Feuille de personnage ♒ âge: vingt trois ans. ♒ profession : légume. ♒ le choix du coeur: niel.
Sujet: mauvaise nouvelle des étoiles. (cass) Lun 21 Oct - 12:27
Les murs blancs et stériles de l'hôpital se sont transformés en une éponge à hurlements. Mes cordes vocales ne parviennent même plus à prononcer le moindre mot depuis la nuit dernière. Celle où je suis arrivé ici, comme un cadavre, pour retrouver ce fameux lit. J'ai baigné dans mes tripes des heures durant, incapable d'appuyer sur le bouton de détresse. C'est une infirmière, pauvre de sentiments et maigrichonne qui m'a retrouvée au petit matin, recouvert d'un liquide visqueux et insupportable. Jaune et rouge. Jaune pour la bile, rouge pour le sang. Rouge pour la mort qui se fait de plus en plus présente en moi. Elle me caresse, sans cesse, de ses doigts brûlants. Hier, elle m'en a enfoncé deux dans la gorge pour me faire dégueuler une partie de ma vie. C'est un peu comme si un petit être agonisant était venu se perdre dans mes draps avant de se dissoudre sur le tissu et salir ma peau. Y en avait partout. Même contre le mur. Du sang mélangé à de l'acide. Si c'est pas un beau mélange morbide, ça. Et encore une fois, durant cette nuit glacée et puante, j'ai commencé à douter de mes actes. De mon optimiste volatile. J'ai aussi pensé à Niel, à la douleur qu'il ressentirait peut-être à ma perte. J'ai même eu la prétention de croire qu'il ne souffrirait moins si je venais à m'éteindre. Une fois la porte ouverte, mes yeux bleutés -qui n'avaient plus rien de beau- se sont posés sur la jeune femme. J'ai recommencé à hurler, d'une souffrance dont je ne connais même plus la source, elle prend racine un peu partout. Mais j'ai hurlé, quand même. Je lui ai demandé de me tuer. De m'euthanasier, comme on le fait à tous ces animaux en fin de vie. Nous sommes des bêtes, nous aussi, les pires certainement. Notre niveau de cruauté est inégalable. Sa seule réaction fut de me donner un calmant. Un truc capable de m'assommer pendant presque douze heures, assez fort pour anesthésier mes pensées macabres. Mon envie de courir voir Cerbère pour lui demander de m'enterrer vivant. Il aurait accepté, parce que de toute façon, il n'y a plus rien de précieux en moi.
Pourtant, en quittant ma profonde léthargie, je ne me suis pas précipité au cimetière. Je n'ai pas pensé une seule seconde aux tombes, non, j'ai seulement eu envie de voir quelque chose de beau. De grandiose. D'intouchable, peut-être. J'ai marché dans le vent avec mon âme esseulée entre les bras pour rejoindre la falaise. Sentir sa douce caresse salée dans mes cheveux, me les rendre gras et encore plus frisés qu'ils ne le sont déjà. C'est à cause de toutes ces péripéties, pour cet enchaînement de merde compulsif que je me suis retrouvé debout sur la roche, les bras levés de chaque côté de mon corps. Juste de quoi attirer l'infini qui ne m'appartient plus. Ce n'est qu'une fois campé au dessus des autres que j'y trouve une sensation débile d'éternité. Peut-être qu'ici, Dieu nous offre un peu de sa grandiose, un aperçu de ce qu'il vit au quotidien, maintenant. Ou peut-être même qu'il n'y a rien ici, si ce n'est le commencement de nos rêves. Parce qu'il est fort, l'humain désespéré, pour s'imaginer tout un tas d'irréalités.
Encerclé par le vent, je peux les entendre, les pas, s'approcher derrière moi. Je peux la ressentir, cette présence, qui ne parle pas mais qui dégage beaucoup, même dans son silence. Un sourire se dessine d'avance sur mes lèvres gercées. Mon visage s'incline sur le côté et se retourne vers cette visite. Mes pupilles se dilatent, brillent. La solitude agonise sous mes pieds. Elle gémit, comme un toxicomane en manque. Je sais déjà que dans quelques heures, elle aura retrouvé sa dose et ce sera alors à moi de gémir sous ses pieds. C'est le brouillard, là, dans toute ma tête. Une sorte de fumée indélicate et crasseuse qui se dissipe un peu à la vue du tatoué. J'ai presque envie de me jeter à son cou pour lui interpréter ma joie mais je n'en ai plus la force. De toute façon, mon sourire en dit bien plus que tous les gestes. Alors, doucement, je parviens tout de même à rejoindre un peu plus la terre pour m'approcher de lui. Des cristaux de roches tombent dans l'eau, des mètres plus bas à mes mouvements. Je peux les imaginer rebondir et couler. « Cassandre. » Son prénom résonne comme une douce poésie, comme un 'tu es encore dans ma tête, quelque part, je ne t'ai pas oublié, non, depuis la dernière fois.' Et les mots quittent mes lèvres. Le livre s'ouvre, la plume caresse les pages, naturellement et tout commence, ici, par des phrases un peu embrumées. « Toi aussi, tu viens ici pour jeter tes rêves à la mer ? » Ma voix se coupe, c'est une façon trop détachée de commencer la conversation. On revient sur terre, Oze, sinon il finira par partir. « Ou juste pour la beauté du paysage, en fait.» à ces mots, mon visage, aussi squelettique que le reste se tourne vers l'horizon. Oui, le paysage est magnifique. Encore plus que je ne le pensais. Je viens à peine de le remarquer. Comme ses étoiles dans mes pupilles qui me piquent les yeux et les rendent rouges.
