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 T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ]

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Cassandre de Montherlant
Cassandre de Montherlant

T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ] Tumblr_mqtpvorLFJ1rndysko3_250
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Feuille de personnage
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♒ profession : A l'espoir de devenir musicien.
♒ le choix du coeur: A oser choisir le plus vil, Monroe.


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MessageSujet: T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ]   T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ] Icon_minitimeSam 23 Nov - 13:37

Hell
Monroe et Cassou

L’ éphémère sentiment que de t’aimer.



Il fait noir là en dessous. C’pas vraiment le plus bel endroit où on pourrait aller, non la vérité c’est que tout le reste ne m’attire presque plus. Mais jouet est là ici avec moi, il rigole doucement des blagues futiles que je lui raconte, quand je le pousse contre la paroie du château pour l’embrasser, là dans l’ombre en secret. Et Shoeren rigole bien oui, me caressant la main qu’il me tient, un peu perdu dans l’immensité de l’endroit. Il à  des rêves pleins la tête le petit, il rêve du monde, de l’époque du château en me demandant si j’imaginais ce qu’il s’y passait. Il sourit bien jouet que je l’emmène à l’extérieur pour une fois et que je ne passe pas mon temps à fumer dans mon appartement trop grand, trop vide. "Tu crois qu’on aurait été des rois nous ? "  dit-il après m’avoir enlacé contre lui. Des rois hum ? Il croit à ça le petit, sourire espiègle de ma part. << Moi j’aurais été le roi, toi ma courtisane voyons. >> Et je le tire au loin, vers les jardins splendides qui donnent le souffle court. Vous savez, quand vous voyez quelque chose de tellement beau que le silence semble faire toute l’affaire, et personne ose le briser. Parce que c’est pas seulement beau, c’est magistral, c’est là, c’est plus grand que nous. Alors jouet me regarde un sourire aux lèvres, il me tire à lui, parce qu’il n’a pas peur des autres, il aime montrer son amour, montrer son bonheur. D’ailleurs certains aiment regarder des personnes comme lui, ils aiment voir un gars sourire et être fou d’amour pour quelqu’un, et nous on regarde, l’enviant terriblement, se demandant comment il peut être si heureux de vivre. Tout ça me fait pas vraiment peur, j’laime bien il le sait, avec sa petite bouille charmante de gamin de 19 ans. Il est frais, tout beau, tout doux contre moi. C’est comme un petit chat, il griffe parfois, mais au fond il est mignon et charmeur. Alors pourquoi pas ? C’est là que tout pourrait prendre un sens et un nouveau départ, c’est là que je pourrais lui dire, viens vas-y, sort avec moi, on vivra à deux et on s’aimera. Viens, t’as juste à dire oui pour un nouveau départ…

Mais rien ne sort, parce que depuis quelques secondes j’suis en proie à un cauchemar, comme si le monde d’Alice s’effondrait sous un château de cartes. Risible non ? Parce que voyez-vous depuis un instant là contre jouet je peux le voir. Lui, le seul l’unique batard de ma vie. Monroe. Pourquoi est-il là ? Et jouet me caresse le dos, murmure des choses tellement douces que j’aimerais bien revenir à lui et me réveiller. Mais lui n’est pas la vérité, ce n’est pas la réalité. Alors mon cœur bat fort, la chamade on appelle ça et jouet croirait bien que c’est pour lui tout ça, que c’est pour lui que je deviens moite d’amour, que mon cœur rate quelques pas. Mais rien de tout ça non, c’est juste parce que Monroe est là. De toute façon il est toujours là, j’aurais beau courir il reviendra, puisqu’il a toujours trois pas d’avance sur moi. Et puis comment il fait hein ! Pour toujours être présent quand tout va bien ? Je m’appuie contre Shoeren, je le serre doucement, mes yeux rivés sur le fruit de mon réel désir, une ponte de rage envers lui, mais c’est lui que je veux là dans mes bras. Alors je murmure à jouet << Tu devrais rentrer mon cœur. La nuit va tomber, je te rejoindrais après d’accord ? >> Et Shoeren se crispe là contre moi, il me serre durement, parce qu’il ne veut pas me perdre, qu’il comprend tout ce qu’il va surement se passer, et il ose surement pas se retourner. Il hoche simplement la tête, m’embrasse comme si je lui avais toujours appartenu et me serre encore une fois. << Fais juste attention à toi. >> murmure-t-il comme si il comprenait réellement.  Il s’éloigne, les larmes presque aux yeux que je gâche chacun de nos moments ensemble, c’est surement fais exprès il doit penser. Mais non, c’est juste un souci avec Destiné, elle a dû se gourrer, elle a dû se tromper cette garce. Alors j’avance vers toi Monroe, les mains tremblantes, le corps en alerte. Je veux même plus me disputer avec toi, si tu savais. Non déjà je m’avance et te tire vers un tunnel, je suis déjà coller à toi, contre la paroie froide. Mon corps tremble là contre toi, mes lèvres ose frôler les tiennes, j’ose te défier une fois. << T’es toujours là quand il ne faut pas. >> L’heure n’est pas aux armes ce soir. Crois moi, j’ai plus la force pour tout ça. Alors dérate moi, tue-moi si tu veux, mais achève moi. Tout ça fait trop mal.
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B. Monroe Osborne
B. Monroe Osborne

VOYOU.
J'vais finir par te sauter au visage si tu t'approches trop ; comme ça a fait avec les autres. Mais tu sais pas d'quoi tu parles. J'ai essayé ça sert à rien on change pas, on change jamais. → Fauve.

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♒ profession : divers petits boulots.
♒ le choix du coeur: l'abruti tatoué.


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MessageSujet: Re: T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ]   T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ] Icon_minitimeLun 25 Nov - 16:36


that’s stuck in heavy clouds of rain.

Peut-être bien que c’est cette fausse fadeur qui te plonge dans tous tes états. Dans cette envie violente, presque irrépressible, de briser un verre entre tes doigts. Ce besoin de jeter quelqu’un par une fenêtre, juste pour le plaisir de voir son sang s’étaler en bas. Tu aimerais de la violence, un peu de haine, juste pour retrouver l’étrange stabilité dans laquelle tu t’étais toujours miré. Ce monde trop simple, trop amoureux, te donnerait presque envie de vomir. Peut-être que tu as le sentiment de n’être plus grand-chose, à présent. Si ce n’est rien. Simplement un monstre, pas même apte à la moindre minute de réflexion. Tu aurais envie de saccager quelque chose. Peut-être la romance rosâtre, fausse, fadasse qui s’étend sous tes yeux. Peut-être que tu es un peu jaloux. Tu pensais qu’au jeu des masques, il serait moins performant. Ou peut-être qu’il l’aime vraiment. Quelque part, c’est un peu comme ça que tu vois les choses. Il faut qu’elles soient tournées dans ton sens, pour que tu les acceptes vraiment. Et probablement que, quelque part, tu as complètement perdu le contrôle sur la situation. Et ton cœur de glace brûle de cette étrange sensation.

Il avait fini par lever les yeux vers toi. Tu te tiens là, au coin d’une haie. Les bras croisés. A le fixer presque sans ciller. Tu soutiens son regard. Tu attends. Tu te demandes s’il va le lâcher. S’il va daigner venir à toi, ou s’il va tenter de t’en mettre plein la vue avec son amour qu’il ne te destine pas. Qu’il ne t’offre plus. Mais, malgré tout, tu te doutes bien que c’est plus compliqué que ça. Tu le vois murmurer des choses que tu n’entends pas. Il lui brise peut-être l’âme. Tu ne sais pas. Mais l’enfant s’en va, alors que le tatoué s’avance vers toi. Il t’attrape, pour te tirer à l’abri des éventuels regards. Et te voilà coincé contre la paroi du tunnel, alors que son corps se presse contre toi. « T’es toujours là quand il ne faut pas. » Tu hausses les épaules, un instant. « T’es pas le premier à me dire ça. » Tu balances ta phrase, clairement, avant d’écraser tes lèvres contre les siennes. Réponse au semblant de baiser presque volé quelques secondes auparavant. Ta main glisse le long de sa nuque, pour l’attirer. Juste un instant, peut-être simplement pour le pousser à réclamer.

Et tu t’en sépare presque aussi rapidement. Tu le fixes. Sans t’y perdre, aucunement. Peut-être que tu veux juste le détruire encore un instant. Essayer de retrouver un semblant de pouvoir, un minimum de possession sur son corps décharné. « Quand est-ce que tu finiras de le traîner, ton gosse ? » Tu lui chuchotes les mots à l’oreille, doucement. « Tu as le goût de ses lèvres. Comment tu fais pour supporter, hein ? » Peut-être que tu n’as pas vraiment envie de te battre avec lui. Mais tu te dis que, quelque part, c’est trop simple. C’est trop facile de lui tomber dans les bras ainsi. Tu te dois de faire quelque chose. De le mener un peu, juste pour lui prouver que c’est toi, à présent, à nouveau, qui contrôle. « Comment tu as fait, pour rester avec lui si longtemps ? Je veux dire, ça m’intriguera toujours. Tu as joué avec lui comme je me suis joué de toi ? Simplement pour avoir la sensation de posséder, de maîtriser un petit quelque chose ? » Tu susurres, lentement. Un léger sourire vient s’installer sur tes lèvres. Juste pour l’agacer un peu. Pour le titiller. « Alors, Cassandre ? Pourquoi tu joues à ce jeu-là ? Qu’est-ce que ça fait, de posséder quelqu’un ? De l’avoir, rien que pour toi, et de le manipuler comme on manipule un pantin, en lui offrant simplement un peu de fausseté pour le rassurer ? Tu y as pris goût, n’est-ce pas ? »

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Cassandre de Montherlant
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MessageSujet: Re: T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ]   T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ] Icon_minitimeMar 26 Nov - 11:06

Hell
Monroe et Cassou

L’ éphémère sentiment que de t’aimer.



Jouet pourrait bien être le futur, c’est vrai qu’il a ce côté adorable et sympathique. Seulement jouet n’est que jouet, cette version trop pâle de l’amour que je peu ressentir vraiment, une version amoindrie et fade. Fade, c’est surement là que ce mot prend tout son sens, puisqu’un amour trop monotone ne fait que lasser. Mais je ne suis pas vraiment lasser là, je l’aime beaucoup, et surement que ça fait naître une pointe de jalousie chez Monroe. Une infime qui sait. En réalité, il doit bien le détester de me toucher ainsi devant tout le monde sans pudeur, de me susurrer des mots qu’il n’aura jamais eut. Ca doit faire mal, hein Monroe ? Ça doit ronger de l’intérieur de voir un spectacle comme ça, de désirer mon corps et mon âme sans posséder ni l’une ni l’autre. Mais je l’aime vraiment, pas comme toi non, d’une façon plus sereine et plus docile, plus efficace peut être. Efficace voilà le terme, la passion de prime abord n’est qu’une chose faillible et déroutante. Elle craint salement cette garce. Mais elle est tout ce qui fait qu’une passion nous consume et nous dévore. Alors finalement, ne nous fait-elle pas un peu de bien ? Une once de bien ? Même minime ?

Très vite les questions fusent dans ma tête alors que jouet part. Jouet à mal et j’ai mal pour lui, puisque j’aimerais bien l’aimer comme j’ai pu aimer Monroe, lui faire l’amour là contre un mur ou aux détours d’un carrefour dans une voiture. Ca lui ferait surement bien plaisir tout ça, il se sentirait un peu vivant lui qui ne vie plus que par moi. Faut dire le pauvre petit est tomber entre mes bras depuis plus d’un mois, il ne voit rien d’autres alors au bout d’un temps on se sait plus trop se passer de ce qui nous anime je pense. Shoeren pleure, et j’ai mal de le laisser partir comme ça, il va encore s’enfermer dans ma chambre et quand je reviendrais il aura le visage plein de larmes, des griffures sur els bras à force de lutter contre l’envie de cogner les murs. Il est calme le petit, fragile, sentimentalement instable aussi, mais il n’est en rien Monroe. Il n’est pas Monroe. « T’es pas le premier à me dire ça. » Bien sur que non je ne suis pas le premier, t’en a beaucoup des ex pauvre con. Ah non pardon, pas des exs, des séances de baise facile qui conduisent à des lendemains difficiles. Et ça fait mal ce type de lendemain, celui où on ne se souvient de rien à part une vague odeur d’alcool et l’impression qu’un camion vient de nous rouler dessus. Ce type de lendemain qui nous font croire qu’on ne recommencera jamais, mais très vite on y retourne, comme pour se persuader que tout ça n’est pas si mal au fond.

