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 dali & aristée ▲ c'est les flammes qui brulent, qui détruisent l'univers qu'on s'est construit

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MessageSujet: dali & aristée ▲ c'est les flammes qui brulent, qui détruisent l'univers qu'on s'est construit   dali & aristée ▲ c'est les flammes qui brulent, qui détruisent l'univers qu'on s'est construit Icon_minitimeMer 25 Déc - 19:26


 
DALI & ARISTEE
caresses et coups de poing dans la gueule sont les pleins et les déliés de l'amour.  ▲ s. gainsbourg

T’exploses tout. Tout ce qu’il y a sur ton passage. T’as cette rage. Cette rage intense qui te transperce. Elle se fout de ta gueule. Vraiment. Elle se fout de ta gueule. Putain de conne. T’es là. A tout détruire autours de toi. Son chez elle. Sa petite grange. Tu déglingues tous les objets qui te passent sous la main. Tout. C’est comme un champ de bataille. Une véritable guerre. Toi. Contre les objets. Contre la grange même. Toi. Contre cette folie destructrice qui t’envahi comme un poison.
C’est tout qui explose brusquement. Tout ce que t’as pu garder en toi depuis deux mois. C’est clair qu’il y a quelque chose. Tu ressens quelque chose pour elle. Mais ça n’efface pas tout. Ca n’efface pas ses mots désagréable et son sourire trop peu présent. Ca n’efface pas son besoin inconditionnel de tout diriger. Et aujourd’hui, c’est trop. Découvrir ce putain de test dans les toilettes. C’est trop. C’est la peur qui prend le dessus. La peur de l’avenir qui te gouverne. Qui te fait faire des trucs idiots. Comme toujours. Et alors, t’es là. Comme un con. A foutre le feu à cette putain de poubelle. Foutre le feu. C’est un truc que t’aimes bien ça. Foutre le feu. Ca efface tout. Le feu rédempteur. C’est comme si cramer le test de grossesse pouvait faire disparaître le gosse. Si seulement c’était si facile.

Tu regardes le feu là. Qui se consume. T’as l’air d’un vrai malade. Tu regardes l’objet cramer. Et l’odeur du plastique brulé s’imprègne dans l’air. Une odeur dégueulasse. Tu sers un peu le poing. La folie destructrice redescend un peu. T’as encore déconné. Comme à l’université. La même peur de l’avenir qui t’a bouffé. Qui t’a détruit.

Tu te retrouves comme un idiot à regarder ce que t’as fait. La chambre est dans un état lamentable. Des trucs brisés qui gisent au sol. Des feuilles partout. Des meubles retournés. Puis la poubelle au milieu. La poubelle qui crame. Tu passes doucement la main dans tes cheveux. Tu trembles comme un idiot. T’as peur. Tu flippes. T’arrives pas à t’imaginer Dali enceinte. C’est le futur, là qui apparaît tellement brutalement. Tu veux pas ça. Tu veux pas d’un gosse. T’es es déjà un. Tu dois déjà t’occuper de toi, c’est trop de boulot. Puis merde, tu lui apprendrais quoi à ce gosse ?! Comment buter une bande d’étudiants sans ce faire avoir ? Bordel de merde.

Tu te laisses tomber au sol. T’as même pas fait gaffe, mais t’as le carton du test de grossesse toujours dans la main. La. Un peu écrabouillé. Tu sais pas ce que t’as fait. Dali va te démonter. Elle va te haïr d’avoir tout dégommer. C’est un peu comme si tu t’interdisais ce petit sentiment de bien être que tu ressens quand tu es avec elle. Comme si tu faisais exprès de tout foirer. Comme à chaque fois. Parce que ça serait trop facile d’être heureux. D’être comme les autres. Toi tu veux être différent. Tu veux être unique. Mais tu fais juste le con. Juste ça. Ca sert à rien finalement. Parce que ça te rend pas différent. Ou peut être un peu plus con. Mais pas unique. Pas mieux. Tu te différencies pas de leur monde à la con avec leurs putains d’idéologies. T’es comme eux. Comme eux tous. T’es violence. Comme le monde. T’es le gamin violent et paumé qui a peur du futur.

Un peu comme tous les autres.

T’es pas différent. C’est les mêmes sentiments qui font bruler ton cœur un peu sali par la misère du monde. C’est les mêmes peurs. Les mêmes désirs.

