NOM(S) - Bradford, le nom de famille de mon papa. PRÉNOM(S) - Rose Adelina. Adelina étant le prénom de ma grand-mère maternelle qui était d'espagnole. AGE ET LIEU DE NAISSANCE - J'ai vingt-quatre ans (majeure et vaccinée) et je suis née ici, à Douvres. NATIONALITÉ - Je suis née sur le territoire anglais, mon père est british, je suis donc anglaise mais j'ai également des origines espagnoles qui me viennent de ma chère mère. STATUT CIVIL - Célibataire et c'est bien mieux ainsi. ORIENTATION SEXUELLE - Hétérosexuelle à 200%. MÉTIER - En dernière année de droits et serveuse dans un bar pour subvenir aux besoins et payer les études, même si ma famille m'aide un peu. GROUPE - Amant Aimant. AVATAR - Emily Didonato.

Je ne suis pas quelqu’un de facile à cerner, c’est vrai que je suis une personne très lunatique qui peut rire à un moment et pleurer quelques secondes plus tard mais apparemment, c’est ce qui fait tout mon charme ou du moins, une partie de celui-ci. J’ai la joie de vivre même si ça n’a pas toujours été le cas. J’ai été beaucoup trop naïve et traité de fille facile dans le passé du coup aujourd’hui, j’ai tendance à me méfier de tout et de tout le monde. Je n’en reste pas moins une jeune femme très sociable et souriante qui aime faire de nouvelles rencontres et vivre de nouvelles expériences. Si autrefois je faisais passer ma petite personne avant tout, si autrefois je ne pensais qu’à m’amuser, on peut dire que le fait d’avoir appris que j’étais enceinte m’a rapidement fait revenir sur terre. Aujourd’hui, je considère mon fils comme ma plus belle réussite, il m’a fait murir, il m’a appris à aimer de nouveau et je crois qu’il me rend vraiment meilleure. Je suis devenue quelqu’un de responsable, attentionnée et parfois possessive. J’ai gardé mon caractère de merde mais, je me suis tout de même un peu plus attendrie. Si mes parents me considère comme une gosse irresponsable, inconsciente et bornée, mes amis diront que je suis quelqu’un de simple, qui ne se prend pas la tête et profite de chaque instant parce que la vie est bien trop courte pour la laisser filer.

PSEUDO - hersunshine. PRÉNOM - charline. ÂGE - dix-huit ans. T'AS CONNU LE FORUM OÙ - par Abdelouu. COMMENTAIRE(S) - j'aime trop vos bouilles sur ce forum ahah et le design aussi omg. POISSON PRÉFÉRÉ - nééémoooo. CODE AVATAR -

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Tu l’as entendu crier ton nom comme si son avenir en dépendait. Comme si votre avenir en dépendait ! Ton cœur s’est mis à battre à tout rompre, si bien que t’en oublias de respirer. A bout de souffle, les jambes lourdes, tu manquas de t’écrouler à même le sol or, une main t’agrippa par la taille comme pour t’aider à soutenir ce poids qui pesait sur tes épaules. Tu détournais la tête en direction de cette personne pour y découvrir ta mère, celle qui t’a toujours soutenu quoi que tu fasses, celle qui résonne ton père lorsqu’il ne désire t’écouter. Oui, cette femme t’a énormément aidé jusqu’ici et tu sais qu’elle sera toujours à tes côtés tant que tu en auras besoin. Un fin sourire se dessine alors sur tes lèvres, elle arrive à te redonner confiance. Tête haute, ton attention se repose sur l’homme qui a fait battre ton cœur, celui qui le fait encore battre contre ton gré. Tu as envie de lui cracher au visage, lui dire à quel point il te dégoute, à quel point tu le hais or, les mots ne viennent pas et pour cause, tu l’aimes encore. Ça crève les yeux et c’est bien pour cela que ton père sort de ses gonds dès que l’occasion se présente. Parce que même s’il ne te comprend pas, il sait ce que tu ressens pour l’accusé et ça, ça le dégoute. Ça le dégoute depuis le début de votre histoire, depuis deux ans maintenant. Après tout, une jeune femme comme toi peut se trouver beaucoup mieux ! Pourquoi est-ce que tu t’es éprise de ce type en particulier ? Par amour ou simplement pour faire rager ton père ? Ton père… Tu as toutes les raisons de le détester lui aussi. Quel camp choisir ? Tu détournes les yeux, réfléchis aux mots que tu dois employer mais dans ta tête, c’est comme une évidence. Tu aurais donné tant pour elle. Tu tenais à elle plus qu’à la prunelle de tes yeux, tu l’aimais à en mourir… A en mourir… Un frisson parcourut ton corps alors que ces trois petits mots résonnaient dans ta tête. Il fallait que justice soit faite, c’est le moins que tu puisses faire pour honorer ta sœur. Prenant ton courage à deux mains, tu t’avançais vers la barre pour témoigner contre ton petit-ami. C’était la première fois que tu te retrouvais dans une telle situation, tu ne connaissais pas la procédure et avais même pris le temps d’apprendre un discours au cas où tu en aurais besoin. « Rose ! Regardes moi ! Regardes moi bordel ! Comment peux-tu croire ça ? Je t’aime tu le sais ! Ne te laisses pas influencée je t’en supplie » Tu t’attendais à tout sauf à ça. Stupéfaite, gênée et perdue, tu ne laissais tout de même rien transmettre si ce n’est la peine que tu avais suite au meurtre de ta sœur. Tu n’osais pas le regarder dans les yeux d’ailleurs, tu ne le faisais pas parce qu’après les émissions que tu avais pu voir à la télévision, un meurtrier était prêt à tout pour sa défense. Il n’avait pas peur de jouer avec les sentiments et toi, toi tu avais déjà le cœur brisé, cela ne pouvait être pire. Pour ta sœur, tu témoignais contre lui. Pour ta sœur, tu retenais tes larmes et soutenais ta famille. Pour Abdelaid, tu ne fis rien. Il avait pourtant essayé et essayé encore de t’avoir dans sa poche mais rien à faire, tu étais trop têtue pour croire à ce qu’il te racontait. Ta sœur n’était plus de ce monde et si tu le défendais alors qu’il l’avait tué, tu t’en voudrais toute ta putain de vie. Alors oui, tu le laissas moisir au fin fond de sa cellule parce que c’est la seule chose qu’il y avait à faire à tes yeux. Si seulement tu savais la vérité, toute la vérité, rien que la vérité, tu te détesterais honey… Oh ça oui !