Tes lèvres contre les miennes, ta main contre ma nuque, voilà le vrai, le sale, le beau. Mon cœur bat vite mais pas pour les bonnes raisons, je devrais te planter là, retrouver jouet et ne pas embrasser mon ex non ? Je devrais te foutre une baffe, te fracasser contre le sol avec une barre de fer, j’sais pas. J’devrais même te cracher au visage, mais mes mains se mêlent à tes cheveux, le souffle chaud contre ta nuque. Tu aimes te faire envier hein ? Très vite déjà tu repars, t’éloigne de cette caresse envier depuis si longtemps, très vite tu m’abandonnes à ma chamade et à ma brulure tout en bas pour m’assener encore des phrases de révoltes, toujours. « Quand est-ce que tu finiras de le traîner, ton gosse ? » Un léger sourire sur les lèvres, je te tire contre moi, ma main se colle contre ta nuque, je t’attire contre moi. << Quand j’en aurais marre pourquoi ? T’es jaloux ? >> Et tu chuchotes, mon corps s’électrifie, il tremble d’envie de t’embrasser là contre la paroi froide, de réchauffer tes mains gelées pas le vent glaciale et m’aime de te caresser le corps, te bruler un peu. « Tu as le goût de ses lèvres. Comment tu fais pour supporter, hein ? » Je souris une fois de plus, t’embrasse de plus belle, langoureusement, l’esquisse d’un baiser volé mais désiré. << T’aimes pas sentir son odeur cotre moi ? J’suis sur que ça te fait plaisir que je sois pas seul... >> Mais ce n’est pas la vérité, je le sais, t’es hanter à l’idée que je puisse vraiment l’aimer. Alors tu as peur de vraiment me perdre, de perdre ce filet que tu avais enroulé autour de moi. « Comment tu as fait, pour rester avec lui si longtemps ? Je veux dire, ça m’intriguera toujours. Tu as joué avec lui comme je me suis joué de toi ? Simplement pour avoir la sensation de posséder, de maîtriser un petit quelque chose ? » Je te colle contre le mur, je te fixe froidement, mais une de mes mains m’aguiche, c’est trop facile pour toi hein ? Tu veux de la rage, tu veux que je m’accable à te mériter encore une fois, histoire de te venger encore un peu. << Je reste avec parce que je l’aime peut être ? T’aimerais bien hein Monroe, que j’sois le même batard que toi à la recherche d’un peu de contrôle. Mais il est avec moi par son gré. >> Par son gré oui, peut être qu’il y à bien une part de vrai dans tout ce que tu dis, une part bien cachée surement et no avouée. Ma main remonte à ton entre-jambe, je te caresse mais c’est une caresse tendancieuse, elle veut dire beaucoup. Mon regard sur perd un instant dan tes yeux, un léger frisson parcourant mon échine. « Alors, Cassandre ? Pourquoi tu joues à ce jeu-là ? Qu’est-ce que ça fait, de posséder quelqu’un ? De l’avoir, rien que pour toi, et de le manipuler comme on manipule un pantin, en lui offrant simplement un peu de fausseté pour le rassurer ? Tu y as pris goût, n’est-ce pas ? » Je paris qu’il le sait bien ce que ça fait, il doit le savoir au fond, et lui aussi à dû y prendre gout, il a dû bien aimer me manipuler comme il l’a fait. << J’suis sur que tu sais ce que ça fait non ? J’pense que c’est délectable ouais, seulement c’pas de lui que je profite là. Au fond, j’ai beau te lâcher comme une merde, t’es toujours là, t’es entre mes bras là, ton membre gonflé en dit long non ? >> Je soupire, l’embrasse durement, voulant le faire taire, lui montrer qu’on dirige la danse pour une fois, à deux, aller rien qu’une fois Monroe. Une fois, une seule, montre moi qu’on est capable de s’aimer à deux.

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MessageSujet: Re: T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ]   T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ] Icon_minitimeMer 27 Nov - 16:50


that’s stuck in heavy clouds of rain.

Tu joues encore avec lui. Alors que sa main se perd dans tes cheveux, t’attirant encore un peu plus à lui. « Quand j’en aurais marre pourquoi ? T’es jaloux ? » Rictus. Peut-être, peut-être que oui, tout au fond de toi. « Je pense que, malgré tout, la situation ne te plait pas tant que ça. » Et tu ajoutes encore quelques mots. Voilà qu’il t’arrache un baiser, à présent. « T’aimes pas sentir son odeur cotre moi ? J’suis sûr que ça te fait plaisir que je sois pas seul ... » Tu te contentes pour l’instant de lui tirer un peu les cheveux en guise de réponse. L’abruti. Tu aimerais presque gueuler. Le frapper un peu, et lui faire ravaler son étrange fierté. Tu tentes de te maîtriser. Encore un peu. Juste pour jouer le jeu. Et voilà qu’il te plaque, le sauvageon. Timide impulsif, ne supportant pas d’entendre du mal de sa destructrice et factice relation avec le jeune pigeon. « Je reste avec parce que je l’aime peut être ? T’aimerais bien hein Monroe, que j’sois le même bâtard que toi à la recherche d’un peu de contrôle. Mais il est avec moi par son gré. » Tu souris un instant. Faut dire que devant le flot de conneries qu’il est capable de débiter à la minute, c’est tentant. « Tu l’aimes tellement que tu le chasses et me sautes dessus dès que tu me croises. Et je ne t’ai jamais forcé à quoi que ce soit, non ? Tu as bien accepté, désiré, même, ma présence à tes côtés. Je me trompe ? »

Caresse perverse. Tu le détestes lorsqu’il se comporte ainsi. Sans savoir ce qu’il fait vraiment, jouant tel un enfant. « J’suis sûr que tu sais ce que ça fait non ? J’pense que c’est délectable ouais, seulement c’pas de lui que je profite là. Au fond, j’ai beau te lâcher comme une merde, t’es toujours là, t’es entre mes bras là, ton membre gonflé en dit long non ? » Et voilà qu’il plaque encore ses lèvres contre les tiennes. Tu finis par tenter de ramener tes maigres bras contre toi, pour essayer de le repousser. Faibles forces. Tu es peut-être un peu vexé. Aigri par tes faiblesses, tant physiques que mentales. Tu trépignerais presque, dans l’espoir de te dégager de ces illusions fadasses et inanimées. « Qu’est-ce que ça peut te foutre ? » Ton ton est tendu, et probablement que, s’il le désire, il pourra en profiter. Te voilà un peu impulsif, toi aussi. « Et arrêtes de me tripoter, veux-tu ? » Tu finis par te dégager, un peu. C’est plus aisé ainsi. Plus simple pour oublier la chaleur naissante au bas de ton ventre.

« Tu veux tenter de me prouver que tu diriges, hum ? Rend-toi donc inaccessible. Continue d’essayer de me rendre jaloux, de me faire croire que tu m’as très largement remplacé. Que ton jeunot est d’une splendeur inégalée. Retiens-toi de me toucher, retiens-toi de me regarder avec cette lueur amoureuse dans les yeux. Torturée. Ne me saute pas dans les bras comme tu le fais, ne prétends pas en m’embrassant que tu l’aimes loyalement et véritablement. » Tu soutiens son regard, alors. Sans ciller. Tu te demandes s’il va réfléchir à ses idées. S’il va finalement avouer, rendre les armes, et se jeter à tes pieds. Ou t’écouter. Ou peut-être qu’il restera là, à s’entêter, à essayer de se convaincre lui-même qu’il est follement amoureux d’un enfant, tout en cherchant tes bras pour le rassurer. Pathétique gamin pourri gâté, cherchant par tous les moyens, sans fondation, aucune, pour obtenir l’objet désiré. Et peut-être que, ce qu’il voulait, toi-même, tu l’ignorais. Peut-être que c’était trop compliqué à réellement analyser. « Si tu veux feindre la puissance, Cassandre, cesse de quémander des caresses comme un chien blessé. »

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MessageSujet: Re: T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ]   T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ] Icon_minitimeVen 29 Nov - 8:21

Hell
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L’ éphémère sentiment que de t’aimer.



Et la discussion semble soudainement prendre une mauvaise tournure, comme si plus rien n’allait vraiment. Etourdissant tout ça, cette proximité nouvelle ces contacts partagés et pourtant refoulés. Ca fait tourner la tête, ça déglingue l’esprit tout ça, on se perd dans des chaleurs nouvelles dans des contacts trop brulants, trop brutes. << Je pense que, malgré tout, la situation ne te plait pas tant que ça. >> Léger soupire, une caresse sur ta joue alors que je m’éloigne déjà vue que deux touristes de la classe moyenne passent. Je fais surement cela par habitude, ça doit être ça, ton habitude de te cacher de tout le monde et aux yeux de tous. T’es qu’un sale lâche, un connard, mais pourtant la seule chose que je désir ici c’est bien toi. <> Mais là est tout le mensonge, puisque bien sur que je m’en fou de ce goss, que même si je le voulais je ne pourrais pas l’aimer autant que toi, puisque tu es toi et qu’il est lui, que toi et moi on n’est pas compatible, mais qu’on s’aime comme des dingues. Et que je ne l’aime pas lui. Parfois j’aimerais bien te frapper tu sais, faire disparaître ce petit sourire de merde sur ton visage tant désiré, sur ses lèvres convoitées. Juste e faire taire, te prouver que ça brule là de l’intérieur, que ça déchire et que j’ai mal de tout ça. Bien sur que j’aime pas la situation, parce que je n’ai même pas le droit d’être jaloux avec toi, de poser un petit droit sur toi, de dire que tu est bel et bien à moi. Mais peu être que tu le sais déjà après tout, que quand tu me vois avec lui tu aimerais bien y être à sa place, là contre mes bras avec des baisers humides sur toi. Seulement pas une seule fois tout ça ne s’est vraiment dérouler, c’est de la putin d’utopie tout ça…Peut être que ce qu’il se passe sans que personne n’en parle se passe vraiment au fond, mais qu’on à trop peur pour le dire à voix haute, de peur que ça défile sous nos yeux. « Tu l’aimes tellement que tu le chasses et me sautes dessus dès que tu me croises. Et je ne t’ai jamais forcé à quoi que ce soit, non ? Tu as bien accepté, désiré, même, ma présence à tes côtés. Je me trompe ? » Fait disparaître ce sourire Monroe, tu as jamais été très beau quand tu souris ainsi, comme une enflure de première je veux dire. Allez montre moi que tu peux faire mieux, que t’es pas celui que je crois et que tu vas me frapper ne plein visage là, devant tout le monde. << Je l’ai pas chassé Monroe, je lui ai dis de rentrer c’est tout, parce qu’il se fait tard déjà. Puis j’tai bien vue à nous matter comme un adolescent en rute devant un porno, t’as aimé le spectacle dis moi ? Bien sur que je te désir, ça ne m’empêche pas de le désirer aussi, et de l’aimer. Aimer et désirer ce n’est pas la même chose je crois, toi c’est que le plaisir de la chair. >> FAUX. Faudrait écrire ça sur mon front, sur mes bras, le crier à la terre entière. Surement que tu sais que c’est un mensonge, d‘ailleurs j’imagine déjà ton sourire apparaître sur tes lèvres roses, j’aimerais bien l’effacer, te cogner peut être, histoire de me mentir encore à moi-même.

