J'vais finir par te sauter au visage si tu t'approches trop ; comme ça a fait avec les autres. Mais tu sais pas d'quoi tu parles. J'ai essayé ça sert à rien on change pas, on change jamais. → Fauve.
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Sujet: cassandre ♒ fuis-moi comme le choléra. Jeu 10 Oct - 16:58
fuis-moi comme le choléra.
« Eh, ta gueule. » T’as mal au crâne. Le feu te chauffe trop le visage. Tu supports plus de l’entendre brailler. John, Tom, Newton ? Tu sais plus. Tout ce que tu sais, c’est que tu n’es pas encore assez déchiré pour supporter ses braillements de drogué défoncé. Ce que tu sais aussi, c’est que ce soir, t’es censé dormir chez lui. Parce qu’hier c’était un autre, parce que celui-ci ne veut plus de toi sous son toit. Parce que Cassandre t’a viré de chez lui. Et le mec aux cheveux gras qui continue. On dirait un veau sans sa mère. C’est ça, tiens. Braille que t’as faim, que t’es dégouté, et que tu ne comprends plus cette chienne de vie. Et toi, toi tu t’es levé, et t’as fini par lui décrocher ton poing dans la gueule. « Putain, tu comprends rien, abruti ? » Il t’a visionné, avec ses yeux de déluré. Non. Non, il n’a pas l’air d’avoir compris. Tu ne sais même pas s’il te voit. Il a ce regard vide et trop plein à la fois. Ca fait trop de temps que tu ne t’entends même plus penser. Ça doit faire des mois que tu n’as même pas essayé. Tu avais pensé que ça aurait été facile de l’oublier. Mais t’es là, comme un con, attiré par cette eau bleutée. Ça te donne envie de tout envoyer valser. Mais tu peux pas. Pourquoi ? Parce que tu l’as déjà fait. Ah oui, c’est vrai. Y’a plus personne pour t’écouter. Y’a plus personne pour t’oublier.
L’avantage, lorsque l’on n’a rien à gagner, c’est que nous n’avons rien à perdre. Mais en obtenant Cassandre, tu as perdu gros, quand même. Tu as perdu la fausse stabilité décadente qui t’animait. Ce fric gratuit, ses lèvres fines. Tu es complètement malade. Complètement taré d’avoir cru un instant que tu pourrais te reposer sur tes acquis. Parce qu’il t’a jeté. A Londres. Alors pourquoi t’es ici ? Tu ne sais même plus. Tes souvenirs se sont perdus dans des bouteilles vidées, dans de la poussière blanchâtre. Est-ce que, jadis, c’était ainsi que tu agissais ? Tu ne sais plus. Mais tu es rouillé. Et probablement que c’est ainsi que tu as perdu le don que t’avais pour toujours t’en tirer. Tu ne veux pas penser à lui. Mais quand tu entends les vagues, tu te dis que tu foires gentiment ta vie. Tu n’as pas même pleuré. Non. Tu attends que ça t’étouffe, que ça te fasse crever. Pourquoi la déchéance de l’après ne t’a pas mené en haut d’un pont, sur le bord d’un voie ferrée. Pas que t’es trop désespéré. Mais simplement que tu n’as pas envie de faire semblant encore une fois de t’attacher. Tu veux t’ancrer dans la terre, qu’elle fasse de toi son nouveau corps à soigner. Qu’elle te dévore lentement.
Tu as planté ton cul dans le gros sable. Tu sais que c’est dégueulasse, autour de toi. Mais tu ne le vois pas. Avantage inespéré de l’obscurité. Les vagues te lèchent les pieds. Ton pantalon est trempé. Mais tu bougeras pas. Tu as ton pétard au bout des lèvres, mais tu ne sens même plus l’effet. Peut-être plus tard. Peut-être que tu planes un peu déjà. Ou peut-être que tu as perdu ton instinct au détour de cette tumultueuse relation. Tu as envie de hurler. D’arracher ton tee-shirt. De plonger dans l’eau glacée. Quitte à te rendre compte que t’es trop déchiré pour nager. Et tu te laisserais te noyer. Ça te ferait du bien, tiens. De sentir l’eau entrer dans tes poumons, de lâcher quelques jurons, et de paniquer en tentant vainement de nadouiller. Tu sentirais ton corps s’enfoncer, et finalement, tu finirais par oublier de tenter de lutter. Et le monde serait bien avancé, quand il te retrouverait, toi, ton corps tout boursouflé par le liquide ingurgité et par tes lèvres bleutées. Glacées. Mais t’as pas les couilles pour le faire. Faut du courage que tu n’as pas. Que jamais tu n’auras. Elle est là, la réalité. Tu te contentes de fuir, et tu tournes en rond. Et sans arrêt, tu retournes à ton point de départ. T’es un bateau. Un pauvre radeau. Un morceau de bois qui dérive, à l’abandon. Accroché à une chaîne, des milliers de kilomètres au fond. T’es qu’un con, sans façon.
Cassandre de Montherlant
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Sujet: Re: cassandre ♒ fuis-moi comme le choléra. Lun 21 Oct - 15:07
Hell
Monroe et Cassou
L’ éphémère sentiment que de t’aimer.
Il est beau ce mirage, celui qui nous fait croire que tu vas bien. Au fond, j’crois que je suis un peu trop utopiste pour ce monde, moi j’vois trop bien les choses, j’suis trop heureux pour voir la misère de ce monde. Et d’ailleurs c’est tellement mieux comme ça, de juste voir un enfant sourire plutôt que de voir sa mère dans le fond malheureuse, c’est tellement plus calme ce monde-là. Saez à bien demander si on pouvait la sauver cette foutu étoile, et toi t’as su la garder au fond de moi, t’as éternisé mon âme, t’as immortalisé le temps pendant ces deux ans….