Cassandre de Montherlant
♒ messages : 134
♒ Age : 28
Feuille de personnage ♒ âge: 21 ans ♒ profession : A l'espoir de devenir musicien. ♒ le choix du coeur: A oser choisir le plus vil, Monroe.
Sujet: Re: mauvaise nouvelle des étoiles. (cass) Sam 26 Oct - 18:49
Le bleu de l’absinthe.
Les yeux pleins de larmes, la rage dans l’âme. Un gémissement plaintif au creux des lèvres. << S’il te plait ne fait pas ça…>> Je pose un bras sur mon visage, les coups m’arrachant des larmes et des sanglots incontrôlé, un rire faussement rassuré sur les lèvres. Et lentement je me relève, même si un coup de pied viens très vite déloger mon semblant d’élan autoritaire, je retombe, les yeux pleins de ce liquide d’horreurs, mes mains protégeant bien trop mal mon corps rougit par les coups. Se rend-t-il seulement compte ? Surement non. Bien sûr que non. On pourrait trouver une forme de beauté à le voir comme ça les traits ravagés par la rage incontrôlé, les mains serrés contre mes poignets. D’ailleurs j’ai toujours trouver que Monroe avait un côté sublime dans son horreur, qu’il savait être beau en partie en étant aussi terrible qu’en l’instant. Je ne suis pas mazo non, mais j’aime le voir dévoué pour quelque chose, j’aime le voir réussir quelque chose. Un autre coup, un autre témoignage d’amour peut être, c’est comme ça qu’il m’aime je le sais, il prend plaisir à me frapper, me faire bouger, rompre mes rêves et même si ça fait mal je dois admettre qu’au moins, j’ai la certitude que sa rage commence d’abord par l’amour qu’il a pour moi. C’est cruel, et ça fait mal si vous savez…Mais la vie c’tune garce non ? Parfois on ne choisit pas, on doit juste subir ses cadeaux avec l’espoir que demain sera meilleur, que tout finira bien. Mais parfois c’est faux, et comme ce soir le sang coule, la tête cogne des objets dense, elle chavire par terre et parfois on a le même sentiment que moi, que cette frénésie s’éteint, que tout tourne et que tout s’envole, tout se déchire pour devenir moite de douleur. Alors parfois on tente de s’agripper à nos rêves, mais qu’arrive-t-il quand nos rêves sont bousculés par nos bourreaux ? Et Monroe crie, il casse tout alors que mes yeux pleurent encore, que mes poings répondent de ses coups sans vraiment le vouloir. Seulement moi je peux plu crier, j’arrive même plus à correctement pleurer, il devrait peut-être le remarquer que tout cela me fait vraiment trop mal…
<< Il fait froid ce soir tu ne trouves pas ? …>> A qui je parle ? Peut-être au vent, peut être au fantôme de cette côte qui regarde tout ce qu’il se passe dans cette ville. A qui je parle ? Peut-être au mirage au loin que j’aimerais rendre réel, au sépulcre qui prône au-dessus de nos têtes. A qui je parle hum ? Définitivement à personne de réel, si ce n’est au monde en lui-même, au ciel et à la terre, au murmure de vagues et aux crissements des arbres. Il ne fait pas réellement froid ce soir, j’ai surtout une blessure dans l’âme, j’ai surtout très mal de devoir vivre encore comme ça. La réalité fait bien trop mal, j’aurais aimé rester dans mon monde d’enfant, ne pas me réveiller avec les bleus de la veille, avec le souvenir que l’homme que j’aime me frappe et me déverse une rage immense. Ce n’est pas comme ça que tout devrais se passer, et d’ailleurs il le sait bien ce fantôme qui se balade ici le soir, qui regarde toutes ces scènes dégoulinantes de l’imbécilité humaine, il se dit surement que tout ça est bien trop minable. Peut-être qu’on a bien raté une étape, qu’on a quelque chose en moins et qui nous empêche de définitivement bien comprendre ce monde. On a surement raté quelque chose, dites-moi quoi, j’aimerais bien arranger les choses….J’aimerais bien porter les erreurs sur mes épaules.
