Alors, levant d'un bras, et d'un pan de son voile couvrant tous les objets terrestres disparus, il me toucha le front du doigt, et je mourrus. ▲ baudelaire
NOM(S) - Nom de celui que l'on put appeler un jour ton paternel. Laurence, un nom british, mais d'origine française, enfin, on ne sait plus trop. Tout se perd, mais c'est ton nom. PRÉNOM(S) - Ta mère souhaitait quelque chose de fort. Ton père s'en foutait. Elle a choisi Oscar, et toi tu t'en est accomodé. Un prénom qui chuchotte les non-dit, il respire le mystère, et en chacun gèrme le rêve secret de lever un voile sur celui qu'il cache jalousement. AGE ET LIEU DE NAISSANCE - 26 YO ; Londres. NATIONALITÉ - Anglaise. STATUT CIVIL - Tu n'es pas de ceux qui s'affablent d'une étiquette, de ceux qu'on range dans des cases. De toutes façons tu n'entre dans aucun cadre, ils pourront dire ce qu'ils veulent. Tu es seul et accompagné à la fois. Tu entretiens une relation avec le monde. ORIENTATION SEXUELLE - Hétérosexuelle. MÉTIER - Tu bosses à mi-temps un petit café en ville. C'est petit et pas super connu, mais tu t'y sens bien, et le café est bon. C'est déjà ça. Tu passe ton temps parce qu'il faut bien gagner de l'argent. Mais toi, ce que tu aimes faire, c'est peindre, écrire, dessiner, voler, courir, décrire, enchanter, pleurer, rire et tant de choses à la fois. Tu es l'artiste mal-aimé, vivant pour créer mais créer n'est pas suffisant pour vivre. GROUPE - Âme amère. AVATAR - Billy Huxley.
Le chant de l'âme
Tu es différent. Tu es si vrai, si droit qu'il en devient difficile de te comprendre. Tu vis les choses parce que tu veux les vivre, non pas parce que tu dois les vivre. En cela tu nous surpasse. Tu as choisi ce que tu souhaitait devenir, depuis toujours. Ce que l'on voit n'est que le reflet de ton âme. Tu es entier. Tu te contente du strict minimum ; que faire des subtilités dont la civilisation s'est accomodée ? Tu pars du principe que ce n'est pas ce que l'on possède qui fait de nous quelqu'un d'heureux. Seulement ces petites choses dont est fait le quotidien ; des sourires, des larmes, des regards, des couchers de soleil, des éclats de rire. Et pourtant, toi qui a reçu le feu sacré parmettant de voir les choses, tu en veux tellement au monde de ne pas ouvrir les yeux. Tu les hais, tous autant qu'ils sont pour leur cécité. Ils te foutent la rage, rien qu'a voir leurs gueules d'abrutis finis, refusant d'être heureux parce que putain, ils sont en vie, et ils ont tout ce dont on pourrait rêver. Mais ils sont jamais contents. Ils se blessent et se rendent malade parce que ce n'est jamais assez bien, il leur faut toujours autre chose pour s'approcher de ce qu'il croient être le bonheur, sans se rendre compte qu'il gît là, tout près, juste sous leurs pieds. Alors tu les baise ces crétins, tu les brûle, eux et leur étude de la vie, eux et leurs ambitions démesurées, leurs sourire narquois et leur hypocrisie ; c'est comme des odeurs d'ammoniac, ça t'irrite. T'aimerais les voir s'enfoncer dans un brasier, et retomber en cendres dans un fracas enflammé. Tu nourris une haine profonde envers ceux qui refusent de voir ; mais tu ne peux te permettre de t'abaisser à leur niveau. Tu te renfermes sur toi même ; faut dire qu'ils t'ont tellement épuisé qu'à force, tu préférais ne plus les regarder. T'es pas égoïste de nature, mais on t'a forcé à le devenir. Tous ces faux semblants t'écoeurent, te rendent malade, toi, l'amoureux de la vie. Oh tu l'aimes la vie, oui tu l'aimes. Tu l'aimes tellement que tu cherches sans cesse à immortaliser les moindres instants qui te font te sentir un peu mieux. Un sourire, c'est presque comme un baiser. Les frissons courant sur la peau d'une femme et la chaleur du soleil derrière une vitre, les saisons faisant céder les couleurs, le givre resserrant son emprise sur une fleur fragile, les embruns fouettant ton visage, la douceur du sable sous tes pieds, et les plaintes des rafales à ton oreille, c'est comme la voix d'une femme. Et tu penses, souvent, ton esprit s'égare, il s'envole loin d'ici. Là où les mots sont des caresses, des promesses. T'es quelqu'un de simple Oscar. Quelqu'un de bien. Tu te rattaches la création pour écrire la misère, peindre la colère, dessiner le désir et chanter le doute, les sentiments moroses. Tu t'exprimes à travers l'art plus qu'a travers la parole, et pourtant tu sais