NOM(S) - hawkins. seul souvenir d'une mère noyée, quel ironie.PRÉNOM(S) - cordélia naerys. cordélia comme les joyaux de la mer ou encore la reine des mers. prénom ô combien précieux à cette jeune fille nageant tel un poisson dans l'eau AGE ET LIEU DE NAISSANCE - 19 ans, barcelone, espagne NATIONALITÉ - espagnole et française. STATUT CIVIL - son coeur appartient à la mer, mais elle reste seule, pour ce qu'elle en connait sur l'amour, elle sait qu'il est dangereux de s'y abandonner. ORIENTATION SEXUELLE - des étiquettes, voilà ce que c'est, ont nous les colles, les graves sur la peau alors que l'importance ne réside que dans l'amour, fruit empoisonné. MÉTIER - étudiante dans le but de devenir océanographe.  GROUPE - éphémère infini. AVATAR - astrid bèrges-frisbey

Cordélia. N'est-ce là qu'un simple prénom abandonnant à la mer sa douceur, sa pureté. C'est les yeux dans le vague, dans le bleus de la mer ou dans le froid du ciel, comme s'ils cherchaient un espoir, un endroit, une personne qu'elle seule peut voir, fantomatique illusion de l'esprit. Alors que tous se cherchent, elle s'abandonne, jette son corps dans les bras humides de ces vagues tortueuses. Elle hurle à la nature, chant brisé de milles émotions, s'accrochant à tout, aux oiseaux, à leur liberté, aux épines piquantes de ce sapin, aux rochers, forts et instable, à la neige, froide et agréable, à tout. Tout ce qui est réalité, tout ce qui est présent, passé et futur, car le rêve, éphémère et saisissant, est trop souvent encrée en elle. La possédant, faisant d'elle ce qu'il veux, la manipulant comme le vent fait tourner les feuillages, les flocons d'un long hiver glacial ou les cheveux d'un randonneur perdus. Cordélia. C'est un chant doux, un chant innocent, c'est l'animal qui se cache, qui attends que le froid cesse. C'est un tout, et c'est un rien. C'est une brise d'été tournoyant dans le vent glacé, c'est une tornade ou est-ce le clapotis calme de l'eau un soir d'été. Cordélia, comme la noyade. Un souffle, puis la vague qui enfonce encore plus profond, jusqu'à la berge. Ô jeune sirène étrangère, avec ces yeux qui voient tout sans voir à la fois, où t'échappe-tu cette nuit.

PSEUDO - écailles de lune PRÉNOM - stéphanie. ÂGE - 18 ans. T'AS CONNU LE FORUM OÙ - en recherchant quelque chose de nouveau dans les partenariat. COMMENTAIRE(S) - ce forum m'as tout de suite plus, il semble serein, poétique et paisible, un de ces forum qu'on ne voit que très rarement. POISSON PRÉFÉRÉ - café vanille française CODE AVATAR -

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<pris>astrid bèrges-frisbey</pris> <ppn>♒ cordélia n. hawkins</ppn>

Elle la voyait partout, dans le murmure du vent passant dans les branches, dans le clapotis des vagues s'écrasant doucement contre la rive, dans les flocon tombant sur l'herbe fanée. Elle voyait la beauté partout autours d'elle, alors que d'autre n'y voyaient souvent que du triste et du las, du vide et du rien. Elle trouvait le moyen de remplacer ce triste par cette beauté, le las par le pétillant, le vide par le plein et le rien par le tout. Jeune fille plongée et bercée dans l'éphémère, dans l'illusion d'un jour heureux, d'un parfum doucereux. Tel un oiseau au plumage coloré, échappée de sa prison doré venu trouver nid dans les feuillages, ô douce caresse rappelant la liberté. Silhouette errante, fracassée par la vague de cet océan instable, de ces branches aiguisées. Fragile tel le plumage de cet oiseau las de volé, trouvant refuge dans tout ce qui est nommé éphémère. Dans le sable, glissant tel des perles entre ses doigts fins, dans l'eau, brillant à la rencontre du soleil tel une douce étreinte, paisible et calme, dans le feu, destructeur à la fois bienfaiteur, dans la glace, emprisonnant mille et un souvenirs.

Ces yeux humides contemplent le soleil, la mer, la cime des arbres enneigés, et n'y voit que merveilles, que nouveau. Questionnements sans réponses, tourbillonnant dans cette tête embrumée par le froid de ce monde dans lequel Cordélia place chaque espoir, chaque part fragile de cet âme précieuse. Brisée mais ô combien solide petite chose, perdue dans l'illusoire de cet endroit chuchotant tel le chant des sirènes de douces louanges infernales. Ne voyant que châteaux et merveilles là où seuls ruines et abandon existe, ô triste illusion mensongères, piégeant innocence et vertu dans le chaos néfaste de la vie. Qu'il est rare de retrouver en une personne que tant d'hommes trouvent vide de sens une telle innocence. Ô douce et frêle chose incarnée en cette pauvre jeune femme balayant chaque malheur du revers de la main pâle comme les vagues bleus effacent les mots inscrits dans ce sable chaud parfois trop froid pour ces pieds nus parcourant la mer à la recherche de significations. Ces yeux clairs à la fois foncé se ferment, laissent libre court à l'imagination d'un endroit vide de sens pour certains tout aussi vide d'esprit laissant un endroit remplis de significations prendre place. Les vagues bercent se corps pâle avides de sensations, le recouvrant de ses bras et tant pis si la mer est gelée, si ces algues s'attardent sur ses membres. Ô douce caresses de la mer semblables à celle d'une mère. Noyée fût-elle, la jeune fille au coeur d'écailles la retrouvait dans cette mer d'un bleu rassurant, ne se lassant jamais de la caresse doucereuse de ces vagues glacées ou chaudes soient-elle. Au regard d'autrui, elle aurait semblé inconsciente, ô pauvre sotte perdu dans ce monde penseraient-ils alors. Mais tout prenait un sens pour cette inconsciente à l'allure de sirène, laissant un chant s'évader de ses lèvres bleuté par le temps, pure et tristesse. Mais existe t-il en ce bas monde une beauté dépourvus de tristesse. Mélancolie semblaient être enfouis dans chaque parcelle de bonheur, Cordélia savait, elle. Elle savait ce que d'autres ignoraient, refusaient de voir. Ô lucide mais tristement illusionniste sirène, perdue dans les tourments de la mer. Elle était forte, tel un de ces grand sapin résistant aux hivers les plus arides, mais à la fois faible tel ces coquillages se brisant sur les rochers, renaissant tel la roche fossilisée.