NOM(S) - Warholls, nom hérité de ses parents comme c'est souvent le cas. PRÉNOM(S) - Berlioz est son premier prénom mais il est souvent surnommé Oz. Oui, comme le magicien d'Oz. Son second prénom est Jaxhuem. AGE ET LIEU DE NAISSANCE - Il a 25 ans et est né à Birmingham en Angleterre. NATIONALITÉ - So British. STATUT CIVIL - En couple avec le célibat. ORIENTATION SEXUELLE - Définitivement gay, désolé pour la gente féminine. MÉTIER - Disquaire, la musique c'est la vie.  GROUPE - Éphémère Infini. AVATAR - Lucho Jacob.

Berlioz est discret. Il ne parle presque jamais et quand il articule quelques mots, il est toujours très direct. Oz ne s'étale jamais, il a horreur de parler de lui, c'est un véritable supplice pour lui que de se dévoiler. Le beau brun se cache d'ailleurs souvent derrière ses cheveux lui retombant devant les yeux, lui donnant un air des plus mystérieux. Beaucoup de personnes le prennent pour un original, un mec en marge, voir un illuminé. Le jeune homme aime passer des heures assis au bord des falaises à observer les vagues se casser sur le sable. Il passe aussi beaucoup de temps là à dessiner dans son carnet fétiche, griffonner ou même écrire des poèmes, toutes sortes de poèmes, des tristes, des joyeux, des romantiques. Oui, monsieur est romantique, enfin il pense, il n'est jamais sorti avec personne, trop renfermé sur lui-même. Cependant en effet, il se voit bien serré la personne qu'il aime devant un couché de soleil sur la plage ou encore se rouler dans l'herbe avec l'être aimé comme dans certains films. Seulement Oz a vraiment du mal à s'attacher, ou plutôt il a du mal avec le fait qu'on s'attache à lui. Il est comme un animal sauvage qu'il faut apprendre à apprivoiser, chétif, méfiant. Et puis, il tient à sa liberté, aller et venir comme il le veut, faire ce qu'il veut, ne pas avoir de contraintes.

PSEUDO - FlashDelirium. PRÉNOM - Agathe. ÂGE - Vingt ans. T'AS CONNU LE FORUM OÙ - Par Bazzart. COMMENTAIRE(S) - Ce forum tue, et ce scénario aussi (a). POISSON PRÉFÉRÉ - Mmm ... le saumon. CODE AVATAR -

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« Non, Lila, reviens, reviens là tout de suite ! » hurlait son frère de la plage, mais comme d'habitude, l'adolescente n'écouta pas. Elle remonta son pantalon trop grand pour elle, mais que voulez-vous, Delilah aimait nager dans ses vêtements, comme si le petit être maigrichon qu'elle était y était plus protégé. Les vagues se prosternaient à ses pieds, elle jouait avec elles en riant fort comme pour bien se faire remarquer et faire enrager son frère qui restait assis dans le sable à surveiller celle qui comptait le plus à ses yeux. Pendant quelques secondes, il ne saurait dire combien, il la quitta du regard. Quand il scruta à nouveau la mer, une baïne s'était formée autour de sa sœur. Il cria son nom. - Berlioz se réveilla en sursaut, transpirant, son cœur battant la chamade comme à chaque fois que se souvenir morbide venait hanter ses nuits. Il s'assit dans son lit complètement défait, ayant du mal à respirer comme chaque fois que ce moment revenait à sa mémoire. Neuf ans. Neuf longues années qu'elle avait disparu, emportée par les flots bleutés. Il ne s'en remettrait certainement jamais, il s'en voudrait toujours. Il paraît qu'il avait plongé à son secours mais qu'il était déjà trop tard et que seul lui avait pu être sauvé. Il se souviendra d'avoir vu le corps de Lila sombrer tel un pantin inanimé jusqu'à ce que ses longs cheveux châtains disparaissent, aspirés par les fonds marins. Oz était resté deux longs mois dans le comas, personne mis à part ses parents n'était venu le voir. Il faut dire qu'il n'avait jamais eu d'amis, tous ses camarades le trouvant un peu bizarre, même ici à Douvres. Cela faisait cinq ans qu'ils avaient déménagé ici. Envie de changer d'air avaient dit les parents et les enfants suivirent. Par miracle, les Warholls ne regrettèrent pas la faute sur l'aîné de la fratrie, sûrement trop assommés par le chagrin, car Berlioz aurait juré qu'ils ne lui pardonnerait jamais. Et pourtant, ce ne fut pas le cas. Quand il fut sorti de l'hôpital, quelques jours plus tard, le beau brun tenta de mettre fin à ses jours, sauvé in extremis par sa mère, ses poignets ensanglantés saignants abondamment. Elle avait hurler, appeler les pompiers alors qu'elle lui suppliait de bien vouloir rester en vie. Il s'était d'abord demandé à quoi bon, pourquoi vivre dans le passé poursuivit par un fantôme ? Il sentait le poids de la culpabilité peser chaque jour un peu plus sur lui et cela devenait trop lourd pour ses frêles épaules. Cependant, il garda cela pour lui et après une longue convalescence, il décida de se battre. Ses parents quittèrent Douvres, sans doute cet endroit était-il trop empreint de mauvais souvenir pour eux, alors que Berlioz lui resta là, seul avec sa mélancolie et sa solitude. Il trouva un emploi, chercha à se débarrasser de ses vieux démons. Berlioz trouva une sorte de stabilité. Il ne s'approcha plus de l'étendue maritime, mais des falaises il se remémorait les bons moments à ses côtés.