AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  



 
Le deal à ne pas rater :
Fnac : 2 jeux de société achetés = le 3ème offert (le moins cher)
Voir le deal

Partagez
 

 « Le dessin n'est pas la forme, il est la manière de voir la forme. » Andreas.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous
Invité

Invité



« Le dessin n'est pas la forme, il est la manière de voir la forme. » Andreas. Empty
MessageSujet: « Le dessin n'est pas la forme, il est la manière de voir la forme. » Andreas.   « Le dessin n'est pas la forme, il est la manière de voir la forme. » Andreas. Icon_minitimeDim 30 Juin - 17:06

Une courbe, douce, en rondeur, telles les courbes féminines. Puis, une courbe, dure dans toute sa splendeur, telles les courbes masculines. Tu adorais. Pouvoir mélanger ces deux corps, ces deux esprits en un. Fixant son corps exposé à ton regard azur. Le détaillant à la fois avec pudeur et passion. Ne te gênant pas pour détailler chaque recoin de son corps. Corps pâle. Corps si étonnant. Corps qui ne cessait de t’émerveiller de jour en jour. A chaque fois qu’il laissait tomber ses vêtements, ton regard redécouvrait ses courbes, en découvrant de nouvelles. Ta langue glissa le long de tes lèvres alors que le fusain tournait brusquement sur ta feuille, grande. C’était la première fois que tu t’attaquais à lui avec un si grand format. Mais, l’envie, le désir de le capter dans toute sa splendeur ne te permettait plus de dessiner trop petit. Parce que lorsque tu le fixais, le détaillais, ta passion, ta folie devenait ingérable. Mélangeant obsession et désir. Car, même si tu ne le disais pas. Pas réellement, ce corps que tu fixais avec autant de ferveur, tu le désirais. Te faisant à la fois peur et te donnant des frissons infinis. Si beau. Et encore, ce qualificatif était bien trop peu pour le décrire. Lui et son corps si particulier.

Tu laissais un sourire glisser sur ton visage, pour le rassurer. Car, c'était lui qui était nu devant toi. Dans cet endroit que tu avais découvert quelques années plus tôt. Là où tu pouvais t'enfermer dans ton monde, dans ta passion. Folie, artiste. Un beau jour tu lui avais dit la vérité, tu lui avais demandé de poser pour toi et, tu lui avais fait découvrir cet antre si étrange, à l'ambiance à la fois chaleureuse et monstrueuse. Le phare, abandonné depuis sa mise en service automatique. Un endroit parfait pour se cacher du reste du monde, pouvant t'adonner à tes passions en secret. Pouvant dessiner aussi longtemps que tu le souhaitais. Un peu aménagé pour apporter du confort. Confort pour toi comme pour lui. Andreas.

Ton fusain cessa de dessiner, tes sourcils se fronçant violemment. Il y avait quelque chose qui ne te plaisait pas. Une dent vint mordre ta lèvre alors que ton regard fixait le dessin avant de...se déchirer violemment. Comme un instant de folie, réduisant à néant ton œuvre. « Tu veux bien qu'on recommence autrement ? » Parce que tu n'étais pas idiot. Poser était aussi fatiguant que de dessiner. Et, il était aussi fou que toi pour accepter, surement. « Ou on peut faire une pause. J'ai apporté de quoi grignoter. » Tu te mordillais la lèvre, hésitant. Inquiet qu'il refuse alors que ton idée arrivait peu à peu à se concrétiser. Croquis qui deviendraient peinture. Ta première, ta plus belle œuvre...surement. Car, ses traits mélangés, ils formaient une ambiance étrange, envoutante. Tu espérais secrètement que ce serait le commencement de toute une série. De pouvoir enfin sortir du lot ? Te faire découvrir ? Oui, tu espérais alors que tu ne savais même pas si lui, il accepterait de se faire exposer. Anonymat. Tel tu étais quand tes œuvres se retrouvaient quelque part. Parce que ta famille détestait cette part de toi. Trop imparfaite, trop moutonneuse, insaisissable comme ton esprit de génie. Esprit fou qui tourne et qui retourne.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité



