là où la vie brûle, la mort vraiment n'est rien ▲ baricco
NOM(S) - marr, comme la mer qui coule dans ses veines. PRÉNOM(S) - rivka. AGE ET LIEU DE NAISSANCE - elle est née y a vingt-deux ans, dans un endroit oublié de tous. NATIONALITÉ - rivka, c'est des petits bouts du monde, tous réunis en un seul être. rivka, elle appartient à nulle part, elle vient de partout. STATUT CIVIL - amoureuse de l'infini, de l'océan, de l'ailleurs, de ce cri qui retentit dans sa tête après avoir navigué longuement. terre. ORIENTATION SEXUELLE - les tempêtes dans le cœur, les caresses des sens. MÉTIER - voyageuse égarée, âme avide, aventurière, capitaine. GROUPE - éphémère infini. AVATAR - ira chernova.
Le chant de l'âme
rivka, c'est bien un nom pour elle. rivka, ça glisse sur la langue, ça coule comme une rivière qui se transforme en torrent pour aller se jeter dans quelque chose de plus grand qu'elle et pour s'échapper ailleurs, pour parcourir un petit bout du monde. rivka, ça sonne dur, ça heurte la gorge, un peu. elle est forte, rivka, elle a besoin de personne pour faire sa vie, pour tracer son bout de chemin. elle fait sa vie et si tu l'accompagnes tant mieux et sinon tant pis. rivka c'est une comète, elle passe et elle s'arrête pour rien ni personne. elle a la voix cassée de ceux qui ont trop vécu, trop vu, trop parlé. rivka, elle est pleine d'histoires endormies, murmurées à demi-mots, inscrites en filigrane sur sa peau. des histoires comme une mélodie entêtante, des sons qui se rassemblent pour former une composition originale, sa propre ritournelle. vivre, c'est l'obsession de rivka. elle n'aura pas vécu tant qu'elle n'aura pas bravé mille tempêtes, affronté milles fois le blizzard, vu milles côtes. rivka c'est une aventurière, elle veut tout voir, tout connaître, tout découvrir. c'est une étincelle et il suffit d'une idée pour allumer un feu. elle est têtue, rivka, elle ne sait pas renoncer, lâcher prise. rivka, elle continue de brûler même quand les flammes sont éteintes, quand il ne reste plus que la fumée. rivka, elle sent la mer, elle a l'odeur des vagues accrochée à la peau comme une promesse chuchotée en secret. elle a les lèvres salées, les cheveux emmêlés par le vent marin. elle garde l'emprunte du voyage dans le sable incrusté sous ses ongles. rivka, c'est comme un océan de possibles.
Sous l'océan
PSEUDO - buckshot. PRÉNOM - juliette. ÂGE - dix-huit ans. T'AS CONNU LE FORUM OÙ - bazzart, étonnement. COMMENTAIRE(S) - j'ai été là très brièvement, et puis j'étais partie par manque de temps, manque d'inspiration aussi, d'envie, mais ça faisait longtemps que je tournais autour de perfide, que je le regardais de loin. POISSON PRÉFÉRÉ - celui qui mange la tristesse, le poisson de clara. CODE AVATAR -
Code:
<pris>ira chernova</pris> <ppn>♒ rivka marr</ppn>
Dernière édition par Rivka Marr le Dim 20 Oct - 12:50, édité 2 fois
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Sujet: Re: la mer est sans routes, la mer est sans explications. Ven 18 Oct - 14:53
combien ce serait beau si, pour chaque mer qui nous attend, il y avait un fleuve pour nous. Et quelqu'un - un père, un amour, quelqu'un - capable de nous prendre par la main et de trouver ce fleuve - l'imaginer, l'inventer - et nous poser dans son courant, avec la légèreté de ce seul mot, adieu. ▲ baricco
Il était beau. Ce n’était pas son visage, pas son corps, pas ses cheveux. C’était ses yeux. Pas leur forme ou leur couleur, non. C’était ce qu’ils disaient. Ils lui parlaient de voyage infini, de tempêtes sur l’océan, des vagues qui font trembler les cœurs. Ils lui disaient la couleur du coucher du soleil sur la mer, du reflet de la lune. La solitude magnifique de celui qui ne se cherche plus puisqu’il s’est trouvé enfin. C’est ce qu’elle avait aimé chez lui, dès le début. Cette passion, ces histoires cachées dans le regard. Rien qu’à le voir s’affairer sur les docks, ou bien s’étendre sur le pont du bateau pour profiter d’un rayon de soleil. Il lui avait tout appris, Sihem. Il y avait eu les premières fois, les rencontres dans chaque nouvelle expression, attitude, cachées entre les mots. Il y avait eu les leçons, les matins pluvieux à rester blottis dans les draps, les après-midis à apprendre à pêcher, les longues journées à étudier le bateau pour finir par le connaître par cœur, et les innombrables minutes à regarder la mer pour finalement la comprendre. Il y avait eu les récits, les nuits froides sur l’océan, sans savoir où aller, la beauté indescriptible de ce sentiment, de lâcher prise, de s’en remettre à la mer, sans avoir peur, le destin de celui dont la vie entière tient dans un sac à dos, dont le passé le présent et le futur se résume en un mot, un seul : océan.