T’es juste comme tous les autres. Pareil.
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Dali Lazarre
Dali Lazarre

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MessageSujet: Re: dali & aristée ▲ c'est les flammes qui brulent, qui détruisent l'univers qu'on s'est construit   dali & aristée ▲ c'est les flammes qui brulent, qui détruisent l'univers qu'on s'est construit Icon_minitimeLun 30 Déc - 16:15

Ça grogne à l'intérieur de tes tripes, sans savoir pourquoi. C'est comme ça depuis un bon moment, mine de rien, comme une bête qui hurle à l'agonie et qui cogne, encore, contre les parois. Une bête qui pleure ou alors qui hurle, pour te dire quelque chose que tu ne comprends. Ça dure depuis un bon moment, tout ça ; depuis votre mise en couple, en fait. Parce que ça te fout les nerfs, une situation comme ça, une qui file entre tes mains sans que tu puisse faire quoique ce soit. Y'a le confort du contrôle qui est pas là, dans ton coeur, et la bête, elle hurle encore plus fort. Parce que l'amour, celui-là, il est un peu fantôme et il passe au travers de toutes les parois, celle de tes mains, de ton contrôle constant. Ça fait du bien, mais en même temps, t'as l'impression que non. Parce que tu sais pas, au fond, où donner de la tête. Tu sais pas c'est quoi, comme situation, tu sais pas quel nom y mettre, quel nom y donner, mais tu finis presque par l'apprécier. T'en viens parfois un peu à oublier la situation compliquée, et puis à te laisser aller. Mais les peurs, elles reviennent toujours. C'est un boomerang, et le monstre qui gronde. Et pour gronder, il en fait des échos, là, en dedans. Tu sais pas pourquoi, au fond, et t'oses pas réellement y penser, alors que tes doigts, ils sont serrés contre le volant. Tes prunelles sont fixés sur le paysage un brin enneigé et tes pensées, elles ne sont que s'égarer. Le noeud, il est de plus en plus grand, en dedans, et il couine, le monstre.
Tu secoue la tête presque doucement, pour ne pas y penser. Tu ne veux pas, non, y penser. C'est trop compliqué. Tout est trop compliqué, dans ce monde de timbré. Autant profiter.

Il est doux, le soupir qui traverse tes lèvres ; on dirait un peu le souffle trop lourd d'une tempête qui ne trouve plus de terre à tourmenter. Le moteur du camion se tait au travers d'un toussotement un peu trop puissant, et tu passe tes doigts dans tes cheveux. La grange est juste devant tes yeux ; Aristée doit être à l'intérieur, comme toujours, parce que les choses ne changent pas. Il ne souhaite pas de changer, tu as l'impression. Ce con désire presque rester figé au travers du temps, et peut-être au fond, qui sait, souhaite-t-il retourner au passé. Tu ne serais même pas étonné, et face à ça, ton coeur serait certainement brisé, tes traits déformés par la colère qui en vient à te traverser. Grognant un peu face à de telles pensées, tu en viens à le quitter, ton véhicule adoré. La porte grince au plus fort alors que tu l'ouvre d'un coup sec ; tes souliers de travail, presque propres, s'affaissent dans la boue, pour ne pas changer. Un peu gelée par la tempéture, elle ne tache qu'à peine souliers.

Tes sourcils se froncent, va savoir pourquoi ; y'a cette odeur de brûler, dans les airs, mais pas celle du bois, pas celle de cheminée. Une odeur qui donne un goût amer, dans ta gorge, et qui chamboule un peu ton être. Tu serre ton manteau sur toi, un peu, à peine, avant de t'avancer à grand pas, pour rentrer dans le bâtiment. Elle grince, cette pauvre porte entre tes doigts, alors que tu te glisse en dedans. Tu lève un peu le menton, glissant un peu fort; « Aristée ? T'as fait cramé un truc ? » L'électricité est un peu périmée, un peu mal foutue, après tout ; une prise électrique peut avoir rendue l'âme, pourquoi pas. C'est ce que tu te dis, en tous cas, alors que tu monte les escaliers d'un pas plutôt lent, plutôt lourd. T'es épuisée, après tout ; la journée a été longue, personne aime les morts, pendant le temps des fêtes. L'odeur, elle est de plus en plus forte, de plus en plus désagréable, dans les airs.