Le souffle de la mer sur mon visage, les rivages ravagées par la marée et précieusement au creux de l’oreille le souvenir de ton rire, tu t’esclaffes contre le vent, et bon dieu que tu souris d’être si bien dans ce monde, mais une larme se perd, puis deux, et les larmes dérivent, elles inondent le ciel limpide pour l’embrumer. Alors le bateau chavire, et les jolies marins coulent au fond, dans un trépas incroyable, le bois se mêle à leur chair et tous pourris sur place. Le Titanic sombre et les deux amoureux se languissent de la mort, comme s’ils auraient pu rester ensemble à jamais, seulement l’un des deux meurt et l’autre s’envole plus loin, laissant l’autre seul. Et l’autre il a mal de devoir vivre seul, parce que vivre sans celui qu’il aime est bien trop insupportable, alors l’autre il regarde l’océan, se demandant si son âme-sœur y est encore ce soir, si elle le regarde avec le même sourire qu’autrefois. Il devrait peut-être s’y jeter là au creux d’une vague, il aurait juste à tendre la main vers le splendide cadavre, toucher sa peau pale se mêlant déjà aux rochers, comme si eux-mêmes se sculptaient en fonction de l’être mort. Il devrait se noyer de bien être, là tout contre ces divines caresses, laisser l’eau engouffrer son être et y déverser son amour. Et ce n’est pas la volute de fumée de la cigarette qui ravive le souvenir des vapeurs du bateau non, ni non plus cet air marin fouettant les traits de son visage meurtrit, c’est le léger murmure du vent contre son oreille, ravivant les cris de leur dernières disputes contre cette mer déchainé. C’est le soupire des vagues qui lui rappel les larmes versées à tenter de s’y accrocher, c’est ce va et viens qui lui hurle au visage qu’il ne le sentira plus en lui. Et le marin tombe par terre là tout contre le sable fin et humide du soir, et il agrippe celui-ci avec la force et la rage qu’il userait pour tuer un homme. Et moi je suis là aussi, regarde mon démon poursuivre sa bataille contre le monstre devant lui. He crierais presque si le vent n’était pas si glacial, j’aurais pu crier si je n’avais pas perdu ma voix…Je tiens mon visage entre mes deux mains, une larme longeant ma joue droite et s’étalant misérablement contre ma paume. Je soupire, regarde l’étendu bleu devant moi, mes yeux aimeraient bien s’y perdre, le même bleu rêveur qui détruit tout autant, le ravageur, le destructeur. Maman disait bien que j’avais un problème aux yeux, que c’était pas normal d’avoir un si joli bleu, j’aurais dû la croire au lieu de penser que c’était naturel. Non non Maman, c’est pas naturel de rêver autant à mon âge, d’ailleurs l’autre marin, ce connard il s’est pas gêné pour m’le dire tu sais. Et j’ai pas voulu le croire…
D’ailleurs c’est pas lui là-bas qui perd son regard sur le même endroit que moi ? C’pas lui qui semble détruit tout autant que moi ? Oh et puis merde, c’est surement qu’un fantôme ou une hallucination d’mon cerveau, qui sait. Aller viens Cassie on va aller voir ton rêve, il semble beau là-bas, la lumière pâle de la lune sur le regard, il semble vraiment mignon là contre le sable froid à lâcher d’la fumée dans l’infinie du ciel. Il sourirai presque dans son désarroi le petit ange tomber du ciel, et je le fixes sans comprendre sa présence. Voilà ça doit être ça, j’ai dû surement me noyer finalement, peut être que la marée à finie par m’enlacer et m’emmener à lui. Qu’il est beau mon fantôme tout pâle, mon rempart à moi. Il est là, éternel chavirant sur les bords de Douvres, il est là mon jolie marin. Et c’est surement la fin qu’ils attendaient les deux passagers sur le Titanic, peut être que la belle retrouve son beau pour mourir dans la mer, peut-être qu’elle aurait dû finir comme ça elle aussi, dans la froideur de la mer. On pourrait peut-être les retrouver unit sous les pierres et le sable, si on prenait le temps d’un peu creuser le sable…<< Monroe, c’est toi ? >> Qui d’autres ? La question est puéril tu sais. Alors je souris doucement, parce que ton ça n’est qu’un rêve non ? Et parce que la mer m’a bien emporter avec elle, alors on peut le laisser imaginer ce cerveau…
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B. Monroe Osborne
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Sujet: Re: cassandre ♒ fuis-moi comme le choléra. Mar 22 Oct - 16:32
fuis-moi comme le choléra.
« Monroe, c’est toi ? » La voix résonne à tes oreilles. Tu fixes la mer avec effroi. Tu secoues la tête, un instant. Tu veux chasser son souvenir. Tu refuses. Tu ne veux pas te lui contre toi. Tu ne veux pas le voir, pas encore une fois. « Casse-toi. » Tu jettes tes cendres au loin. Tu sais déjà que tu balances tes mots en l’air. Si tu ne le balances pas au loin, il ne partira pas. Il restera là, à croire que tu n’es qu’un rêve. A essayer de te serrer dans ses bras. Probablement qu’il va pleurer. Qu’il va t’accabler, t’accuser de toutes ces choses que tu n’as pas fait. T’accabler pour mieux te récupérer. Il va vouloir te faire sentir coupable. Simplement pour réveiller cette infime conscience qui survit, bien au fond de toi. C’est pitoyable. Tu demandes presque à voir de quoi il est capable.
Alors, dans un soupir, tu as balancé ton joint au loin. Tu t’en fous, de l’écologie. De toute façon, y’a déjà tellement de saloperies dans cet océan. Un peu plus, un peu moins. Ce n’est pas l’âme d’une tortue qui t’accablera. Tu te plais presque dans cette déchéance humaine. « Pourquoi t’es là, hein ? Tu me jettes de chez toi, et maintenant, tu viens, là, comme si je n’étais qu’une putain d’illusion, pour venir pleurnicher à mes pieds ? » Le ton monte doucement. Tu sors ton paquet, pour entamer une nouvelle roulée. Filtre entre les lèvres, papier plié. Tu es énervé. Sa simple présence suffit à te faire sortir de tes gonds. Tu l’éclaterais bien. Juste pour le plaisir de sentir sa peau moite contre ta main. Coup de langue sur le papier. Tu luttes quelques secondes avec ton briquet. Grognement agacé. Et finalement, tu vois le bout de ton tube s’enflammer. Tu frissonnes doucement, alors que tu ranges l’objet de plastique au fond de la poche de ta veste trop fine. « Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans dégage, au juste ? » Rien probablement. C’est simple, Cassandre, il ne comprend rien. Incapable de tenir des engagements. Incapable de maintenir ses décisions. Il n’est pas capable de voir plus loin que le bout de son nez. Il aime souffrir. Parce qu’il aime bien voir les gens s’apitoyer.