« Le dessin n'est pas la forme, il est la manière de voir la forme. » Andreas. Empty
MessageSujet: Re: « Le dessin n'est pas la forme, il est la manière de voir la forme. » Andreas.   « Le dessin n'est pas la forme, il est la manière de voir la forme. » Andreas. Icon_minitimeMar 2 Juil - 13:44

Voilà les moments de l’année que tu préfères. C’est d’ailleurs toujours avec lui que tu as aimé être depuis votre rencontre. Il est surement la personne qui te connaît le mieux après ta jumelle, et il sait des choses sur toi que même elle ignore. Ce que vous faites lorsque vous êtes ensemble par exemple. Ça, ce n’est jamais sorti de votre repaire, et ça n’en sortira peut-être jamais. Et ça ne te dérange pas, au contraire. C’est votre secret à vous. Pendant que tu te dirigeais vers le phare, le vent te soufflait dans les cheveux et les emmêlaient doucement. Puis, tu y es arrivé, et tu as laissé tomber tes vêtements. Tu te souviens, à chaque fois, de la première fois qu’il t’a soumis son idée. Tu étais hésitant, mais pas méfiant. C’aurait été n’importe qui d’autre, tu aurais refusé. Directement. Mais pas lui. Pas Teos. Vous vous connaissiez depuis pas mal de temps, et vous aviez développez une amitié pleine de confiance. Tu y avais réfléchi, longuement, et tu lui avais dit que tu étais d’accord. Depuis, c’était fréquent, tu le retrouvais dans le phare, tu enlevais tes vêtements, et tu laissais ses yeux se poser sur ton corps.

Tu ne ressentais pas réellement de la honte mais tu ne te sentais pas totalement à l’aise non plus. Etait-ce de mettre cette différence si singulière assumée ou juste le fait de poser nu, tu ne le sais pas, et tu n’es pas sur de vouloir le savoir. Tu penses qu’il aime la façon dont tu poses puisqu’il a l’air de vouloir, à chaque fois, que tu recommences. Tu n’as jamais vraiment regardé ce que ça rendait à la fin, et tu n’es pas non plus sur le vouloir.

Tu le fixes doucement pendant qu’il plonge sur sa toile. Votre toile. Il te souris, tu essayes de lui rendre son sourire, mais n’y parviens qu’à moitié. Tu ne sais pas pourquoi, mais encore une fois, tu ne veux pas le savoir. Soudainement, en un mouvement, il réduit son œuvre en miette, un moment de folie surement.  Il te demande gentiment si tu veux bien que vous recommenciez. Maintenant que tu es en place, pourquoi ne pas recommencer. En soi, ça ne te dérange pas. Et tu vas pour le lui dire lorsqu’il te propose de faire une pause. Il a apporté des trucs à manger. A vrai dire, tu as faim, mais tu n’oses pas. Tu n’oses pas accepter. Est-ce parce que tu as peur ? Vous vous connaissez depuis tellement longtemps lui et toi. Votre relation a tellement évolué, en si peu de temps. Il a, pendant longtemps, été ton correspondant, et presque aussitôt après ton arrivé, tu es devenu son modèle. Un corps qu’il dessinait, et il aimait ça. Et toi, à chaque fois, lorsque tu te diriges vers le phare, tu te demandes pourquoi tu as accepté, mais tu ne trouves jamais de réponses. Et pourtant, malgré tes hésitations, tu souris, tu récupères tes vêtements et les renfile rapidement. « Vas-y pour la pause. »

Tu t’assoies face à lui et te sens débile. Tu ne sais pas quoi faire. Tu ne sais pas quoi dire, ou comment réagir. Tu restes assis, tes yeux ouverts à attendre. Attendre quoi ? Encore une chose que tu ne sais pas, et que tu ne sembles pas vouloir savoir.
Revenir en haut Aller en bas
 

« Le dessin n'est pas la forme, il est la manière de voir la forme. » Andreas.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» # andreas j. strømsen
» aux encres des amours | andreas
» le reflet de la marrée (andreas)
» ARISTEE ◭ et si t'allais plutôt te carrer des poignées de porte dans le cul pour voir ?
» andreas | mais je crains que pour tout ça, tu doives entendre...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
♒ PERFIDE ALBION :: ♒ perdu en pleine mer :: ♒ archives :: V1 :: sujets-