Ma main se glisse sans mes cheveux, peut être un geste assurant, il n’en est rien je le sais. « Cassandre. » Je tourne doucement la tête vers mon interlocuteur, un demi-sourire aux lèvres. Voilà que l’ange me répond ce soir, ce n’est pas trop tôt, après des jours de confessions, au moins quelqu’un me répond. << Oze…>> …>> Si sa voix résonne la mienne également, comme si ce soir tout semblait tellement lointain de ce monde. Peut-être que c’est notre chance qui sait… « Toi aussi, tu viens ici pour jeter tes rêves à la mer ? » Un instant je garde le silence, peut-être qu’il considère qu’il parle trop bizarrement, que la situation ne le mérite pas… Mais bien sûr qu’il a raison ce soir, il entend surement depuis quelques jours mes appels de détresse, peut être que lui aussi m’ne lance le soir de l’hopital, et surement qu’on se retrouve pour de bonnes raisons ce soir. "Ou juste pour la beauté du paysage, en fait." Je souris, regarde le visage de Oze, un pincement au cœur, le regardant en le voyant sous les traits de ce fantôme. Suis-je comme ça ? Est-ce vraiment nos vrais visages ou bien est-ce simplement l’astre lunaire ? << Jeter ces rêves n’est pas une solution je crois…j’viens me confier plutôt. La mer me répond puisque t’es là ce soir..>> Je m’assois par terre, le visage prenant la brise doucement. << Enfin je crois que c’est pour ça…>> Je le fixe un instant. << Toi aussi tu cherches des réponses hum ? >> Bien sûr qu’il est magnifique ce paysage, Oze, il a ta beauté ce soir, il a ta lueur si pure. Bien sur qu’il est splendide, il a la même douceur que toi.
made by BOHEMIAN PSYCHEDELIC
Spoiler:
Coucou, le code est peut être trop petti pour toi, si c'ets le cas je le modifierais la prochaine fois. ^^
Oze Cyganik
♒ messages : 86
Feuille de personnage ♒ âge: vingt trois ans. ♒ profession : légume. ♒ le choix du coeur: niel.
Sujet: Re: mauvaise nouvelle des étoiles. (cass) Ven 1 Nov - 10:19
Son sourire semble briser le vide tout autour de moi. J'ai l'impression qu'il brille bien plus que la lune et toutes les étoiles réunies. Ça le rendrait presque réconfortant. Une nouvelle rivière de larmes remonte de mon cœur, je peux la sentir, là, sous mes paupières. Ou derrière mes yeux. Qu'importe, elle rend ma tête lourde. Mais cette fois, la mélodie semble différente, un peu modifiée. J'ai l'impression d'y trouver des traces de bonheur, dans ces larmes éternelles. Ce doit être pour ça, d'ailleurs, que je les retiens, possessif. Qui sait, si elles retombent dans mon âme, tout ira mieux. Le moral reviendra, en même temps que la bonheur. Ce foutu bonheur qu'il nous semble toucher et contrôler du bout des doigts jusqu'à ce qu'il ne se dissipe dans un coup de vent. C'est quand même fou, quand on y pense, ce qu'un simple homme peut faire naître chez un autre Toute une tempête de nouveaux sentiments, de sensations délicates. J'ai l'impression d'être un nouveau né, soudainement, là, noyé dans les yeux de Cassandre. Un nouveau né presque serein, dont les maux semblent si peu par rapport au reste du monde. Mon regard suit son corps perdu dans le paysage, ne lâche pas une seconde de ses gestes. Il s'assoit, sous la faible lueur du ciel. Je n'entends même plus le bruit des vagues, tout en bas, contre les roches.
Jeter ces rêves n’est pas une solution je crois…j’viens me confier plutôt. La mer me répond puisque t’es là ce soir. J'ai le sourire aux lèvres, toujours, ce petit sourire un peu brisé malgré son envie d'être lumineux. Je ne suis plus qu'une coquille vide, de toute façon, alors, les coquilles vides, elles peuvent pas faire des miracles. Mon corps, fragile et squelettique, rencontre à son tour le sol. Un petit tas de poussière s'élève à ce moment là. Le bout de mes doigts attrapent mon pull pour en recouvrir mes mains gelées. Pour masquer la maigreur, aussi, très certainement. Oui, il est devenu si moche ce corps que c'est à peine si je parviens à me regarder encore dans la glace. Faut l'assumer, ce visage creusé et trop pâle. Faut s'assumer tout court, quand on est déjà un cadavre. J'ai encore du chemin à faire sur ça, je crois. Mes yeux, aussi ternes que le reste de mon âme, se posent contre ceux de Cassandre. Enfin je crois que c’est pour ça … Le je crois semble aussi dévasté que le mien. Tout est dans le flou, ce soir. J'ai l'impression d'être dans une grande bulle gonflée de fumée. Celle que les adolescents font pour rigoler. Elles éclatent très vite en général. Mais celle-la, elle nous retient prisonnier comme deux pauvres gamins paumés. On flotte dans l'air. Elle nous emmène peut-être au pays des rêves et de l'espérance. Là où tout est bien plus beau qu'ici. Là où les poètes puisent leur imagination, là où les sirènes nagent dans les lacs dorés. Là où les dieux se fondent dans la masse. Là où les oiseaux ne prennent même plus la peine de voler tant la terre y est agréable. Là où l'amour ne serait qu'une poussière parmi tant d'autre. Sans douleur et sans importance. Le monde des rêves. C'est ce qu'il nous manque,ce soir.