Alors, tu t’es levé. Tu as glissé ta cigarette entre tes lèvres, avant de poser tes paumes sur ses épaules. Tu l’as observé, un instant. Et brusquement, tu l’as poussé en arrière. « Qu’est-ce qu’il te faut de plus ?! Tu m’as jeté, alors tiens tes engagements, et vas-t-en ! Viens pas pleurer, j’en ai marre de t’écouter ! » L’envie de lui jeter du sable à la gueule est tentante. Peut-être que tu le feras. Pas maintenant, cependant. Tu préfères attendre. Espérer qu’il parte, qu’il te délaisse ici. Qu’il te laisse tranquillement te noyer. Tétais bien, là, occupé à déprimer. Tu n’as besoin de personne pour te tirer de tes mauvaises pensées. Alors, tout ce que tu sais faire, c’est gueuler. Hurler à la lune, hurler au monde ta culpabilité. Ton angoisse, la douleur qui détruit lentement ton cœur. Tu n’aurais jamais dû rien lui montrer. Simplement essayer de rester l’être froid, glacé, que tu sais si bien jouer. Il ne méritait pas ta confiance. Il ne méritait même pas ta reconnaissance. Rien de l’attention que tu lui avais un jour apporté. Et tu pourrais le détester. Plus profondément encore qu’il ne pourrait l’imaginer.
Cassandre de Montherlant
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Sujet: Re: cassandre ♒ fuis-moi comme le choléra. Lun 4 Nov - 21:11
Hell
Monroe et Cassou
L’ éphémère sentiment que de t’aimer.
Il est beau dans cette lueur pâle, le regard se confondant dans la sombre mer. Il est beau ce Monroe là, qui même quand il déprime conserve tout son aspect fougueux et sauvage. C’est comme ça que j’aime me souvenirs de lui, pas dans des crises de larmes le visage déformé par la rage, ni les mains sur mon corps ensanglantées qu’il a porté parfois, jamais tout ça non. Et ce soir il apparaît encore un peu plus comme un rêve, me persuadant que son existence n’est que le fruit d’une déviance mentale, et qu’un jour peut être ça s’arrangera, que mon esprit reviendra à la normal. « Casse-toi. » Et pourtant je lenétend bien ce petit murmure crispé entre deux taff, ce murmure assourdissant et permanent ( ouais ouais tu reconnais bien o/ ) qui chavire en colère. J’aimerais bien qu’il arrête de m’apparaître comme ça le soir, qu’il cesse d’hanter mes rêves quand tout va mal, mais peut-être n’est-il bon qu’à cela, errer sans but précis à part surement celui de me hanter. Je te fixe une seconde encore pris entre deux rêves, me demandant si tu es finalement bien réel, et ta voix ne me fait même pas quitter l’horizon des yeux, comme si tout cela semblait bien trop habituel. Seulement ça ne serait pas un rêve si Monroe tu n’avais pas agis ainsi, et encore une fois la preuve vivant que tout ça existe est bien est surement ton attitude odieuse. « Pourquoi t’es là, hein ? Tu me jettes de chez toi, et maintenant, tu viens, là, comme si je n’étais qu’une putain d’illusion, pour venir pleurnicher à mes pieds ? » Je tournes un regard froid vers toi alors que mes mains cherche un contact, je me frotte la nuque, simplement pour agir, pas par dépit non. Je ‘écoutes un demi-rictus sur les lèvres, comme encore amusé de ce geste qui m’a pourtant bousiller. Et j’ose même sortir une clope là contre mes lèvres humides, imitant presque ton geste désinvolte alors que mon regard se fige sur l’immensité des flots. Je m’humecte les lèvres, caresse la courbe de papier pour y aspirer une volute de fumée me noirci cant un peu plus de l’intérieur. << De ce que je sache la plage n’est pas à toi non ? Puis t’es si mal que ça pour revenir à Douvres, déprimant avec ton joint sur la plage à 1 km de chez moi ? …J’pleurniche pas, j’avais une poussière dans l’œil, j’rigolais de te voir aussi bas tu vois..>> J’esquisse un sourire alors que toi tu n‘es visiblement pas d’humeur à jouer, et surement qu’on y ^prête un peu trop de goût à cette ridicule bataille, comme si trouver qui est le plus fort arrangerait le vrai problème. << Puis toi tu fou quoi là hein dis-moi ? T’avais la possibilité de tout refaire, alors pourquoi tu reviens là ? >>
Mais très vite tu t’énerves, surement mon sarcasme, surement mes mots mal placer,c eux qui piquent et qui font mal. T’as surement mal de me revoir un peu plus fort qu’avant, ce regard défiant alors que je te ris doucement au nez. Tu peux être naïf toi aussi parfois, de croire que tu es le seul à être doter de force. Mais tu me pousses, puisque tu n’es qu’impulsivité et contradiction, tu pousses come un forcené mon corps dépressif. Alors je tombe, les mains dans le sable, les yeux rivés vers toi, toi l’être que j’aime le plus sur cette terre et qui pourtant m’hurle encore dessus. « Qu’est-ce qu’il te faut de plus ?! Tu m’as jeté, alors tiens tes engagements, et vas-t-en ! Viens pas pleurer, j’en ai marre de t’écouter ! » Je soupire me relève bien que l’envie ne soit pas forte, un demi sourire sur le visage. Je te pointe du doigt te repousse un peu plus, pousse les limites que tu te fixes depuis longtemps. << Ne repose plus jamais la main sur moi comme ça, sinon tu recevras un coup qui te feras du mal Monroe. Crois-le ou non. Maintenant si t’arrêtais de voir que ton petit cul et que tu voudrais bien comprendre que j’suis pas venu ici pour toi, tu le vivrais peut être mieux tout ça. >> Je te pousse durement contre le sable, presque prêt à te sauter dessus. << Mais peut être qu’au fond c’est vraiment ce que tu veux, que j’te baise ici sur le sable et que tu oublies tout ça non ? T’es peut être bon qu’à ça, ouvrir les cuisses et attendre. >> Je te jette un peu de sable sur toi, m’éclipse plus loin, un sourire à demi apparu quand un inconnu me rencontre, un beau goss, l’un de ceux qui te ferait pâlir de jalousie. << Salut bébé, ça va ? >> Dis-je en te regardant toujours par terre, un clin d’œil pour me moquer encore une fois. Naïf j’ai dis, oui, t’es bel et bien naïf.