Dali, tu fronce des sourcils, quand tu voit enfin. Muscles de la mâchoire contractée, tu peux pas t'empêcher de le dévisager. « T'as foutu quoi, là ? » Ça fait un peu colère, un peu inquiétude, même, le son de ta voix ; tu supporte pas tout ce que tu vois. C'est le bordel considérable, et il est assis là, au milieu de sa connerie. Il est au coeur de sa foutue connerie, Aristée, et il a cette tête...cette foutue tête de con, bon sang. « T'as fait une crise de môme, c'est ça ? » L'odeur, elle est toujours là. Alors, tu cherches. Tu pose ton gilet quelque part - au milieu du bordel, ça change rien, de toute manière, et puis tu vois. La poubelle qui crame, le plastique qui se tord et qui sent si fort. « Bordel de merde, Ari ! » Les traces de boue se dessinent sur le sol, alors que tu marche à toute vitesse, au fond de la pièce. Tu prends un verre d'eau qui traîne là, sur la table de chevet, pour le renverser rapidement au sein de l'incendie, aussi petit suit-il. Le verre vide entre tes doigts, tu te retiens fort, oui, tourne pas lui jeter à la figure. T'as déjà le poids de ta journée sur le bord, t'as pas la force pour faire quoique ce soit, sauf peut-être lui jeter un regard plus que découragé.
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MessageSujet: Re: dali & aristée ▲ c'est les flammes qui brulent, qui détruisent l'univers qu'on s'est construit   dali & aristée ▲ c'est les flammes qui brulent, qui détruisent l'univers qu'on s'est construit Icon_minitimeDim 26 Jan - 5:48

Elle débarque Dali. Au milieu du bordel que t’as foutu. Alors tu lèves les yeux pour la regarder. Putain. Y’a ses yeux qui parcourt la pièce. La pièce ravagée. Puis y’a ce regard. Contrarié à en crever. « T’as foutu quoi, là ? ». Un petit rire s’échappe de tes lèvres. Un rire nerveux. Elle et ses questions à la con. « T’as fait une crise de môme, c’est ça ? » Ton poing se sert un peu plus sur le carton et tu ne peux retenir un « Jt’emmerde » froid. Tu la détestes. Lorsqu’elle te prend pour un enfant. Lorsqu’elle se pense tellement meilleure. Comme si tu n’étais rien et qu’elle valait mieux. Que toi. Que tous les autres.

Tu la regardes faire. Chercher la source de l’odeur. Le feu que t’as mis « Bordel de merde, Ari ! » Tu te lèves, toujours tremblant, tandis qu’elle balance un verre d’eau dans la poubelle, éteignant le feu qui se consumait toujours. Et alors, tu le vois. Son putain de regard. Pire encore que l’autre. Celui qui te souffle à quel point tu es misérable. Tu dégluties un peu difficilement. Puis finalement, tu lui balances le carton. Celui avec le test de grossesse. «  Tu t’fous de moi hein ?! » T’attrapes son poignet. Un peu fort. Pas comme tu le voudrais. Parce que, finalement, tu veux pas lui faire mal à Dali. T’as pas envie de la blesser. Mais c’est plus fort que toi. Y’a ce feu qui se consume en toi. Et ça te brule des fois. C’est douloureux. Et alors, t’agis comme un con. Tu fais des trucs que tu voulais pas. Cramer la maison. Cramer ta copine. Des trucs vraiment idiots.

« … T’es vraiment enceinte ? » Ton cœur, il bat fort. Il bat fort à l’idée qu’il pourrait y avoir un petit être, là, dans son ventre. Un truc de toi. Ca t’fait flipper parce que tu saurais pas gérer. Et puis Dali … Franchement, c’est pas non plus la maman rêvée. Alors bon. Le mélange de vous deux, ça promet.

Finalement, tu lâches son poignet. T’as quand même réalisé que tu serrais trop fort quand elle a essayé de se dégager. Tu la regardes juste. Le cœur battant. Puis tes yeux se posent de nouveau sur le bordel. Tu soupires. « … j’suis désolé Dali … J’voulais pas … Mais putain, tu t’rends pas compte. Moi j’ai trouvé ça … Je … » Tu sais même pas quoi rajouter. T’as trouvé ça, c’était la folie dans ta tête. C’est tout. T’as fais une crise de gosse. C’est ça. Putain de gosse.  

Spoiler:
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Dali Lazarre
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MessageSujet: Re: dali & aristée ▲ c'est les flammes qui brulent, qui détruisent l'univers qu'on s'est construit   dali & aristée ▲ c'est les flammes qui brulent, qui détruisent l'univers qu'on s'est construit Icon_minitimeVen 31 Jan - 2:25

