Owen Arzhel. C'est un ramassis de lettre, c'est quatre syllabes et six consones. C'est un tout, c'est un rien. C'est d'abord doux, ça glisse dans la gorge puis devient un râle qui se casse. C'est une âme écorchée vive. C'est la lame qui s'enfonce dans la chair, c'est le sang qui coule, qui s'étend sur le sol jusqu'à former cette flaque rouge et informe de liquide humain. C'est l'os qui se casse, qui se broie pour se ramasser en mille morceaux. C'est la fumée au goût de nicotine qui monte dans tes poumons, c'est les plaques noires qui les détruisent. C'est la vie qui quitte lentement votre corps dans une attente doucereuse. Owen c'est une plainte qui ne finit pas, c'est une litanie de souffrance interminable qui prends possession de votre corps pour le jeter dans les bras de la mer, détruisant la chair et l'âme s'il le faut. C'est la silhouette tapis dans l'ombre, qui observe sa proie avant de l'attaquer, de la brûler vive. Owen c'est la haine envers l'être humain, c'est un regard sombre, c'est des pensées entremêlée, c'est cet air impénétrable, fermé. C'est l'être de la nuit qui s'éveille dans vos pire cauchemars, c'est l'infâme impureté. Owen, c'est la suffocation, c'est la souffrance, c'est une âme perdue qui attends. C'est cet homme qui respire la fumée blanchâtre pour oublier. Owen, c'est les regrets d'une vie passée, c'est le mal qui prends place dans la moelle et qui ne vous quitte plus. C'est un soupire, un rire brisé, écorché, c'est le regard vide, les bras ballant et le corps malmené.