Une caresse de trop pour toi vue que tu tente une vaine tentative pour me repousser. Tu es en colère, ou un peu sur les nerfs désormais. Je mets ça sur le compte de la situation, il est vrai que tu n’as pas pour habitude de me retrouver comme ça dans un endroit si sombre, et surtout pas de te laisser caresser contre une paroi glaciale. Tu es Monroe, tu décides de tout, t’as le pouvoir et tu te plait à tout maîtriser, puisque quand tu perds le contrôle t’es plus le même, ‘es plus celui que tu étais. Alors ça te fait peur ce type de caresse, puisque tu sais que ton membre gonfle contre ton gré, que ton corps hurle le désir sans que tu ne puisses te rebeller, et tu te sens mal de ça, t’aimerais bien courir, faire taire ses pulsions animales. Mais tu ne fais rien, si ce n’est lutter encore et encore contre moi, dans l’espoir que ce jeu puéril finira un jour peut être. « Qu’est-ce que ça peut te foutre ? » Je souris espiègle, agrippe ton membre d’une main, l’autre participant à te plaquer toujours contre la paroi. J’insiste oui, faut insister avec les enfants et à force de les contraindre on obtient ce qu’on veut. C’est comme ça qu’on éduque après tout. << Bah, j’aime bien te voir comme ça tu le sais, t’as envie de moi ça se voit. Ca doit faire plus de deux mois que je t’ai pas fait l’amour en plus. Alors savoir que tu me désir toujours autant, ça me fait plaisir. >> Je te regarde, sincère pour une fois. Le regard franc j’ose t’effleurer à nouveau tes lèvres. « Et arrêtes de me tripoter, veux-tu ? » Tu te dégages de moi déjà et je soupire, presque torturé de cette nouvelle distance. Mais je continue de sourire, je m’adosse à la paroi une seconde, passe une main entre mes cheveux. << Tu es vraiment sur ? Tu veux que je m’arrête ? Parce que ton corps dit le contraire. >> Tu es tendu ça se voit, t’es pas très à l’aise de toute façon, jamais avec moi en fait. Comme si je te dérangeais toujours, que j’abolissais un peu trop tes limites. C’est sur que ça doit faire mal au bout d’un moment. « Tu veux tenter de me prouver que tu diriges, hum ? Rend-toi donc inaccessible. Continue d’essayer de me rendre jaloux, de me faire croire que tu m’as très largement remplacé. Que ton jeunot est d’une splendeur inégalée. Retiens-toi de me toucher, retiens-toi de me regarder avec cette lueur amoureuse dans les yeux. Torturée. Ne me saute pas dans les bras comme tu le fais, ne prétends pas en m’embrassant que tu l’aimes loyalement et véritablement. » Je te fixe brutalement en écoutant tes paroles, soutient ton dur regard, peut être pour me prouver à moi-même que tu n’as pas une si grande emprise sur moi. Justement pour me prouver que je décide de ce que je fais de ma vie et que je ne fais pas que vivre par toi. Tu as probablement raison, il se peut que je ne suis bon qu’à ça, t’aimer et revenir te voir comme un chien blessé. << Tu sais ce que je crois moi ? Je crois que tu as peur de ce désir naissant là tout en bas. >> Je glisse une main sur ton bas ventre, même dans ton pantalon, te plaquant durement contre le tunnel. << Je pense que t’as la trouille de cette chaleur là, parce que tu sais que tu me veux. Mais arrêtes de te bander les yeux, regardes un peu ! >> Je cris presque, un murmure suit mon crie. << Je ne te ferais pas ce plaisir non, j’vais pas partir tout de suite. Mais par contre je vais continuer à te toucher, te rendre encore jaloux en gardant Shoeren aussi, te montrer que t’es toujours fou de moi. Tu pense que je ne l’aime pas hein ? Que tu comptes plus que lui ? >> Je t’embrasse, durement, sauvagement, ma main poser entre le tissu de ton boxer et de ton jean. << Détrompe toi, puisque tu vois, lui au moins il dira jamais à l’homme qu’il aime de le rendre jaloux avec un autre, lui il me dira jamais de partir pour en aimer un autre, il me dira jamais tout ça Monroe. Même si j’vais voir ailleurs, il n’osera jamais me dire des paroles aussi dégueulasses. >> Je t’approche un peu plus, ma main touchant ta peau désormais. << Alors tu vois, souviens toi bien de cette caresse Monroe, désir la, chérie la, parce qu’un jour tu auras plus tout ça. >>

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MessageSujet: Re: T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ]   T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ] Icon_minitimeDim 1 Déc - 9:16


that’s stuck in heavy clouds of rain.

« Je l’ai pas chassé Monroe, je lui ai dit de rentrer c’est tout, parce qu’il se fait tard déjà. Puis j’t’ai bien vu à nous mater comme un adolescent en rut devant un porno, t’as aimé le spectacle dis-moi ? Bien sûr que je te désir, ça ne m’empêche pas de le désirer aussi, et de l’aimer. Aimer et désirer ce n’est pas la même chose je crois, toi c’est que le plaisir de la chair. » Tu serres les dents. Un peu vexé. Peut-être totalement, mais tu n’oserais pas te l’avouer. Tu te dis qu’il ne te place pas très haut dans son estime, en réalité. Ou qu’il cherche simplement à te blesser pour mieux te posséder. Qu’il se ment à lui-même, simplement pour que tu aies l’impression d’être sa propriété. Et tu grognes, agressif. Cherchant à te dégager de sa soudaine emprise, voulant seulement le détrôner de la place qu’il s’était, durant ton absence, lors de ta décadence, attribuée. « Bah, j’aime bien te voir comme ça tu le sais, t’as envie de moi ça se voit. Ça doit faire plus de deux mois que je t’ai pas fait l’amour en plus. Alors savoir que tu me désires toujours autant, ça me fait plaisir. » Tu te demandes s’il ne se foutrait pas de toi, un peu. Tu te dégages de lui, lassé, frustré. Dégouté qu’il touche encore tes lèvres, qu’il ne cesse de t’effleurer. « Tu es vraiment sûr ? Tu veux que je m’arrête ? Parce que ton corps dit le contraire. » Tu dois te faire violence pour te retenir de le cogner. De te mettre à brailler comme une pouffiasse offensée.

Et voilà que le tatoué soutient ton regard, jouissant tout juste de sa nouvelle puissance, à peine constatée. « Tu sais ce que je crois moi ? Je crois que tu as peur de ce désir naissant là tout en bas. » Sa main glisse dans ton pantalon, alors que ton dos rencontre à nouveau la surface froide du tunnel. « Je pense que t’as la trouille de cette chaleur-là, parce que tu sais que tu me veux. Mais arrête de te bander les yeux, regarde un peu ! » Il crierait presque. Tu aimerais le calquer. Lui hurler de dégager de là. « Je ne te ferais pas ce plaisir non, j’vais pas partir tout de suite. Mais par contre je vais continuer à te toucher, te rendre encore jaloux en gardant Shoeren aussi, te montrer que t’es toujours fou de moi. Tu penses que je ne l’aime pas hein ? Que tu comptes plus que lui ? » Tu pinces les lèvres, alors que les siennes viennent se plaquer contre toi. Un gémissement plaintif t’échappe. Protestation étouffée. « Détrompe toi, puisque tu vois, lui au moins il dira jamais à l’homme qu’il aime de le rendre jaloux avec un autre, lui il me dira jamais de partir pour en aimer un autre, il me dira jamais tout ça Monroe. Même si j’vais voir ailleurs, il n’osera jamais me dire des paroles aussi dégueulasses. » Et sa main ne cesse de t’aguicher. « Alors tu vois, souviens toi bien de cette caresse Monroe, désire-la, chérie-la, parce qu’un jour tu auras plus tout ça. » Et finalement, tu attrapes son bras, retire ses doigts de là où ils se sont logés. Tu prends les choses en main, pour le repousser sauvagement. « Casse-toi, Cassandre ! Arrête de jouer à l’allumeuse, arrête ! » Tu t’es accordé le droit de lui envoyer ton pied dans le genou, pour le faire reculer.

« C’est malsain, ok ? Tout ça. Je ne devrais même pas te désirer. Je ne devrais même pas avoir envie de ton corps, là, maintenant. Je n’aurais jamais dû. Et si ça n’avait été qu’un jeu au début, je pense que, tout comme moi, t’es d’accord sur le fait que je sois allé beaucoup trop, beaucoup plus loin que ça. » Ta voix s’étouffe un peu. Tu es perdu, au final. Complètement tiraillé entre ce que tu es, et ce que tu devrais être. Peut-être que tu as, d’une certaine manière, progressé. Pour oser l’avouer. Bien que tu n’arrives toujours pas à l’admettre. A comprendre l’étrange alchimie qui avait opéré. « Tu m’expliques, hein ? Tu me dis comme j’ai fait pour me retrouver à jouer le jeu que j’ai toujours détesté, pour devenir juste une pauvre pédale, à genoux devant toi, priant pour que tu me reviennes ? » Ta voix s’élève doucement. Et finalement, tu t’approches de lui pour le gifler. Comme si tu voulais faire taire le point chaleureux, douloureux, au bas de ton ventre. « Ça ne devrait pas être comme ça, putain ! » Il semblerait que tu rendes les armes. Probablement qu’au milieu de tes hurlements, tu perds tes moyens. Complètement. Tu es pathétique, totalement. Un simple idiot, royalement. Et alors que tu dégringoles violemment de ton trône écaillé, tu ne peux que le regarder s’enfoncer une couronne épineuse, la caressant doucement de ses doigts tatoués. Et tu te laisses tomber sur le sol, le dos appuyé contre la paroi. Il est clair que tu abandonnes, à présent, alors que tu ramènes tes jambes contre toi. Tu serres les cuisses, cherchant à reprendre contrôle de ton corps te hurlant sa frustration. Tu étouffes doucement. Corps tremblant. Suintant sa douleur, réclamant le pouvoir qui lui avait été violemment ôté. Et tu soupires, lentement, entièrement à lui, à présent.


C'est nul, je sais, j'ai honte. Mais j'arrive même pas à voir où Monroe veut donner de la tête. T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ] 621579218

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MessageSujet: Re: T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ]   T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ] Icon_minitimeMar 3 Déc - 10:13

Hell
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L’ éphémère sentiment que de t’aimer.



C’est qu’il se débat le petit, comme pour lutter contre quelque chose de pourtant tellement évident. C’est honteux tout ça. Pourquoi lutter contre quelque chose qui vous fait du bien hein ? Ca semble risible ça, vraiment. Pathétique petit ange, tu dégringoles de tes illusions et de tes rêves. Il est vrai qu’on aurait dû faire plus attention, faire en sorte de se faire moins de mal, j’sais pas, faire un truc pour que la pilule passe mieux. C’est ça, elle a juste un peu de mal à passer, on prend un verre d’eau, on boit et tout va couler de source non ? Faut juste un peu de temps pour que nos corps s’adaptent, mais après ça fera surement du bien, ça apaisera nos misérables corps. Tout va trop vite, c’est trop brusque ces contacts, ça devrait pas être comme ça. Prend ton temps Monroe, tu sens là cette caresse, regardes mes yeux un peu ! Vas-y regardes ! Tu ne vois pas tout l’amour du monde en moi ? Oh mais fais un petit effort pauvre con ! T’en ai capable j’le sais bien, parce que j’taime comme jamais tu vois…Parce que tu le sais que j’taime comme un dingue, tu le sais non ? Oh bah vas-y fais comme si tu le savais pas, effronte toi jeune fillette, énerve toi. Surement que je préfère ça au fond, ça doit faire du bien de te voir en rage, te battre contre tes propres démons, sombrer dans l’illusion la plus morbide. C’est vrai que faire du mal à ceux qu’on aime à toujours été bien plus simple. Alors tu grognes face à mes faux aveux, comme si tu rentrais dans ce jeu stupide à savoir qui des deux je préfère. Pauvre con. T’es vraiment trop con. Regardes un peu derrière le masque, tu verras que là au fond ça brûle pour toi, batard. Au jeu des rêves j’suis surement le plus doué, j’me persuade que ma vie est un conte de fée, mais j’me retrouve avec quoi finalement ? Rien. Ah si, peut être jouet qui ne méritait pas d’entrer dans l’arène, il va se faire foutrement mal contre nous. Il ne méritait surement pas d’entrer dans la bataille, ça devait être un combat pour nous deux tout ça. Mais c’est pas grave tu vois, parce qu’à part ça j’tai quand même toi, toi et ton sourire angélique, toi et tes crises de folies, toi et ton profond toi si sale et si dégueulasse. Faudrait admettre que Baudelaire avait raison avec ses idées bizarres de trouver du beau dans le sale, peut être qu’on reprend un peu son si rare travail. Oh et puis de toute façon les artistes sont des incompris hein ?! Tu parles, des beaux marginaux, des tarrés en marge, c’tout. Alors continues Monroe, bats toi contre moi, j’te montrerais que ce n’est pas sans peine tout ça, j’te garderais à moi malgré tout.

