au sombre héros de la mer,

Invité

sihem koening

I miss you deeply, unfathomably, senselessly, terribly […] ▲ Franz Kafka, Letters to Milena.

NOM(S) - koening. PRÉNOM(S) - sihem. AGE ET LIEU DE NAISSANCE - vingt-quatre ans, ailleurs. NATIONALITÉ - anglais nationalisé français. STATUT CIVIL - amoureux transi. ORIENTATION SEXUELLE - sans importance. MÉTIER - marin. GROUPE - écrire ici. AVATAR - aaron ibanez.

Le chant de l'âme

Sihem est l'amoureux, de ceux que dont on dit qu'ils sont transis. Mais pas des femmes, pas d'une femme. Pas des hommes. Pas même des Hommes. Amoureux transi de la mer, de l'océan. Ce n'est pas l'humain qu'il recherche, qu'il aime, qu'il chérit. C'est l'autour, l'ailleurs. C'est tout ce qui forme ce que nous, Hommes, ne formeront jamais. Un tout plus harmonieux que n'importe quoi d'autre. C'est son amour à lui, celui qui le rappellera toujours à lui, qu'importe qui l'implore de rester ailleurs, qu'importe les larmes qui pourraient couler sur les joues de ceux qu'ils laissent sans promesses d'un possible retour, d'une appartenance nouvelle à quiconque. C'est à la mer qu'il appartient. Aux flots salés, au vent qui le porte, l'emporte. À l'odeur de l'écume, au baiser de l'eau sur sa peau nue quand il s'y jette, au beau milieu de la nuit, sans rien d'autre que son bateau qu'il regarde toujours du coin de l'oeil. Sa maison à lui n'a pas de fondation, n'a pas de cave, n'a pas trois chambres, une salle de bains et un salon, et encore moins un jardin où il s'enfonce une fois le soleil couché. Sa maison à lui a des voiles, un gouvernail, et divague parfois au bon vouloir de la nature quand il décide de se laisser porter par la mer. Sa mer. Sa mère. Il n'a besoin que de ça. De Ça. C'est beau, c'est grand. C'est sa vie. Ce dans quoi il se retrouve, ce dans quoi il vit. Sans quoi il ne serait plus. Sihem est le gamin des eaux, des vagues, des mers. C'est à elle, à la mer, que sont adressés réellement tous ses sourires, ses rires, ses larmes, ses amours. Il a les veines salées, le cœur d'écume, les yeux des vagues. Et toujours, lorsque ses pieds frôlent le sol, il se retourne et la regarde. Elle. La grande et la belle. Celle pour qui il abandonnerait tout. La vie, la nuit, les autres. Juste pour Elle. C'est la passion qui l'emporte et le ferait partir sans rien dire, sans un mot, au beau milieu de la nuit. Tout simplement parce que la Mer l'a rappelé à elle.

Sous l'océan

PSEUDO - kidd/divae favstinae. PRÉNOM - faustine. ÂGE - bientôt dix-huit ans. T'AS CONNU LE FORUM OÙ - un mélange de bazzart, et puis aussi juliette. COMMENTAIRE(S) - ràs. POISSON PRÉFÉRÉ - j'aime pas le poisson. CODE avatar -

Code:: <pris>aaron ibanez</pris> <ppn>♒ sihem koening</ppn>

Invité

Le murmure de ta vie

petite citation ou grande d'ailleurs, on vous discriminera pas en fonction de la taille ▲ auteur