qu'elle permet de grandes choses. Et puis tu t'exprimes, tu racontes. Partout ; sur les murs, sur ta peau, dans les mots. C'est le coeur serré que tu écris ton histoire, tu aimerais qu'un jour, quelque part, quelqu'un te garde en sa mémoire. Tu voudrais changer le monde, sauver des vies, mais tu n'oses pas, tu te sens faible, si seul contre le monde, seul à pouvoir mettre des mots sur tout et à voir ce qui relie les choses entre elles. Au fond, tu es peu de chacun d'entre nous. Rongé par des peurs secrètes, plein d'espoirs, de rêves, et d'envies, mais terrorisé par le pâle masque de la réalité. Et pourtant c'est pas ça qui va t'arrêter, dans ta quête de vérité. Tu les emmerde tous, tu vis la vie parce qu'elle est trop belle pour qu'on puisse passer à côté. Et en même temps tu la hais tellement pour accepter que les autres se mutilent. Tu voudrais tous les avoir près de toi, sous ton aile, et leur cracher dessus pour leur apprendre à ouvrir leurs putain d'yeux. Levez la tête, levez les yeux bordel, regardez le ciel. Si t'as envie de te suicider maintenant, fait-le, jte pousse s'il le faut. Mais assume de vouloir quitter le monde qui t'offre un truc pareil. Mais t'es poli, bien élevé, alors tu le fais pas et tu gardes pour toi ces mots qui blessent. Au fond de toi, c'est le chaos. Ton coeur est le terrain ou s'affrontent la beauté et la rage. Tu sens que tu vas te désintégrer si tu t'apaises pas. Alors tu fais semblant, comme tes parents t'ont si bien appris. Délicieux ce filet-mignon. Alors parfois tu dérapes, tu petes les plombs, tu perds pieds, et tu te noie dans ta haine. Tu sors du chemin pour aller t'égarer un peu plus loin, là où la forêt est sombre et que tu ne vois plus derrière toi. Tu patauges dans la boue, elle aspire tes pieds et t'essaye même pas de te débattre. Tu ne sais pas ce que tu veux, tu sais seulement vaguement ce que tu n'accepte pas. Tu ne changeras jamais. Un veritable diamant dans une enveloppe de terre.
Sous l'océan
PSEUDO - WOLFMOTHER PRÉNOM - Jeanne ÂGE - 18 ans T'AS CONNU LE FORUM OÙ - sur Bazzart COMMENTAIRE(S) - Perfide est un bijou POISSON PRÉFÉRÉ - findus CODE AVATAR -
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<pris>billy huxley</pris> <ppn> oscar laurence</ppn>
Dernière édition par Oscar Laurence le Dim 5 Jan - 7:38, édité 6 fois
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Sujet: Re: oscar— ensanglante le ciel de blessures vermeilles. Ven 3 Jan - 17:33
Tu sais qu'on peut planer au dessus du sol, rien qu'avec la parole ?
Et que par les escrits le mal resuscité Infectera les moeurs de la postérité ; Mais le vice n'a point pour mère la science, Et la vertu n'est pas fille de l'ignorance. ▲ d'Aubigné
Putain de gosses de riches. Ceux qui peuvent tout de par la monnaie toute puissante de leurs géniteurs. Ceux qui se sentent assez grands pour marcher sur les autres. Ceux qui se surestiment, ceux qui crachent sur les moins grands. Avec leurs caprices dorés et leurs prénoms écoeurants. Mais toi, d'aussi loin que tu te souviennes, tu ne voulais pas être comme eux. Ces personnes stéréotypées, au sourire figé et aux cheveux gominés. Tout ce que tu vois à travers tes yeux d'enfant ce sont des craintes masquées derrière des tableaux bien encadrés, des angoisses déguisées. On berne l'oeil pour qu'enfin apparaisse le beau, le faux. Mais tu as toujours su que ce beau n'était qu'éphémère, il n'était pas véritable. Il était si peu spontané qu'il en devenait effrayant et laid. Cette laideur impitoyable avait déteint sur le visage angélique de ta chère maman. Alors tu as fui. Tu as quitté cette demeure de marbre avant qu'elle ne te pourrisse, qu'elle tâche ta pureté immaculée. Tu as quitté ce que tu appelait "chez toi", à défaut d'autre chose. T'as quitté ce monde aux bordures dorées, Fini les faux-semblants, les sourires figés. T'es parti avec rien d'autre que quelques vieilles fripes, un recueil de poésie, des crayons et ton porte monnaie où deux pièces se battent en duel. De toutes façons, la capitale est bien trop grande pour qu'un jour quelqu'un te retrouve. Surtout que tous ceux que tu connais ne trainent pas dans ces quartiers là. T'es parti de rien ; les premières nuits, tu les passait dans des cages d'escalier. T'as rencontré la vie, la vraie. La vie cruelle, la vie réelle. Celle qui te regarde de haut et te passe une piece vite