Elle avait tout appris, Rivka. Avant, elle aurait pu trôner en reine sur le bateau, se prétendre muse ou sirène, mais ça ne l’intéressait pas. Elle n’était pas de celles-là, Rivka, de ces princesses délicates et magnifiques, inaccessibles, qu’on regarde de loin en priant pour qu’elles nous adressent ne serait-ce qu’un regard. Maintenant, elle appartenait au bateau. Elle savait ne faire qu’un avec lui. Elle pouvait lire la mer, aussi. Mais elle n’était pas prête. Elle était encore trop attachée à sa vie pour tout abandonner pour courir l’océan. Elle ne savait pas encore renoncer. A sa famille, à la civilisation, au confort. A tout ça, quoi. Elle ne savait pas encore mourir pour mieux renaître. Sihem la connaissait trop bien pour ne pas le voir. Mais l’océan l’appelle et elle ne le retiendra pas. Il était venu, ce soir-là, où les vagues venaient s’écraser contre la jetée, se brisant avec fracas, où le vent venait fouetter les visages et les cœurs. Et elle avait su. Elle l’avait toujours su. Comme l’ignorer, que Sihem était fils de la mer, qu’il n’était pas fait pour cette vie-là, bien rangée, qu’il avait besoin de chahut de l’océan pour être lui-même ? Comment l’ignorer, qu’il repartirait un jour ? Ça s’est déroulé sans heurt, presque avec douceur. Quelque chose d’assez paisible, tu vois, malgré la tempête, malgré l’écume à leurs pieds. Oui, il partait comme ça, sans un mot, avec seulement un dernier baiser en guise d’adieu, mais ils connaissaient cette fin qui n’est au fond qu’un début. Il y avait quelque chose, un espoir, une promesse. Ils savaient qu'ils pouvaient très bien ne jamais se revoir mais c'est comme s'ils étaient déjà certains qu'un jour, ils se retrouveraient quelque part, et que c’en ne serait que plus magnifique encore, que ce serait totalement le hasard. Ça pouvait être dans deux ans, tout comme dix, tout comme trente, tout comme cinquante, même, mais ils se retrouveraient. C’était comme une certitude blottie au fond d’elle, comme une promesse silencieuse laissée sur le coin de ses lèvres, un soir de tempête, avant qu'il ne disparaisse, emporté par le besoin dévorant, trop grand, de l'océan.
Elle était seule, Rivka, dans son bateau au milieu de l’océan. Elle avait pris la mer, elle avait laissé tomber sa vie et elle s’était enfuie au devant de ses rêves. Elle avait maintenant des histoires plein la peau et la voix usée à force de crier des promesses à l’océan. Elle s’est jetée corps perdu dans sa quête d’univers, glissant sur la vie comme une comète. Elle jette l’ancre dans des villes inconnues – parce qu’elle veut voir le monde, Rivka, son rêve ne s’arrête pas à l’océan – mais jamais bien longtemps. Elle veut en découvrir tous les recoins cachés, tous les secrets enfouis. Elle explore et elle tourne les talons quand l’inconnu est devenu connu. Parfois, elle se promenait sur le pont du bateau et elle restait là, à observer la nuit. Elle ne bougeait plus, s’absorber dans sa contemplation si longtemps qu’elle finissait par étouffer un bâillement, et sa vision se faisait plus floue. Et ses yeux erraient le long de l’océan jusqu’à heurter un bateau, celui qu’elle connaissait si bien, presque aussi bien que le sien. Un sourire naissait sur ses lèvres, mais elle n’esquissait pas un mouvement. Au fond d’elle, elle savait, que ce n’était qu’un mirage qui dansait devant ses yeux fatigués, qu’un écho qui rejaillissait de ses souvenirs. Mais elle avait quand même l’absolue certitude, au plus profond de son être, qu’elle se retrouverait un jour face à lui à nouveau.