« Tu vas retourner la voir ? » Cigarette entre les lèvres, briquet à la main, Sihem arque un sourcil. Une impulsion du pouce sur la roulette du zippo, la flamme sort, vient allumer le tabac, et il inspire. La fumée ressort par ses narines tandis qu'il se redresse pour récupérer son caleçon, l'enfiler rapidement avant de se laisser retomber sur le lit de la chambre d'hôtel qu'il loue depuis son retour à Douvres. Sa tête se tourne vers la fille, encore nue, appuyée sur l'un de ses coudes et qui le toise, en attente d'une réponse à une question qu'elle n'aurait pas dû poser. Il la détaille, souffle à nouveau la fumée vers le plafond. « De qui tu parles ? » il se contente de demander, passant son bras sous sa tête, détachant son regard de la chevelure noire qui vient tomber en une cascade d'encre de chine sur son visage, maintenant qu'elle revient se poser sur son torse. Elle claque sa langue dans sa bouche en signe de mécontentement, comme si elle n'approuvait pas cette réponse ; mais il ne voit vraiment pas de qui elle peut bien parler, puisqu'elle ne connaît de lui que ce qu'il a bien voulu lui dévoiler, et ça ne tient qu'à un mètre quatre-vingt-huit d'os, de peau, et quelques muscles. Il sent ses doigts glisser sur son torse, un à nouveau un sourcil – ce serait étonnant qu'elle fasse une seconde chevauchée, il n'a pas payé pour ça. Et ses yeux se plantent dans les siens. « Ne me prends pas pour une idiote. Tu pues l'eau iodée, tes lèvres et ta peau ont le goût de sel, tes yeux le reflet des vagues et ta poigne est telle que ça ne fait aucun doute quant aux semaines que tu as passé seul en mer. Sans compter ce manteau que tu te trimbales sur le dos, qui semble avoir vécu toutes les tempêtes – que ce soit dans l'apparence ou dans l'odeur. Ça ne fait aucun doute que tu sois un marin. Et des marins, j'en ai vu passé des tas, que ce soit chez moi ou chez une autre. Vous êtes la clientèle la plus récurrente qu'il soit dans les bordels des littoraux. Et à force, j'ai appris une chose qui vous caractérise tous autant que vous êtes : vous laissez à chaque fois une femme derrière vous. Toi, est-ce que tu vas retourner voir celle que tu as laissé ? » Sihem la détaille, piqué par la surprise de tels propos, des propos qu'il n'avait jamais entendu dans un bordel autre, des quelques qu'il a pu fréquenter. Son regard se plonge dans le sien, azuréen, qui lui rappelle les vagues, celles qu'il parvient à entendre s'il tend suffisamment l'oreille, celles qui font valser ses pensées, qui le poussent à chaque fois à retrouver les flots, à s'éloigner de la terre ferme, des gens, des autres. À retrouver son premier, son dernier amour : la mer. Sur son visage tombent quelques mèches de cheveux de jais, à la non-couleur de la nuit, aux reflets de lumière, et il ne peut s'empêcher de penser à l'écume des vagues dans la nuit noir qui vient épouser la coque de son voilier. Et il comprend alors pourquoi, inconsciemment, c'est vers elle qu'il s'est tourné : si lui pue tant la mère comme elle semble le penser, elle aussi. Dans ses traits, ses yeux, ses cheveux, sa peau. Elle fait partie de ces allégories marines qu'il a croisé lors de ses escales, vers lesquelles il se tourne pour passer la nuit, avant de partir de nouveau au petit matin, avec ou sans corps endormi à ses côtés. Une de celles dont il ne connaîtra jamais le nom pour n'avoir pas demander, s'en foutant bien de savoir si elle est Ambre, Julie, Louise ou Alice. Celle dont il ne gardera qu'à souvenir flou, celui de ses cheveux qui tombent dans son dos lorsqu'elle rejette la tête en arrière, de ses yeux lorsque ses paupières se rouvrent après un dernier mouvement, du galbe de ses seins, de ses hanches, sur lesquels ils passent ses mains et qui sont comme la réponse à la forme des rochers où vient se cogner l'écume et dont le balancement rappelle celui des vagues. Mais les rochers sont moins meurtriers sous la lumière tamisée de la chambre d'un bordel ou d'un hôtel médiocre, et l'écume est toute autre. Et bien plus que son corps, aussi plaisant à regarder peut-il être, c'est sa question qui continuera de le hanté jusqu'au petit matin, qui fera danser « celle qu'il a laissé » sur l'écran de ses paupières, comme un vieux film en noir et blanc, muet, dont l'image saute parfois. Elle n'a pas tord, Ambre, Julie, Louise ou Alice. Quand bien même il n'est pas parti comme un voleur, il est parti quand même. Dans un dernier baiser, rempli des mots qu'il n'aurait pas dit, un dernier sourire qui traduisait cette non-promesse qu'un jour, peut-être, au bon vouloir de la mer, ils se reverraient. Sur la terre comme ailleurs. Cette remise totale entre les mains du destin. À son bon vouloir. Ils se reverront ou non, mais le souvenir de l'un restera ancré dans la mémoire de l'autre. Ils ne l'oublieront pas, mais auront peut-être parfois du mal à s'en rappeler. Mais l'autre sera toujours là, quelque part. Il le sait bien. Sinon, il ne s'en serait pas remit au destin. Il ne serait pas allé la trouver à la naissance de la nuit. Il serait parti sans un mot, écrit ou prononcé, sans rien d'autre que le silence et l'absence laissés derrière lui. Elle l'aurait détesté, mais elle l'aurait plus vite oublié. Mais ça n'est pas ce qu'il a voulu. Déposer un dernier baiser sur ses lèvres, celui à l'arrière-goût marin, pour lui confier qu'elle n'est pas rien pour lui, mais qu'elle n'est pas non plus le tout. Qu'avec elle, la vie avait un côté plus plaisant, mais que sa vie sans la mer ne serait plus sa vie : elle n'en serait que la pâle copie, de la copie, de la copie, dont les couleurs ont déteint et l'éclat s'est éteint. Et son regard qui lui disait que le jour où elle serait prête, enfin, ils se retrouveront sans doute. Est-ce qu'il cherchera à la revoir ? Non. La séparation n'envisageait pas cette possibilité. C'est les mers qu'il court, pas les femmes. Pas cette femme. Pourtant l'idée de la revoir, face à lui, dessine sur ses lèvres un petit sourire, entour son cœur d'un petit contentement. Il l'aime toujours, oui. Sihem ferme doucement les yeux, et comme il l'avait prédit, c'est son image à elle qu'il voit traîner sur ses paupières, dans des souvenirs parfois flous. Et dans le souffle de la fumée de sa cigarette, il se contente de répondre : « Advienne que pourra. » Foutu marin.