fait, croyant que tu fais la manche. Mais non. T'es assis,comme ça, par terre, avec tes sourcils froncés, le regard lointain. Et tu dessines, tu griffonnes des choses sur des feuilles froissées. Et le soir tu tentais desespérément de trouver un endroit ou dormir quelques heures, ailleurs que sur un pas de porte. Non pas que t'en ai quelque chose à foutre du regard des gens, c'est autre chose. Tu les épargne, tu veux pas de leur pitié puisque c'est toi qui à choisi de finir comme ça. Et tu sais que ça durerait pas, c'était juste le commencement. Au bout de quelques temps, t'as fini par rencontrer des gens. Des gens qui se prennent d'affection pour toi quand ils se rendent compte que t'es pas comme tous les sdf qui trainent dans le coin. Ils ont vu tes dessins, lu tes vers, aprécié ta philosophie, et au final ont voulu t'aider. On t'a d'abord proposé quelques travaux à faire, comme ça, au noir, afin de te permettre de louer un studio miteux dans un arrondissement qui l'était tout autant. Et c'était bien plus que tout ce que t'avait déjà eu. C'était vrai, et tu le méritais. T'avais pas de meubles, juste un matelas à même le sol, un vieux frigo, un réchaud et une salle de bain trop étroite pour y rentrer à deux. Mais c'était tout ce que tu voulais. Par terre jonchaient de grandes feuilles à dessin, certaines étaient accrochées vulgairement aux murs, et c'était tout. Une seule ampoule pendait nonchalament au plafond tâché, et éclairait la pièce de sa lumière brute. Et puis un jour, t'en as eu marre de la grande ville. T'as foutu le camps à Douvres. Ici tu ne connaissait personne, et t'avais les falaises, à peindre, à dessiner, à écrire, à rêver. Tu t'y sens bien, tu t'y sens chez toi. Avec de maigres économies tu as pu louer un studio à peine plus spacieux que celui de la capitale. Tu as pris un travail à mi-temps dans un petit café. Tu t'y plaisais. Tu y voyais des gens dont tu esquissait le visage le soir, quand tu ne voulais pas dormir. Tu rencontrais des gens plus vrais, des gens moins pressés, moins aveugles sur la beauté du monde. Tu y faisais de belles rencontres, des gens qui sont là, encore aujourd'hui, puis des gens qui sont partis. Avec ce petit salaire, puis l'argent que tu gagnais en vendant quelques oeuvres et un crédit s'étalant sur les ans tu as acheté un loft. Enfin, plutot un grand appartement mal isolé, aux poutres en fer zebrant le plafond. Il y avait tout à refaire, mais tu le voulais. Alors tu l'as pris, et tu l'as retapé. T'as refait les murs, refait le sol, refait l'électricité, les canalisations. Du demandais des coups de main par ci par là, parce que t'es pas électricien, ni plombier. Mais c'est chez toi maintenant, vraiment. Un appart aux murs qui se font rares, où la seule chose qui retient le plafond de s'écrouler est un pillier un fer brut. Un appart au sol en parquet grinçant, où trône, seule, une grande table en bois peu travaillée. Aux murs sont placardées des affiches de concert que t'aimerais aller voir, où que t'as déjà vu, des portraits de personnes croisées dans un parc à cinq heures du matin, des tableaux qui veulent tout et rien dire à la foi où se fondent les couleurs et coulent les sentiments. Et au plafond bien trop haut, de longues fissures zèbrent le platre. Tu les aimes ces fissures, tu les parcours chaque soir avant de parvenir à t'endormir dans ta chambre vide et mal éclairée. Depuis, la routine s'empare de toi. T'aimerais te retourner et lui mettre un poing dans la gueule. Seulement cette chienne est vive ; elle change de forme au gré de ses envies. Faut du temps pour la déceler, mais elle est là, elle s'installe confortablement. Elle te lâchera pas. Elle est celle qui veut te briser, à n'importe quel prix. Ca relève sûrement de la paranoïa ce que je dis, mais pourtant c'est toi qui le vis.
Dernière édition par Oscar Laurence le Sam 4 Jan - 11:00, édité 3 fois
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Sujet: Re: oscar— ensanglante le ciel de blessures vermeilles. Ven 3 Jan - 17:36
Bienvenue gadjo
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Sujet: Re: oscar— ensanglante le ciel de blessures vermeilles. Ven 3 Jan - 17:38
Merci gadji
Hanna Guivarch
♒ messages : 108
Feuille de personnage ♒ âge: VINGT ET UN ♒ profession : GITANE. ANARCHISTE. ÉPINE. ♒ le choix du coeur: SOUFFLE LE VENT CONTRE SON COEUR D'ENFANT.