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B. Monroe Osborne
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Sujet: Re: cassandre ♒ fuis-moi comme le choléra. Mer 6 Nov - 16:25
fuis-moi comme le choléra.
Il a ce sourire. Arrogant. Tu lui collerais des baffes. Il joue avec toi. Il croit posséder les cartes, maîtriser le jeu. Peut-être, après tout. Peut-être que cette fois-ci, la partie tourne doucement à son avantage. Puisqu’il te piège dans ta faiblesse. Dans tes moments de tristesse. « De ce que je sache la plage n’est pas à toi non ? Puis t’es si mal que ça pour revenir à Douvres, déprimant avec ton joint sur la plage à 1 km de chez moi ? … J’pleurniche pas, j’avais une poussière dans l’œil, j’rigolais de te voir aussi bas tu vois ... » Nouveau rictus. Tu laisses faire. Il serait inutile de répondre. Reflexe entièrement gamin et stupide. Tu n’as pas envie de plaisanter. Mais probablement que tu te délecteras du moment où tu le verras pitoyablement se casser la gueule. Puisque tu oses croire que son moment de force ne pourrait durer. « Puis toi tu fous quoi là hein dis-moi ? T’avais la possibilité de tout refaire, alors pourquoi tu reviens là ? » Il tend le bâton pour se faire battre. Il est un peu stupide, au fond. C’est un nerveux, agissant, en réalité, sur le coup de ses impulsions. Un peu comme toi, peut-être. Sauf qu’il ne possèdera jamais réellement une quelconque capacité à la manipulation. « Il me semble t’avoir entendu dire que la plage ne m’appartenait pas. Ce qui, il me semble, ne te concerne pas non plus. Je suis donc libre d’aller et venir à ma guise où et quand je veux. C’est ça ? »
Tu veux faire disparaître son sourire, malgré tout. Tu veux évacuer les picotements qui se rependent dans tes muscles. Satisfaire l’envie de frapper. Alors, tu t’approches, pour le pousser. Pour le voir s’étaler dans le sable. Pour provoquer. Tu gueules, histoire d’ébranler ses défenses. Tu ne comptes pas le laisser te marcher sur les pieds. Le jeu du docile dominé avait déjà bien assez duré. Il se relève, pour te pointer du doigt. « Ne repose plus jamais la main sur moi comme ça, sinon tu recevras un coup qui te feras du mal Monroe. Crois-le ou non. Maintenant si t’arrêtais de voir que ton petit cul et que tu voudrais bien comprendre que j’suis pas venu ici pour toi, tu le vivrais peut-être mieux tout ça. » Les menaces. Il te pousse à son tour, dans le sable dur. Inconfortable. Tu grimaces un peu, transpercé. Mal à l’aise avec ce soudain contact avec tes os décharnés. « Mais peut-être qu’au fond c’est vraiment ce que tu veux, que j’te baise ici sur le sable et que tu oublies tout ça non ? T’es peut-être bon qu’à ça, ouvrir les cuisses et attendre. » Tu serres les poings, alors qu’il te balance, d’un geste gamin, une poignée de sable. Il cherche à t’agacer. A te frustrer. Et voilà qu’il se perd dans les bras d’un « délicieux » inconnu. Tu dois admettre qu’il a bien joué, sur le coup. Et tu imagines qu’il a de la chance. De croiser un mec suffisamment gay pour accepter son avance aussi inespérée qu’inattendue. Faut croire que maintenant, on peut trouver des pédales à chaque coin de rue. Et sinon ? Peut-être qu’il le repoussera gentiment. Ou qu’il lui démontera méchamment la gueule, sans même que tu n’aies à le faire. Charmant.
« C’est peut-être toi qui attend de te faire prendre dans le sable, au final. » Tu te prêtes même à lui offrir un ironique sourire. « Cela dit, un conseil, arrête de faire la pimbêche. De jouer la greluche en allant te perdre aux bras du premier mec qui passe. J’ai appris à te connaître. A comprendre que la situation te déplait largement plus que ce que tu te laisses à le montrer. Même si tu vas probablement me hurler que ce n’est pas vrai, je me doute bien que je suis dans ta tête. Ta tête qui n’arrête pas de te rappeler mes baisers, mes caresses. Ton corps contre le mien, trop rapproché. » Tu t’es remis sur tes pieds. Tu t’approches de lui, sans vraiment faire attention à l’autre. Ce n’est qu’un pantin. Un accessoire, un jeu sans réel intérêt. Juste quelqu’un pour lui passer ses fantasmes, l’espace d’une soirée. « C’est comment, dis-moi ? Comment tu fais, pour m’oublier ? Tu te défonces la tête sans t’arrêter ? Tu te perds dans des corps étrangers, en tentant de m’imaginer ? Tu visites mes lieux préférés ? » Et tu caresses son épaule, un instant. Aguicheur, peut-être. Juste pour le déstabiliser un peu. Pour lui offrir un dernier instant de tendresse. Le calme avant la tempête. « Et malgré toutes les valeurs que t’avais, maintenant, tu te comportes juste comme une de ces putains au cœur brisé. »
Cassandre de Montherlant
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Sujet: Re: cassandre ♒ fuis-moi comme le choléra. Mer 6 Nov - 21:40
Hell
Monroe et Cassou
L’ éphémère sentiment que de t’aimer.