Toi aussi tu cherches des réponses hum ? La question, elle me vient soudainement au visage. Mon cerveau semble se compresser, chercher une réponse à des réponses. J'hausse des épaules, fixe une nouvelle fois l'horizon et lâche un soupir. Il est où, ce monde des rêves ? Il est où ce putain de monde ? J'ai beau froncer les sourcils, rien ne se dessine sous mes yeux. C'est juste le vide et la mort. Alors, doucement, je ramène mon visage vers le sien, lui offre un rire à peine audible. Plus un murmure de rire, si ça existe. « J'en cherchais des réponses, il fut un temps, en levant les yeux au ciel. J'étais un peu naïf mais je posais toujours les mêmes questions. Tu sais, dans l'espoir que quelqu'un y trouve des réponses. Mais j'ai fini par comprendre que c'était comme ça. Qu'on ne peut rien y changer, tu vois ? » Si je suis malade, c'est comme ça, c'est la nature. C'est de la faute à personne. C'est pas une punition. C'est écrit, et puis c'est tout. Je dois juste mourir un peu plus tôt que les autres mais on ne sait pas ce qui nous attend de l'autre côté. Peut-être rien. Peut-être tout un univers. Une autre galaxie, bien plus belle qu'ici. « Ce soir encore, j'espérais voir le monde des rêves. C'est enfantin comme pensée, je sais. Seulement voilà, ce monde, c'est à nous de le créer. C'est pas Dieu qui réalisera mes rêves de gamin. C'est à moi de me donner les moyens de les faire. » Un rire nerveux accompagne mes mots, j'ai l'air d'un fou, à vouloir découvrir la vie alors que la mort est déjà en moi. Je marque une pause, reprend difficilement ma respiration, l'estomac noué. « Te confier ? Tu as quelque chose à déclarer, Cassandre ? » Je fronce les sourcils, le fixe longuement et dépose l'une de mes mains sur son épaule. J'ai envie de lui dire que je suis là, que je l'écoute mais le geste semble être suffisant. J'ai du mal à manier les mots, de toute façon. Alors, ce corps dégueulasse, il parle pour moi.
(y a pas de soucis pour le code \o)
Cassandre de Montherlant
♒ messages : 134
♒ Age : 28
Feuille de personnage ♒ âge: 21 ans ♒ profession : A l'espoir de devenir musicien. ♒ le choix du coeur: A oser choisir le plus vil, Monroe.
Sujet: Re: mauvaise nouvelle des étoiles. (cass) Lun 11 Nov - 17:57
Le bleu de l’absinthe.
Parfois il est dur de s’accrocher, même quand on le désir cruellement, notre fragile corps tombe et nous laisse couler avec lui. Et le tumulte des vagues nous fait un peu plus chavirer, nous martèle contre les pierres usées, usées de ces vanités sordides. Alors on s’éloigne dans le calme troublant, le sel léchant nos âmes putrides, nous faisant retourner après cela au cauchemar, comme une danse macabrement lumineuse. Il est là ce jeu troublant, ce mouvement de vas et viens qui nous anime tant et la mer s’en amuse tellement de nous faire dériver loin contre ses tubes, et de nous faire revenir encore un peu plus en hurlant que le jeu ne se terminera jamais. Il est bien usé notre corps faut l’admettre, il a encore les marques des tumultes, les petites cicatrices léchant nos avant-bras, les rougeurs des batailles et notre fin sourire étioler par la morsure du froid qui nous inonde. Oh ça oui il est bien fatigué, alors on ose à peine fermer nos yeux et s’endormir contre le calme lattant, se forcer à croire que tout pourra s’arranger. Très vite on plonge dans ce sommeil artificiel mais sans jamais vraiment le vouloir puisqu’on a tous peur qu’il nous prenne trop vite. C’est un peu hypocrite, tu crois pas ?