Rivka, c’est l’océan qui gronde. Elle a le regard noir, elle ouvre grand la bouche quand elle a besoin de gueuler, gueuler que rien ne va, que ce n’est pas comme ça qu’il faut s’occuper de son bateau, que putain merde, tu pourrais faire attention. Mais Rivka, elle s’adoucit bien vite, quand elle n’y prend pas garde. Elle est attachée à l’enfant perdue qu’elle a recueilli, celle qu’elle a décidé de glisser sous son aile, sans savoir pourquoi, et de partir avec elle. Elle voulait lui montrer le monde, lui faire voir combien c’était grand et combien c’était beau. Elle voulait lui apprendre à voir l’important et à se détacher de la vie morne et bien rangée. Mais Heka n’est plus une petite fille, Heka est capable de voir les choses par elle-même, elle n’a pas besoin qu’on lui montre le chemin. Elle séduit Rivka tout autant que Rivka la séduit. Rivka, c’est un feu, c’est une flamme qui brûle sans s’arrêter et qui réchauffe pendant les longues nuits froides d’hiver, quand Heka se fait toute petite et vient se blottir contre elle. Et les histoires coulent de sa bouche pour mieux la distraire, pour mieux la ranimer quand tout autour d’elles est endormi. Elle a toujours quelque chose à lui raconter, un endroit lointain, une aventure, un souvenir, ces souvenirs qu’elle a, gravés à même la peau. Et elle l’emmène loin, rien qu’avec sa voix, sa voix toute usée, presque rocailleuse, qui sonne pourtant comme une caresse. Ca n’a rien à voir avec un ballet, une chorégraphie parfaitement exécutée, au contraire. Il y a des hésitations, des blancs, mais le silence est si doux et laisse planer le doute, l’histoire n’en est que plus grande. Elle aime ça, Rivka, pouvoir faire voyager les gens rien qu’avec les mots. Et à Heka, elle en offre des bouquets. Heka, c’est un peu comme une petite sœur, comme un renard apprivoisé. Heka, c’est sa compagne de toujours mais depuis quelques temps seulement.
Heka, toi et moi, on partirait au bout du monde. Heka, toi et moi, on partira au bout du monde.
Dernière édition par Rivka Marr le Lun 21 Oct - 16:18, édité 6 fois
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Sujet: Re: la mer est sans routes, la mer est sans explications. Ven 18 Oct - 15:01
ma juliette, ma plus belle, mon bout du monde et ta rivka, ta voyageuse, ô capitaine, mon capitaine. je suis pas validée, je fais que des bêtises à poster partout -tapez-moi sur les doigts- mais tu es trop belle, trop toi, pour que je ne passe par ici. nos deux âmes vagabondes aux lèvres salées vont être belles : princesse des flots en furie, amoureuses de l'infini, seules face au vent. elle racontera des histoires à heka, dis? (rivka, heka, rivka, heka, comme une chanson.) je t'aime, princesse et j'ai hâte de voir vivre ta beauté, j'ai hâte de te lire. voilà.
edit, mon poisson, ce sera toujours le plus beau.
Felipe Sabouraud
TU PRENDS MON ÂME.
♒ messages : 595
Feuille de personnage ♒ âge: 19 ans ♒ profession : peintre en bâtiment ♒ le choix du coeur: chocolat au lait ; confettis de bonbons azurés.
Sujet: Re: la mer est sans routes, la mer est sans explications. Ven 18 Oct - 16:08
rebienvenue ici
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Sujet: Re: la mer est sans routes, la mer est sans explications. Ven 18 Oct - 16:23
clara, ma clara, ça va être beau, tu sais. ça va être grand aussi. et promis, rivka racontera des histoires, les soirs où le ciel est dégagé, où la mer est calme, où les étoiles les guident dans le ciel, les soirs où elles peuvent s'asseoir et regarder la lune, et voir le monde différemment de leur bateau, au milieu de l'eau.
merci
Feliks Levinson
Assassin ou barman, barman ou écrivain, qu'importe : son sort était le sort de tous, sa fin ma fin ;
♒ messages : 110
Feuille de personnage ♒ âge: aussi vieux que les vagues. ♒ profession : libertin. ♒ le choix du coeur: libre comme bouteille à la mer.
Sujet: Re: la mer est sans routes, la mer est sans explications. Ven 18 Oct - 19:09
elle est divine. bienvenue.
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Sujet: Re: la mer est sans routes, la mer est sans explications. Ven 18 Oct - 19:57
Je crois que nos personnages ne vont pas s'aimer. Je crois que je t'aime déjà. J'te souhaite pas la bienvenue puisque je suis plus une nouvelle que toi. Mais bonne chance pour ta fiche. (Qui est déjà belle.)