J’aimerais bien m’y perdre moi aussi ouais, lui en coller une ou deux qui sait. Juste pour effacer son sourire rassuré et compatissant, juste pour le bousiller un peu, faire mal là où il faut quoi. Et d’ailleurs, pourquoi est-il encore ici ? Aussi abjecte qu’avant, me bousillant le cœur encore et encore, comme si il prenait encore un malin plaisir à me torturer ? Je soupire, les yeux à demi clos et mes pensées loin, loin de tout ça, loin de là où l’on se trouve réellement. Je commence à dire des phrases que je ne pense pas, dire des mots qui ne valent pas la peine d’être dit. Et puis tu écoutes, aussi attentif qu’une chienne esseulée, me montrant encore un peu plus à quel point ce jeu peut être puéril. Qui gagnera au final hum dis le moi Monroe ? Toi avec tes sourires mesquins et tes coups violents ou moi avec mes crises pour te rendre coupable et mes larmes ? On connait surement la réponse tous les deux, à force de joue on a compris les règles du jeu je crois. Alors on ne fait que se détester, acharnement verbal inutile, complètement futile puisqu’on n’a pas besoin de mots pour se comprendre. « De ce que je sache la plage n’est pas à toi non ? Puis t’es si mal que ça pour revenir à Douvres, déprimant avec ton joint sur la plage à 1 km de chez moi ? … J’pleurniche pas, j’avais une poussière dans l’œil, j’rigolais de te voir aussi bas tu vois ... » Tu souris, sale monstre, tu souris encore, et j’aimerais tellement arrêter de te parler comme ça, pouvoir te dire que je t’aime, mais te détester semble plus serein, plus naturel. Et c’est comme un gain de courage qui monte en moi, surement la rage de ces deux dernières années qui s’est bien trop accumulée. Ou peut-être que j’en ai marre de rentrer chez moi le soir sans le voir, en me disant que j’aurais jamais dû rester pour sa gueule, et mon petit secret bien caché dans un coin, parce que Monroe saura jamais vraiment, il saura que ce que j’ai bien voulu lui montrer. « Il me semble t’avoir entendu dire que la plage ne m’appartenait pas. Ce qui, il me semble, ne te concerne pas non plus. Je suis donc libre d’aller et venir à ma guise où et quand je veux. C’est ça ? » Je souris, toi aussi tu tends la perche petit, tu tends bien. Je te regarde un demi-sourire sur les lèvres. << Eh bien oui, mais pourquoi tu prêtes de l’attention à moi alors hein ? C’toi qui continue de me parler pas l’inverse. >> C’est surement la vérité, j’ia bien commencer mais toi tu as continué et même si j’avais voulu partir, tu ne m’aurais jamais laissé partir. On le sait bien.
Ca dérape, ça frôle l’incertain, le trop prévisible aussi. T’es énervé, tu sors d’une rage infondée, ou peut-être qu’elle l’est finalement, que tu me détestes pour une bonne raison. Et ton contact ne me fais pas ressentir les bonnes choses ce soir, je devrais me sentir rougir d douleurs, les larmes au bord des yeux, le corps meurtris par la chute même amortie par le sable. Mais quand tu me touches là contre le cœur ça fait comme une décharge ouais, un petit picotement bien douloureux mais savoureux aussi, comme si c’était l’un de ces plaisirs malsains que l’on trouve dans la douleur. Je me relève bien sûr, je te repousse comme toujours, puisqu’on est deux aimants amants, qu’on se traîne jusqu’à l’indécence en croisant les doigts pour pas que ça fasse trop mal. << T’es pitoyable Monroe, tu devrais apprendre à calmer tes pulsions sauvages, on est dans le monde civiliser ici. >> Tu parles. Un monde de mécréants et de batards, on est des fils de putes qui aimons bien trop ça, on pourrie nos chairs de plaisirs macabres et bestiaux. C’pas un monde beau tout ça, qu’un monde de traînées et de chiennes portant la rage.
Je m’éloigne de toi, misérable ce jeu finalement. T’as raison, j’crois que j’me suis perdu en chemin, à non pardons, j’tai perdu d’abord c’est vrai. J’crois que j’vais faire demi-tour hein, vient on va chercher nos vrais corps et nos vrais âmes, historie de faire quelque chose d’utile sur cette terre. Viens j’t tends la main, c’est symbolique hein, mon poing est plus fort serré après tout, j’suis mieux dans le mauvais côté hein ? Pas vrai tout ça, le monde est détestable et t’es son pire habitant j’crois bien, mais j’te rassure hein, j’suis pas mieux tu le sais bien tout ça…Alors j’me colle non pas au premier venu, même si j’aimerais bien que tu crois à ça, ça arrangerait bien les choses au final. Nah j’me colle à ce gars depuis un mois, il pourrait bien me plaire si j’avais pas des visions épouvantables le soir au pieu avec lui. J’repense à nos baises, nos corps ensemble puis j’suis proche de vomir sur mon partenaire, parce que j’men veut finalement de t’aimer tant que ça. Mais j’le regarde tout sourire, l’embrasse alors que tu trouves un nouvel argument à répliquer. « C’est peut-être toi qui attend de te faire prendre dans le sable, au final. » Je souris doucement, embrasse à nouveau mon jouet alors que tu t’approches, non viens pas là Monroe, c’pas bien pour toi, c’trop glauque cette histoire, faut que tu te tailles là. Je ricane cruellement avec lui, mais c’plus un rire nerveux, comme si j’sentais la peste arriver à plein nez sans pouvoir y faire quelque chose. « Cela dit, un conseil, arrête de faire la pimbêche. De jouer la greluche en allant te perdre aux bras du premier mec qui passe. J’ai appris à te connaître. A comprendre que la situation te déplait largement plus que ce que tu te laisses à le montrer. Même si tu vas probablement me hurler que ce n’est pas vrai, je me doute bien que je suis dans ta tête. Ta tête qui n’arrête pas de te rappeler mes baisers, mes caresses. Ton corps contre le mien, trop rapproché. » Et tu te rapproches, les mains devenant trop aguicheuses alors que le jouet réplique un joli : << C’est qui lui bébé ? >> D’une voix si douce que j’aimerais la lui refaire à ma façon. Il est volage lui au moins, sale jaloux, j’vois bien à quoi tu joués au final. Je lui souris soupire un : << Ignore le celui-là, il vaut rien crois-moi. >> Avant de m’éloigner à nouveau d toi, aller cherche cherche fort Monroe, tu trouveras bien un argument valable. Mais retourné j’suis plus le même tu vois, je sens les larmes puis j’avale mas alive pas trop sûr de moi. Aller compte dans ta tête Cassandre : 1…2..3… soupire. Je me retournes te pousse violement alors que ton corps à oser m’aguicher de trop près, et y’a une jolie chaleur là au fond de mon ventre, mais tu le sauras jamais tout ça, oh ça non. Et jouet comprend pas pourquoi j’suis si violent avec toi, il te demande : << Eh ça va ? >> Parce qu’il a peur pour toi au fond Monroe, il sait