<> C’est pas vraiment un aveu, c’est pas vraiment une marque d’affection tout ça. A force d’y croire on finit par obtenir ce que l’on veut, parfois non mais au fond c’pas vraiment ce qui compte je crois. Tu pourrais voir combien tout va mal si tu ouvrais un peu les yeux Oze, tu pourrais voir à quel point je peux être dévasté là à regarder les vagues. Je n’arrive plus vraiment à sourire, ce n’est qu’une forme mensongère, un petit sourire forcé et mal cicatrisé, et ça cache une plaie à vive, une qui fait terriblement mal . Et très vite j’aimerais te rassurer, puisque moi il me reste au moins la chance de tout refaire alors que pour toi chaque secondes prend une dimension divine. Qu’aurais-je fais si je savais qu’il me restait si peu de temps à vivre hum ? Ce qu’il y a de si drôle c’est que certaines personnes osent avouer qu’elles auraient vécu la vie à pleine dents. Je ne l’ai crois pas. Si j’avais su Oze ? J’me serais laisser mourir un soir, un couteau dans le cœur ou bien avec de l’air dans le sang, j’me serais surement jeter du haut d’un pont ou d’un toit, j’aurais couru vers la voie rapide, j’aurais jeté tout ce que je pouvais de moi du haut de cette foutu falaise. Si j’avais su hein ? J’aurais surement tout déglinguer le jour même, j’aurais péter une grosse colère mais pas une seule fois j’aurais profité de cette garce de vie tu vois, mais pourtant il faut bien, alors j’aurais souris jusqu’à ce que j’me tue, j’aurais fait un peu comme toi, j’aurais pris sur moi, j’aurais été ce même cadavre que je vois ce soir.
Il est beau ce cadavre, atrocement lugubre, douloureusement malade, comme si la mort t’avais déjà pris entre ses bras. C’est dur de voir que tu pourris déjà, et moi je suis là aussi inutile que la fleur par terre. Présent mais futile, fugace, inutile. Oh mais bien sûr que j’sais que t’as mal Oze, mais tu sais moi aussi j’ai bien mal ! Vas y regarde un peu sous les fringues que j’ai ce soir, les marques de sang sur moi, tu pourrais voir si il ne faisait pas si sombre la peau rougit qui apparait en dessous de mon col. Tu pourrais bien voir que je pourris moi aussi ce soir et que ça fait mal de pourrir alors qu’on est encore en vie….On est pareil, on a mal, sauf que toi tu vas surement mourir pour apaiser tout ça, alors que moi j’vais vivre en subissant cette horreur chaque jour de ma vie. « J'en cherchais des réponses, il fut un temps, en levant les yeux au ciel. J'étais un peu naïf mais je posais toujours les mêmes questions. Tu sais, dans l'espoir que quelqu'un y trouve des réponses. Mais j'ai fini par comprendre que c'était comme ça. Qu'on ne peut rien y changer, tu vois ? » Je souris, lève enfin mes yeux clairs vers toi cadavre, mes yeux perdues contre les tiens. On n’est pas bien différent finalement. << Je crois qu’on peut rien y faire non, mais j’pense que c’est pas une raison pour en rester à ça. Moi j’cherche encore des réponses ce soir, j’me demande pas mal de choses, après tout qui sait pour quelles raisons ont a été réunis ce soir hein ? >> C’pas très clair, j’pense que j’ai perdu l’habitude de parler à quelqu’un, il est vrai que Monroe ne me parle jamais. A force de silence j’ai appris à ne parler qu’à moi-même, alors j’ai du mal à me faire comprendre. « Ce soir encore, j'espérais voir le monde des rêves. C'est enfantin comme pensée, je sais. Seulement voilà, ce monde, c'est à nous de le créer. C'est pas Dieu qui réalisera mes rêves de gamin. C'est à moi de me donner les moyens de les faire. » J’hoche la tête, compréhensif, je comprends oui mais pas que ça, j’entends, j’analyse, je m’identifie à ça. << Monroe pense que je suis trop gamin, que rêver c’est mal. Souvent il me dit : C’pas la vrai vie ça Cassie, apprends à être grand…Et moi j’me pose la question parfois, pourquoi ça serait pas la vrai vie de croire au prince charmant hein ? Pourquoi la vie ne serait pas comme j’ne ai envie, avec des étoiles multicolores et des fées dans le ciel ? C’est peut-être trop utopique ou métaphorique, mais j’me suis rendu compte que le vrai souci de Monroe avec ça n’était pas ma vision du monde, c’était qu’il a jamais vraiment cherché à la voir comme je la vois. Il s’est jamais donné les moyens tu vois ? >> Je ne te dis pas tout ça pour te le dire non, c’est comme une forme de te morale, oui tu as raison, il faut te donner les moyens parce que si tu ne le fais pas, personne le fera vraiment pour toi. « Te confier ? Tu as quelque chose à déclarer, Cassandre ? » Et ta question me tire de ma rêverie, je tourne brusquement la tête vers toi. << Oh je crois que…j’ai un peu de mal en ce moment avec Monroe. Enfin toi dis moi, pourquoi t’es là hum ? A part jeter de si beaux rêves à la mer…ne veux-tu pas me les confier plutôt, qu’on puisse les réaliser ? >>
made by BOHEMIAN PSYCHEDELIC
Oze Cyganik
♒ messages : 86
Feuille de personnage ♒ âge: vingt trois ans. ♒ profession : légume. ♒ le choix du coeur: niel.