Il est là. Il est juste là, devant toi, avec ses jambes qui tremblent et son regard de chien. On dirait que tu viens de détruire son monde alors qu'au final, c'est lui. C'est lui, bordel. Il a foutu le feu et le bordel tout autour, dans ta grange, sans explication, comme ça, pour le plaisir. T'as envie de lui mettre une baffe, mais même ça, ça serait trop peu, pour lui. Un coup de poing directement sur la mâchoire ; c'est ça qu'il mérite, Aristée, pour être con comme ça. Tout détruire avant de penser à quoique ce soit. Il l'sait pas, cet idiot, le foutu temps et l'argent et que t'as bien pu mettre sur cette grange ? Des mois de travail, des heures de sueur, pour avoir ton chez toi, sans pourtant t'éloigner du grand père et de la maison. Mais non ; cet idiot ne pense qu'à sa propre connerie et à faire ses caprices, pour ne pas changer. T'as pas d'énergie, là, pour ça. T'as pas d'énergie et t'as pas envie, au fond, de t'occuper d'un cas pareil. Mais encore une fois, Aristée, il ne comprend pas. Il fait sa crise comme n'importe quel enfant, parce que c'est la seule chose qu'il sait faire, pour exprimer ses sentiments. Faire la crise et gueuler, en faisant des conneries. Incapable de se contrôler. Il y a quelque chose entre ses mains, quelque chose qu'il te balance comme ça, un peu brusquement, et qui te fais serrer les dents. Tu baises les yeux pour l'observer, alors qu'il dit des conneries, pour ne pas changer. «  Tu t’fous de moi hein ?! » Le test de grossesse. Tu l'as fait il y a des semaines, déjà. Parce que t'étais en retard, parce que t'as flippée comme une merde. Faut dire, Cerbère s'est pas empêché de te faire paniquer, à te parler de mômes, en rigolant de ton revirement, niveau sexualité. « Putain t'es con. » Il est con, ouais, à prendre ton poignet et à le serrer comme ça, brusquement, un peu trop fort peut-être. Il est con à pas savoir se contrôler, à pas pouvoir penser. Tu lui mettrais bien une baffe pour lui remettre ses idées en place, si t'étais pas si lasse. Là, t'es juste un légume, qu'un feu ardent qui ne brûle pas, pourtant, qui reste là, le regard noir, à l'observer. T'observes sa connerie et t'es dégoûtée. « … T’es vraiment enceinte ? »  Rire, entre tes lèvres. Ta tête se penche vers l'arrière et tu ris, simplement. Parce qu'il est con, parce qu'il fait ses conneries, qu'il fait ses bêtises, et ensuite, après tout ça, il pose ses questions. À croire qu'il a pu lire le mode d'emploi à l'envers. Avec de la chance, il a du croire que c'était comme un manga, ouais. « Tu veux une réponse ? Lâche mon foutu bras avant que j'te balance un coup de pied là où ça fait mal, et là, j'risque pas d'être enceinte. » Il est dur, ton regard. Noir comme la nuit, prêt à tuer, s'il le fallait. Les mots semblent faire effet assez vite, car il en vient à lâcher ton poignet, enfin. Tu le ramènes vers toi, les yeux toujours noirs, pour le masser de ta seconde main. Il est fort putain, mine de rien. Assez pour laisser quelques marques. du moins.
Alors qu'il observe tout autour, tu peux pas t'empêcher de reculer de quelques pas. On sait jamais quand la folie peut le reprendre, après tout. Il est fou, juste fou. « … j’suis désolé Dali … J’voulais pas … Mais putain, tu t’rends pas compte. Moi j’ai trouvé ça … Je … » Tu penches la tête, face à ses mots, en la secouant légèrement. Il te fait rire, un peu. À croire... à penser juste à lui, comme ça. C'pour ça que tu lèves la tête pour l'observer, un sourire amusé sur les lèvres. T'es juste épuisée ; la méchanceté gratuite ressort à pleine puissance. « Oh, pauvre bébé, j'suis tellement désolée. C'est vrai que moi, j'ai pas flippé en étant retard dans mes règles. J'ai pas eu envie de chialer juste à penser acheter un foutu test de grossesse. PARDON DE NE PAS M'EN RENDRE COMPTE. » Tu penses tes doigts dans tes cheveux, le corps braqué à l’extrême et les larmes aux yeux. Il te fait chier, à penser qu'à lui. À délirer comme une merde alors que toi, t'as même pas fait l'insupportable et t'as assumé seule le stresse que ça pouvait bien être. Mais non ; il ne pense qu'à lui. Foutu con, oui. Les doigts dans les cheveux, tu t'détournes de lui, le souffle court. Tu les sens, les larmes. T'as pas envie, non, de chialer devant lui. « J'suis pas enceinte, si ça peut t'faire plaisir. Alors calme ta foutue crise et range moi ça, tu veux. S'te plait. » Elle est si lasse, ta voix. Si lasse et lourde, serrée à la fois. Tu lui lances un regard rapide en l'observant à peine, avant d'aller t'asseoir sur le lit, simplement, pour retirer tes bottes avec faiblesse.
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