que j’suis violent parfois. << Bravo Monroe, t’as compris c’qui allait pas. J’te félicite. Mais j’crois que t’es pas mieux, à cogner tout ce que tu vois, fumer un joint en pensant aux souvenirs. Nah t’es pas du genre à fumer par plaisir j’le sais bien, tu fumes que quand tu vas mal hein. Alors à quoi bonne t’hurler que t’as tords si t’es persuader que j’taime encore hein ? Tu ne veux pas vraiment la connaître la vérité, tu veux juste une raison de plus pour rester la pauvre enflure que t’as toujours été. Mais lui il a rien à voir dans ça, j’t’appartiens pas, alors c’que j’fais de mon cul te regarde pas. >> Non j’perds pas vraiment le pouvoir, même si t’aimerais le croire, mais à quoi bon mentir ? Tu énonces des choses trop évidentes en réalité. « C’est comment, dis-moi ? Comment tu fais, pour m’oublier ? Tu te défonces la tête sans t’arrêter ? Tu te perds dans des corps étrangers, en tentant de m’imaginer ? Tu visites mes lieux préférés ? » Je souris, te regarde par terre et me jette vers to, monte à califourchon mais avec une once de force un peu plus colossale qu’à l’habituel. << Tu voudrais bien le savoir hum ? J’suis sur que tu kifferais entendre que j’supportes pas l’idée de vivre sans toi. J’te ferais pas ce foutu plaisir tu vois, j’suis avec quelqu’un d’autres, il est bien, il est beau puis il parle pas comme toi alors ça fait du bien plus entendre gueuler. Puis c’est dingue comment depuis que t’es partit j’me sens libérer. >> Je n’ose même plus te toucher, te fixes froidement dans les yeux, sans la moindre parcelle d’émotions dans les yeux. « Et malgré toutes les valeurs que t’avais, maintenant, tu te comportes juste comme une de ces putains au cœur brisé. » Je te gifle et me relève, te laissant ainsi par terre, alors que je reprends mon jouet dans les bras comme un goss pourri gaté. << Peut-être bien que j’ai perdu mes valeurs ouais, mais tu sais quoi ? J’suis bien contente d’être que la chienne au cœur brisé plutôt que la salope déchirée tu vois. Entre toi et moi, j’crois que j’vole plus haut que toi. Tu vaux plus rien, même un mac voudrait pas de toi. >> Je me retournes jouet me tient, un sourire narquois sur le visage, c’est pas finit je sais bien.
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B. Monroe Osborne
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Sujet: Re: cassandre ♒ fuis-moi comme le choléra. Ven 8 Nov - 15:52
fuis-moi comme le choléra.
Mais c’est qu’il te gonfle fortement, avec son air assuré, son air faussé. Tu as envie de lui gueuler d’arrêter de faire semblant. Tu ne sais pas ce qui t’a retenu, jusque-là, de le cogner un bon coup. Ce qui te permet de rester si calme. Si sûr de toi. Tu aimerais bien qu’il ferme sa jolie gueule, et qu’il cesse de s’enfoncer. Il est puéril. Gamin, à répliquer d’une manière totalement inutile. Ses mots ne retiennent qu’à peine ton attention. Tu aimerais bien lui crier de ne plus répondre à tes mots, si c’est ce qu’il voulait. Mais ce serait entrer dans son jeu débile. Alors tu laisses filer. « T’es pitoyable Monroe, tu devrais apprendre à calmer tes pulsions sauvages, on est dans le monde civilisé ici. » Il cherche. Il veut se faire frapper. Tu sauvagerie. Cette qu’il semble, cependant, réclamer. Te faire céder. Voilà ce qu’il semble désirer. Parce que tu es convaincu qu’il mérite une véritable leçon pour ce qu’il t’a fait. Tu veux punir ses affronts. T’aimerais lui dire d’aller se faire voir, avec a manière aguicheuse de rouler des pelles à l’autre. Rire nerveux de l’effronté. Rire moqueur mal assuré. Et en cet instant, il n’y a guère de différence entre lui et une idiote blonde écervelée. Il pense vraiment que ses agissements vont te blesser ? Il t’agace, en réalité. Encore plus qu’à l’accoutumée. Et il te pousse par terre. Gamine désespérée.
Et l’autre qui réplique. Tu ne te donnes même pas la peine de répondre. Tu te dis un instant qu’il ne mérite pas ça. Que l’inconnu n’avait pas besoin d’être foutu au milieu de tout ça. « Bravo Monroe, t’as compris c’qui allait pas. J’te félicite. Mais j’crois que t’es pas mieux, à cogner tout ce que tu vois, fumer un joint en pensant aux souvenirs. Nah t’es pas du genre à fumer par plaisir j’le sais bien, tu fumes que quand tu vas mal hein. Alors à quoi bon t’hurler que t’as tort si t’es persuadé que j’t’aime encore hein ? Tu ne veux pas vraiment la connaître la vérité, tu veux juste une raison de plus pour rester la pauvre enflure que t’as toujours été. Mais lui il a rien à voir dans ça, j’t’appartiens pas, alors c’que j’fais de mon cul te regarde pas. » Tu lèves les yeux. S’il veut. Si ça lui fait plaisir, de se mirer dans les illusions. Alors tu continues. Tu balances encore quelques mots, histoire de le provoquer encore un peu. Et voilà qu’il s’installe à califourchon sur ton corps. Tu retiens ton souffle. Et tu observes. Tu sais que t’es vulnérable, comme ça. Qu’il peut faire ce que bon lui conviendra. « Tu voudrais bien le savoir hum ? J’suis sûr que tu kifferais entendre que j’supporte pas l’idée de vivre sans toi. J’te ferais pas ce foutu plaisir tu vois, j’suis avec quelqu’un d’autre, il est bien, il est beau puis il parle pas comme toi alors ça fait du bien plus entendre gueuler. Puis c’est dingue comment depuis que t’es parti j’me sens libéré. » Il est décevant. A se mentir ainsi, et à essayer de te faire croire ce que ses yeux trahissent. Et finalement, il te gifle. Tu fermes les yeux, tu serres les dents. Picotements brûlants sur ta joue. Et il quitte le support que lui apportait ton corps, pour aller se réfugier dans les bras de son amant. « Peut-être bien que j’ai perdu mes valeurs ouais, mais tu sais quoi ? J’suis bien content d’être que la chienne au cœur brisé plutôt que la salope déchirée tu vois. Entre toi et moi, j’crois que j’vole plus haut que toi. Tu vaux plus rien, même un mac voudrait pas de toi. » Tu te marres un peu, l’espace d’un instant. Qu’il est stupide, au fond. « Tu n’aimes pas quand je te traite de putain ? »