Sujet: Re: mauvaise nouvelle des étoiles. (cass) Mer 27 Nov - 12:36
Le bruit des vagues, tout en bas, se mélange à nos paroles. Ça rend le moment encore plus tragique et magique. La rime y trouve presque son sens, ici. Mon regard, éternellement embué de larmes plonge dans celui de Cassandre. J'ai le cœur qui bat, vivement, sous ma poitrine. Mon cœur, déjà amoureux de ses yeux bleus. C'est fou ce qu'il peut s'attacher au moindre détail, trouver de l'affection pour n'importe qui. J'aimerais, moi, les aimer tous un à un, d'une façon différente et encore plus belle. Faudrait certainement être Dieu pour y arriver. Parce que mon cœur, il est tellement petit et détruit que Niel et Aristée y prennent déjà toute la place. Ou presque. Je cherche encore à l'étirer pour essayer d'y faire entrer d'autres personnes mais c'est plus douloureux qu'autre chose. Alors, perdu, je m'attache au visage du tatoué, sourire aux lèvres. C'est presque une œuvre d'art à lui tout seul, ce petit gars, suffit de voir ses pupilles briller de mille feux pour l'aimer sans limites. Son esprit est aussi coloré qu'un paradis que je pensais factice jusqu'ici. Cassandre, c'est peut-être l'un des seuls capable de me faire changer d'avis. De me donner un peu de lumière sans que je ne sente les larmes remonter de nulle part. Mes mains se lient devant mon torse pendant que mes doigts s’entremêlent dans un nœud interminable et humide. J'me sens mal, là, au plus profond de mon âme. J'ai envie de jeter ce désespoir constant en bas de la falaise mais elle semble incrustée depuis trop longtemps pour s'en détacher. Oze, l'abri à tristesse, tu parles d'une beauté.
Je crois qu’on peut rien y faire non, mais j’pense que c’est pas une raison pour en rester à ça. Mon regard bleuté reste attaché au sien, le sourire devient plus grand. Ses mots s'incrustent dans mon esprit. Mes lèvres tremblent, presque autant que mes mains. J'ai l'air si pessimiste à côté de lui, c'est pitoyable. Moi j’cherche encore des réponses ce soir, j’me demande pas mal de choses, après tout qui sait pour quelles raisons ont a été réunis ce soir hein ? J'hausse les épaules, quitte son regard pour fixer l'horizon, peut-être y trouver des réponses. Mais ce n'est rien de plus qu'un mélange de nuages et de rayons qui nous fait face. La gorge nouée, c'est à peine si je parviens à laisser le moindre son quitter mes lèvres. Les mots se font absents, Cassandre semble me voler toute énergie. Il est si grand et beau par rapport à ce que je peux incarner. Si grand et moi si petit. Si insignifiant. Mes paroles ne sont que futilités alors, idiot, muet, je le laisse prendre la parole. La souffrance n'a pas sa place ici, aujourd'hui. On entre dans un nouveau livre, une nouvelle page. Ce sont des larmes de joie qui ont déformé l'encre ici. Alors, impétueux, je redresse légèrement mon dos et reporte toute attention sur Cassandre. J'ai déjà l'air plus fier, comme ça. Un peu moins légume. Monroe pense que je suis trop gamin, que rêver c’est mal. Souvent il me dit : C’pas la vrai vie ça Cassie, apprends à être grand…Et moi j’me pose la question parfois, pourquoi ça serait pas la vrai vie de croire au prince charmant hein ? Je souris légèrement, le cœur un peu lourd. J'hausse les épaules, me pince la lèvre inférieure. Il a raison, Cassandre, dans ces questions en apparence naïves. Pourquoi il existerait pas le prince charmant ? Si Dieu a fait des connards, il a du savoir inventer les belles personnes. Monroe, il a peut-être peur du beau. Oui, c'est pas impossible, j'suis le premier à craindre le bonheur. Je ne me l'autorise pas, de toute façon. C'est difficile, au fond, de s'autoriser à vivre quand on a perdu un frère ou une sœur, on se sent coupable. Coupable de tout. Pourquoi la vie ne serait pas comme j’ne ai envie, avec des étoiles multicolores et des fées dans le ciel ? Les étoiles multicolores, elles naissent dans mes pupilles, soudain. Les fées doivent être en train de danser dans mon cœur. C’est peut-être trop utopique ou métaphorique, mais j’me suis rendu compte que le vrai souci de Monroe avec ça n’était pas ma vision du monde, c’était qu’il a jamais vraiment cherché à la voir comme je la vois. Il s’est jamais donné les moyens tu vois ? Je l'écoute, remue faiblement ma tête, bien sûr que j'le vois. Bien sûr. J'ai envie de lui dire de laisser tomber ce Monroe mais c'est encore plus naïf que le reste. Cassandre, il vit en grande partie pour lui. Y a peut-être une existence qui les sépare mais c'est ce qui le rend les choses encore plus profondes, d'une certaine manière. « Tu devrais peut-être pas chercher à lui faire comprendre ta vision du monde. Pas tant qu'il n'en a pas envie, tu vois ? Pendant ce temps, y a toujours des Oze pour écouter les folies de ton âme. Des Oze pour les comprendre un peu. Dis toi que c'est une mauvaise passe avec Monroe, ça finira bien par s'arranger à un moment. J'en suis sûr. »