Ma caresse devient acide pour toi, c’est clair que ça doit bien piquer tout en bas. Le plus dur n’est surement pas la caresse en elle-même c’est le sentiment qui l’accompagne. Que j’aime effacer ton sourire de ton visage, te bouleverser comme ça tu vois. J’sais pas c’est surement malsain tout ça, prendre plaisir à te faire autant de mal mais j’ai raison, tu le sais. C’est pourquoi ta main m’écarte de toi, comme une dernière tentative de m’éloigner de toi. Es-tu au courant du danger que tu représentes ? Bien sur que oui tu le sens. C’est le bon moment pour briser tes barrières trop soudées, te faire tomber, faire tout tomber, surtout cette sale fierté effrontée. Tu perds le contrôles là, la chance est de mon côté. Aller recommences, lances les dés petit. On verra qui de nous deux peu gagner. « Casse-toi, Cassandre ! Arrête de jouer à l’allumeuse, arrête ! » Jolie réplique, je m’attendais pas du tout à ce coup de pied. D’ailleurs je tombe par terre sous le choc, échappant un modeste crie de douleur. Pauvre con, tu ne comprends pas que t’es en train de perdre. << Ah tu veux vraiment que j’arêtes en fait ? Quoi t’as plus l’habitude de bander pour un mec ? T’aimes pas mes caresses ? >> Autre rictus acide, je laisse un rire faire trembler l’habitacle bancal. J’vais surement tout casser si tu continues, la rage ça détruit tout, même nous. « C’est malsain, ok ? Tout ça. Je ne devrais même pas te désirer. Je ne devrais même pas avoir envie de ton corps, là, maintenant. Je n’aurais jamais dû. Et si ça n’avait été qu’un jeu au début, je pense que, tout comme moi, t’es d’accord sur le fait que je sois allé beaucoup trop, beaucoup plus loin que ça. » Je vois bien que tu vas mal, à vivre plus de deux ans avec quelqu’un, on le connait par cœur au final. J’suis ta famille tu vois, ton père vaut rien à côté de moi, parce que quand t’es malade c’est moi qui te soignes, quand tu vas mal c’est moi qui sèche les larmes, puis les rires c’est grâce à moi aussi. Alors ose me dire le contraire ? Ose un peu.  << Monroe…>> C’est une caresse ça, c’est tendre, doux, beau, c’est le sublime dans un prénom tout ça. Je te fixes tout aussi détruit que toi alors que ta voix s’étouffe une seconde. << Je sais pas si c’est malsain en fait. Bien sur que ça fait du mal de désirer autant quelqu’un, mais pourquoi quelque chose qui te fait tant de bien devrais t’effrayer ? >> C’pas vraiment une question pour toi, plus pour moi, comme si je comprenais plus vraiment la situation sur le coup. Nah c’est ça, j’suis perdu. << J’suis d’accord ouais, ça devait être qu’un jeu, mais le jeu nous a rendu accro. >> Oui t’as bien compris, j’taime come un fou, j’suis accro malgré toutes mes tentatives. Alors quoi ? On cède ou bien on fuit ? Tu préfères quoi ?

« Tu m’expliques, hein ? Tu me dis comme j’ai fait pour me retrouver à jouer le jeu que j’ai toujours détesté, pour devenir juste une pauvre pédale, à genoux devant toi, priant pour que tu me reviennes ? » Ta voix gronde et je frémit, un de ces longs frémissement qui parcoure votre échine et qui vous rende bien mal à l’aise. Je m’humecte les lèvres précieusement, soudainement mal de devoir t’avouer tout ça, je n’avais vraiment pas prévu ça je te l’avoue. Non, je pensais que ça tournerait mieux que ça, mais bon, on peut bien sur pas tout prévoir. Et le joli riche et prétentieux que je suis peut perdre aussi parfois. << Si tu veux que je revienne à toi il te suffit de me le dire Monroe. Si tu veux me revoir dis le simplement, mais ne me fait pas culpabiliser par rapport à ça. Nous savons tout les deux que la relation tournait mal quand on a rompu. >> Mais tu t’approches déjà pour me gifler, donner encore une fois la preuve que tu n’es pas insensible à ce que je dis. T’es blessé, ça hurle en toi. Je me mords la lèvre en voyant ton visage aussi dévasté m’en  voulant comme à chaque fois d’être aussi dur avec toi. Mais tu te laisse tombé là contre le sol poreux, tu touche le plus bas possible comme pour me montrer que plus rien ne va. Tentes-tu d’échapper à la propre volonté de ton corps ? Surement. Moi aussi j’aimerais bien que mon corps s’accord avec ma tête, ça arrangerait bien des problèmes. << Monroe…>> Autre caresse, un baume au cœur tout ça. Je m’accroupies en face de toi, puis pose mes genoux contre le sol, tentant de fixer ton visage. « Ça ne devrait pas être comme ça, putain ! » Un coup au cœur. Je t’en veux là tu vois, tu oses dire que notre relation ne devrait même pas exister, je sens même les larmes inondées mes yeux, ça pique. << T’es dégueulasse de penser ça. Tu vois moi j’tai toujours aimer Monroe, mais tout ça tiens plus qu’à toi tu vois ! T’es le maître du jeu là, t’as juste à dire trois mots là, dans le tunnel, promis ça reste secret. Tu as juste à dire ça et j’te jure que tout deviendra simple. >> Mais rien n’est simple non ? Rien n’est aussi simple, au fon, j’crois même plus que tu me l’avoueras, alors à quoi bon ?


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MessageSujet: Re: T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ]   T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ] Icon_minitimeMer 4 Déc - 14:52


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« Ah tu veux vraiment que j’arrêtes en fait ? Quoi t’as plus l’habitude de bander pour un mec ? T’aimes pas mes caresses ? » Peut-être que tu aurais pu rougir de honte. Pâlir de peur, verdir de colère. Tu le détestes pour ses offenses. Jeune idiot. Bien sûr que oui, tu essaies de t’en détacher. Et tu oses encore croire que tu pourrais tirer quelque chose de bénéfique pour lutter contre ton amour malsain avec ces quelques mois d’éloignement forcé. Et tu l’avoues. Tu avoues ne plus rien supporter. Surtout pas cette idée. Et le tatoué n’a en réponse que ton nom sur les lèvres. Comme si ça allait changer. « Je sais pas si c’est malsain en fait. Bien sûr que ça fait du mal de désirer autant quelqu’un, mais pourquoi quelque chose qui te fait tant de bien devrait t’effrayer ? » Parce que c’est l’horreur, Cassandre. Parce que c’est malsain, et que ce n’est pas écrit dans ce que toi, Monroe, tu nommes les lignes fondamentales. Cette relation n’est pas écrite, et tu l’as toujours rejetée. Sans réelle motivation pour l’acceptée. Et tu n’es que ça. Un esprit conditionné, ancré dans les mœurs étranges et intolérantes de la société. Pourquoi accepter de faire ce que tu refusais venant des autres ? « J’suis d’accord ouais, ça devait être qu’un jeu, mais le jeu nous a rendu accro. »

Sa langue glisse sur ses lèvres. Tu le détestes. Tu le détestes pour agir sur ton moral changeant, sur tes délires alarmants. « Si tu veux que je revienne à toi il te suffit de me le dire Monroe. Si tu veux me revoir dis-le simplement, mais ne me fait pas culpabiliser par rapport à ça. Nous savons tous les deux que la relation tournait mal quand on a rompu. » Jeu du psychiatre compatissant. Tu gifles sa peau, lui prouvant que tu n’accepterais pas ses mots. Et tu te recroquevilles sur toi-même, animal blessé. Détruit, fusillé. Tu l’entends encore murmurer ton nom. Mot détesté. Et tu hurles, tu cries comme si ça allait t’aider à t’échapper. Tu ne peux plus, ne veux plus encore avoir à le supporter. « T’es dégueulasse de penser ça. Tu vois moi j’t’ai toujours aimé Monroe, mais tout ça tient plus qu’à toi tu vois ! T’es le maître du jeu là, t’as juste à dire trois mots là, dans le tunnel, promis ça reste secret. Tu as juste à dire ça et j’te jure que tout deviendra simple. » Un rictus étire tes lèvres, dévoile tes canines, sans même que tu ne cherches à le retenir. « Tu me tues. » Le jeu des pronoms inversés. Trois mots teintés de vermeille, les yeux dans les yeux. Le sang du combat, la couleur délicate dont tu peindrais son corps tout entier si tu en avais la force. Mais à présent, il semblerait que le courage s’en aille, te laissant prostré sur le sol. Désespéré, détraqué. Et le temps s’envole.

« Tout en toi me tue. Ton regard qui glisse sur ma peau, peau que tu tâches de tes baisers, de tes lèvres au goût douteux. Le son de ta voix, rêveuse, râpeuse, croyant encore que tout peut s’arranger. Ton espoir stupide, débile, espérant que je puisse changer. Ton toucher sadique, enflammant mon corps glacé. Ton amour dégoulinant d’insanité. Ton goût pour la douleur, pour l’horreur. Tu me dégoutes. » Tu t’interromps un instant, posant tes mots doucement. Tu prends plaisir, cherchant à prendre ton pied dans tes idées. A lui de souffrir tel qu’il l’a toujours mérité. « Et le pire est peut-être, quelque part, cette impression de m’être attaché à toi. De m’y être accroché, comme si ma vie en dépendait. Comme si j’avais besoin de toi pour exister, pour défouler mes membres désabusés, mon cœur changeant, plongeant dans un véritable manège oscillant. Tu m’expliques ? Tu m’expliques pourquoi je t’aime tellement ? » Et tu l’observes, sans ciller. Tu admets, doucement. Chutant librement, dans les profondeurs du néant.

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MessageSujet: Re: T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ]   T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ] Icon_minitimeJeu 5 Déc - 15:22

Hell
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L’ éphémère sentiment que de t’aimer.



Ça fait mal là tout au fond de moi. Ça brule, ça pique cruellement. On dirait bien une sale plaie à vif, une brulure au troisième degré, un truc sale qui laisse apparaître votre chaire pourrie par la maladie, rongée par l’horreur. C’est vrai que ça fait bien mal tout ça, surtout sans anesthésique, ça doit bien démonter le soir quand on s’allonge dessus et qu’on laisse la douleur nous envahir tout le corps. Pauvre de nous. On va peut-être mourir ainsi qui sait, le sang coule entre les viscères de la douleur, piquant un peu plus notre peau meurtris, mais le jeu fait bien rire, puisqu’on a plus vraiment mal à force de s’y habituer non. Et puis, il y a une forme de sublime dans le mal, une forme d’agréable dans l’horreur, c’est mazo je crois bien, mais ça fait tellement de bien. Un pale sourire inonde mon visage bercer de fatigue et de douleur, ça tire un peu là contre mon coeur de te voir comme ça, il est vrai que depuis un temps je n’arrive même plus à dormir loin de toi. Mais bon on fait bien avec hein ? Chaque sourire meurtris encore plus, désole mon cœur loin de toi, c’est cruellement niais tout ça. Mais la sale vérité c’est que quand t’es pas là tout va tellement mieux, puisque jouet est là, il nettoie les plaies de ces mains d’ange, il assèche les larmes quand ça lance contre ma cage thoracique. Il apaise un peu mon agonie pour essayer de me faire mourir plus décemment, qui sait. Mais bien sûr que je sais que la maladie ronge trop vite, qu’elle déforme nos pensées, qu’elle déglingue nos rêves, elle nous veut cette salope. Elle nous veut tellement…

Mais j’ai jamais voulu croire que ce jeu nous mènerai là tu vois Monroe, j’aurais jamais cru à ça. Puisque au départ je ne voulais que m’amuser tu vois, pencher la balance de mon côté pour une fois, rougir de plaisir contre un inconnu sans rien d’autres que ça. Passer un peu de bon temps tu vois, j’sais pas, prendre mon pied sans sentiments, kiffer la soirée et plus rien d’autres. Surtout pas penser, penser c’est pour les demeurés, les tarrés qui aiment se torturer. Oublier surement que la vie est pas facile, que le monde dans lequel je vie manipule même son propre être pour s’obliger à entrer dans les convenances, mais à oublier tout ça, j’ai presque oublié l’essentiel tu vois : Moi. Parce qu’à trop te vouloir j’ai presque oublié que j’existe vraiment, que je ne suis pas voué uniquement à toi. T’es pire qu’une drogue, tu ne fais pas que du bien toi, tu brûles plus salement encore que les flammes du bucher. Si j’avais su crois-moi. Je n’aurais surement pas caressé ta peau moite ce soir-là, j’aurais couru loin ah ça oui. J’me serais enfuis tu vois, à l’autre bout de la ville, j’me serais jeter du plus haut pont, du plus grand immeuble, sous la plus grosse voiture pour pas avoir à recommencer tout ça… Mais j’ai jamais été mis au courant que Destinée était une garce, ni que Maladie nous voulait tous les deux, ni que Mort est une pute. Alors j’ai rien fait, j’me suis jeter dans la gueule du serpent comme on dit, et comment hein ? Mais bon, c’est comme ça faut croire, alors je tends des rêves auxquels tu ne croiras ô grand jamais. Comme un dernier espoir, je te supplie d’avouer les trois mots les plus importants au monde pour moi. Alors tu souris bien qu’on soit par terre, plus misérable encore que les chiens trainant dans les rues. Je reste fixé sur tes lèvres, te suppliant du regard de ne pas tout gâcher, de ne pas détruire le peu qu’il nous reste au fond. Tu t’octroies le plaisir de me faire attendre, me torturant d’avantage alors que ma main se pose et se resserre contre ton bras droit. « Tu me tues. » Désillusion totale, je te fixe, les larmes aux yeux, inondant déjà mon visage pâlissant alors que ma main t’agrippe fermement, les lèvres tremblantes. Je ne m’attendais pas non plus à ça, je t’e l’accorde. << Pour..pourquoi tu dis ça..aa…Mon..rooe…noon…nn>> Je tremble et pas de bien être, tu dois le comprendre. Je trembles de rage contre toi, contre tes paroles malsaines, tes sentiments trop paradoxaux, tes gestes trop violents contre moi. Depuis combien de temps sommes-nous là ? Et depuis combien de temps ce jeu dure-t-il finalement ? Je sèche douloureusement mes larmes d’une main aussi tremblante qu’une feuille roulant contre le vent. Misérable tout ça, je suis vraiment misérable. Je détourne le visage alors que tu reprends la parole, comme pour enfoncer un peu plus ce couteau tranchant en moi.