Et c’est pitoyable. Des deux côtés. Tu soupires, avant de te redresser un peu. C’est qu’il est lassant, avec ses idées pas même structurées. « Alors, vas donc te faire foutre. » Tu es fatigué. Fatigué de devoir l’écouter. « J’sais pas, casse-toi. Si tu n’as pas besoin de moi, si t’es mieux sans moi, pourquoi tu restes ? Pourquoi t’es là, à japper, à piailler à qui mieux mieux que tu te sens à l’aise comme ça ? Vis donc ta vie, un peu. Va le sauter, éclate-toi avec ton jouet, mais cesse donc de jouer la lycéenne pourrie gâtée. Je te signale que c’est toi qui es venu chercher la merde, d’ailleurs. Et que tu continues de parler, parler, parler, sans jamais t’arrêter. » Ta voix trahit probablement un soupçon d’agacement. Ton énervement. Mais probablement que, quelques mois auparavant, tu lui aurais déjà fait manger du sable pour avoir osé te frapper. Mais le self-control a quelque chose d’intéressant. C’est amusant de le voir tenter de sauter, de bondir pour essayer de te déstabiliser. « A quoi tu joues, Cassou ? Tu me cherches pour que je te cogne, encore ? Tu veux de la douleur ? De la compassion, peut-être ? Oh, oui, probablement. Tu as envie qu’il s’apitoie sur ton sort, ton ami ? Qu’il vienne panser ton pauvre petit cœur brisé, malmené par le méchant, par le mauvais Monroe ? Oh, pauvre petit prince … » Tu te moques. Ouvertement. Il n’a que ce qu’il mérite. Et encore. « Bah alors, Cassou .. ? Pourquoi t’es encore là, à cracher ton venin ? T’as quelque chose d’important à me dire ? Ce sont les regrets qui te retiennent de partir ? »
Cassandre de Montherlant
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Sujet: Re: cassandre ♒ fuis-moi comme le choléra. Jeu 14 Nov - 21:12
Hell
Monroe et Cassou
L’ éphémère sentiment que de t’aimer.
C’est la fatigue qui prend part à la scène, vous êtes épuisés. Pas épuiser de sport non, épuiser de tout, comme si la bataille durait depuis bien trop longtemps pour que les résistants ne puissent décemment combattre. Il se pourrait bien que je les entende ces cris d’obus au loin et les vociférations des soldats blessés, hurlant leur désespoir au ciel. Oui, toi aussi tu devrais les entendre Monroe, car le bruit des vagues n’est que la sirène d’alarme prévenant de la guerre, ce qu’il vient après est bien plus sombre encore. « Tu n’aimes pas quand je te traite de putain ? » J’esquisse un sourire alors que mes bras entourent encore jouet, histoire de te faire pâlir d’envie un peu plus. Gamin ? Surement oui, mais là est tout l’intérêt, tu es bel et bien jaloux, il suffit de lire entre tes lignes fragmentées pour comprendre. En tant de guerre il n’y a plus de règle non ? Alors pourquoi je me sentirais mal de ta façon de me nommer ? Ah le voilà le souci, deux personnes qui s’aiment ne devraient pas se battre…<< Appel moi comme tu veux, ça te donnera peut-être un peu de reconnaissance, regardes toi, on dirais un chien galeux qui attend qu’on l’achève. >> L’image est atroce, parce que la vérité c’est que j’adore bien les animaux oui et que même cette référence m’attriste un peu. Sans doute que ça se voit sur mon visage, là entre deux rictus bien acide, tu peux regarder vas-y, louche sur ce petit sourire et regarde la facette de ma joue, regarde cette petite rancœur que je garde au creux de moi et que je ne te divulguerais jamais. « Alors, vas donc te faire foutre. » Sourire à nouveau, acide, rancunier, un peu tout à la fois. C’tun réel cocktail explosif tout ça, et paf, ça rend dingue, ça déchaine les gens sans raisons, mais finalement personne ne regrette vraiment. Il y a parfois du bon dans l’excès. << Mais avec plaisir Princesse, d’ailleurs c’est ce qu’on comptait faire sur la plage plus loin, après avoir parlé et bu quelques bières. >> Jouet ne comprend pas non, il regarde la scène et écoutes tout ça sans capter l’attention de celui qu’il aime. Mais il est tellement plus qu’un jouet pour moi je devrais lui dire non ? Ma source d’échappatoire, mon escapade, sans lui finit tout ça et ce sentiment supérieur, je ne serais que la Cassie désespérée pleurant son Monroe adoré. Alors je le tiens fort jouet pour pas qu’il parte, parce qu’il compte beaucoup pour moi, parce qu’il signifie changement il signifie nouveau et pas enterrement, lui.
Jouet il pleure la contre moi, le petit être fragile de à peine 18 ans ne sait pas tout ce qu’il se passe. Il regarde la scène sans comprendre, lui il voit que j’aime quelqu’un d’autres il voit tout ce qu’il ne devrait pas voir et je le laisse pleurer là, jouet à le rabaisser un peu comme si il n’était qu’une source de distraction. < Et il commence à m’agacer Monroe à me défier comme ça, comme si il ne comprenait pas le réel problème là sur cette jolie plage de Douvres. Jouet il s’agrippe, il bouillonne de tendresse contre moi et je peux le sentir perdu et désœuvré la contre mon corps fatigué de batailler. Il devrait pas se mêler de tout ça, et j’aurais surement dû l’en éloigner, le fuir comme j’ai fuis Monroe plutôt que l’y entraîner les pieds joints. << Shoeren tu vas attraper froid…>> Que dire à ce petit anglais au prénom allemand hein ? A ce joli coeur tremblant là contre mon enveloppe décharné, à prier le ciel que je serais sien alors que l’histoire est déjà tracer… Mais jouet fait non de la tête, il sourit doucement et me serre un peu plus contre lui alors que je regarde Monroe avec une haine sans nom. Bien sûr que j’aimerais partir. << Toi dis-moi Monroe, pourquoi tu restes ici hein ? J’tavais tout donner pour que tu puisses te reconstruire, mais t’es là comme un fantôme…comme si tu pouvais pas à te détacher de cette foutu ville ! >> Je crierais presque là contre le vent, pour couvrir les cries du vent, les larmes de jouet qui sanglote même en silence, ou peut-être pour couvrir mes propres pensées, qui sait ? « A quoi tu joues, Cassou ? Tu me cherches pour que je te cogne, encore ? Tu veux de la douleur ? De la compassion, peut-être ? Oh, oui, probablement. Tu as envie qu’il s’apitoie sur ton sort, ton ami ? Qu’il vienne panser ton pauvre petit cœur brisé, malmené par le méchant, par le mauvais Monroe ? Oh, pauvre petit prince … » Shoeren aime pas entendre parler comme ça, il regarde Cassou avec un léger regard compréhensif, il sait qu’il ne devra pas rester si ils se battent les deux, alors il continue de me serre un instant puis s’éloigne doucement de moi. Comme si il avait compris au final. Compris que même le ciel nous en voudra.<< Bah alors, Cassou .. ? Pourquoi t’es encore là, à cracher ton venin ? T’as quelque chose d’important à me dire ? Ce sont les regrets qui te retiennent de partir ? » Et mes mains tremblent doucement, le froid grimpe mais pas que dehors non, comme si de l’intérieur je chutais vers les glaces. Et j’ai si froid loin de lui, de jouet aussi. J’ai si froid tout seul. Je me rapproche de Monroe, presque pour murmure. << Je regretterais jamais ce que j’ai fait. Parce que le batard que tu es n’as que ce qu’il mérite. A trop chercher les choses ont finit bien par les trouver. >> Je m’éloigne en repoussant l’envie de t’assommer. Et je prends jouet d’une main aussi, histoire de tenir le choc en marchant. Alors Monroe, qu’as-tu à répondre ?