Enfin toi dis moi, pourquoi t’es là hum ? A part jeter de si beaux rêves à la mer…ne veux-tu pas me les confier plutôt, qu’on puisse les réaliser ? Un rire un peu détaché quitte mes lèvres. Il doit être aussi léger que les nuages au dessus de nos têtes, aussi lumineux que les faibles rayons qui caressent l'horizon. Aussi impétueux que les vagues qui s'écrasent inlassablement contre la roche. On ne me l'enlèvera pas, ce rire. Il vient de loin. « Oh tu sais, j'ai toute une liste de choses à faire avant de mourir. Certaines sont basiques, comme boire un chocolat qui coûte plus cher qu'un vêtement. Ou bien de sauter à l'élastique. Tu sais, sentir tes tripes remuer dans tous les sens, avoir la sensation de t'envoler pour finalement te retrouver brusqué au bout d'un élastique. Comme quoi, on a toujours un cordon. Ça te dirait, toi, de sauter en élastique avec moi ? Les gens trouvent ça trop effrayant, mais ça l'est moins que la terre, je trouve. » Ou moins effrayant que la vie en général.
Cassandre de Montherlant
♒ messages : 134
♒ Age : 28
Feuille de personnage ♒ âge: 21 ans ♒ profession : A l'espoir de devenir musicien. ♒ le choix du coeur: A oser choisir le plus vil, Monroe.
Sujet: Re: mauvaise nouvelle des étoiles. (cass) Mar 17 Déc - 20:10
Le bleu de l’absynthe.
C'est presque indécent d'oser se plaindre en présence d'Oze. Ça à un côté malsain vous voyez, comme si je ne devrais pas agir ainsi et être plus enthousiaste, simplement par le fait qu'il endure pire que moi chaque jour. Ça doit pas être évident d'ailleurs de vivre un amour qui est définitivement clôturer par la mort, ça doit bien angoisser tout ça et j’admets qu'à sa place, je me serrais sûrement tuer d'avance en apprenant la funeste nouvelle. J'aurais sauter quelque part, rien que pour éviter l'idée de devoir l'annoncer à la personne qui semble tenir le plus à moi sur cette terre : Monroe. Comment aurait-il prit la nouvelle d'ailleurs ? Ce petit être plein de rancune contre le monde ? Comment aurait-il fait face à quelque chose que pour une fois il ne contrôle tout bonnement pas. Et puis moi dans l'histoire, à la place d'Oze, aurais-je seulement vécu deux jours dans l'idée que ma fin pourrait survenir si rapidement et abruptement ? Sûrement pas. Il faut être drôlement courageux pour oser défier la mort ainsi et se battre contre elle chaque seconde. C'est courageux de vivre, ça demande des couilles que certains n'ont pas...
Lentement je tourne le visage vers Oze, ce doux sourie qui s'accompagne et semble parfois faire chavirer les cœurs de se qui me regarde. Je me mordille la lèvre alors que j'entame un doux monologue sortant des entrailles, parlant plus de ma propre réflexion que cherchant à dire quelque chose. << J'pense que je me serais tuer à ta place. J'suis qu'un lâche face à toi j'crois bien, j'fais que fuir tu vois...>> Mes paroles glissent contre le vent sous une forme vaporeuse et presque inexistante, comme la vie finalement. Je tremble d'un frisson ardent en reposant mon regard d'éternel amoureux de la nature sur le paysage. Il a quelque chose de particulier ce paysage. Il est pas normal ce soir. Dame nature doit me jouer des tours j'sais pas, peut être bien qu'elle me test à vérifier mes talents de re-connaissance, et ça serait pas la première fois. Je sourit doucement en regardant un merlan s'avancer vers nous en ouvrant sa magistral carrure sous la caresse du vent pour virevolter dans le ciel gris. C'est quelque chose de superbe de fixer la nature, on en apprend tellement plus sur nous finalement. Et ta voix me déraille, m'éloigne de cette trop belle réalité pour me refaire penser encore un instant à mon problème. « Tu devrais peut-être pas chercher à lui faire comprendre ta vision du monde. Pas tant qu'il n'en a pas envie, tu vois ? Pendant ce temps, y a toujours des Oze pour écouter les folies de ton âme. Des Oze pour les comprendre un peu. Dis toi que c'est une mauvaise passe avec Monroe, ça finira bien par s'arranger à un moment. J'en suis sûr. »