oh dieu, il est magnifique. au sombre héros de la mer, 684342796

bienvenue faustine. au sombre héros de la mer, 2416960414

Invité

merci à toi.
j'aime beaucoup ton avatar.

Invité

tu veux que je reprenne c'est ça? c'est GENIAL GENIAL GENIAL que tu sois là, je suis très très très contente contente contente (et ouais, tout en trois fois si c'est pas la classe ça). bref (là c'est ma tête maintenant) et puis sinon, tu sais très bien que ça va être trop bien, que leur lien me plait trop, et que je suis trop heureuse que tu le joues ah oui et aussi, il est beau ton monsieur, avec son joli prénom et son joli visage et faire leurs retrouvailles, ce sera magnifique, magnifique comme dans l'attente du moment, comme dans la séparation il y a longtemps, l'abandon qui n'est pas vraiment abandon puisque promesse d'un un jour.
et puis je t'aime (x500(...)000)
(je voulais mettre un mouton multicolore pour clore le plus beau message du monde mais il n'y en a pas alors tu vas avoir droit à ça : )

Invité

mignonne,
t'as déjà fait plus poétique.

Invité

aaron

bienvenue.

j'ai hâte de découvrir le bonhomme que tu vas nous faire. je suis contente de te voir ici.
bienvenue faustine.

Invité

merci bien, kane.

à toi aussi camille, j'espère ne pas décevoir avec le résultat final.