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Sujet: Re: la mer est sans routes, la mer est sans explications. Sam 19 Oct - 4:49
« Légère. Elle danse comme une enfant joyeuse. Au fond de ses yeux sombres, son histoire défile. Longue. Lourde. Brisée. Inachevée. Belle innocence venue d'ailleurs. Ailes brisées d'un amour soyeux. Un visage dans la brume. Un sourire flou. Elle disparaît, belle amoureuse. Éphémère. »
Bienvenue dans les brumes de Douvres, belle âme. ♥
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Sujet: Re: la mer est sans routes, la mer est sans explications. Sam 19 Oct - 7:05
feliks : oh mais, c'est trop gentil mignon ça.
eurydice/léa (je me permets) : tu es tellement mignonne que je suis obligée de t'aimer aussi, voilà. et puis oui, eurydice et rivka ne vont pas s'aimer, c'est certain, mais ça peut-être joli quand même, je crois.
vyro : je suis amoureuse de ton bienvenue.
Elsie Lattimer
♒ messages : 385
Feuille de personnage ♒ âge: 18 ans ♒ profession : serveuse dans un bar ♒ le choix du coeur: le coeur ne choisit rien
Sujet: Re: la mer est sans routes, la mer est sans explications. Sam 19 Oct - 7:47
Rien que le pseudo chante, et le reste est génial Bienvenue !
Némo Chenoa
un beau matin, chez un peuple fort doux, un homme et une femme superbes criaient sur la place publique : "mes amis, je veux qu'elle soit reine !" "je veux être reine !" elle riait et tremblait. il parlait aux amis de révélation, d'épreuve terminée. ils se pâmaient l'un contre l'autre. en effet ils furent rois toute une matinée où les tentures carminées se relevèrent sur les maisons, et tout l'après-midi, où ils s'avancèrent du côté des jardins de palmes.
♒ messages : 72
♒ Age : 26
Feuille de personnage ♒ âge: trente ans déjà que les nuages te voient grandir et t’épanouir, et pourtant c’est la trace de ce nombre vertigineux d’années – plus ou moins – vécues qui trouble cruellement ton esprit. ♒ profession : explorateur idéaliste à temps plein. ♒ le choix du coeur:
Sujet: Re: la mer est sans routes, la mer est sans explications. Sam 19 Oct - 8:07
oh mais ton avatar je tombe d'amour là en plus elle a l'air tellement extraordinaire ta rivka, j'ai mon coup de coeur du jour là (re)bienvenue et bonne chance pour la suite
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Sujet: Re: la mer est sans routes, la mer est sans explications. Sam 19 Oct - 8:30
elsie : tu me fais trop plaisir, merci
némo : c'est tellement adorable, ça me fait vraiment trop trop trop plaisir, je souris comme une débile en plus, tu as jim, et puis j'ai lu un peu, et je trouve ça génial de jouer une relation adaptée de lolita
Dali Lazarre
♒ messages : 345
♒ Age : 31
Feuille de personnage ♒ âge: vingt-trois ♒ profession : classeuse de morts (réceptionniste aux columbarium ) ♒ le choix du coeur: brisé. jeté. fracassé.
Sujet: Re: la mer est sans routes, la mer est sans explications. Lun 21 Oct - 21:00
t'es là, unique et tragique.
j'ai aimé tes mots la première fois et je les aime toujours autant, en fait rikva est belle, belle partout, même dans sa voix - à savoir que je suis amoureuse des voix rauques et follement usée, des murmures inlassables de paroles - et puis pff elle est belle, elle est parfaite. je viendrais chercher un lien, quoi
bon maintenant, suffit l'amour, on passe à l'acte mon chat donc voilà les trucs importants. si t'es pas assez réveillé encore, sache que tu dois faire ta fiche de personnage, c'est genre le dernier champ du profil, et puis c'parfait, pas besoin de se faire chier à aller dans sa fiche pour se rappeler l'âge de son personnage sinon, bah, les premiers pas, c'est ici pour les liens, lister les rps et puis un journal, pourquoi pas. pour les demandes quelconques, c'est par là donc te gênes pas. sinon, mon amour, si t'aimes bien les trucs de groupe, bah tu viens là pour les petits groupes et ici pour les trucs communs. oublies pas de suivre les annonces, et puis, surtout, viens flooder. on t'aime déjà, va.
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Sujet: Re: la mer est sans routes, la mer est sans explications. Mar 22 Oct - 13:46
ça me fait tellement mais tellement plaisir ce que tu dis je serai plus que ravie pour le lien
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Sujet: Re: la mer est sans routes, la mer est sans explications.
la mer est sans routes, la mer est sans explications.