« Tout en toi me tue. Ton regard qui glisse sur ma peau, peau que tu tâches de tes baisers, de tes lèvres au goût douteux. Le son de ta voix, rêveuse, râpeuse, croyant encore que tout peut s’arranger. Ton espoir stupide, débile, espérant que je puisse changer. Ton toucher sadique, enflammant mon corps glacé. Ton amour dégoulinant d’insanité. Ton goût pour la douleur, pour l’horreur. Tu me dégoutes. » Je t’écoute attentivement, enfin plutôt désespérément. Le rideau tombe enfin, enfin j’apprends ce que tu ressens, enfin. Mais oui, toi aussi tu me dégoutes pour le coup. La nausée me taraude le ventre, j’ai un peu mal au cœur, il bat de manière trop irrégulière. Appel un médecin Monroe, puisque tout va se passer très vite si je m’effondre, j’t’assure que tout va aller trop vite pour une fois. Je pose ma main disponible contre mon estomac, soudainement trop fragile, je me sens trop maniable, trop fracassé là face à toi. Je n’ose même plus poser mon regard sur toi, mes yeux se perdant dans le vide du tunnel. Il est beau cet endroit, dommage que l’aveu face si mal, ça gâche un peu l’instant tout ça. T’es minable de vouloir te venger ainsi. C’est surement ce qui nous différencie toi et moi, j n’aurais jamais osé te parler ainsi. La voix tremblante je tente de recouvrer ma pseudo-assurance. En vain surement. << Bien…si c’est que tu penses alors j’pense que…>> Ma voix se brise une première fois, j’essuie une larme, le corps au bord du gouffre. << Que j’ai plus besoin…d’être là. >> Mias ça va finir mal tout ça tu le sais bien Monroe. Regarde-moi un peu, regarde comment ça va pas, et ça va empirer tu l’imagine sans doute. « Et le pire est peut-être, quelque part, cette impression de m’être attaché à toi. De m’y être accroché, comme si ma vie en dépendait. Comme si j’avais besoin de toi pour exister, pour défouler mes membres désabusés, mon cœur changeant, plongeant dans un véritable manège oscillant. Tu m’expliques ? Tu m’expliques pourquoi je t’aime tellement ? » La tournure de la conversation me laisse perplexe, je repasse tes paroles dans ma tête, me rattachant un peu à chaque mots sans comprendre ce que tu tentes d’avouer. Ca hurle dans ma tête, ça hurle : Impossible. Non. Impossible. Non il ne ferait jamais ça. Peut-être que si en fait, tu as bien oser. Alors je me fige d’effroi face à ton aveu, ose poser enfin mes yeux pleins de larmes sur toi, te regardes aussi détruis que je le suis. << Je…t’aime aussi Monroe. >> Que répondre de plus hein ? Que dire de mieux que ça ? << J’pourrais jamais t’expliquer pourquoi. Mais tu me tues aussi tu vois, je supporte presque plus. Tu me tueras un jour…>> Ma voix se brise, les sanglots reprennent, je me relève difficilement pour courir hors du tunnel, regarder la lumière, prendre l’air, parce que si ça continue j’vais tomber Monroe. Fat que tu m’aides à me relever. Alors je m’effondre au sol, les joues brodées de larmes. Oui, l’amour fait mal, faudra pas me le redire une deuxième fois.
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B. Monroe Osborne
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MessageSujet: Re: T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ]   T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ] Icon_minitimeVen 6 Déc - 17:40


that’s stuck in heavy clouds of rain.

Son visage s’inonde de larmes alors que tes mots glissent de ta bouche. « Pour .. pourquoi tu dis ça .. aa … Mon .. rooe … noon … nn. » Tu ricanerais presque. Il semble tellement pathétique. Tellement ridicule. Tu saisis son mal-être, et t’en délectes, doucement. C’est délicieux, à sa manière. Impression de pouvoir, sentiment de contrôle. Et tu croirais presque que tu pourrais faire tout ce que tu veux de son corps. Puisqu’il t’appartient, malgré ses dires d’illusionné. Et son regard s’échappe, tente de te fuir. Et tu souris. Ravi. « Bien … si c’est que tu penses alors j’pense que … » Tu l’observes, alors qu’il essaye de redonner un sens à ses mots. Grand corps brisé. « Que j’ai plus besoin … d’être là. » Tu l’observes un instant, sans bouger. Peut-être que tu devrais te sentir coupable. Mais tu n’en vois pas la raison. Au milieu de tes mensonges déguisés, tu ne chanteras la vérité que lorsque tu jugeras qu’il sera bon de la faire exister. Et tu continues de faire pleuvoir les mots. Comme si tu prenais un plaisir violent à voir son être déstabilisé. « Je … t’aime aussi Monroe. » Il finit tout de même par le murmurer. Peut-être qu’il rassure ainsi ta soudaine instabilité. « J’pourrais jamais t’expliquer pourquoi. Mais tu me tues aussi tu vois, je supporte presque plus. Tu me tueras un jour … » Et sa voix éclate en mille petits morceaux, alors qu’il sanglote à nouveau. Son grand corps se lève, alors qu’il tente de déguerpir du tunnel.

Tu as longuement soupiré. Tu t’es relevé, poings serrés. Tu te dis qu’il faut lui apprendre ce que c’est. Qu’il ne peut pas continuer de vivre sa vie ainsi. Et tu l’as rattrapé, d’un pas décidé. Sa main s’est apposée sur son épaule, alors que tu l’as, sans ménagement, tourné pour le fixer. « Arrête de jouer la princesse. » Tu le secoues, un peu. Juste un moment. Tu espérerais presque, en réalité. Tu aimerais bien qu’il comprenne. Qu’il n’y a pas que toi qui doit changer. « Tu m’aiderais un peu en me prouvant que t’as des couilles, ou au moins un semblant, et en cessant de pleurnicher comme une gonzesse dès qu’on te dit quelque chose. Tu piges ? » Tu appliques ta poigne fermement. « Plus tu seras pathétique, moins tu supporteras tout ce que je te dis. Plus tu me répugneras. » Deal. Sois sage, cesse donc de broncher ainsi, et je serais gentil. Presque. C’est un peu ce que tu lui laisses apercevoir. Bien que tu ne laisseras probablement pas la pitié t’envahir pour qu’il se sente un peu mieux. En vérité, ça t’agacerait peut-être un peu, de devoir constamment jouer l’attendri.


« Tu m’écœures, quand tu es comme ça. On dirait une loque, molle et pleurnicharde, un bébé en quête d’attention. Quelque chose de juste inutile. » Ta voix se ferait presque plus calme. Tu le fixes, sans tendresse, pourtant. Tes doigts relâchent la pression sur sa clavicule. « Puis tu t’attends à quoi, au juste ? Venant de moi, qu’est-ce que tu espérais ? » Tu soulèves l’interrogation, un instant. Juste en espérant qu’il se reprenne, peut-être. Qu’il fasse preuve d’un peu de violence contre lui-même. Qu’il comprenne la tienne. Et tu finis par le lâcher. « Allez, arrête de chialer. » Tu lui adresses l’esquisse d’un de tes sourires tordus, déformés, puisque n’existant presque jamais. Peut-être qu’au final, lassé, tu serais presque adouci. Juste une fraction de temps, un moment dans le néant.

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Cassandre de Montherlant
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MessageSujet: Re: T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ]   T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ] Icon_minitimeLun 16 Déc - 13:13

Hell
Monroe et Cassou

L’ éphémère sentiment que de t’aimer.



C’est dur d’affronter ces démons, ça demande beaucoup de courage tout ça. C’est dur de devoir se combattre soi-même, on aimerait ne pas avoir à faire ça. C’est comme lutter contre quelque chose de terriblement naturel, c’est douloureux et ça nous arrache des cries bien trop cinglants pour nous faire du bien. Alors ça nous fait bien violence ces démons, ça nous arrache quelques larmes parce qu’ils font bien mal à tourner comme ça en nous. Ce n’est pas drôle ça non, mais on le sait tout les deux au fond. Peut être que d’un côté tu as décidé d’endosser ce rôle, peut être bien que d’un côté tu essaies de me montrer ce que sont mes démons non ? Je suis sur qu’il y à une part de toi qui cherche à me faire ouvrir les yeux, rien qu’un peu, la au fond de toi c’est ce que t’as toujours voulu. Alors ça crie dans tout les sens, comme une pestiférée tu hurles des phrases presque incompréhensibles, tu me pousses. Et tu pousses bien, t’essaies de me faire réagir hein ? De ton côté ça doit être drôle à voir ces larmes sur mon visage, ça doit bien faire marrer de voir une âme perdue. Mais t’as jamais eut le droit de me briser le cœur, c’pour les tapettes tout ça, c’pour les incapables qui ont peur de ressentir quelque chose de bien. Alors très vite les larmes dégringolent sur mon visage, perdu, désœuvré par la situation actuelle. T’aurais jamais dû me demander de faire ça, ça fait vraiment trop mal. Et pourtant j’essaie tu vois, regarde j’me relève, je ne tente pas de fuir ça non, regarde Monroe j’essaie. Je me lève, je tente de prendre l’air, de faire taire ses émotions maladives chez moi, j’me brutalise pour pas tomber par terre sous le choc. Le choc. Voilà ce que c’est, ça électrise tout ça, tu devrais faire gaffe à force, parce que le choc pourrait me faire dormir longtemps ! C’est sursemant ce que tu tentes de faire, t’essaies de griller ce qu’il me reste de discernement, tu veux me terroriser hein ?