Invité

i love you.

faustine

Invité

mon hellychoubidou, ma simone.
(tu auras bientôt du courrier. )

toi aussi ici.

T'es tellement la fille que tout le monde connaît au sombre héros de la mer, 2656410340

Mais ça me fait plaisir de te voir ici (surtout avec du Noir Désir dans ton titre au sombre héros de la mer, 684342796

)
Bref, bienvenue, il promet ton perso I love you

Invité

tu peux pas test quoi, trop populaire.
bref, merci beaucoup, maude, j'espère ne pas te décevoir avec la suite du coup. ça fait trop bizarre de voir vika sur quelqu'un d'autre qu'une de mes amies, elle me l'avait montré il y a fort longtemps.
(et noir désir dans la signature aussi !)

oh bah tiens, toi
bienvenue ici, c'est un plaisir

Bienvenue à toi, ton avatar est superbe, puis ce prénom des dieux <3

Invité

eh oui, moi.
c'est un plaisir également, merci.

ah le ash, très bon choix.
merci à toi.

oh mais ton pseudo + ton personnage qui a l'air carrément merveilleux, j'adooooooore au sombre héros de la mer, 1095412912

wilkommeeen au sombre héros de la mer, 2586584327

Invité

« Le murmure des vagues, mélopée lancinante pour ses douces oreilles. Le vent salé dans ses cheveux, comme un souvenir intemporel. L'écume sur sa peau pâle, translucide. Il est amoureux, le fou. Amoureux d'une éternelle sauvage, qui lui file entre les doigts. La volante, la dansante, l’insaisissable. Maîtresse des Hommes mais à jamais libre. Muse de tant d'êtres damnés, se refusant à un seul mais s'offrant à tous ... Il l'Aime, l'imbécile. Bienheureux, il se croit seul élu de l'étendue salée. Sombre fou. »

Bienvenue au purgatoire salé, cher ami.

Invité

merci à vous.

Invité

Faustine

Invité

pauline.

t'es là, unique et tragique.

il est beau, si beau. j'aime tes mots, j'aime la simplicité de la chose. l'histoire, merveilleuse c'est une âme qu'on effleure du bout des doigts et qui nous porte. c'est sa manière de penser qui est bien humaine, mine de rien. on le sent bien naître et prendre vie, ce petit

bon maintenant, suffit l'amour, on passe à l'acte mon chat donc voilà les trucs importants. si t'es pas assez réveillé encore, sache que tu dois faire ta fiche de personnage, c'est genre le dernier champ du profil, et puis c'parfait, pas besoin de se faire chier à aller dans sa fiche pour se rappeler l'âge de son personnage sinon, bah, les premiers pas, c'est ici pour les liens, lister les rps et puis un journal, pourquoi pas. pour les demandes quelconques, c'est par là donc te gênes pas. sinon, mon amour, si t'aimes bien les trucs de groupe, bah tu viens là pour les petits groupes et ici pour les trucs communs. oublies pas de suivre les annonces, et puis, surtout, viens flooder.
on t'aime déjà, va.

Invité

c'est parfait. sérieusement, ta fiche je l'aime. tu as écrit si beau, et puis la situation que tu as trouvé, elle est parfaite, elle convient tellement bien. et j'adore la manière dont il perçoit la prostituée, et ce qu'elle lui dit. je t'ai dit déjà mais pour le rapport avec la mer, c'est trop comme ça que je le voyais. et puis il est exactement comme je l'imaginais, et même en mieux. c'est magique de le voir prendre vie et grandir sous ta plume. je suis amoureuse, voilà. et en plus tu nous as déjà créé un rp, tu es parfaite.
(et sihem, il est canon, et puis il a les plus beaux avatars de la terre pour le décorer alors forcément.)

» ▲ SOMBRE MERDE
» aux sombres héros de l'amer.

au sombre héros de la mer,

au sombre héros de la mer,

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