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Spoiler:
Coucou, il n'y à pas de couleurs de texte à la fin parce que j'ai galérer et que là il est trop tard pour que je me prenne la tête dessus xD <3
B. Monroe Osborne
VOYOU.
J'vais finir par te sauter au visage si tu t'approches trop ; comme ça a fait avec les autres. Mais tu sais pas d'quoi tu parles. J'ai essayé ça sert à rien on change pas, on change jamais. → Fauve.
♒ messages : 135
♒ Age : 28
Feuille de personnage ♒ âge: vingt-et-un ans. ♒ profession : divers petits boulots. ♒ le choix du coeur: l'abruti tatoué.
Sujet: Re: cassandre ♒ fuis-moi comme le choléra. Dim 17 Nov - 13:34
fuis-moi comme le choléra.
Et il s’y accorche comme tu t’accrocherais à une bouée, perdu au milieu de l’océan déchainé. A lutter pour survivre, à prendre une inspiration à chaque vague venant s’éclater sur vos pauvres corps malmenés. Il a l’air un peu stupide, le gamin. Paniqué, peut-être, tentant vaguement, vainement de se réveiller, pour subitement réaliser. Il chiale, le gamin. Ça te ferait presque de la peine. Presque. Mais tu accordes une aura aveuglante à Cassandre. Et tu te dis que c’est peut-être pour ça qu’il n’a rien vu. Qu’il n’a rien senti venir, et qu’il s’est perdu dans les méandres de son esprit comme n’importe quel inconnu. « Shoeren tu vas attraper froid … » C’est ça. Qu’il le fasse partir, avant que l’être enfantin ne puisse l’apercevoir agenouillé. Mais il ne veut pas. C’est qu’il semble résistant, l’enfant. A sourire au milieu de ses larmes, et à s’agripper au tatoué, désespérément. « Toi dis-moi Monroe, pourquoi tu restes ici hein ? J’t’avais tout donné pour que tu puisses te reconstruire, mais t’es là comme un fantôme … comme si tu pouvais pas à te détacher de cette foutue ville ! » Tu ricanes un instant. C’est mignon. « Un sac avec un pull, un jean, et deux tee-shirts ? En effet, je pense que j’aurais pu aller loin, fonder une famille, et me faire une putain de vie lassante et tranquille, avec ça. Mais non. J’ai décidé de te faire un affront, et de me balader à moins de deux cents kilomètres de chez toi. Quelle insolence … » Et tu ajoutes des mots, encore. Comme si tu avais des tonnes de choses à dire. Comme si tu en avais besoin, là, maintenant.
Et le jeune s’en va, après l’avoir serré une dernière fois. Amer, peut-être. Malheureux, attristé de voir la réalité. « Je regretterais jamais ce que j’ai fait. Parce que le bâtard que tu es n’a que ce qu’il mérite. A trop chercher les choses on finit bien par les trouver. » Tu hausses les épaules. Lassé. Et tu l’observes s’éloigner, sans vraiment chercher à le retenir. Puisque nous ne sommes pas dans un film. Et que tu n’allais certainement pas lui courir après pour le serrer dans tes bras, t’excuser, et raconter des mensonges, lui avouer que tu étais désolé. « C’est ça, dégage. » Tu marmonnes entre tes dents. Qu’il aille se faire voir, au final. Puisqu’il n’était pas même capable d’assumer son identité. Peut-être que tu n’as rien à ajouter. Peut-être était-ce ce que tu attendais. Qu’il te délaisse véritablement, qu’il mette les choses au clair, faussement, et qu’il essaye de se construire une vie dans que tu n’aies à intervenir. Sans que tu n’aies besoin d’exister pour le satisfaire pleinement.
Et tu laisses tes jambes céder sous ton poids. A nouveau, tu te retrouves le cul dans le sable. Tu observes l’océan. Peut-être que tu aurais pu aller te jeter sur l’un des deux. Gueuler que Cassandre t’appartenait, et que tu ne désirais pas le partager. Mais ce serait mentir. Puisque celui-ci te l’avait bien fait comprendre. Tout comme tu n’étais pas à lui, il n’était pas à toi. Et il était inutile de forcer ces choses-là. Et tu t’allonges, doucement. Tu glisses tes mains derrière ta tête. La position n’est pas confortable. Rien ne l’est, en réalité. Et tu songerais presque à aller voir si les autres abrutis déchirés ne t’ont pas oublié. S’ils ne se sont pas effondrés au pied du feu, trop hauts pour continuer à faire semblant d’exister. Heureux dans leur douleur, savourant, gaspillant chaque moment qui leur était donné. Et tu soupires, doucement. Peut-être que tu pourrais rester là. Couché dans le sable dur. A suffoquer doucement …
Tssss. C'est pas si compliqué, pourtant. xD 'fin, ma réponse est moins longue, peut-être moins bien mais ..Voilà.