Je fuis peut être bien d’un côté, j’essaie de m’éloigner le plus de toi. Toi et ta bouche délicieusement humide, toi et ton regard douloureusement froid, toi et ton cœur qui bat fort sous l’effort…Toi et tes sourires parfois espiègles et si rares, toi ce pauvre con qui gueule pour rien, ce jaloux possessif et compulsif, ce petit d’être qui détruit tout sous son chemin. Toi Monroe, toi tout entier. Mais ça à jamais marcher, et ça marchera surement jamais. Parce que t’es toi, t’es ce gars capable de me retrouver même si la terre entière s’était désintégrer. T’es ce hasard si dégueulasse qui m’oblige sans cesse à me réviser, à revoir mes principes tout entier. Foutu hasard, il a décidé de bien se foutre de notre gueule à tout les deux. « Arrête de jouer la princesse. » Bien sur que tu me rattrapes, pourquoi cela serait différent hein ? Avoue que si j’suis doué pour fuir t’es doué pour me re-chopper à chaque fois Monroe. Pauvre con. Misérable. Pourquoi je tombe dans ton piège à chaque fois ? J’suis surement trop bête pour voir la blague, ou j’dois me gourer de réalité, pas possible. Princesse devrait ouvrir les yeux, mais princesse voit que le joli prince et ne voit pas les viscères derrière. Allez princesse, 3,2,1 , Réveil toi ! << C’pas toi qui m’a demander de partir ? Me retient surtout pas Monroe, pas après m’avoir dit tout ça. >> Que répondras-tu à ça petit chat ? Oh allez, tu feras bien mieux j’en suis certain, t’as toujours deux pas de plus que moi sur la course on le sait bien. C’est surement ça qu’est plaisant dans ce jeu brutal, trouver tes réactions à l’avance et les provoquer. « Tu m’aiderais un peu en me prouvant que t’as des couilles, ou au moins un semblant, et en cessant de pleurnicher comme une gonzesse dès qu’on te dit quelque chose. Tu piges ? » Je t’écoute tranquillement alors qu’une de mes mains vient sécher les larmes sur mon visage, mon cœur battant une chamade inhabituel vue l’irrégularité de ses battements. << Comment oses-tu me dire comment réagir face à ce que tu viens de me dire ? >> Ma main te repousse brutalement contre cette paroi si froide que tu auras tendance à détester avant la fin de la journée. Sourire narquois sur mon visage, je caresse doucement ta joue avant d’y attribuer un coup de poing volontairement exagéré. << Connard, j’suis pas ta pute tu vois. J’fais ce que je veux, alors fou moi la paix. >> Princesse s’est réveillée. Alors Monroe ? Sauras-tu la contrôler ? « Plus tu seras pathétique, moins tu supporteras tout ce que je te dis. Plus tu me répugneras. » Ma main te resserre doucement la clavicule alors que j’ose braver ton regard si glacial. Bien sur que quand je cesserais de pleurer je comprendrais. Bah tiens. Je pleure mais je ne suis pas crétin, j’enregistre bien. << Ah tu crois ? Tu sais quoi ? J’vois même pas pourquoi j’perds mon temps à discuter avec la sous-merde que t’es. T’as rien, t’es juste un pauvre clochard en quête d’un peu d’attention. >> « Puis tu t’attends à quoi, au juste ? Venant de moi, qu’est-ce que tu espérais ? » J’espérais tellement plus que ça. Mais trop d’espoir ce n’est pas tellement bon non ? << J’aurais au moins cru que t’aurais le courage de me garder avec toi. Mais t’as été incapable d’au moins faire ça. >> C’est plus vraiment de la désillusion là, c’est carrément une dépression. Mais les larmes roulent toujours malgré mes efforts pour lutter contre ça. T’as surement raison, j’suis qu’une tapette sensible. Je devrais me jeter sous un peu au lieu de pleurer comme une gamine apeurée. « Allez, arrête de chialer. » Je te fixe un instant, luttant contre moi-même pour t’apercevoir au travers des larmes, ma main se relâche lentement de ta clavicule, alors que je sèche mes larmes pour voir ton visage ce déformé dans ce si rare sourire. Qu’il est beau ce sourire, qu’il est sincère. Je tremble des mains et me retourne un instant pour ne pas te montrer le carnage. C’est surement pas beau à voir. << Si j’avais cru que t’aimer me rendrait si misérable Monroe… >> Je soupire, me retourne pour te regarder, bien qu’au fond je n’ai plus vraiment d’espoir d’arranger les choses ce soir. L’espoir c’pour les cons.


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MessageSujet: Re: T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ]   T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ] Icon_minitimeMer 18 Déc - 16:38


that’s stuck in heavy clouds of rain.

« C’pas toi qui m’as demandé de partir ? Me retiens surtout pas Monroe, pas après m’avoir dit tout ça. » Tu es déçu. Terrible déception. Tu lui avais offert sa scène de film, son moment à l’eau de rose. Et il gâchait tout. Il détruisait le peu que tu lui donnais, aveugle. Aveugle d’amour, peut-être. Et une fois de plus, tu te dis ce que c’est stupide. Inutile. Puisque l’un et l’autre, vous ne serez jamais capables de prendre l’autre tel qu’il était. Avec ce qu’il offrait. Mais tu tentes encore. Comme si ça allait le sauver. C’est que tu es plein d’espoir, ce soir. Comme si tu pouvais le ramener à la réalité. « Comment oses-tu me dire comment réagir face à ce que tu viens de me dire ? » Peut-être qu’il marque un point. Peut-être que tu étais brutal, et qu’il était aussi fragile qu’une brindille. Et sa main te plaque encore une fois contre la paroi. En colère, peut-être. Comme si tu n’avais pas à agir comme ça. Comme si sa vie ne dépendait que de toi. « Avec dignité, la tête levée. Pas en partant en courant pour pleurnicher. » Et il claque son poing contre ta joue. Ta tête bascule un peu, alors que tu serres les dents. Blessé. « Connard, j’suis pas ta pute tu vois. J’fais ce que je veux, alors fous-moi la paix. » Et tu réponds par des nouveaux mots. Sa main presse tes os. Son regard te pénètre. C’est ça. Qu’il se réveille, un peu. Même s’il pleure, encore. Tu imagines que c’est déjà un grand pas.

« Ah tu crois ? Tu sais quoi ? J’vois même pas pourquoi j’perds mon temps à discuter avec la sous-merde que t’es. T’as rien, t’es juste un pauvre clochard en quête d’un peu d’attention. » Peut-être qu’il va trop loin. Tu te fais violence. Violence contre tes réponses cinglantes, violence contre ton corps entier qui n’attend qu’un ordre pour se rebeller. Chien affamé. « J’aurais au moins cru que t’aurais le courage de me garder avec toi. Mais t’as été incapable d’au moins faire ça. » Tu hausses les épaules. Ce n’est pas comme ça qu’on t’a appris à vivre. Pas le moins du monde. Et tu refuses de te montrer faible encore une fois. D’aller le supplier pour qu’il revienne à tes côtés. Tu veux montrer que tu restes maître de tes idées. Mais tu tentes quand même de t’adoucir. De l’encourager. Tu tentes de le rendre heureux, un peu, comme si ça allait vous sauver. Et tu tentes un sourire, sincère, alors qu’il relâche la pression sur ta clavicule. Et il te lâche totalement, pour se retourner. Il te cache son visage. Honteux, peut-être. Horrifié lui aussi par ce qu’il est. « Si j’avais cru que t’aimer me rendrait si misérable Monroe … » Tu hausses les épaules. Et finalement, tu lui offres une brève accolade, d’une légère seconde. « J’ai cru comprendre qu’on ne choisit pas, non ? » Peut-être que c’est l’une des rares fois où tu arrives à tenir une discussion. Avec lui, avec n’importe qui. Puisque tu n’aimes pas ça. Tu n’aimes pas partager. Tu es bien dans ton monde égoïste, dans tes valeurs déchues, abusées, que tu cherches à protéger. Puisque quelque part, tu ressens l’intarissable besoin de te cacher. De sauvegarder ton petit monde fragile, sans que personne ne soit autorisé à le visiter.

« Tu devrais en profiter, tu vois. Tu devrais sauter sur l’occasion, là-maintenant, de suite. Pour faire de moi ce que tu voudrais que je sois. Sans totalement me changer, peut-être, mais en profitant légèrement. Peut-être qu’on pourrait essayer de pousser un peu les limites. Ou peut-être simplement essayer de les contourner. De faire ce que nous ne tentons jamais. » Tu l’invites à prendre sa chance. A profiter de ton calme soudain. Tant qu’il n’a pas disparu, tant que tu arrives encore un peu à te contrôler. Tu devrais craindre de le décevoir, pourtant. Puisque tu imagines que ça ne durera pas, et que tu sais qu’une seule de ses réflexions pourrait aisément t’envoyer au fond. Te donner encore envie de le frapper, te lui exprimer avec violence tes émotions. Puisque tu ne sais faire que ça, en réalité. Discuter avec férocité. « On pourrait … Tenter. Au moins ce soir, juste un moment. Juste pour suspendre le temps, un instant. Je te propose juste de prendre ta chance, de me laisser le droit d’un peu me rattraper, okay ? Ne me laisse juste pas l’occasion de tout faire foirer. » Le marché est lancé. Tu lui laisses totalement le droit de jouer avec ton corps, ton être tout entier. Tu lui proposes de faire ce à quoi tu ne l’as jamais autorisé. Tu voudrais peut-être qu’il en profite réellement. Qu’il te montre ce à quoi tu n’étais pas habitué. «Alors, Cassandre ? Tu me laisses l’occasion de me racheter ? » Pour recommencer, peut-être. Plus destructeur encore, plus ravageur au fil des années.

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MessageSujet: Re: T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ]   T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ] Icon_minitimeJeu 19 Déc - 9:11

Hell
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L’ éphémère sentiment que de t’aimer.



Il faudrait qu’on reconsidère la manière dont on se parle finalement. Reconsidérer nos rapports si glauques et bizarres vers des choses plus saine qui sait, ça nous ferait peut être plus de bien. Ce n’est pas en criant qu’on arrivera à quelque chose au fond, alors t’auras beau gueuler contre le vent, contre mes attitudes enfantines et contre mes réflexions sordides, rien ne changera vraiment si ce n’est cette colère qui bouillonne en nous et qui refera inévitablement surface. Et même si tu es déçu de mon attitude je ne pourrais jamais changer tu le sais. On change jamais vraiment on ne fait que s’adapter, voir cacher qui on est vraiment par peur du rejet. Mais tu oses à nouveau me dicter comment réagir face à tes dires, comme si m’y obliger créerait moins de chagrin chez moi. Bah tiens, il faudrait que t’apprennes à lire entre les lignes, tu verrais pourquoi j’agis ainsi. Je soupire, encore et encore tentant de garder un peu de clair dans mes idées foireuses. Lutter contre les démons qui m’obscures l’esprit. Et je m’accroche à toi, encore et encore, presque suppliant du contrôle que tu as sur moi tout en tentant de m’éloigner de ton emprise inévitable. « Avec dignité, la tête levée. Pas en partant en courant pour pleurnicher. » Ca bouillonne au fond de moi, la rage déborde un peu trop fort là. Faut que je me tire de là, que j’t’explose la tête contre une pierre, ou que j’me jette de la falaise, j’sais pas j’dois courir pour pas refaire la même connerie. Parce que si ça continue je cèderais bien à tes dires, je cèderais à la violence qui nous accable, je céderais à l’horreur qui nous étreint à nouveau. J’aurais dû rester avec jouet, le caresser la dans ce lit si bien chauffer, l’embrasser de manière compulsive et humide en entendant ses gémissement discrets. Ca aurait été surement mieux que de te tabasser ou de t’embrasser toi. Rien n’est pareil avec toi, tout brûle quand t’es là. << Tu veux que je sois digne quand tu me brises le cœur ? Tu m’aimes Monroe, et je t’aime aussi tu vois. Mais j’suis incapable de supporter tout ça, parce qu’à chaque fois que j’ai essayé t’as finis par me démonter la gueule ! >> Que j’aimerais te faire ravaler ta fierté et ton estime de toi. Juste une fois, j’t’aurais bien empalé sur place, j’t’aurais déglingué pour que tu comprennes que tout va mal quand t’es-la. Les claques et les coups de poings devraient se transformer en caresses, on se ferait plus de mal comme ça, on se détruirait plus rapidement comme ça. L’un de nous céderais inévitablement avant l’autre tu le sais. Le plaisir et la douleur sont finalement conduits par les mêmes nerfs, tout est une question scientifique.

