NOM(S) - Maugrey, son nom est Maugrey comme son père et son père avant lui. Un vestige de son géniteur, cet être infâme qui hante ses plus noirs cauchemars, qu'il puisse trouver la paix et le pardon de Dieu. PRÉNOM(S) - Son père étant trop bourré, c'est sa défunte mère qui a choisis son prénom, à savoir Madeleine. Elle lui a dit un jour que c'était pour rendre hommage à son amie d'enfance restée en France. AGE ET LIEU DE NAISSANCE - Ce monde si cruel a vu naître ce petit ange tombé du ciel il y a maintenant vingt-trois ans à Douvres, cette ville côtière portuaire du comté de Kent, dans le sud-est de l'Angleterre. NATIONALITÉ - Tout comme son père et sa petite soeur, Madeleine est anglaise aussi bien de nationalité que par le sang, mais elle tient également un côté français de part sa génitrice. STATUT CIVIL - Elle est célibataire et cela ne la dérange pas plus que ça car, ayant certains principes, elle préfère attendre un homme qui la comblera plutôt que choisir le premier venu et se retrouver mal accompagné. ORIENTATION SEXUELLE - Hétérosexuelle, elle ne se voit absolument pas autre part que dans les bras d'un homme. Selon ses idées, il est tout bonnement impossible qu'elle entretienne une quelconque relation avec une femme. MÉTIER - Elle est auxiliaire de puériculture et s'occupe donc d'enfants en bas âge dans une crèche. Le contact avec les enfants la fascine et la comble de joie, elle adore son métier qui est devenu une passion.  GROUPE - amant aimant. AVATAR - Julia Saner.

je vous salue, marie pleine de grâce. Elle est douce Madeleine. Elle est gentille, fragile et généreuse. Elle est l'ange tombé du ciel, une sainte dans ce monde déchu. Elle fait des dons à l'église aussi souvent que son salaire le lui permet et elle sert de la soupe aux sans-abris. Elle est bonne Madeleine, puis elle est intelligente aussi. Comme le disait sa mère : « tu as un cerveau bien fait ma fille ». Mais elle est naïve, beaucoup trop naïve même. Elle pense que tout le monde peut être bon, elle ne voit pas le danger rôder autour d'elle. le seigneur est avec vous. Elle a vécu l’enfer Madeleine. Elle a assisté à l’enterrement de sa mère et elle a dû subir les coups de son père. Oui, elle a dû courage la petite, elle en a toujours eu pour se relever et continuer d’avancer. Ne jamais baisser les bras, voilà ce qu’elle se disait. C’est une enfant des services sociaux Madeleine, une de plus parmi tant d’autre, sauf qu’elle est sûrement la gamine avec le moins de problèmes. vous êtes bénie entre toutes les femmes. Madeleine, elle n'a jamais fugué, elle n'est pas tombée enceinte et elle n'a pas pris de drogue ni même touché une cigarette. Elle a toujours été sage Madeleine, elle ne s'est jamais révoltée, elle a toujours fait ce qu'on lui demandait sans rechigner. Elle est encore vierge, elle veut le rester jusqu'au mariage parce que c'est important pour elle, ça fait partie de ses valeurs à Madeleine. Oui, parce qu'elle est pleine de valeurs vous comprenez, elle a trouvé la foi comme elle le dit si bien. et jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Elle croit dur comme fer en l’amour Madeleine. Elle est persuadée qu’il existe sur terre un homme fait pour elle, son âme sœur, un homme qui l’aimera du plus profond de son être et qui la chérira comme le plus précieux de tous les joyaux. Elle veut y croire, elle veut croire qu’il existe encore des hommes bien ici-bas et que tous ne sont pas obnubilés par le sexe, la fête et autres. Elle a de l’espoir Madeleine, quand bien même tout est perdu, elle ne cesse jamais d’espérer. sainte marie, mère de dieu. Elle a une petite sœur Madeleine. Une sœur fantôme qu’elle croise au détour d’une rue sans vraiment la voir, une sœur pour qui elle prie chaque soir. Marie-Jeanne qu’elle s’appelle. Elle lui en a énormément voulu, elle l’a même détesté, elle l’a maudite pour tous les malheurs qu’elle a dû endurer, mais elle a fini par lui pardonner grâce à Dieu. Elle voudrait la revoir, elle voudrait lui montrer qu’elle peut remonter la pente et qu’elle peut s’appuyer sur son épaule. priez pour nous pauvres pécheurs. Elle est amoureuse Madeleine. Son cœur bat à chaque fois qu’elle croise son regard. Marcus, ce beau brun ténébreux à l’univers si mystérieux. Elle aimerait qu’il comprenne enfin ce qu’elle ressent pour lui, mais il ne la voit que comme une amie. Elle s’y fait vous savez, elle a compris que ça n’irait jamais plus loin alors elle fait taire ses sentiments et son envie de poser ses lèvres délicates sur les siennes. Si seulement il savait à quel point elle aimerait le rendre heureux. maintenant et à l'heure de notre mort. Elle aime sa vie Madeleine, elle est heureuse maintenant. Elle s’occupe d’adorables enfants qui lui rendent toute l’affection et l’amour qu’elle leur donne, celui qu’elle n’a jamais eu. Elle est épanouie et tout ça, elle le doit à la religion parce que c’est la religion qui l’a sauvé de l’enfer. Dieu lui a tendu la main pour ne pas la laisser sombre, il a su éclairer son cœur et chasser la pénombre. Elle sourit maintenant Madeleine, elle sourit à la vie. amen.

