus, des hommes et des femmes dont il savoure le corps comme d'autres apprécieraient une bonne eau de vie. Mais le verre se vide et à la dernière goutte, l'histoire est déjà ancienne. Vagabond sans foi ni loi, sans principe et sans morale, il s'amuse comme un enfant. Éternel insatisfait, paradoxalement perfectionniste, il cherche la photo parfaite. Les auteurs cherchent le meurtre parfait, lui cherche l'angle idéal, la texture juste, la luminosité divine. Le cadre de l'excellence, le sujet final. Sa muse fait des caprices et il la soigne avec des étreintes volées, des bouteilles vidées et des cigarettes consumées. La solitude est sa maîtresse et la beauté, sa femme. L'idéal vain d'un artiste condamné à l'errance, piégé dans une poursuite que le temps seul gagnera.

Les yeux couleur grand large, qu'un rayon de soleil vient parfois éclairer, se posent sur l'appareil. L'ombre diffuse d'un sourire tordu réchauffe ce visage de marbre. Il l'attrape, son meilleur ami. Le bruit du déclencheur résonne doucement contre les meubles fatigués de ce bar familier.

Vague à l'âme. Il regarde par la fenêtre. Comme le monde semble disparaître, dilué dans de l'eau de pluie. Au delà des formes floues, sa plus belle histoire d'amour s'étend jusqu'à l'horizon, immuable. L'écume claire sur les lames sombres d'un océan capricieux. Il la connait si bien, cette étendue d'eau salée. Elle est son seul et unique amour, la clé de son coeur barricadé, l'éternelle. Il lui offrira son dernier souffle, lorsque l'heure aura sonné. Il le sait. Il lui en a fait la promesse.

PSEUDO - Blashème. PRÉNOM - Doctor. Doctor Who ? ÂGE - Immortel. T'AS CONNU LE FORUM OÙ - En passant sur Blue Velvet. COMMENTAIRE - « Sois sage, ô ma douleur et tiens toi plus tranquille » ♦ « Ariel, écoute-moi ! Le monde humain, c'est la pagaille ! La vie sous la mer, c'est bien mieux que la vie qu'ils ont sur la terre ! » ( Pardon, il fallait que je la case, celle là. Avec le titre de la catégorie personnelle ... ) « Sous l'océan, sous l'océan, doudou c'est bien mieux. Tout le monde est heureux, sous l'océan. » POISSON PRÉFÉRÉ - Le poisson-chat
CODE AVATAR -

Code:

<pris>Gaspard Ulliel</pris> <ppn>♒ Vyro L. Morvan</ppn>

Le fracas des vagues enragées qui se brisent sur les roches abruptes des falaises bretonnes. La mélopée agonisante de l'écume écorchée. L'océan déchaîné se reflète dans ses yeux troublés et l'eau qui danse dans ses prunelles a la même teinte que celle qui vient inlassablement se déchirer sur les côtes, s'échouer sur les plages et qui repart à grandes foulées vers l'horizon triomphant. Une couleur nuancée de gris, de blanc et d'une palette de bleu aux éclats indomptables. La mer fruste les artistes autant qu'elle les inspire. Éternelle maîtresse que nul ne peut dompter, sombres abysses mystérieuses, de colères éclatantes en moues boudeuses, lunatique entité qui prend le soleil quand ça lui chante, la mer est immuable et indécente.

Les bateaux sur la mer sont pour lui comme autant de mouches sur un cadavre, intrus indésirables qui se narguent de vouloir apprivoiser les vagues et les courants, posséder les marées. Ces pauvres âmes inconsistantes qui n'y comprennent rien. Lui, il voue à la mer un amour entier et platonique. Il n'a pas pour prétention de la chevaucher, de la dompter, de s'en faire une alliée. Il aime l'océan comme on aime un fantasme. De loin. Avec envie, avec jalousie, avec frustration. Mais jamais avec l'ambition de le concrétiser.

Son âme torturée s'harmonise au rythme sourd et irrégulier des plaintes douloureuses qui s'élèvent jusqu'à la cime des falaise. Dernier écho des esprits oubliés sombrant dans les ténèbres sans fond des abysses maritimes. Douce mélodie pareille au chant d'une sirène, diluée dans une larme salée.

Clic. Clic. Pause. Clic. Le déclencheur d'un appareil photo. Clic. Un instant volé. La mer s'est figée, prenant la pose pour un seconde d'éternité. Une image floue et chaotique. Un portrait parfait. Nature. Immense. Intense. Sauvage. Le regard maudit d'un artiste amoureux. La passion brute d'un homme épris de liberté. Un sourire. Un regard. Un idéal.