J’explose enfin ma rage contre toi, t’accusant de choses qui pourrait bien te faire salement réagir. Au fond, que tu sois pauvre ne m’a jamais réellement affecter. C’est ton enlisement dans ta propre misère qui me déprime le plus, ta médiocrité qui te pousse à te confondre dedans sans agir contre elle. Oui t’as bien compris, t’es misérable, j’t’aime comme un fou, mais tu mériterais bien un bon coup de pied au cul. Allez viens un peu ! Tu réfléchiras mieux après ça, j’vais te boosté les esprits, tout ira bien mieux. « Si j’avais cru que t’aimer me rendrait si misérable Monroe … » Tu hausses simplement les épaules en guise de réponse, fuyant encore et toujours une réalité trop brusque. Je soupire, te fixe si douloureusement que tu pourrais même y voir les flammes d’horreurs là tout au fond de mes pupilles. T’es incendiaire. T’es pyromane quelque part. « J’ai cru comprendre qu’on ne choisit pas, non ? » Je baisse un instant les yeux pour réfléchir à ma réponse. C’st qu’on avait bien perdu l’habitude de parler tout les deux. Faut croire que quelques mois de séparation nous on bien bouger. C’est bien parfois de s’éloigner. Et tu m’étreints si rapidement que j’ai presque du mal à comprendre ce qu’il se passe. Je me déroute et tu y contribues totalement pour le coup. Ma bouche s’entrouvre sur un léger gémissement d’une demi-seconde, perturbé par ce contact si imprévisible. C’pas dans ton habitude faut l’avouer. << Je crois oui…C’est con le hasard hein ? >> Ma rage redescend doucement. Jamais je n’aurais cru que tu serais capable de me calmer ainsi. C’est comme une douche froide tout ça. Eh bien, on peut parfois être agréablement surpris par toi. << J’suis quand même content tu vois. Grâce à ça j’ai eut la chance de te rencontrer. >> Ma main laisse tomber ta clavicule, je m’humecte les lèvres en proie à une légère peur soudaine. Que dirais jouet si il voyait tout ça hum ? Il serait probablement déçu de me voir toujours aussi dépendant de Monroe. C’et plutôt grâce à lui que j’ai réussis à vivre en l’absence de mon bourreau. Et puis, il a le mauvais rôle à devoir ramasser mes morceaux. C’est un travail si ingrat pour un gars si beau. Mon petit ange. Il mérite tellement mieux. « Tu devrais en profiter, tu vois. Tu devrais sauter sur l’occasion, là-maintenant, de suite. Pour faire de moi ce que tu voudrais que je sois. Sans totalement me changer, peut-être, mais en profitant légèrement. Peut-être qu’on pourrait essayer de pousser un peu les limites. Ou peut-être simplement essayer de les contourner. De faire ce que nous ne tentons jamais. » Je t’écoute attentivement, la lèvre inférieure légèrement pincée alors que ma main ébouriffe un instant ma chevelure. Je reste figé pendant près d’une minute, le regard perdu dans le vide. Vide qu’est ma vie. J’suis plus rien sans toi, j’suis rien. <> Je relève mes yeux vers toi, perdu. Pommé ouais. << Mais si ça fait trop mal hein ? Si dépasser nos limites détruisait quelque chose en nous Monroe ? >> Tu m’incites à me laisser aller je le sais. Jouet sera vraiment triste je le sais. Je suis incapable de te résister. « On pourrait … Tenter. Au moins ce soir, juste un moment. Juste pour suspendre le temps, un instant. Je te propose juste de prendre ta chance, de me laisser le droit d’un peu me rattraper, okay ? Ne me laisse juste pas l’occasion de tout faire foirer. » J’esquisse un sourire sur la fin de ta phrase. Mais moi aussi je peur tout foirer, faudra bien que tu me surveilles ce soir. << Je t’empêcherais de tout gâcher oui… >> Ma main vient caresser l’épiderme pâle de ta joue, définitivement trop proche de ton corps pour que mes idées se constituent décemment. << On va surprendre un peu le temps t’as raison. Faire bousculer les choses avant qu’il nous prenne tout les deux. >> Peut être qu’une fois dans ta vie tu seras capable d’y toucher au bonheur Monroe. Une fois dans ta vie t’auras eut le courage de briser les barrières pour le toucher le bien-être. «Alors, Cassandre ? Tu me laisses l’occasion de me racheter ? » Même si mon égo me crierait de t’hurler non au visage je m’approche dangereusement de ta bouche, frôlant tes lèvres par une envie déchirant mes entrailles. C’est pas bien tout ça, on finira mal je te le dis moi. << Viens on va se pardonner ensemble alors. >> que je murmure à ton oreille alors que mon souffle frôle ton visage pendant que l’une de mes mains vient frôler le tissu de ton pantalon. Le jeu est dangereux, seras-tu à la hauteur ?


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B. Monroe Osborne
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MessageSujet: Re: T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ]   T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ] Icon_minitimeDim 22 Déc - 4:56


that’s stuck in heavy clouds of rain.

Gémissement. Surprise. Puisque tu n’agis pas comme avant. « Je crois oui … C’est con le hasard hein ? » Peut-être que oui. C’est assez con, au fond. D’être dépendant ainsi, d’être dépendant de lui. « J’suis quand même contant tu vois. Grâce à ça j’ai eu la chance de te rencontrer. » Et il te lâche alors. Tu argumentes tes idées. Tu tentes de lui laisser l’occasion d’en profiter. Puisque tu ne sais jamais comment correctement te comporter. Puisque tu es doué pour tout faire foirer. « Mais si ça fait trop mal hein ? Si dépasser nos limites détruisait quelque chose en nous Monroe ? » Tu protestes. Tu refuses de laisser ainsi les choses aller. Et finalement, il sourit. Comme si l’idée l’avait convaincu. Comme si ça lui plaisait. « Je t’empêcherais de tout gâcher oui … » Tu hoches la tête, reconnaissant, alors qu’il caresse ta joue, doucement. Tendrement. « On va surprendre un peu le temps t’as raison. Faire bousculer les choses avant qu’il nous prenne tous les deux. » Tu te demandes si tu assistes à son réveil. Si enfin il cherche à forcer ses idées. Pour vous permettre, à tous les deux, de vous rattraper. Et ses lèvres frôlent les tiennes, un instant. Juste pour un moment. « Viens on va se pardonner ensemble alors. » Et tu te fais violence pour ne pas le retenir. Tu imagines ce que les autres pourraient voir. Quelque chose de pathétique. L’étiquette même du romantique. Tu serres les dents, un instant. Presque dégouté. Et sa main baladeuse t’arrache un gémissement.

« Cassie … » Tu te dis que c’est de la torture, d’agir ainsi. Qu’il pourrait en profiter autrement. Réellement. Mais peut-être qu’au final, il avait raison. Vous pouviez profiter de cette façon. En commençant plus ou moins doucement, par les choses que tu ne lui autorisais qu’à moitié. Puisque tu n’étais pas capable d’admettre la sensation. Et tu le rapproches de toi, un peu. Pour glisser tes bras autour de sa taille, pour plaquer ton corps maigre contre lui. « C’est vraiment ça que tu veux .. ? » Ta main tire un peu sur le col de ses vêtements, alors que tu tentes de dégager son cou, pour l’embrasser doucement. Tu glisses ta langue sur sa peau, alors que tu attires ses hanches vers toi. Juste pour le sentir un peu plus proche de ton âme, autant que tu le pourras. « Cassou … Dis-moi vraiment tout ce que tu veux de moi … » Tu supplies doucement. Tu attrapes ses doigts. Presque tendrement. Comme si c’était naturel chez toi.

« Tu veux vraiment qu’on reste là ? » Comme si tu l’invitais à aller ailleurs. Loin, loin de là. A l’abri des regards, là où il pourra faire ce qu’il veut de toi. Tu es un pudique des sentiments, quelque part. Tu les caches honteusement. Tu es encore un gamin, un enfant. Quelqu’un qui craint les on-dit, les non-dits. Tu as peur d’affirmer la vérité. Probablement que l’admettre est déjà assez compliqué. « Ramène-moi à la maison … » Tu soupires doucement. Tes mains se promènent sur son corps, doucement. Se baladant, outrageusement. Tu as envie de lui, mais tu le supplies de retourner à l’abri. Sans avoir à craindre les regards. Et pourtant. Pourtant, tu devrais de laisser prendre par le goût du risque. Tu es juste minable. Largement incapable. Admettant à peine les choses, reniant férocement les éléments. Comme si tu pouvais encore changer le cours du temps. « S’il te plait … »


Elle est pas bien, ma réponse. Tu me pardonneras ?
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MessageSujet: Re: T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ]   T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ] Icon_minitimeMer 25 Déc - 19:55

Hell
Monroe et Cassou

L’ éphémère sentiment que de t’aimer.



Il est fort possible que tu détestes intensément ces plaisirs si simples. Non, pas que possible, il est certain même que tu dois me détester de faire réagir ton corps ainsi. Probablement qu'avec le temps tu t'y habitueras et que tu verras en ça quelque chose de supportable ou bien d'agréable. Après tout, je le répète, les nerfs sont reliés tant à la douleur qu'au plaisir. Un jour peut être tu me supplieras de te toucher un peu plus contre la paroi de ce tunnel sombre déjà par la tombée de la nuit. Tu pourrais toucher un peu les astres pour une fois, tu as juste à lever un peu le visage sur le reflet de l'astre lunaire illuminant ton visage perle. Regarde comme tu sembles si proche de la figure angélique ce soir Monroe, et vas-y tend le bras vers l'astre, il te sourit, regardes le cet astre, avec le passage presque immédiat d'une étoile pleine de paillettes parcourant le ciel. On dirait de la magie ce soir, comme si t'avais enfin découvert tes pouvoirs et que tu arrivais à illuminer le ciel de tes soupirs mal assurés. Tu aimerais devenir une étoile dis moi ? Je pourrais te calquer là , contre l'étendu noirâtre de l'univers, je pourrais dessiner tes courbes dans un langage universel. Ça serait beau pour une fois, tout le monde pourrait te voir briller sur nos vies si misérables, tu pourrais rendre les choses un peu plus belles tu vois. Et puis si tu préfères le jour et que tu as peur du noir on pourrait se transposer en ces si délicieux nuages qui inondent le ciel de leur brumeuse beauté. On serait un peu la vie, le renouveau au printemps et le charme de l’hiver en faisant tomber une pellicule de neige au matin.

Il est si resplendissant ce sourire qui sort de tes tripes, il brille trop pour être crédible. Peut être que les dieux ont décider de s'abattre sur toi, éclairer ce trou pommé de leur lueur céleste. Et ma main te caresse, te couvre de cet attention perdu depuis des mois, en oubliant que j'appartiens bien à quelqu'un d'autre. Il est possible que jouet soit en train de pleurer rien qu'à l'idée et une once d'amertume vient pâlir le paysage, troubler ton rayonnement si formidable. Il m'en voudra très certainement, mais je me détesterais encore plus intensément. Cependant tu gémis contre moi, un grondement des dieux sûrement, un rappel à l'ordre tu crois ? J'aimerais bien m'éloigner de ton emprise, retomber dans l'ombre désastreuse, me terrer comme un rat pour échapper à tout ça. Mais tu me resserre contre toi, tes bras m'agrippant à toi dans un plaisir inévitable. J'aimerais te dire que tout ça est mal, mais mon corps vient de te dire : Oui, moi aussi j'ai envie de toi. Tu sens là ? Tout en bas, la chaleur naît en moi. Alors mon corps fait violence à mon cerveau, me dictant des choses pourtant interdites mais qui refont surface. « Cassie … » Je te regarde perdu, me demandant ce que tu pourrais bien me sortir cette fois-ci pour nous sauver tout les deux. Fais comme d'habitude Monroe, te laisse pas aller, essaie de nous sauver encore une fois. Mais dans ce gémissement je comprends bien que tu as perdu tout espoir de lutter contre moi. Cette fois-ci tu laisses tomber les armes au moment le moins favorable pour moi. Peut être que tu me tends ton arme, tu veux que je me bâtes pour deux dis moi ?  « C’est vraiment ça que tu veux .. ? » Sûrement pas non. Tu poses les problèmes qui brusque mon esprit, peut être qu'on est bel et bien lié toi et moi. Tu dois sûrement avoir des pouvoirs au final, puisque t'es capable de lire en moi. Et ta main agrippe mon col pour embrasser mon coup, à cela mon échine réagit en s'hérissant, les pigments de ma peau frémissant contre ton baiser. <> Je murmure aussi désœuvré que toi. Je suis tellement fatigué de devoir me battre. J’abandonne ce soir tu vois, j'laisse tomber les règles, et quand bien même j’aimerais j'ai même plus la force. « Cassou … Dis-moi vraiment tout ce que tu veux de moi … » J'écoute d'une oreille, mon corps entièrement enivré de toi et de ton pouvoir. Je souris, un sourire perdu, un sourire déçu. Je sais même pas ce que j’attends de moi même. << J'aurais aimer m’enivrer de toi, de tout jusqu'à ma mort. M’enivrer du monde, j'sais pas, fuir le temps pour exploser les règles pour une fois. >> Je soupire et ma main continue de t'échauffer lentement alors que mon propre corps en alerte hurle le désir. << J’attends de toi que tu me sauves un peu. Juste une fois. Sauve moi de ce monde...>> Tes doigts s'unissent au mien pour m'effrayer un peu plus. Tu supplies. Tu me supplies en langage du corps, c'est adorable des fois. Je mordille ta lèvre en collant entièrement mon corps au tien. Et mes yeux se perdent dans les tien, vilain tatoué. T'es beau quand tu veux, t'es tendre, t'es tout ce que j'ai voulu chercher. On se réveil enfin tout les deux, on a compris ce à quoi on pouvait toucher. L'amour fait parfois du bien tu vois. Je réchauffe ton coup de mon haleine, fermant les yeux une seconde sur le temps. « Tu veux vraiment qu’on reste là ? » Je suis un peu interloqué par ta question. La peur du danger hein ? Peut être que t'as raison au final, mais mon corps ne saurait attendre.<< Tu veux t'en aller ? Partir loin d'ici ? ...>> J'agrippe fermement ta main, un sourire espiègle sur les lèvres. << Tu as peur des regards ? >> Je murmure, te rendant docile pour une fois, prenant légèrement le contrôle sur toi. « Ramène-moi à la maison … » Tu supplies à nouveau et c'est presque indécent. J'hoche négativement la tête. Puisque si je te ramène ça ne finira pas comme on le pense, puisque jouet m'attend et que tu n'as plus ta place à la maison. Mais ça sera toujours ta maison, tu le sais. << Shoeren est là bas Monroe. Laisse moi emmener ailleurs ce soir, je romprais avec lui si tu le désir réellement. >> Je soupires à nouveau, mais mes mains ne cessent de t'aguicher sans scrupules. << J'pensais que les regards t'exciterais un peu...>> Je murmure contre ton oreille, a main frôlant encore mais cette fois-ci la peau de ton membre, insistant sur des caresses pas permises. « S’il te plait … »  Je sourit, te fixe une seconde. << Tu le veux vraiment ? Si tu le veux on ira pas chez moi Monroe. Je lui briserais le cœur d'une autre manière. >> Je ferais tout pour toi, je tuerais mon propre être si ça justifierais ton bonheur. Mais laisse moi faire les choses biens, juste une fois.
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MessageSujet: Re: T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ]   T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ] Icon_minitimeVen 27 Déc - 12:36