Je soupire un instant, comprenant bien a mon regret ce que tu tentes de me faire comprendre. Bien sur que je vais devoir patienter, mais ça n'a rien d'une mauvaise passe oh ça non. Chaque jour s'en est une, chaque minute passer avec lui est un peu plus misérables et chaotiques. Et pourtant, moi je ne vais pas mourir Oze, moi je suis bel et bien en vie. A quoi bon gâcher un si beau timing au fond ? On est deux sombres abrutis à croire que le bohneur vendra à coup de poing dans nos faces, simplement par apparition. Y'a que dans les films que ça arrive, mais jamais dans la vrai vie. << J'espère que tu dis vrai. Je t’avouerais que j'suis plus vraiment quoi faire ces temps-ci...il est pas facile à vivre. >> Je soupire un instant, les yeux bordés de ses larmes si simples à venir. J'suis sensible, tout le monde aura beau me le dire je continuerais de me faire violence pour tenter de lutter contre ces sentiments maladifs. << Mais bon, c'pas si grave hein, j'pense qu'après une nuit à boire il oubliera tout, alors que moi j'serais bien le seul à y repenser à ces disputes. >> Ma voix est bercée d'amertume et je glisse ma main pour sécher une larme froide contre ma joue, sans pour autant me cacher. A quoi bon ? De toute façon je suis qu'un sale égoïste. Oser pleurer en présence de quelqu'un qui tuerait pour avoir ce que j'ai actuellement. << Pardon, je devrais pas pleurer pour si peu, c'est stupide. >> Mais ma voix faiblit sur la fin et je me retourne vivement vers toi, le regard sonné, blessé par tout ça. J'humecte lentement mes lèvres asséchées par le vent sec pour sourire de manière espiègle. Un tourbillon d'émotions, voilà ce que je suis . J'observes lentement ton visage, persuader que le ciel ne peut pas enlever un si bel ange du paysage. C’est as humain de faire ça, ni même divin, c'est carrément malsain. C'est dégueulasse d'enlever mon ange de la terre, c'comme enlever la flèche à cupidon, ça à pas de sens hein ? Mon cœur hurle lentement le manque, l'absence en regardant tes traits. Tes traits, ces si beaux traits ravagés par une maladie trop précoce, ce visage encore bercé par ton amour inconditionnel pour Niel. Je el remercie ce goss, ce petit, au nom du ciel d'ailleurs de t'avoir permis de vivre quelque chose de grandiose. Secrètement même si tu ne le sais pas je me promet d'aller le remercier après ta mort, d'aller le consoler lui et son cœur trop amoureux. De le bercer quand mes propres larmes viendront le laver. Peut être laver sa peine qui sait. Mais j'me le promet, puisque je le sais que tu aurais voulu ça toi aussi. Et puis, un ami sert à ça non ? Également à partager ce genre de rêve si bau et si fugace qui font rallumer des lumières en moi. T'es sûrement le seul capable de me faire sourire quand tout va mal tu sais. « Oh tu sais, j'ai toute une liste de choses à faire avant de mourir. Certaines sont basiques, comme boire un chocolat qui coûte plus cher qu'un vêtement. Ou bien de sauter à l'élastique. Tu sais, sentir tes tripes remuer dans tous les sens, avoir la sensation de t'envoler pour finalement te retrouver brusqué au bout d'un élastique. Comme quoi, on a toujours un cordon. Ça te dirait, toi, de sauter en élastique avec moi ? Les gens trouvent ça trop effrayant, mais ça l'est moins que la terre, je trouve. » Je souris doucement, ose poser une main sur ta joue pour caresser ton épiderme pâle, alors que mes lèvres s'entrouvrent sur un rire espiègle. << Un chocolat si cher hein ? J'connais bien un ou deux endroits, ça devrais te plaire. >> Je me relève rapidement, de manière si impulsive que ma propre tête semble tourner sous le mouvement brusque. Je tends les bras, me met à crier, crier contre le vent, vider mes poumons. On me prendra sûrement pour un tarré, et si tu as peur libre à toi de t'enfuir. Traîner avec la folie n'a rien de bon au fond. << A l'élastique hein ? Eh bien pourquoi pas, j'ai pas peur du vide, j'ai plus peur d'être enfermé tu vois. Moi j'aimerais qu'on crie ensemble, qu'on fasse des échos dans les falaises...Puis qu'on aille s’allonger sur une route aussi, écouter le sons des voitures sous terres. Oh ! Et puis même m'habiller en fille une fois, voir ce que ça fait tout ça. >> Je rigole presque perd, c'est un rire rare ça, un rire profond qui sublime tout, mais un rire amer aussi. C'est le rire des larmes tout ça. Le calme avant la tempête ou l'inverse ?
made by BOHEMIAN PSYCHEDELIC
Spoiler:
Coucou, j tenais simplement à m’excuser de ma réponse assez nule et monstrueusement longue. J'ai deux excuses, la première ma surchage de travail xD Et puis j'ai eut un léger soucis avec mon traitement de texte o/ Mais j'espère que tu as aimer ^^