Sujet: Re: oscar— ensanglante le ciel de blessures vermeilles. Ven 3 Jan - 17:40
bienvenue ici mon beau, merci encore de prendre mon scénario par contre - désolé si tu as collé le texte pour l'avoir à porter de main - mais j'aimerais que tu écrives le caractère toi même, en fait
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Sujet: Re: oscar— ensanglante le ciel de blessures vermeilles. Ven 3 Jan - 18:00
T'en fait pas, je suis en train de le refaire, j'ai mis ça pour pas m'en détourner, je l'enlèverai après
Hanna Guivarch
♒ messages : 108
Feuille de personnage ♒ âge: VINGT ET UN ♒ profession : GITANE. ANARCHISTE. ÉPINE. ♒ le choix du coeur: SOUFFLE LE VENT CONTRE SON COEUR D'ENFANT.
Sujet: Re: oscar— ensanglante le ciel de blessures vermeilles. Ven 3 Jan - 18:03
d'accord, j'ai hâte de voir
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Sujet: Re: oscar— ensanglante le ciel de blessures vermeilles. Sam 4 Jan - 6:51
ce personnage un grand bienvenue, et éclate-toi bien parce que c'est une petite merveille ce pv.
Cerbère du Maurier
ATTENTION CHIEN MÉCHANT
alors, ô ma beauté! dites à la vermine qui vous mangera de baisers, que j'ai gardé la forme et l'essence divine de mes amours décomposés !
♒ messages : 331
♒ Age : 28
Feuille de personnage ♒ âge: on ne le sait pas réellement, certains lui donne la trentaine et d'autres à peine vingt ans. ♒ profession : fossoyeur, croque-mort, gardien du cimetière, fournisseur de poison, de corde aux noeuds coulants et tout autre objets contondants pour vous faire rejoindre les morts. ♒ le choix du coeur: enterré quelque part sous une tombe sûrement
Sujet: Re: oscar— ensanglante le ciel de blessures vermeilles. Sam 4 Jan - 7:05
oh mon dieu, l'image de la lobotomie ça y'est je t'aime c'est officiel -pan- (oui mes critères sont très bien) bref, super choix de scénarios, bienvenue et tout
Elsie Lattimer
♒ messages : 385
Feuille de personnage ♒ âge: 18 ans ♒ profession : serveuse dans un bar ♒ le choix du coeur: le coeur ne choisit rien
Sujet: Re: oscar— ensanglante le ciel de blessures vermeilles. Sam 4 Jan - 7:13
Ah, ce choix Bienvenue
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Sujet: Re: oscar— ensanglante le ciel de blessures vermeilles. Sam 4 Jan - 7:42
Merci merci
Hanna Guivarch
♒ messages : 108
Feuille de personnage ♒ âge: VINGT ET UN ♒ profession : GITANE. ANARCHISTE. ÉPINE. ♒ le choix du coeur: SOUFFLE LE VENT CONTRE SON COEUR D'ENFANT.
Sujet: Re: oscar— ensanglante le ciel de blessures vermeilles. Sam 4 Jan - 14:02
t'es là, unique et tragique.
Il est parfait. Oscar est parfait, mondieu t'es parfaite, voilà. t'as saisi le personnage, t'en as fait quelque chose de magique, de vrai et merveilleux, et j'ai hâte de rp avec toi, si tu savais, rohlala
bon maintenant, suffit l'amour, on passe à l'acte mon chat donc voilà les trucs importants. si t'es pas assez réveillé encore, sache que tu dois faire ta fiche de personnage, c'est genre le dernier champ du profil, et puis c'parfait, pas besoin de se faire chier à aller dans sa fiche pour se rappeler l'âge de son personnage sinon, bah, les premiers pas, c'est ici pour les liens, lister les rps et puis un journal, pourquoi pas. pour les demandes quelconques, c'est par là donc te gênes pas. sinon, mon amour, si t'aimes bien les trucs de groupe, bah tu viens là pour les petits groupes et ici pour les trucs communs. oublies pas de suivre les annonces, et puis, surtout, viens flooder. on t'aime déjà, va.
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Sujet: Re: oscar— ensanglante le ciel de blessures vermeilles. Sam 4 Jan - 15:34
bienvenue
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Sujet: Re: oscar— ensanglante le ciel de blessures vermeilles. Sam 4 Jan - 16:24
mercii
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Sujet: Re: oscar— ensanglante le ciel de blessures vermeilles.
oscar— ensanglante le ciel de blessures vermeilles.