that’s stuck in heavy clouds of rain.

« J'aurais aimé m’enivrer de toi, de tout jusqu'à ma mort. M’enivrer du monde, j'sais pas, fuir le temps pour exploser les règles pour une fois. » Soit. L’idée ne te déplait pas. Tu souffles doucement contre lui, alors que sa main se promène contre toi. « J’attends de toi que tu me sauves un peu. Juste une fois. Sauve-moi de ce monde ... » Tu gémis, supplies. Tu voudrais bien. Mais tu ignores par quel moyen. Tu imagines que, pour cette fois, tu pourrais essayer de lui donner ce qu’il a toujours voulu. Ce qu’il t’a pendant longtemps quémandé. Peut-être que c’est ça. Peut-être que ce sont ces choses-là, qui, pour lui, sont véritablement désirées. Sacrées. Et ses lèvres mordent les tiennes. Tu lui appartiens. Tout entier, malgré ta volonté. Et tu crains. Tu as peur de ce qu’il pourrait vous arriver. « Tu veux t'en aller ? Partir loin d'ici ? ... » Tu hoches de ton mieux la tête. Si tu pouvais repousser l’échéance, un peu. Si tu pouvais te cacher du monde, pour ne plus avoir à craindre ses yeux. Tu aimerais bien. Beaucoup trop, au final. C’est malsain. « Tu as peur des regards ? » Puisqu’il le sait si bien. Puisqu’il n’ignore pas que tu supportes mal tes faiblesses. Cette perversité qui t’atteint. Et tu n’y peux vraiment rien. Et tu le presses encore un peu. Hochement de tête négatif. Tu en pleurerais presque, tant c’est douloureux. Ton cœur s’effrite dans ta peur maladive. Ce n’est pas du tout ce que tu veux.

« Shoeren est là-bas Monroe. Laisse-moi emmener ailleurs ce soir, je romprais avec lui si tu le désires réellement. » Tu hoches la tête. « C’est peut-être mieux de le quitter que de lui laisser entrevoir des choses qu’il n’aura peut-être très certainement jamais. » Tu fermes les yeux. Et tu gémis, encore un peu. « J'pensais que les regards t'exciteraient un peu ... » Tu serres tes mains contre lui. Un peu perplexe, peut-être. C’était ce qu’il voulait ? Un peu de danger, la peur d’une quelconque curiosité ? Garçon pudique. A ta manière, dans tes bras sanguinolents. Peut-être que tu étais bien trop craintif à l’idée de te dévoiler au grand public. A l’idée de laisser les autres apercevoir un semblant de réalité. Et ses mains glissent sur ta peau. Sous ton pantalon. Tu crispes tes doigts contre lui. Juste un instant avant l’infini. « Tu le veux vraiment ? Si tu le veux on ira pas chez moi Monroe. Je lui briserais le cœur d'une autre manière. » Tu te perds dans ses yeux bleus. L’océan, les cieux. Si c’est ce qu’il veut. « D’accord ... » Et tu chuchotes dans un souffle, laissant les mots prendre le vent.

« Tu nous emmènerais où, alors ? » Tu questionnes, alors que, finalement, ta main décide d’aller se promener. Sous ses vêtements, pour doucement l’aguicher. Et tu te sens tellement déstabilisé. C’est malsain. Probablement incertain pour la suite de tes idées. Dans tes supplications, ta bouche s’offre à la sienne. Et tu seras bien incapable d’y arriver si tu dois te soucier des possibles allées et venues d’un quelconque étranger. Tu ne pourrais jamais véritablement prendre pied. Sauf s’il parvient à t’en détacher. « J’aime pas me sentir observé. Epié, comme une bête d’un vulgaire documentaire animalier. Comme s’il y avait quelque chose de beau, d’horrifique dans le fait de nous regarder. » Et te sentir acculé comme une proie au fond d’un terrier. Tu en as horreur. Ça ne fait qu’accentuer les mauvaises sensations. « Je suis sérieux, Cassandre. Tire-moi d’ici. » Tu lui lances doucement tes mots au creux de l’oreille. Le souffle chaud, la main sur son ventre. Tu le veux, vraiment. Et tu ne saurais demander autrement.

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MessageSujet: Re: T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ]   T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ] Icon_minitimeJeu 2 Jan - 17:35

Hell
Monroe et Cassou

L’ éphémère sentiment que de t’aimer.



C'est le jeu des sensations ce soir. Tu me touches et ma peau semble s'exalter, s'enivrer un peu plus de ton odeur. Tu devrais cesser de me toucher comme cela Monroe, c'est pas bien tout ça. Mais très vite les choses tournent mal, tu le sais autant que moi. Je devrais cesser d'être aussi direct tu vois, courir chez moi et retrouver jouet, lui sauter dans les bras tant je suis heureux d'être avec lui. Mais ce soir c’est toi qui est dans mes bras, le souffle chaud alors que mon coeur bat la chamade. Brise pas les barrières ce soir, c'est pas le bon moment aujourd'hui, reviens demain Monroe. Juste demain, j'ten supplies fais rien ce soir, met moi des freins. Rejette moi comme tu as toujours su le faire, me gueulant mes 4 vérités à en plein visage. J'ten pris..dis moi que j'suis qu'une sale tapette, une fillette...Me laisse pas tout perdre ce soir Monroe...
Seulement tes caresses excite mon corps en manque de toi. Pas de la manière la plus vicieuse qui soit non. Je suis heureux là contre toi, puisque j’entends tes murmures à nouveau, le doux son de ta voix, puisque j'entend les faibles bruissement de ton cœur contre moi, que je sens la chaleur se répandre lentement en toi et t'arracher des supplications déroutantes dans le calme serein de cette nuit froide. Voilà un peu tout ce que tu fais naître en moi instantanément avec ton simple regard en guise d'emprise sur moi. Mais pourquoi diable te trouvais-tu ici Monroe ? Et progressivement je sens ton corps faiblir contre moi, tu es effrayer, comme les petits chats après avoir toucher de l'eau, ou comme l'enfant qui a entendu le grondement du tonnerre. Tu supplies, et d'un plaisir malsain je pourrais vouloir te forcer à continuer, continuer de toucher ton membre pour affoler un peu plus ton petit cœur, t'obliger à te mettre à genoux devant moi avant de t’emmener ailleurs. Que faire hein ? Je souris maladroitement contre toi, ma main continuant de toucher ton corps dans toute son ampleur. J'ose même descendre quelques minutes là tout en bas, frôler ton membre de l'humidité chaud de mes lèvres pour faire naître des gémissement nouveau en toi. Que tu es faible au final. Je souris un instant, jouant de ton sentiment de mal être pour profiter de ton corps à ma disposition. Je continues alors le mouvement, bien qu'un couple de personnes âgées passent devant le tunnel sans pour autant nous voir. Peut être qu'ils ont entendus quand tu as gémit à ce moment là, mais ce n'est surement pas leur yeux qui leur permettraient de nous voir dans la pénombre, ça non. Seulement, je sais que rien que cette apparition contribue à te mettre des plus mal à l'aise alors que je remonte à ton visage, laissant ton membre dehors et à la vue de tout le monde. Je souris, t'embrasse en écoutant tes suppliques avec le sentiment de contrôler un peu pour une fois.

Mais très vite les choses me revienne, avec les souvenirs de ce joli garçon qui attend à la maison. Ce petit être qui ne supportera pas de vivre loin de moi mais qui ne supportera pas non plus l'idée que j'aime Monroe également. Ce que tu peut détruire Monroe. T'es destructeur ouais. « C’est peut-être mieux de le quitter que de lui laisser entrevoir des choses qu’il n’aura peut-être très certainement jamais. » Je soupires, fixe ton regard en repensant à la raison pour laquelle j'ai décider de te laisser partir ce jour là à Londres. Je t'agrippe fermement, un murmure contre ton oreille. << Monroe...m'oblige pas à faire ça...j'veux pas rompre avec lui...>> Bien sur que non je ne veux pas, après toi, c'est celui qui a su réparer les morceaux de cette relation trop chaotique, comment vouloir le laisser partir. C'est que moi aussi je sais supplier parfois. Et tes mains s'agrippent à moi comme par réflexe, c'est que tu aimerais que je t'appartienne encore on dirait bien. Mes lèvres s'écrasent contre les tiennes, puis contre ton épiderme avec l'ambition affoler un peu plus ton organe vital qu'est ton cœur. << T'es beau...>> Cela ne changera sûrement jamais, bien sur que tu es beau, désirable et puis désespérément attirant, t'es Monroe. J'agrippe tes hanches, repose une main pour caresser ton membre alors que je t'entend murmurer. « D’accord ... » Tu laisses tes mots s'envoler contre nous, comme si tu n'avais plus vraiment peur qu'ils se perdent à nouveau. C'est sûrement naïf, peut être que toi aussi tu veux vraiment changer, tu veux savoir m'aimer correctement. Au fond, au fin fond, je continues d'y croire, je continues de croire en toi, en moi, en nous. « Tu nous emmènerais où, alors ? » Je soupire, te fixe une demi-monde bien que ta main vienne me faire perdre mes moyens. Dans un gémissement j'arrive à prononcer une réponse. << A l’hôtel. >> On pourrait aller dans un endroit plus romantique, rester même ici à défier les lois de la pudeur. Mais trop tenter el diable avec toi c'est plutôt dangereux tu crois pas ? « J’aime pas me sentir observé. Epié, comme une bête d’un vulgaire documentaire animalier. Comme s’il y avait quelque chose de beau, d’horrifique dans le fait de nous regarder. » Je t'écoutes bien que mon corps ne réponde plus véritablement de moi. Je serre un instant les dents, puis les yeux, retenant des gémissements d'envie.<< Il ne faut pas le voir comme ça Monroe...mais comme tu voudras. >> D'un geste impulsif je me rhabille, t'aide à en faire de même pour t'éloigner de la paroi et emmener loin de tout ça. D'ailleurs, t'a dernière supplique ne se fait pas prier et conduit mon geste vers la sortie. « Je suis sérieux, Cassandre. Tire-moi d’ici. » A cela je souris, je t'entraînes loin de tout ça avec l'espoir que notre relation pourra un joue renaître qui sait. J'suis sûrement trop naïf, ou peut être que tu changes tout comme moi. << C'est promis. >> Dans un murmure je me glisse sous la pluie qui vient de démarrer, te tenant fermement la main. J'ai plus trop envie de te perdre désormais.
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T'accélères ma claustrophobie. [ Monroe et Cassandre ]

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