PSEUDO - je vous laisse m'en trouver un. PRÉNOM - andrea. ÂGE - dix-huit ans. T'AS CONNU LE FORUM OÙ - par un de vos partenaires. COMMENTAIRE(S) - bordel votre forum déchire.   POISSON PRÉFÉRÉ - j'suis plutôt sanglier. CODE AVATAR -

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Vendredi, jour du Seigneur. « Tu y retournes encore ce soir ? » Madeleine tourna sa tête brune vers Ginnie, sa collègue de travail, qui avait décidément du mal à comprendre pourquoi la jeune femme se donnait tant de mal à aider son prochain alors que rien ne lui était donné en retour. Elle était comme ça Ginnie, égoïste et superficielle, tout le contraire de Madeleine. « Oui, ils ont encore besoin de moi. » Ginnie passa une main dans son carré plongeant rouge flamboyant et offrit à Madeleine un sourire empli d’hypocrisie. « Tu es vraiment une sainte. » Le rouge aux joues, la brunette secoua la tête tout en enfilant son trench beige. « Non, j’agis en bonne chrétienne, voilà tout. » Elle salua le reste du personnel et quitta la crèche en direction de l’orphelinat où elle se rendait régulièrement depuis quelques temps. Après avoir distribué de la soupe pour les sans-abris pendant plusieurs mois, le père John avait décidé de la diriger vers l’orphelinat qui manquait cruellement de main d’œuvre pour les repas et les animations. Travaillant avec des enfants tous les jours, Madeleine n’en avait été que plus ravie et c’était avec plaisir que chaque vendredi soir, en sortant du travail, elle allait aider à l’orphelinat. Après tout, elle connaissait à peu près le système pour avoir été prise en main par les services sociaux. Elle savait ce que pouvait ressentir un enfant qui ne demande qu’à être adopté par une famille qui l’aimera et le chérira, mais bien souvent la désillusion est grande. Elle était passée par là elle aussi quand elle avait été placée chez les McAllister, un couple d’une quarantaine d’années obnubilé par leur petite personne.

Madeleine poussa la porte d'une grande bâtisse victorienne et un groupe de petites filles vinrent se jeter dans ses bras. Elle les embrassa chacune tour à tour et posa ses affaires dans un coin. Une grande femme brune à l'air complètement désespéré s'avança vers elle et la prit dans ses bras. « Tu tombes à pic, j'ai une nouvelle arrivante qui refuse de manger. Elle s'est isolée au fond et ne veut parler à personne, je pensais qu'avec toi ça serait plus facile. » Madeleine lui prit la main et lui offrit un sourire qui se voulait rassurant. « Ne vous en faites pas, je m'en occupe. » La grande brune ouvrit la bouche pour la remercier mais son attention fut attirée par un petit bonhomme qui grimpait sur la table. « Edward ! Descends de là tout de suite où tu seras privé de dessert ! » Madeleine chercha la gamine du regard et, la trouvant assise seule dans un coin, elle s'avança vers elle. Dieu ce qu'elle lui rappelait sa soeur avec ses longs cheveux blonds et son air révolté. « Laisse-moi deviner, c'est ton premier jour ici et tu refuses de te montrer sociable parce que tu détestes le monde de t'avoir foutu dans cette galère et tu en veux à toute la planète parce que nous sommes tous responsables de ton malheur, c'est ça ? » La gamine la fusilla du regard et croisa les bras sur une poitrine inexistante. « Laisses tomber, tu ne sais pas de quoi tu parles. » Madeleine ne pu s'empêcher de rire, elle était la mieux placée pour savoir de quoi elle parle. « Oh que si. Les services sociaux m'ont séparé de mon père et de ma soeur pour m'envoyer chez des gens qui me considéraient comme un objet décoratif. » Elle sembla surprise par cette révélation et fronça aussitôt les sourcils par la suite. « Ton père n'a pas essayé de te récupérer ? » Madeleine poussa un soupire et haussa les épaules. « Non, il était trop occupé à boire, puis de toutes façons je ne serais pas retournée avec lui, il me frappait. » La blondinette pencha la tête sur le côté, comme si toute cette histoire la perturbait. « Et ta mère ? » Le visage de Madeleine s'attrista à la simple pensée de sa mère, mais elle afficha un léger sourire sur ses lèvres roses. « Elle est morte quand j'étais petite. Donc, tu vois, je sais ce que c'est d'être abandonnée et pourtant ce n'est pas pour ça que je me suis isolée, bien au contraire. Dieu m'a aidé à tenir bon et j'ai continué d'avancer quand bien même tout s'écrouler autour de moi. » Elle lui prit la main et la gosse lui fit un petit sourire compatissant. « C'est juste que j'ai peur qu'ils ne m'aiment pas, j'ai peur qu'ils me rejettent comme l'a fait ma tante. » Madeleine lui caressa la joue et se pencha à son oreille. « Ta tante ne sait pas ce qu'elle perd. » La petite lui donna cette fois-ci un sourire franc qui illumina son visage et balaya son air renfrogné. « J'ai faim, pas toi ? » Oui, Madeleine avait un don pour attendrir les coeurs les plus durs, elle était le rayon de soleil qui éclaire les âmes en peine et, pourtant, elle n'en avait pas conscience.