Tu ne voulais plus rien avoir à faire avec ton ex or, il y a des choses qui sont inévitables dans la vie… Comme le fait d’apprendre qu’on est enceinte et qu’il est trop tard pour avorter. Ça s’appelle le déni de grossesse ma chérie et quelque chose me dit que toutes ces mauvaises choses sont pour toi. Quand tu as appris que t’allais mettre au monde un enfant et que cet enfant était aussi l’enfant du meurtrier de ta sœur, on peut dire que ce ne fut pas la joie à la baraque. Au lieu d’être heureuse, tu t’es enfermée dans ta chambre, tu as offert toutes les larmes de ton corps à ton coussin et tu as même passé à mettre fin à tes jours. Et puis, tu as pensé à ta famille qui avait déjà beaucoup souffert  et, à ce pauvre gosse qui n’avait rien demandé à personne. Tout ce qu’il voulait lui, c’était mener une vie heureuse et, même si tu avais peur qu’il ressemble à son père, tu as eu le courage de le garder. En même temps, quand ton regard à croiser ses petits yeux, ses petites mains, son petit corps tout entier, tu n’as pas pu te résigner à l’abandonner. Tu as tout fait pour lui offrir tout ce dont il avait besoin, pour le mener dans le droit chemin et,  on peut dire que tu as fait du bon boulot malgré tout. Ce ne fut pas tous les jours faciles et parfois, il t’ait arrivé de craquer or, ton fils a aujourd’hui huit ans dans quelques jours et il semblerait qu’il soit on ne peut plus… Parfait ! Du moins, à tes yeux parce que quand tu vois comme le reste de la famille le traite le pauvre gosse ! Ta mère l’évite un maximum, par peur de t’attacher à son petit-fils qui est aussi coupable que son père à ses yeux et puis, ton paternel, n’en parlons même pas ! C’est devenu son souffre-douleur depuis le jour où il a  pointé le bout de son nez dans ce monde. Ce ne fut pas faute d’essayer… « Mais qu’est-ce que tu lui as encore fait ? C’est pas vrai, je t’ai demandé un seul petit service, un seul papa ! Est-ce que tu vas lui en vouloir encore longtemps à ce pauvre gosse ? Je te rappelle qu’il y est pour rien, qu’il ne sait rien ! Si tu t’approches encore une seule fois de mon fils, je te jure que tu vas très vite rejoindre ta seconde fille ! » Tes mots étaient blessants, méchants, horribles. On pouvait lire de la haine et du dégoût dans tes yeux, comme le jour du procès or cette fois-ci, c’était pire encore car tu pensais chaque mot que tu venais de prononcer. Ton fils était toute ta vie à présent, la seule chose qui comptait et ce n’est pas ton père qui allait prouver le contraire. A chaque fois que tu lui demandais un service, par exemple le garder alors que tu devais terminer ton service du soir, tu retrouvais ton fils en pleurs. Tu ne savais pas ce qu’il se passait lorsque tu n’étais pas là puisque le petit ne partageait rien. Tu savais que ton père lui faisait peur et il était hors de question que tu le laisses sous sa responsabilité une nouvelle fois, c’était bien trop dangereux. Ta priorité, c’était lui, personne ne pouvait te le retirer, c’était vous contre le monde entier à présent.